Posté Mer 9 Mar 2011 - 18:43 par [mort] Satoshi Noriyaki
Acte Premier : Le Retour d'un Contrebandier.
Chapitre Premier : Nouvelle Vie.
Les larmes sont parfois une réponse inappropriée à la Mort. Quand une vie a été vécue vraiment honnêtement, vraiment avec succès, ou simplement vraiment, la meilleure réponse à la ponctuation finale de la mort est un sourire. Après tout, pourquoi serait-il plus difficile de mourir, c'est-à-dire de passer de la Vie à la Mort, que de naître, c'est-à-dire de passer de la Mort à la Vie ? Ce matin-là, le Soleil se leva comme à son habitude, une belle journée s'annonçait alors que les premiers rayons commençaient déjà à filtrer à travers les rideaux de la chambre de Satoshi. Il s'éveilla doucement et se sentait réellement apaisé pour la première fois depuis longtemps. Il se tourna instinctivement sur son côté gauche avant de se rendre compte que, la nuit dernière, une jeune femme avait passé la nuit dans ce lit, et que lui, il avait fait une chose inconsciemment. Il se leva, simplement vêtu d'un boxer. Il se dirigea vers la salle de bain et passa sous la douche. Tandis que l'eau ruisselait le long de son corps, il réfléchissait à son futur, il s'imaginait les lumières de ses casinos, les femmes élégante d'un bar, mais le bruit de la porte le fit revenir à la réalité. Il éteignit l'eau et se sécha avec vigueur. Il se brossa les dents machinalement puis se vêtit de son costume favori, le classique mais néanmoins élégant costume marron. Sous lequel il passa une chemise blanche et une cravate assortie à l'ensemble. Il se chaussa rapidement puis courut vers la porte. Quelqu'un avait apporté cette lettre qui était posé là, pour Satoshi certainement. Il se baissa et pris la lettre, pour l'ouvrir tout en retournant au bureau orné de chêne massif qui avait coûté une fortune à cette hôtelier. Saisissant un couteau, il ouvrit la lettre avec finesse pour ne pas déchirer brutalement le papier, puis se mit à la lecture.
"Cher Satoshi,
Tu sais, nous savons très bien que tu as cessé tes activités dans la Contrebande il y a longtemps et que tu a coupé les ponts avec tout homme se reliant à la mafia. Mais vois tu, récemment Enzo, le parrain d'East Blue et mon supérieur a été arrêté par la marine puis jeté dans les profondeurs d'une prison dont je ne connais pas le nom. Dès lors que la nouvelle fut rependue, tous les contrebandiers, et tous les parrains de petite famille ont commencé à bouger pour accéder à la place en me tuant. C'est là que je voudrais que tu interviennes, tu deviendrais une sorte de tueur à gage ponctuel visant principalement les Contrebandiers et les Mafieux primés. Évidemment, à chaque cible éliminée, tu recevras de l'argent en liquide, d'un montant équivalant à la moitié de la prime du concerné. Oui tu dois te dire quelle arnaque, mais il ne faut pas trop dépensé à cause de la cérémonie, tu le sais. Je sais très bien qu'en ce moment même, tu es à Logue Town, et que tu vis dans un hôtel réputé. Tu dois surement t'en douter, il y a un Contrebandier primé dans cette ville, ayant rassembler des hommes serviables pour atteindre son but, ce ne sera évidemment pas facile, et je ne sais absolument pas où trouver cet homme. Si tu acceptes l'offre, rend toi dans le bar en face de ton hôtel, tu y trouveras l'homme qui t'as donné la lettre. Merci, Bonne Chance.
Marcello."
Affichant un sourire radieux, Satoshi se lève et porte une cigarette à sa bouche. Il attrape son chapeau en passant dans le couloir pour ensuite sortir de cette pièce et descendre les escaliers menant au rez de chaussé. Prenant une bouffée de tabac une fois arrivé en bas, il continue silencieusement sa marche dans les couloirs de l'hôtel, pour arriver dans le hall de réception et saluer la gente dame qui accueille les client en baissant son chapeau, et enfin, sortir dans la rue pavée. Repérant le bar en face de lui, il continue sa marche en regardant autour de lui, maintenant qu'il avait pris contact, il n'était plus à l'abri de rien et sa petite vie sereine était fini, il devait rester vigilent.
Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Mer 20 Avr 2011 - 14:43, édité 2 fois
Posté Dim 13 Mar 2011 - 10:58 par [mort] Satoshi Noriyaki
Chapitre Second : le Contact
Entrant cigarette à la bouche dans ce bar où seul les plus riches pourraient se payer ne serait-ce l'alcool le moins bon et le moins cher, je jetais promptement un regard autour de moi, essayant de repérer le contact. Prenant une bouffée de tabac, mon cœur battait à vive allure de peur qu'une embuscade ne se fasse. Ici, toutes les personnes portaient des vêtements élégants et nobles, or ça ne m'aidait pas, car l'homme qui avait ce matin glissé la lettre devait être lui aussi de la mafia, et donc habillé d'une façon discrète, sombre, et de préférence avec des lunettes sur le nez. Mes yeux ne me trompaient pas, il n'y avait que deux hommes dans la salle qui remplissaient ces critères précis. L'un était à éliminé, son poids ne correspondant pas aux bruits sourds des pas qui dévalaient les escaliers.
N'ayant plus qu'une seule possibilité, mon regard se dirigea fixement sur cet homme, assis en bout de table, mon cœur s'alourdissait au fil des secondes qui passaient, mes jambes quand à elles commençaient à trembler, puis, petit à petit, au bout de quelques secondes, je ne les sentais plus. Elles avançaient à leurs grès, choisissant leur voie vers cet homme. Mon corps se rapprochait de lui, je slalomais entre les tables, mais, dans une précipitation sans pareil, une femme, une femme habillée elle aussi de noir, et portant des lunettes, m'attrapa le bras, était-ce elle ? M'étais je trompé ? On dirait bien. M'étant pris la chaise dans la hanche suite à sa prise majestueuse, toutes les personnes présente dirigèrent leur regard vers nos deux âmes, les ayant dérangés dans leurs occupations plus ou moins importante à leurs yeux.
M'asseyant à cette luxueuse table en bois affectueusement lissé, je fus tout de suite mis à mon aise lorsqu'elle ôta ses lunettes, m'offrant la possibilité d'apercevoir la beauté de ses yeux ressemblant à l'étendue d'un lac pur et sain. Elle passa ensuite à son voile, cachant son front et ses cheveux, qui, j'en suis sur ne mérite pas d'être caché aux yeux de tous. Affichant une longue chevelure blonde et soyeuse, représentant à merveille la beauté et la richesse de l'or, un frisson de plaisir parcourut ma peau en une fraction de seconde, qui avait bien pu avoir l'idée d'engager une femme comme contact, pour moi ?!
Gêné, je n'osa pas engager la conversation face à cette femme resplendissante que les divinités avaient créés. Le silence était pesant, nous échangions quelques regards hésitants de temps à autre mais sans grande durée. J'avais commandé comme à mon habitude un whisky avec glaçon, tandis qu'elle avait demandé un perroquet, mélange de pastis et de menthe qui est un régal pour les amateurs d'alcool modérés. Nous ne nous étions toujours pas adressé la parole et ce silence commençait vraiment à devenir lourd, je pris donc la décision d'engager le dialogue.
« Alors, pouvez vous me donner les informations dont j'ai besoin pour abattre la cible ? »
« Et bien oui, tout d’abord son nom est Konrad Von Hohenfels, contrebandier venant d’une noble famille. Son Q.G. est de grandeur moyenne soit 300m² et un bâtiment de 2 étages. Nous avons jusqu’à présent recensé plus de 30 sous-fifres et quelques personnes en qui il a confiance qui l’accompagne à chaque déplacement. Comme vous pouvez le voir sur la photo, il a une cicatrice en forme de foudre sur le cou et est beaucoup plus massif que vous. Il sera présent lors d’un échange illégal dans le port ouest où beaucoup de contrebandiers seront présent, c’est à ce moment là qu’il sera le plus vulnérable. Si vous échouez vous serez obliger d’attendre plusieurs semaines ou alors vous devrez attaquer seul son Q.G. qui est chose impossible, même pour un homme de votre rang »
« En ce qui concerne leur armement, avez-vous des informations ? »
« A vrai dire pas vraiment, mais ses bras droits ont toujours un sabre dans le dos, je présume donc qu’ils ont un assez bon niveau dans ce domaine »
« … Je vous avoue que les sabreurs ne sont pas ma tasse de thé en therme de combat, mes talons ne peuvent contrer des sabres. »
« Et pourtant il faudra faire avec. Sur ce, pour me contacté, revenez ici et commandez un lait chaud accompagné de quatre morceaux de sucres. »
Elle se leva et remis tout les accessoire et autre imbécillité qu'une femme utilise pour se faire élégante et coquette. J'attendis quelques minutes avant de finir mon whisky, pour ne pas que l'on me voit sortir avec elle pour enfin retourner dans ma chambre d'hôtel, et réfléchir à un plan pour abattre ce Konrad.
Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Ven 22 Avr 2011 - 22:26, édité 1 fois
Posté Mer 20 Avr 2011 - 18:04 par [mort] Satoshi Noriyaki
Chapitre Troisième : Préparation
Posant les plans m'ayant été donné sur le bureau de la suite, j'observais avec attention toutes les portes en fonctions des points rouges représentant l'endroit où seront postés les gardes. Utilisant le potentiel maximum de ma matière grise pour consolider un plan parfait, je trouvais alors comment rentrer. Suivant à l'aide de mon doit les souterrains, je vis qu'il n'y avait qu'un seul garde posté à cet endroit stratégiquement important pour moi. Après cela, j'arrive dans une salle de réunion normalement vide à ce moment là, de laquelle je pourrais accéder à la salle d'arme. La transaction se fera bien évidemment dans la salle la plus gardée, mais ce n'est pas à ce moment là que j'assassinerais Konrad à l'aide de mon révolver. Au moment où il sortira de la pièce de transaction, je frapperais. D'où je frapperais ? D'en haut. Les bouches d'aérations sont faciles d'accès et non-gardées. Il suffira de dévisser une plaque pour laisser un trou et tirer de là. Pour la fuite je pense que c'est impossible seul. Il me faudra une aide extérieur. Essayant avant tout de me trouver un moyen de m'en sortir seul, je creusais. Sans doute que je pourrais m'enfuir en prenant les vêtements d'un des gardes ? Celui du souterrain fera l'affaire. Changeant les vêtements clair pour un ensemble plus discret, je mis dans un sac tout ce dont j'avais besoin pour mener à bien le meurtre du Contrebandier.
« Ah, j'oubliais presque... »
Me retournant, j'attrapais l'appareil qui allait me permettre de prouver que j'avais bien assassiné Konrad : L'escargo photo. [Toji m'a dit que ça existait alors hein !]
Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Sam 30 Avr 2011 - 17:15, édité 2 fois
Posté Ven 22 Avr 2011 - 17:51 par [mort] Satoshi Noriyaki
Chapitre Quatrième : Mise à Mort
C'est habituel, en passant devant les dames, j'ôte mon chapeau, et c'est ce que je fais depuis maintenant un an, à vrai dire, depuis que je suis arrivé ici lorsque je fus contraint de quitter Luvneel. J'étais devenu un fugitif, je fuyais sans cesse, et puis j'ai trouvé cet endroit, me protégeant de la marine et de ses espions, de leur Cipher Pole si redouté par le monde entier. Mais maintenant c'est fini, je ne me cacherais plus. J'ai retrouvé une bonne raison de combattre : l'argent. Tant qu'il y a ça au bout ça me va. Traversant la rue dallée sac à sous le bras, je regardais de chaque côtés sans cesse à travers mes lunettes de soleil noires. Armé d'un révolver caché derrière mon costume de pingouin, je suis au moins sur que la première personne qui m'importunera ne fera pas long feu. J'étais maintenant sur la périphérie de la ville, l'endroit de la transaction ne devant plus être loin et les civils se faisant très rares, j'ouvre mon sac et me change. Je me relève équipé d'un vêtement moulant et noir, tel un chat discret en quête d'une souris. Je recommence à marcher vers le bâtiment qui se dévoile à moi. Un frisson de plaisir me parcourt, quoi que c'est peut être la peur d'à nouveau combattre. Je ne suis surement plus au niveau d'avant, va falloir que je soit discret pour partir sinon je risque de finir en croquette pour chiens.