[Fiche d'île] Dawn - Royaume de Goa

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Depuis l’île de Dawn où il étend ses terres, le royaume de Goa se targue d’être le plus puissant et le plus ancien état d'East Blue. Sa population est forte de plusieurs millions d’individus, et sa noblesse est si riche qu'on la confond parfois avec les dragons célestes de Marie Joie.

Autrefois monarchie absolue et tyrannique, Goa est passé par plusieurs stades de gouvernement avant de devenir une monarchie constitutionnelle, qui garantit des droits élémentaires à ses citoyens tout en s’assurant que chacun reste à la place qui lui est attribuée.

Ses habitants sont répartis en castes rigides, n’ayant pas vocation à se mélanger, et qui se distinguent notamment en fonction de la zone de la cité dans laquelle elles ont le droit d’habiter. Il est de bon ton de mépriser les castes inférieures, de flagorner devant les castes supérieures, et de ne pas oser rester sur le chemin des castes encore plus supérieures !

• Le Royaume de Goa:
  
  
  
  L'île est scindée en trois espaces géographiques distincts :
  ● Une large enclave côtière, occupée par la capitale qui donne son nom au royaume. C’est de très loin la zone la plus peuplée et la plus active, captant l’essentiel de la population et des richesses. Elle est séparée en trois districts.
  ● Les plaines, rurales et fortement agricoles, qui abritent de nombreux petits villages dont le plus notable est Fuchsia.
  ● Entre les deux se dresse une chaîne de montagnes fortement boisée et notoirement difficile d’accès. Elle forme une barrière naturelle difficilement franchissable, si bien que les échanges entre la capitale et les plaines se font le plus souvent par bateau.
  
  
• La ville haute:
  
  
  
  La ville haute est le siège de la noblesse et des institutions. Ses vastes boulevards abritent autant de palais, d’hôtels particuliers et de parcs dont les nobles propriétaires déploient des trésors de richesse pour affirmer leur statut et leur patrimoine.
  Dominant la ville depuis son promontoire, séparée du reste de Goa par une ceinture de murailles, son accès est limité aux castes privilégiées et à leurs serviteurs. C’est un endroit où il fait très bon vivre à condition d’appartenir au bon milieu social : on y trouve en abondance des parcs de plaisance, des théâtres et autres lieux de loisirs et de fête.
  
  
  
  
  
     Le Palais Royal :
     

  
  

  

  
  L’imposante forteresse qui domine Goa abrite un immense palais, pratiquement une ville dans la ville. Demeure de la royauté, symbole de la puissance et de la richesse du royaume, ses vastes salles, salons et jardins répartis sur de nombreuses ailes feraient sembler terne l’Eldorado lui-même !
  
  Une partie des étages est actuellement condamnée, afin d'économiser des frais d'entretien et de restauration.
  

  
  
  
  
  
  
     La tombe de l’amiral Kendachi :
     

  
  

  

  Un bâtiment massif qui retrace les plus grands exploits de Kindachi Tetsuda et accueille en son sein sa tombe. Tout de pierre taillée, une porte imposante ornée d’une ancre donne accès à l'intérieur du monument où l’on peut retrouver le tombeau de l’homme éclairé au brasero. Elle sert également de monument aux morts, en hommage aux nombreuses victimes des terribles évènements qui ont secoué Goa et dont les noms ont été gravés sur les murs. Ceux des gens auxquels on attachait de l'importance, en tout cas.
  

  
  
  
  
  
  
• Le centre ville:
  
  
  Lieu en effervescence perpétuelle, le centre-ville grouille d’activité à toute heure du jour ou de la nuit. On y trouve la majorité de la production économique de la ville : ports, arsenaux, hôpital, marchés, restaurants de qualité, ... mais également toute une activité culturelle et intellectuelle prolifique.
  C'est par son port que la plupart des visiteurs accèdent à l'île.
  
  La vie y étant relativement agréable, les logements y sont recherchés aussi bien par les bourgeois aisés et leurs chics hôtels particuliers, que tous les citoyens disposant d’un peu de revenus. Son accès est relativement sélect -les bonnes gens ne voulant pas se mêler aux citoyens de seconde zone-, y déambuler en ayant l’air trop pauvre impliquera d’être accusé de "crime de vagabondage" et refoulé vers la ville basse.
  
  
  
     La capitale en fête :
     

  
  

  

  Afin d’acheter la paix sociale, le gouvernement de Goa et les personnalités les plus aisées du royaume investissent des fortunes en fêtes, banquets, foires et spectacles publics quasi hebdomadaires, offrant aux citoyens assez de divertissement pour oublier leur malheur. Une politique qui fait le bonheur des artistes comme des créanciers !
  

  
  
  
  
  
  
• La Ville Basse:
  
  
  En périphérie du centre-ville, la ville basse accueille à la fois la plus grande proportion de citoyens, mais également les moins fortunés. Très hétéroclites, certains quartiers sont en phase de gentrification tandis que d’autres sont des coupe gorge que les gens honnêtes évitent s’ils le peuvent.
  
  
  
• Les finances du royaume :
  
  
  On dit partout que Goa est un royaume riche et prospère, et c’est la vérité : on ne peut que constater le raffinement de son architecture et la qualité de sa vie citadine. Cependant, si Goa produit beaucoup, elle dépense encore plus ! Son ancien trésor a été intégralement pillé par la Révolution, si bien qu’une grande partie de l’argent utilisé pour lui redonner son lustre provient d’emprunts. Leur remboursement grève le budget du royaume, faisant de ce dernier une véritable fuite en avant dans laquelle les ministres de Sa Majesté sont sans cesse en quête de nouvelles rentrées d’argent !
  
  
  
• Grey Terminal:
  
  
  Plus grande décharge à ciel ouvert du monde, le Grey Terminal reçoit les monceaux de déchets et de rebuts déversés quotidiennement depuis la capitale. Paradis des ferrailleurs et des récupérateurs, ces derniers récupèrent ou réparent ce qui peut l’être avant de revendre leur butin en ville.
  
  
  
     La fête des flammes :
     

  
  

  

  Considérant que le Terminal a été à la source de plusieurs problèmes majeurs, le gouvernement actuel de Goa adopte une posture pragmatique à son sujet : chaque 1^er du mois, la décharge est intégralement incendiée !
  En plus d’empêcher l’installation durable des indésirables, c’est un spectacle qui attire petits et grands, où chacun peut participer à des kermesses sur les murailles, savourer des sucreries et faire un tour de manège, tout en se réjouissant de valoir mieux que les misérables qui rampent en bas. Lorsque la fumée retombe il ne reste plus qu’un vaste désert de cendres tout autour de la ville dont les particules viennent parfois, par temps de grand vent, maculer les façades des belles maisons de la capitale. Comme un dernier pied de nez des indigents à leurs anciens maîtres…
  

  
  
  
  
  
  
• La Chaîne de montagnes
  
  
  C’est une région à la fois montagneuse et intégralement boisée, qui sépare l’île de Dawn en deux parties distinctes. Bien que généreuse en ressources animales et végétales, la chaîne de montagnes est réputée dangereuse et évitée par la plupart des habitants. En effet, sa géographie en fait le repère naturel de nombreux hors la loi et contrebandiers qui y occupent de véritables petits villages en toute illégalité.
  
  Difficilement praticable, on préfère la contourner par la mer.
  
  
  
  
     Le mont Corbo :
     

  
  

  

  Ce sommet perdu dans la forêt abrite le plus important village de brigands des montagnes. Criminels et marginaux y vivent sous la houlette de seigneurs bandits, et descendent parfois d’un côté ou de l’autre des montagnes pour piller ou voler ce qui peut l’être.
  
  

  
  
  
  
  
  
• L’arrière-pays
  
  
  Les plaines situées au-delà des montagnes, qui occupent la majeure partie de la surface de l’île, sont intégralement dédiées à l’exploitation agricole. On y trouve de nombreuses fermes et élevages, des résidences de campagne pour la noblesse de la capitale, ainsi qu’une grande quantité de moulins.
  
  C’est un endroit très prisé par ceux qui souhaitent prendre une retraite à la campagne et couler des jours paisibles à la tête d’une petite exploitation, qu’ils soient d’anciens pirates ou marines à la retraite.
  
  
  
     Fuchsia :
     

  
  

  

  Installé juste au-delà des montagnes, Fuschia est un charmant petit village d’agriculteurs, d’éleveurs et de pêcheurs sans histoires, peuplé d’environ 2000 habitants. C’est un lieu où il fait bon vivre, typique des campagnes de Goa.
  
  De 1625 à 1629, le village est l’hôte malgré lui d’un camp de réfugiés dont la présence provoque de nombreux soucis de voisinage avec les habitants.

  
  
  
  
  
  
     Le monstre marin :
     

  
  

  

  Il existerait dans les environs du port de Fuschia un monstre marin. Les pêcheurs locaux prétendent que c'est le père de tous les poissons chats, que ses moustaches sont plus longues que l'ile et qu'il peut engloutir un bateau en entier d'une seule bouchée.
  Difficile de savoir si cette histoire est vraie, mais il faut reconnaitre que les poissons chats du coin sont de sacrés bestiaux !

  
  
  
  
  

• Les mousquetaires royaux :
  Force prestigieuse au service de la reine, les mousquetaires sont recrutés parmi la noblesse de l’île. Ils ont la charge de veiller à la sécurité du palais et de la ville haute. Leur statut, leurs rangs, leurs privilèges, font d’eux une troupe d’élite aussi efficace que vaniteuse et prompte à causer des ennuis ! Leur fierté et leur tempérament batailleur sont source de nombreux accrochages avec les membres des deux autres forces armées, mais également avec quiconque est d’humeur à accepter un duel !
  
  
• L’armée royale de Goa :
  Seule force militaire à avoir survécu à la révolte de 1625, l’ancienne marine de Goa est devenue une entité politique et militaire très importante, au point de servir d’embryon à la reconstitution d’une armée souveraine. Dotée d’une forte influence, de moyens pléthoriques et d’une grande autorité, elle assure au quotidien la police dans les rues de Goa et dans les vastes campagnes, ainsi que la lutte contre les bandits. Elle est le bras armé du royaume, et dispose d’un budget en conséquence.
  Elle entretient une forte rivalité avec les mousquetaires sur les questions de prestige, et avec la marine pour ses prérogatives.
  
  
• La force de protection de la marine :
  Preuve de son attachement envers le Gouvernement Mondial, Goa accueille et entretient une garnison de la 475ème de la marine et ses 1500 soldats. Ses missions sont la protection de l’île face aux menaces extérieures, mais également intérieures. Missions qui la font régulièrement entrer en conflit avec l’armée royale et le corps des mousquetaires, discorde qui débouche souvent sur des duels entre officiers ou hommes de rang !
  

 ► [1625] La révolte de Goa :
Rafaelo Di Auditore, As de la Révolution, a monté un coup d'état contre le Royaume de Goa, rassemblant sous son Égide Bô, Roi des Ordures, un bon millier d'esclaves qui finirent en pâtée ainsi que l'Homme-Chien avant de tuer ce dernier lors d'une dispute pour le partage des gains finaux.
Cette attaque massive, épaulée par des assassins de la révolution, s'est soldée par la prise de la ville qui finit incendiée sous les assauts conjoints des différents groupes ainsi que sous le soulèvement du peuple, dont le vent de la révolte fut initié par les soins de Rafaelo. Toute la famille royale fut assassinée, la ville brûlée. Et Rafaelo, l'As de la Révolution, y fut ensuite laissé pour mort.
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 ► [1625] [1630] La République de Goa :
Sous la direction du gouverneur provisoire et héros de la libération Keegan Fenyang, Goa entreprend une lente marche vers sa transformation en un régime républicain. Cependant, entre les aléas financiers, le manque de coopération des différentes factions politiques, et un fort désintérêt des autorités du Gouvernement Mondial, la reconstruction peine à avancer.
Événement joué ici

► [1626] Par les flammes, pour la Justice :
Événement joué ici et ici par Edwin Morneplume, Alric Rinwald, Alexandre Kosma et Jäak Hadzi

► [1628] [1630] La Restauration :
Alors que monarchistes et républicains s’opposent dans une violente guerre d’influence, le point de bascule est atteint lorsque le gouverneur Fenyang lui-même est assassiné et que son successeur, le ministre Roland de Grammon, déclenche un coup d’état afin de proclamer une république autonome.
Lorsque ses liens avec la Révolution sont dévoilés, ses adversaires du camp monarchiste exploitent la haine du peuple envers ces derniers pour organiser son renversement et leur propre prise de pouvoir. Ainsi, Goa retrouve sa place dans le concert des nations.
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