Légende :
Max FullBuster
Le Gros Porc
Terre en vue ! Ma petite embarcation tangue sur de douces vagues… Je pourrai me passer de la lenteur de mon bateau et de l’absence de vent, car oui, avec une chaleur pareille, je préfèrerais être arrivé tout de suite… Je tourne autour de l’île à la recherche d’un port, il doit faire quarante degrés et je crois que je vais tomber dans les pommes. Je suis trop fatigué pour ramer et je m’enfouis donc sous un drap fin en l’entourant autour de ma tête, je ressemble à un de ces marcheurs du désert. Protégeons-nous un peu du soleil tant qu’on a encore la chance d’être en vie. Quelle malchance ! S’il y a bien une chose que je déteste… C’est la chaleur. Et cette île ne me dit rien qui vaille, un gros tas de sable, sans même une pyramide pour faire joli, le sol ondulant devant moi à cause des rayons du soleil me fait légèrement tourner la tête… Je sors ma gourde, histoire de ne pas crever déshydraté sans même avoir accosté sur cet enfer. Reprenant un peu mes esprits, ma vue redevient à peu près stable, je vois donc au loin la meilleure nouvelle qui soit arrivée depuis une semaine. Un port, où sont accosté une bonne grosse dizaine de bateaux, et une ville, petite, mais dans les villes… On peut manger !
Une quinzaine de minutes sont passée sous le ciel ardent et j’accoste enfin sur le port… Un vieillard sur un bateau me fait un clin d’œil et me dit avec une voix bizarre :
« Pas trop chaud voyageur ? Tu as l’air mort de fatigue, il y a de l’eau en ville ! »
« Merci vieil homme ! »
Le pauvre n’avait plus une dent, juste deux ou trois chicots… Mais ce qu’il venait de me dire avec difficulté était réjouissant… DE L’EAU ! Bon, j’avais 15 452 berrys en poche… De l’eau dans un pays aussi sec doit coûter bonbon, mais il devrait me rester assez pour faire quelques folies dans les stands alentours ! Je me dirigeais donc tranquillement vers le marché. Avant d'arriver je fit un stop dans un petit restaurant des spécialités du coin et après avoir rempli mon ventre d'un repas à 1500 berrys, je fus enfin arrivé sur ce fameux marché.
« Bonjoul ! Bonjoul ! Scarabées souvenirs pas chers ! Pas chers ! »
« Allez ! Venez acheter les épices de la région ! Les bonnes épices ! »
Pleins de stands intéressants, mais rien pour acheter de l’eau… Oh ! Un vendeur de plantes !
« Salut ! Qu’est-ce que vous vendez de beau ici ? »
« Bien le bonjour voyageur ! Venez découvrir les plantes de notre pays ! Voici la plante carnivore, la… »
« Oui c’est une Drosophyllum quoi… »
« Monsieur est un connaisseur ? »
« En quelque sorte, oui. »
« HEY ! ALLEZ DONNE TOUT, ET PLUS VITE QUE ÇA ! »
De l’action ? J’accourais pour voir la scène, elle se passait quinze mètres plus loin. Un genre de gros roi, à l’allure porcine, une grosse moustache, la peau mate et une coupe de vin à la main, était allongé sur un lit et porté par quatre gaillards. C’était sûrement un riche de la région… Et il ne faisait que crier avec sa petite voix de bourge, et ce qu’il demandait m’intéressait…
« Allez ! ENVOYEZ TOUTE L’EAU ! Allez ! Envoyez les bidons aux pieds de mes grands gaillards ! »
Alors comme ça, cet énorme porc voulait toute l’eau de ce marchand apeuré ? Bon, mon inconscience avait choisi le meilleur moment pour paraitre. Je m’élançais donc, tranquillement et à pas lent, vers le marchand d’eau… Je pris un bidon et lança une liasse de billets par terre. Je ne pus marcher longtemps avec ma réserve avant que l’énorme souverain ne m’interpelle.
« Toi ! Que fais-tu ? Tu vois bien que je réquisitionne l’eau. Sauf si tu m’en fais cadeau ?... »
« Ton gros bide est déjà assez rempli de pinard pour en plus voler de l’eau à ces habitants. »
« Que dis-tu inconscient ?! Je vais te faire trancher ! Apporte-moi ce tonneau ! »
Il se mit à taper de ses petits pieds boudinets sur son piédestal et les porteurs vacillèrent. Je m’éloignai de plus en plus en ricanant et le gros était à deux doigts d’exploser.
« RAMÈNES CE BIDON ! JE VAIS TE FAIRE EXTERMINER ! GAAAARDES !»
Il se prenait un peu trop au sérieux… Tous les habitants me regardaient avec une certaine crainte, mais aussi avec une peur pour moi. Je compris leur attitude quand je vis trois autres bodybuilder arriver avec des fusils… Allez, c’était donc le moment de courir.
Le bidon accroché rapidement à l’arrière de mon sac me rajouter bien cinq kilos à porter mais je réussis tout de même à courir. Les gardes du "porc 5 étoiles" n’osaient pas tirer, par peur de toucher un civil… Ils se lancèrent donc, sous les ordres de leur chef, à ma poursuite. Je les avais déjà devancés d’une cinquantaine de mètres, mais les villageois et le marché me créait beaucoup d’obstacles. Je sautais donc par-dessus un tonneau, passais en dessous d’un étal de fruit, lançait une planche sur mes poursuivants, mais ces enfoirés restaient collés à mon derrière. Ils connaissaient bien sûr la ville bien mieux que moi et me rattrapaient à vive allure… Je fis donc un arrêt sec, cul de sac. Je pris une gorgée d’eau, sortis mon épée de son fourreau et m’assis sur un tonneau, il fallait arrêter les conneries et passer à autres chose qu’une partie de loup glacé. Je les attendais de pied ferme, je ne pouvais pas me laisser courir après en terrain inconnu.
« Il est là ! »
« Tiens, je vous attendais… »
PAF ! PAF ! Ils n’attendirent pas la fin de ma phrase et me canardèrent. Un balle me rafla le coude et une autre me fit une légère entaille sur la peau du bras.
« Aouch ! »
Je ne pouvais rien contre eux… trop courte distance pour utiliser un sniper, et mes adversaires armés d’armes à feu avec qui mon épée ne pouvait rivaliser. C’était l’heure… DU PLAN DE SECOURS ! Ça devenait une habitude ces plans de derniers recours… Malheureusement d’ailleurs !
« Attention ! Ma dernière création ! N’est disponible que sur commande… FARRRRRRT POTION ! »
Un énorme nuage de fumée verte se forma quand la fiole fut éclatée au pied de mes agresseurs… L’odeur fit directement effet, un gaz au parfum pestilentiel se dégagea de la flaque au sol et les bodybuildeur restèrent plantés là à tousser.
Deux autres gardes réussirent à passer par les toits des maisons de terre et me sautèrent au cou. Mon épée me fut donc d'une aide précieuse.
"PRENEZ ÇA VOUS !"
Deux coups d'épée jaillirent, un fut contré par le plus baraqué des gardes mais celui qui été plus petit pris mon tranchant de plein fouet dans le torse. Une bataille féroce s'engagea donc et une pluie de coups de sabres fit son apparition. L'énorme gorille aux yeux noirs réussit après avoir contré mes coup, à m’érafler violemment l'épaule, la plaie saigna fortement mais la guerre ne stoppa pas pour autant !
Ma lame partit vers la gauche, l'adversaire pouvait me trouer comme un gruyère à tout moment, mais je la fis revenir à une vitesse phénoménale et frappa très fort le mastodonte sur la cuisse. Il glissa sur le sol en se tenant la jambe au niveau de l'entaille sanglante et resta figé au sol. Le coup de grâce ne lui fut pas infligé. Il s'était bien battu.
J’eus le temps de m’enfuir, avec mon bidon, mais sans victoire pour autant… Je venais de me prendre une rouste, on m'avait obligé à fuir une si belle île et j’avais encore abîmé ma belle blouse… Le gros porc et ses gardes resteront dans ma mémoire un bon bout de temps, ça je vous le dit ! J'ai maintenant un compte à régler avec un gars d'Hinu Town... Super.
Je repartis avec des coups vifs de rame… Et la boule au ventre d’avoir vécu une défaite… Surtout qu’au final… Je n’ai pas acheté de plantes locales… Ils avaient de vachement beaux Ortenschillisys… Les Acterysiys étaient vachement sympa aussi… Rofl. Ça me saoule ce genre de journée ! Une gorgée d’eau et puis, j’espère que la prochaine fois passera mieux.
Max FullBuster
Le Gros Porc
Terre en vue ! Ma petite embarcation tangue sur de douces vagues… Je pourrai me passer de la lenteur de mon bateau et de l’absence de vent, car oui, avec une chaleur pareille, je préfèrerais être arrivé tout de suite… Je tourne autour de l’île à la recherche d’un port, il doit faire quarante degrés et je crois que je vais tomber dans les pommes. Je suis trop fatigué pour ramer et je m’enfouis donc sous un drap fin en l’entourant autour de ma tête, je ressemble à un de ces marcheurs du désert. Protégeons-nous un peu du soleil tant qu’on a encore la chance d’être en vie. Quelle malchance ! S’il y a bien une chose que je déteste… C’est la chaleur. Et cette île ne me dit rien qui vaille, un gros tas de sable, sans même une pyramide pour faire joli, le sol ondulant devant moi à cause des rayons du soleil me fait légèrement tourner la tête… Je sors ma gourde, histoire de ne pas crever déshydraté sans même avoir accosté sur cet enfer. Reprenant un peu mes esprits, ma vue redevient à peu près stable, je vois donc au loin la meilleure nouvelle qui soit arrivée depuis une semaine. Un port, où sont accosté une bonne grosse dizaine de bateaux, et une ville, petite, mais dans les villes… On peut manger !
Une quinzaine de minutes sont passée sous le ciel ardent et j’accoste enfin sur le port… Un vieillard sur un bateau me fait un clin d’œil et me dit avec une voix bizarre :
« Pas trop chaud voyageur ? Tu as l’air mort de fatigue, il y a de l’eau en ville ! »
« Merci vieil homme ! »
Le pauvre n’avait plus une dent, juste deux ou trois chicots… Mais ce qu’il venait de me dire avec difficulté était réjouissant… DE L’EAU ! Bon, j’avais 15 452 berrys en poche… De l’eau dans un pays aussi sec doit coûter bonbon, mais il devrait me rester assez pour faire quelques folies dans les stands alentours ! Je me dirigeais donc tranquillement vers le marché. Avant d'arriver je fit un stop dans un petit restaurant des spécialités du coin et après avoir rempli mon ventre d'un repas à 1500 berrys, je fus enfin arrivé sur ce fameux marché.
« Bonjoul ! Bonjoul ! Scarabées souvenirs pas chers ! Pas chers ! »
« Allez ! Venez acheter les épices de la région ! Les bonnes épices ! »
Pleins de stands intéressants, mais rien pour acheter de l’eau… Oh ! Un vendeur de plantes !
« Salut ! Qu’est-ce que vous vendez de beau ici ? »
« Bien le bonjour voyageur ! Venez découvrir les plantes de notre pays ! Voici la plante carnivore, la… »
« Oui c’est une Drosophyllum quoi… »
« Monsieur est un connaisseur ? »
« En quelque sorte, oui. »
« HEY ! ALLEZ DONNE TOUT, ET PLUS VITE QUE ÇA ! »
De l’action ? J’accourais pour voir la scène, elle se passait quinze mètres plus loin. Un genre de gros roi, à l’allure porcine, une grosse moustache, la peau mate et une coupe de vin à la main, était allongé sur un lit et porté par quatre gaillards. C’était sûrement un riche de la région… Et il ne faisait que crier avec sa petite voix de bourge, et ce qu’il demandait m’intéressait…
« Allez ! ENVOYEZ TOUTE L’EAU ! Allez ! Envoyez les bidons aux pieds de mes grands gaillards ! »
Alors comme ça, cet énorme porc voulait toute l’eau de ce marchand apeuré ? Bon, mon inconscience avait choisi le meilleur moment pour paraitre. Je m’élançais donc, tranquillement et à pas lent, vers le marchand d’eau… Je pris un bidon et lança une liasse de billets par terre. Je ne pus marcher longtemps avec ma réserve avant que l’énorme souverain ne m’interpelle.
« Toi ! Que fais-tu ? Tu vois bien que je réquisitionne l’eau. Sauf si tu m’en fais cadeau ?... »
« Ton gros bide est déjà assez rempli de pinard pour en plus voler de l’eau à ces habitants. »
« Que dis-tu inconscient ?! Je vais te faire trancher ! Apporte-moi ce tonneau ! »
Il se mit à taper de ses petits pieds boudinets sur son piédestal et les porteurs vacillèrent. Je m’éloignai de plus en plus en ricanant et le gros était à deux doigts d’exploser.
« RAMÈNES CE BIDON ! JE VAIS TE FAIRE EXTERMINER ! GAAAARDES !»
Il se prenait un peu trop au sérieux… Tous les habitants me regardaient avec une certaine crainte, mais aussi avec une peur pour moi. Je compris leur attitude quand je vis trois autres bodybuilder arriver avec des fusils… Allez, c’était donc le moment de courir.
Le bidon accroché rapidement à l’arrière de mon sac me rajouter bien cinq kilos à porter mais je réussis tout de même à courir. Les gardes du "porc 5 étoiles" n’osaient pas tirer, par peur de toucher un civil… Ils se lancèrent donc, sous les ordres de leur chef, à ma poursuite. Je les avais déjà devancés d’une cinquantaine de mètres, mais les villageois et le marché me créait beaucoup d’obstacles. Je sautais donc par-dessus un tonneau, passais en dessous d’un étal de fruit, lançait une planche sur mes poursuivants, mais ces enfoirés restaient collés à mon derrière. Ils connaissaient bien sûr la ville bien mieux que moi et me rattrapaient à vive allure… Je fis donc un arrêt sec, cul de sac. Je pris une gorgée d’eau, sortis mon épée de son fourreau et m’assis sur un tonneau, il fallait arrêter les conneries et passer à autres chose qu’une partie de loup glacé. Je les attendais de pied ferme, je ne pouvais pas me laisser courir après en terrain inconnu.
« Il est là ! »
« Tiens, je vous attendais… »
PAF ! PAF ! Ils n’attendirent pas la fin de ma phrase et me canardèrent. Un balle me rafla le coude et une autre me fit une légère entaille sur la peau du bras.
« Aouch ! »
Je ne pouvais rien contre eux… trop courte distance pour utiliser un sniper, et mes adversaires armés d’armes à feu avec qui mon épée ne pouvait rivaliser. C’était l’heure… DU PLAN DE SECOURS ! Ça devenait une habitude ces plans de derniers recours… Malheureusement d’ailleurs !
« Attention ! Ma dernière création ! N’est disponible que sur commande… FARRRRRRT POTION ! »
Un énorme nuage de fumée verte se forma quand la fiole fut éclatée au pied de mes agresseurs… L’odeur fit directement effet, un gaz au parfum pestilentiel se dégagea de la flaque au sol et les bodybuildeur restèrent plantés là à tousser.
Deux autres gardes réussirent à passer par les toits des maisons de terre et me sautèrent au cou. Mon épée me fut donc d'une aide précieuse.
"PRENEZ ÇA VOUS !"
Deux coups d'épée jaillirent, un fut contré par le plus baraqué des gardes mais celui qui été plus petit pris mon tranchant de plein fouet dans le torse. Une bataille féroce s'engagea donc et une pluie de coups de sabres fit son apparition. L'énorme gorille aux yeux noirs réussit après avoir contré mes coup, à m’érafler violemment l'épaule, la plaie saigna fortement mais la guerre ne stoppa pas pour autant !
Ma lame partit vers la gauche, l'adversaire pouvait me trouer comme un gruyère à tout moment, mais je la fis revenir à une vitesse phénoménale et frappa très fort le mastodonte sur la cuisse. Il glissa sur le sol en se tenant la jambe au niveau de l'entaille sanglante et resta figé au sol. Le coup de grâce ne lui fut pas infligé. Il s'était bien battu.
J’eus le temps de m’enfuir, avec mon bidon, mais sans victoire pour autant… Je venais de me prendre une rouste, on m'avait obligé à fuir une si belle île et j’avais encore abîmé ma belle blouse… Le gros porc et ses gardes resteront dans ma mémoire un bon bout de temps, ça je vous le dit ! J'ai maintenant un compte à régler avec un gars d'Hinu Town... Super.
Je repartis avec des coups vifs de rame… Et la boule au ventre d’avoir vécu une défaite… Surtout qu’au final… Je n’ai pas acheté de plantes locales… Ils avaient de vachement beaux Ortenschillisys… Les Acterysiys étaient vachement sympa aussi… Rofl. Ça me saoule ce genre de journée ! Une gorgée d’eau et puis, j’espère que la prochaine fois passera mieux.