Mais j'aurais jamais voulu avoir à m'en servir.
J'm'accroche à un uniforme blanc. Qui porte les valeurs d'un monde qui voudrait devenir meilleur. Mais qui est aussi tâché de sang, celui de tout ceux qui se sont mis en travers de ma route. C'est la volonté du monde : Prendre, c'est exister.
Dieu est bon. Il pousse chacun de nous à voler, à détruire, à tuer, à souffrir, à condamner, à haïr. Puis à recommencer. Prendre, c'est exister. Ça peut pas te choquer. C'est dans la nature de tout.
Parles-en à cette biche. Le grand barbu ne l'a pas équipé pour exister. Sa seule raison de vivre, c'est de nourrir un des élus.
Parles-en à cette mouche. Quand tu te vantes d'être parvenu à lui ôter la vie, à la "chopper", t'es rassuré.
Intérieurement, tu en profites pour hurler comme un dément. Tu ne t'entends pas. Le cri est trop profond pour ça. Même si tu tendais l'oreille, tu percevras jamais les mous râles qui s'excitent dans les tréfonds de ta tristesse. Faut pas en avoir peur. Elle est là pour te rassurer. Elle prend les choses en main, quand tu essayes de te débarrasser de tes petits soucis en les jetant sur les Autres.
LUI EST MORT. MAIS MOI, JE SUIS ENCORE EN VIE. Parce que moins les autres Sont, plus on Est.
Chaque existence a un poids, et l'univers est une balance déréglée.
Vivre ta vie au service des autres ? Trouver le bonheur aux côtés d'un autre être en quête de sang ? Exister dans la soumission ?
T'entends quoi par là ?
Tu penses que ça vaut le coup ?
Cet homme à qui tu as redonné espoir s'emploiera à se venger de la vie, mais gardera toujours en lui le souvenir d'une main secourable que tu lui as adressé.
Un jour alors, il suivra la bonne direction.
Cet enfant que tu as sauvé et redressé blessera, humiliera, écrasera, tuera peut-être, mais ne t'oubliera jamais.
Il deviendra peut-être quelqu'un de bien.
Qui sait ?
La pitié. Tombes dedans, et c'est tout l'ordre du monde que tu malmènes.
C'est comme un vice à sens unique, le seul intransmissible.
Aies pitié de l'univers, mais lui ne te fera pas de cadeaux.
J'suis une dissonance. La force de broyer un crâne. La mâchoire pour déchirer un membre. Le regard capable d'alarmer l'instinct de survie. Pourtant, l'esprit en compote. Inadapté, à cause d'une connerie.
"Merci"
Ce tout petit mot qui signifie qu'aujourd'hui, tu as existé en créant et non en détruisant.
J'ai les drames du monde qui me révoltent. L'injustice me pique l'âme.
Vice perfide. Le monde EST Injustice. Alors, j'ai l'âme qui joue au fakir. Perpétuellement.
Plein d'aiguilles. Plein de révolte. De la haine, de la tristesse. Envies de massacre.
Massacre non pas pour exister, mais pour purifier. Purifier le monde.
Carnage méthodique de ceux qui le rendent mauvais. Vider le monde.
Pulsion libératrice, le Bien qui cède au Mal pour tuer le Mal et n'être plus que le Bien.
Dynamiter les fondations du monde, et rester dessous pour le laisser s'effondrer sur moi. Alors seulement j'me sentirai exister.
Empathie et Haine. Les deux soeurs ennemies sont en moi, en stase dans une cohabitation forcée. Restez calmes, les amies. Essayez de faire la paix et de vous donner la main. Entendez vous.
Quand vous aurez réussi, ce sera à mon tour d'Être.
Tant de chaos dans un esprit étroit mais survolté. A la fin, j'me demande bien c'qui me restera.
J'm'accroche à un uniforme blanc. Qui porte les valeurs d'un monde qui voudrait devenir meilleur. Mais qui est aussi tâché de sang, celui de tout ceux qui se sont mis en travers de ma route. C'est la volonté du monde : Prendre, c'est exister.
Dieu est bon. Il pousse chacun de nous à voler, à détruire, à tuer, à souffrir, à condamner, à haïr. Puis à recommencer. Prendre, c'est exister. Ça peut pas te choquer. C'est dans la nature de tout.
Parles-en à cette biche. Le grand barbu ne l'a pas équipé pour exister. Sa seule raison de vivre, c'est de nourrir un des élus.
Parles-en à cette mouche. Quand tu te vantes d'être parvenu à lui ôter la vie, à la "chopper", t'es rassuré.
Intérieurement, tu en profites pour hurler comme un dément. Tu ne t'entends pas. Le cri est trop profond pour ça. Même si tu tendais l'oreille, tu percevras jamais les mous râles qui s'excitent dans les tréfonds de ta tristesse. Faut pas en avoir peur. Elle est là pour te rassurer. Elle prend les choses en main, quand tu essayes de te débarrasser de tes petits soucis en les jetant sur les Autres.
LUI EST MORT. MAIS MOI, JE SUIS ENCORE EN VIE. Parce que moins les autres Sont, plus on Est.
Chaque existence a un poids, et l'univers est une balance déréglée.
Vivre ta vie au service des autres ? Trouver le bonheur aux côtés d'un autre être en quête de sang ? Exister dans la soumission ?
T'entends quoi par là ?
Tu penses que ça vaut le coup ?
Cet homme à qui tu as redonné espoir s'emploiera à se venger de la vie, mais gardera toujours en lui le souvenir d'une main secourable que tu lui as adressé.
Un jour alors, il suivra la bonne direction.
Cet enfant que tu as sauvé et redressé blessera, humiliera, écrasera, tuera peut-être, mais ne t'oubliera jamais.
Il deviendra peut-être quelqu'un de bien.
Qui sait ?
La pitié. Tombes dedans, et c'est tout l'ordre du monde que tu malmènes.
C'est comme un vice à sens unique, le seul intransmissible.
Aies pitié de l'univers, mais lui ne te fera pas de cadeaux.
J'suis une dissonance. La force de broyer un crâne. La mâchoire pour déchirer un membre. Le regard capable d'alarmer l'instinct de survie. Pourtant, l'esprit en compote. Inadapté, à cause d'une connerie.
"Merci"
Ce tout petit mot qui signifie qu'aujourd'hui, tu as existé en créant et non en détruisant.
J'ai les drames du monde qui me révoltent. L'injustice me pique l'âme.
Vice perfide. Le monde EST Injustice. Alors, j'ai l'âme qui joue au fakir. Perpétuellement.
Plein d'aiguilles. Plein de révolte. De la haine, de la tristesse. Envies de massacre.
Massacre non pas pour exister, mais pour purifier. Purifier le monde.
Carnage méthodique de ceux qui le rendent mauvais. Vider le monde.
Pulsion libératrice, le Bien qui cède au Mal pour tuer le Mal et n'être plus que le Bien.
Dynamiter les fondations du monde, et rester dessous pour le laisser s'effondrer sur moi. Alors seulement j'me sentirai exister.
Empathie et Haine. Les deux soeurs ennemies sont en moi, en stase dans une cohabitation forcée. Restez calmes, les amies. Essayez de faire la paix et de vous donner la main. Entendez vous.
Quand vous aurez réussi, ce sera à mon tour d'Être.
Tant de chaos dans un esprit étroit mais survolté. A la fin, j'me demande bien c'qui me restera.
