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Les larmes de la victoire...


Après la victoire, les hommes sont revenus sur l’ile. Des règles doivent être établies. Un certain temps de repos est donné à chacun histoire de se calmer après une telle bataille. Les cadavres sont entassés et bruler tandis que Pédoras lance des belles paroles sur les morts comme à son habitude.

Isolé dans une maison en ruine. Sous une planche, dans un coin. Une personne pleure. Des larmes de joie? . . . Non. Le seul être triste du coin. Ivan De Cimitiero. Persuadé d'avoir du vécu, l’ange pensait posséder le monopole de la souffrance. Comme si rien d’autre ne peut l’atteindre. La perte de ses parents, de ses amis. Etre brulé, borgne et ne pouvoir se servir de ses jambes. Une grosse cicatrise au ventre signé Mogaba. Avoir sur la conscience la mort de nombreux innocents et j’en passe.


A quel point nos vies sont tristes et cruelles ?

Les hommes prétendent avoir grandi à l'ombre du bonheur et être le nombril du monde.

Ils se font des films…

Ivan se fait des films…

La main sur le cœur. Cette douleur intangible qui grandit. N’avait-elle pas diminué ? Lors des combats sur las camp, une partie obscure a tenté une conquête. Mais celle-ci bien trop faible, alors la lumière garde son territoire. Même si la partie obscure arrache une petite partie. Elle était là présente. Cela dit, les choses sont différentes. La lumière vient d’éradiquer l’obscurité car… Les hommes tués ne sont pas des criminels. Ils ont une vie. Une femme, peut-être des enfants.

Des enfants…

L’ange a contribué à cela. L’handicapé est responsable de cela.

Le cercle vicieux des groupes de ce monde ne se brisera pas si personne ne le brise.

Un pirate a tué mon père, alors je vais tuer les pirates. Un marine a tué mon frère alors je vais tuer les marines…  Des réactions si primitives. Seule la justice peut changer cela.

Une justice impartiale. Le problème arrive. Qui peut faire cette justice ?

Ivan ? Le faible Ivan ? Pour le moment non. Ce n’est qu’un homme. Un pion. Une poussière. Une particule. Un atome. Un électron libre.

Mais s’il parvient à libérer sa gentillesse. Son véritable lui. Pourquoi pas. Cela deviendrait possible.

En tout cas...

Les pleures continuent.
    Ses bras droits le cherchent. Il reste beaucoup de choses à faire. Probablement les choses les plus importantes. L’avenir de ce groupe. Igor finit par l’entendre alors qu’il passait proche des décombres. L’oncle s’assied tout en s’adossant contre la planche qui sépare les deux êtres. Le visage tourné vers le ciel. Les nuages se font rares, mais ils sont bien là. Comme la lueur d’espoir qui semble disparaitre par moment.

    -Tu es là n’est-ce pas ? Le véritable Ivan.

    Aucune réponse. Que pourrait-il répondre. La honte de devoir faire face à son oncle. Au jumeau de son père.

    -Je pourrais te le dire. Je refaire la morale. Je te l’avais bien dit. Oui, mais radoter n’est pas utile. Tu n’étais pas prêt. Je connais ta plus grande force. Pourtant tu ne t’en es jamais servi.

    L’ange tente d’arrêter ses larmes. Sa plus grande force ? Il ne comprend pas. Pour lui, il s’est toujours donné à fond et n’a fait ce qu’il pensait être juste. Faire face à certaine difficulté malgré peu de moyens.

    -Ne vois-tu pas ? En détruisant que fait tu ? C’est tout simple. Tu te détruis aussi. Mais si tu protégeais ? Les fois où  tu sauvais des vies ?

    *Pendant toutes ces années… Lorsque je sauvais une personne j’étais le plus heureux du monde…*

    -Comprends-tu ? C’est en défendant le faible. Celui qui est victime. C’est ça t’as vraie nature. Servir et protéger. Quelle ironie…


    Pédoras arrive sur les lieux mais Igor fait un signe de main pour lui demander de rester à distance. C’est un dialogue important. L’esprit d’Ivan est encore fragile. Ce dialogue doit se terminer sans la moindre interférence. Enfin, c’est plutôt un monologue mais bon…

    -N’oublie jamais. Il y aura toujours quelqu’un à sauver. Ton père a voyagé des années avant de se lancer dans cette quête de paix. Pesant le pour et le contre. Tu es loin d’avoir son expérience c’est certain. Mais tu possèdes une arme que même ton père… Rares sont les êtres doter de cela.

    C’est maintenant un silence total. Les dernières paroles sont attendues avec impatience. Mais Igor continue de parler encore un peu. Quelques paroles jusqu’à ce qu’il en vient à la conclusion.

    -Je n’étais pas là lors de la mort de Vladimir. Mais je sais une chose, ces dernières paroles ont été pour toi. Je pense que tu es assez grand pour les entendre.


    « Je suis content. J’ai pu voir les plus beaux yeux du monde. Les plus beaux yeux pour moi sont des yeux pleins de larmes. »


    Ta gentillesse. Ta sincérité. Voilà ta plus grande force. Un homme droit est aimé. Des larmes ne sont pas une marque de faiblesse. Cela prouve que tu as un cœur. Un bon cœur. Alors montre à ce monde ta gentillesse. Je peux me défendre contre la méchanceté, mais pas contre la gentillesse.

      L’ange se remet à pleurer.

      *Qu’ai-je fait ? A chaque fois c’est la même chose. Je fais des promesses et lorsque les choses se compliquent je prends la solution facile. Celle qui me donne la victoire… Puis je cherche des excuses. Je me voile la face. Quel idiot je fais. Je dois combiner la bonté de mère et la simplicité de père. Pourquoi vouloir bouger une montagne si je ne suis pas capable de déplacer un vulgaire caillou.*


      -Mon oncle. *snif* . Je ne promets pas de changer ce monde. Mais je peux promettre une chose. Une chose qu’une petite personne comme moi peut réaliser. Je promets… Je PROMETS  de défendre et de ne plus attaqué.

      -hé hé hé. Les choses sérieuses vont enfin commencer.


      Les bras droits sortent l’handicapé des décombres. Comment a-t-il fait pour s’enfoncer autant entre toutes ses planches ? Mais à deux ils parvient à l’extirper de là. Il ne reste plus qu’à rejoindre les autres membres de la bande pour faire de la politique. Savoir comment serra diriger cette organisation.