PNJS de Sharp

Terrence est loin d’être le bureaucrate qu’on pourrait s’attendre à voir à occuper ce genre de fonction. Notre fidèle Homme poisson manie le verbe comme la serpe et en bien des occasions, il parvint à désamorcer des conflits en quelques paroles.  Considéré comme une véritable légende chez les siens, certaines le prénomment l’apollon des fonds marins ou encore le rejeton de Poséidon. Terrence n’a pas su uniquement mettre de son côté une élocution irréprochable, il n’en demeure pas moins un fier guerrier qui a terrassé bien des menaces. Il serait une lourde erreur de le sous estimer. Beau parleur et dragueur invétéré, il n’avoue cependant n’avoir qu’une seule maîtresse : la cause de ses semblables. Seul point noir au tableau, il semblerait que Terrence ait lâché du lest avec sa progéniture, le petit Will dit « Bouille d’ange », lequel lui cause pourtant bien des soucis mais à qui, il concède presque tout. A croire que Terrence prend sa paternité trop à la légère et ce bien en dépit des nombreuses conséquences loin d’être anodine que l’attitude de son chiard de fils lui a occasionné et qui ternissent sa carrière de diplomate. Allez savoir pourquoi, la maman du môme prend toujours la défense du petit si bien que Terrence est obligé, aussi à la maison, de faire des concessions avec sa femme adoré. C’est ti pas merveilleux la vie de couple ?

Will est une véritable teigne, l’archétype de l’enfant roi, bouffi d’orgueil et bouffi tout court. Eduqué par sa mère, la vénérable Tabard Léa, il n’a de cesse de remettre en cause l’ordre établi pour voir jusqu’à quel limite, il peut pousser ses parents dans leurs retranchements. Il y a pas à dire, pour ce genre de d’imbécilités, Will est passé maître, pour ce qui est du reste par contre… il est un cancre fini en classe et déclare à qui veut l’entendre que son père peut faire rouler les têtes des petits camarades qui ne voudraient pas être ses amis. Will mène sa classe de cours d’une main de fer et impose sa loi dans les bacs à sable des fonds marins sans que rien ni personne ose contrecarrer ses plans. A son tableau de chasse, on lui présume l’enfermement de son professeur principal dans les toilettes des hommes et d’innombrables bagarres de nourriture dans le self…malin comme un singe, il arrive toujours à tirer son épingle du jeu et éviter les preuves qui l’accableraient. Un véritable modèle à suivre…

Qui aurait un jour pu croire que le second fils de la famille Jones deviendrait l’un des plus exécrables et des plus abominables truands que cette Terre n’a jamais compté sur son Sol? Eh bien, personne figurez vous, du moins personne ne pouvait l'envisager après le passage de Morgan. Les frères Jones,  Morgan et Sharp, se situent pourtant aux antipodes l’un de l’autre, tant professionnellement qu’émotionnellement parlant. « Le prédestiné aux grandes choses » comme le lui répétait souvent sa mère Ferdinande, a officié pendant de nombreuses années en tant qu’avocat au barreau, engagé le plus souvent comme Avocat commis d’office pour défendre les petites crapules et autres lascars pour des larcins et vols de médiocre facture.  Morgan est profondément altruiste et croit en la réhabilitation et la réinsertion des détenus et il faut bien avouer qu’il s’en assez bien tiré pendant toute sa carrière…jusqu’au jour où il a perdu le procès de Wilson Grohsbuse , lequel a écopé de 2 ans ferme pour injures, outrage à l’ordre public et nudité sur la voie publique.  A la sortie de prison Wilson, Morgan a littéralement disparu de la circulation et bien qu’on présume fortement que Wilson Grohsbuse soit à l’origine de cette mystérieuse volatilisation, les autorités n’ont cependant pas les preuves nécessaires pour intenter un nouveau recours en justice. A en croire certains témoignages des aliénés mentaux de Xeraud Town,  il aurait été apercu  sur le caillou rocheux à de rares reprises…allégations cependant démenties par le directeur de l’asile.  

La famille avant tout.  L’enfant du pays comme disent certains. Andreu a été bercé très tôt dans le milieu mafieux et a de facto adopté très tôt ses innombrables codes et rites en tous genres. Pendant près de vingt années, Il a officié comme le bras droit de son paternel, l’épaule sur laquelle Don Leandro pouvait se reposer lorsqu’il avait des aigreur d’estomac, apprenant progressivement les tenants et aboutissants du business. Andreu, c’est le gars qui avait à sa charge de se salir les mains et de faire éxécuter le sale boulot et ce dans la plus pure tradition de la famille Mancinelli. ; net et sans bavures. La famille Mancinelli a fait fortune dans tout ce qui s’apparente aux travaux publics et au BTP de manière générale, du temps où on pouvait encore mettre du beurre dans ses épinards avec ses petites magouilles. Elle a peu à peu étendue son réseau en rachetant un à un des salles de jeux et de tripot dans la capitale, faisant tinter le nom de Mancinell à la renommée et bien plus loin encore à la postérité. On ne compte plus les exactions qu’on accrédite à Mancinelli et ses sbires, la dernière à son actif serait l’assassinat de Franky Blue, retrouvé la boite cranienne défoncé dans un étau et des pics à glace plantés dans les bourses, fin tragique. A la mort de Leandro, c’est tout naturellement que Andreu a repris les rênes de la famille en modernisant l’œuvre vieillissante de son père tout en accroissant sa sphère d’influence dans les milieux bourgeois du royaume. Andreu reste un homme d’esprit, un homme pour qui les conventions et l’honneur passent avant tout le reste, il n’aime guère déléguer son pouvoir et adopte un modèle de gouvernance qui s’apparente à celui de son paternel, un ou quelques hommes de confiances et le reste ne sont que des sbires.  

Bart est un opportuniste, c’est un gars qui à force de dérouiller des pointures du crime organisé sur fond de manigances et de magouilles en tous genre, a fini par se hisser en haut du panier et à se figurer des idées de grandeurs. Docker du syndicat des travailleurs portuaires, notre gars s’est fait élire à l’unanimité par ses électeurs pour représenter leurs intérêts auprès des grands armateurs qui ne cessaient de tirer sur la corde. Il a dû évincer froidement le précédent patron du syndicat, Danny O’ Bailey’ qui voulait pas faire ses valises sous prétexte de tout balancer aux autorités. Alors il a dû graisser des pattes, offrir quelques pots-de-vin, en prônant une justice sociale pour les pêcheurs et autres videurs de poiscaille, lui servant en réalité à faire passer en contrebande tout un lot de substances illicites pour le compte des mondains de Luvneel. Les docks c’est son quartier à part entière, il y réside presque vingt quatre heures sur vingt quatre et tout le monde sait où le trouver au cas où vous auriez l’idée saugrenue lui chercher des noises. Mieux vaut ne pas avoir froid aux yeux si vous voulez le plomber. Tu l’attaques au couteau, il t’attaque au flingue. Tu l’attaques au flingue, il t’attaque à la chevrotine. Et si tu l’attaques à la chevrotine, là mon gars t’as intérêt à tirer pour tuer parce Bart lui, te manquera pas et poursuivra ton foutu croupion jusqu’à ce qu’on retrouve ton cadavre dans la rade de Luvneel.  

 
Parmi les familles de North, Antoni  est sans aucun doute le  patriarche le plus respecté.  Arrière Arrière Arrière Arrière descendant de Augusto Caesar, l’un des 7 pionniers mafieux ayant institué l'ordre des sept familles, l’homme a bataillé sa vie durant pour maintenir son emprise sur les affaires de l’île et ce en dépit des magouilles du gotha de ses adversaires, Antoni semble indéboulonnable. Il a récupéré le territoire de son paternel,  fait fructifié le business en se mouillant dans tout ce qu’il y a d’illicite et  a même réussi à l’étendre sa zone d’influence au grand dam de Bernie Martico.  A ce jour, on lui prête plus de 250 meurtres irrésolus en tous genres, de la corde de piano à l’aller simple en eau trouble, cet homme est un véritable magnat qui s’assure toujours de ne jamais être là où sont les preuves. Sa famille est devenue de fait l’intermédiaire prioritaire de la plaque tournante du trafic d’opium de toute la Blue, domaine dans lequel il excelle. Malin comme un singe, il a su tout au long tisser un dense réseau de connaissances et dispose de contacts un peu partout dans toute la Blue. Paraîtrait même qu’il joue au golf tous les dimanches avec des membres de la famille royale et sa femme serait tout autant une proche confidente de la reine du royaume. Une pointure à ne surtout pas mésestimer tant son réseau tentaculaire est étendu et pourrait vous jeter l’opprobre si vous veniez à marcher sur ses plates-bandes

 
C'est le rouage juste en dessous d'antoni, on le dit insomniaque et quelque peu parano mais pourtant cet homme est le véritable cerveau dérrière les affaires de Antoni Caesar ou plutôt le Padre comme on le surnomme dans le milieu. Certains affublent Anatoli d'un véritable sixième sens tant il rivalise d'ingéniosité dans sa gestion quotidienne de la famille et ce sans compter la mémoire sensationnelle dont profite l'énergumène. Foncièrement calculateur, l'homme doit cependant faire avec une plastique ingrate et dérangeante qu'il doit à des années de service pour le compte du Caesar, le contraignant à devoir toujours opérer dans l'ombre de son patron. Il semble trouver une certaine sérénité dans la pratique des échecs et a fini par devenir, à force d'expérience, un véritable maître dans la matière. Antoni dicte, Anatoli planifie et fait exécuter, c'est aussi simple que ca et ca a toujours fonctionné comme tel. Inutile de signaler que l'homme n'a d'attache que son rôle au sein de la famille.

 
Victor est issu d’une riche famille bourgeoise mafieuse, qui a blanchi sa fortune dans les affaires de la pègre dans le but initial d’éviter les taxes du gouvernement. La chose, se révélant être une excellente idée, elle a persévéré dans la voie jusqu’à établir un véritable petit business foutrement juteux sur North Blue. C’est une famille qui se veut essentiellement discrète en apparence mais qui dans l’ombre rogne les flancs des autres familles. « Moins on en dit, mieux on se porte «  est une maxime qui illustre à merveille le comportement de Victor. Il s’évertue à ce que l’on l’oublie ses petites manigances. Il organise le plus souvent des soirées privées dans sa luxueuse propriété où il convie le gotha de la bourgeoisie de Luvneel, en s’assurant de leur glisser de copieux pots-de-vin quant à ses projets. C’est un homme qui se veut résolument traditionnel dans sa gestion de la famille et c’est sans aucun doute ce qui a valu de rencontrer tant de succès auprès de ses hommes. Amateur d’opéra et mélomane invétéré, il a des relations dans le show-biz et aurait produit un bon nombre d’artistes célèbres telles que Helvhis Prezlay, quintuple escargot d’or ou encore Frankie Shynatrah,  sextuple escargot de platine. Il tient son business d’une main de fer tout en laissant peu de latitude à ses hommes.

 
Bernie, ct’un mec qui a su prendre les bonnes décisions au bon moment. Il a toujours su rester à sa place et faire ce que l’on disait de faire au moment où il se devait de le faire. Il a gravit les échelons de la famille et après 20 années de bons et loyaux services à la solde de feu Fernando Martico, il est entré dans le cercle très fermé de ses disciples. Bernie s’était rapidement fait repéré par la famille ,comme un excellent bookmaker aux courses de Yagara. C’est tout naturellement qu’ils se sont approchés du poulain et lui ont fait une offre qu’il ne pouvait pas refuser.

Sur son lit de mort et n’ayant aucun fils pour lui succéder, seulement 2 filles, Fernando donna sa bénédiction à Bernie pour que celui-ci reprenne les rennes des affaires de la Famille. Pour sceller ce commun accord, Fernando lui remis la bague du don, celle qui imposait respect et attention à celui qui la portait fièrement sur l’annulaire. Depuis, Bernie, œuvre comme une fouine dans l’ombre de ses autres, il s’évertue à utiliser son pif pour dégoter les bons filons sans trop marcher sur les plates-bandes de ses confrères tout en défendant intelligemment ses parcelles. Il dispose de nombreuses friches industrielles au nord de l’île dont il a su tirer contribution..