Première permission de la promo' depuis leur entrée officielle dans les rangs de la Marine d'Elite. La soirée promettait d'être bouillante au vu de l'état d'excitation de la majorité des jeunes marins lâchés dans Manshon ce soir là. Les officiers avaient décidé de leur affréter un croiseur et de les déposer sur Manshon, île réputée pour sa gouvernance officieusement mafieuse, leur annonçant qu'ils pouvaient disposer et que des navettes seraient à leur disposition pour rentrer au BAN. D'ailleurs, chacun devait veiller sur son compagnon de soirée et rentrer à la base du détachement de Marine de l'île avec lui sous peine de sérieux soucis. Donc Stan s'était mis avec Sion, l'ancien bucheron. Il était sûr de ne pas avoir de problèmes avec son camarade. Enfin c'est ce qu'il croyait. De toute manière, ils sortaient avec toute la promo. On eût dit une meute de soiffards qui débarquait sur une terre inconnue. Ils se ruèrent tous vers la grosse taverne du coin. Le Hat's. C'était un débit de boisson très fréquenté et l'heure était au début de soirée donc l'ambiance commençait à monter petit à petit. Loreleï et Declan allaient rester avec eux de toute manière. Ils prirent place à une des nombreuses tables et commandèrent tous à boire. La promotion Hurricane était de sortie. De nombreuses personnes se trouvaient d'ailleurs déjà dans la taverne. Et la musique retentissait de partout. Piste de danse, grand bar, tables, il y avait tout ce qu'il fallait pour s'amuser. Même un carré VIP d'ailleurs remarqua Loreleï. Les boissons arrivèrent et tous burent cul sec pour relever le défi lancé par Declan quelques heures plus tôt.
D'ailleurs, Sion semblait bien plus joyeux que d'habitude. Pourquoi? Il n'en avait aucune idée mais l'ancien bucheron descendait ses pintes de bière comme si c'était de l'eau. Une descente sans pareil. D'ailleurs, un gars vint le défier de boire plus de dix pintes en moins de deux minutes. 100 000 berrys à la clé. Un chouette pari. Mais apparemment, quelques gars venait de perdre leur solde contre ce mystérieux type. Sion accepta quand même et remporta haut la main, payant une tournée générale à toute leur tablée. La soirée commençait bon train et Loreleï invita Stan à danser pendant que Declan et Sion zieutaient tous deux une ravissante danseuse qui commençait à se trémousser sur la piste en les regardant de biais.
J'aime les chats et le magret. [Ft Malégor]
Et quoi ? « Malégor, tu vas avoir des ennuis sur Manshon ! », « Malégor, on dit que la mafia règne, là-bas ... », « Malégor, ne fais pas de bêtises, tu risques de t'endormir pour toujours. ». Bla, bla et encore bla. Du prêchi-prêcha, du vent, des mots sans importance. Si Malégor avait dû écouter les conseils qu'on lui prodiguait depuis des années, il n'aurait jamais bu une goutte d'alcool de toute sa vie, il aurait abandonné sa carrière de chauffeur et il mangerait exclusivement de la salade et des carottes.
On avait parlé d'une petite soirée en ville, quelque chose en rapport avec la Marine. Il n'était pas réellement au fait de ce genre de choses, mais le mot "soirée" suffisait à attiser ses passions. Non pas qu'il avait besoin d'une occasion spéciale pour déboucher son saké, mais c'était quand même sacrément plus convivial de le faire avec d'autres personnes. Il y avait bien réfléchi, pendant une bonne dizaine de secondes, et il avait pris sa décision. Il devait faire partie de la fiesta.
Quand il était arrivé, tout avait déjà commencé. Du bruit ? Oui, de la musique, bien urbaine. Le genre de mélodie qu'on entend que pendant les bonnes grosses sauteries. Des couleurs ? Oui, aussi. Des projecteurs de toutes les couleurs qui signalaient aux passants : « Venez vous bourrer la tronche ! ». Message reçu. Malégor s'approcha et ... des odeurs ? Oui, la transpiration, la pisse et l'alcool, bien entendu. Bof, il était habitué. L'enseigne du Hat's brillait haut et fort, se détachait dans le ciel nocturne, jurant violemment avec les étoiles, tout là-haut, parmi l'immensité cosmique et la beauté astrale de l'espace. Un moment de poésie comme on en fait peu, de nos jours.
Malégor s'en foutait carrément, ceci dit. C'est sans doute pour ça qu'il poussa la porte d'entrée de l'établissement. Un tsunami sonore l'assaillit aussitôt. Ce qu'il avait entendu dans la rue n'était rien d'autre qu'un murmure par rapport à ce qu'il avait en face de lui. Ses cheveux s'ébouriffèrent instantanément, révélant sa mine d'ivrogne de compétition. En parlant de compétition, le challenger numéro un de la soirée était lâché, à présent. Un mince sourire illumina son visage et il s'avança.
Le décor était à sa convenance. Les tables croulaient sous les consommations alcoolisées, les chaises étaient toutes occupées par des fêtards motivés, les serveuses n'en pouvaient plus de courir partout avec leurs plateaux blindés de verres.
Malégor s'approcha d'une table autour de laquelle trônaient cinq chaises. Trois d'entre elles étaient prises, mais les occupants des deux dernières s'amusaient à danser quelques pas plus loin. Nonchalamment, sans même se donner la peine de demander, le pilote s'installa sur l'un des deux tabourets et s'y affala, hélant une serveuse du doigt, une qui venait de délivrer sa commande et qui cherchait la suivante des yeux. La jeune femme rappliqua aussitôt et repartit aussi sec avec les indications de Malégor.
Les trois lascars, trop occupés à rire devant les pitreries de leurs deux camarades danseurs, se retournèrent alors que la serveuse s'éloignait. Ils n'avaient même pas vu qu'on leur empruntait une chaise sans leur avis. Ils se levèrent en chœur et s'approchèrent, encadrés par le duo de majorettes revenu de la piste de danse.
« Hey, t'as pas vu que les chaises étaient prises ? lâcha celui qui s'annonçait comme le leader du groupe.
- D'une, elles étaient libres, de deux, y vous en reste une, juste là, répliqua Malégor en détournant le regard : son verre arrivait.
- T'as pas l'air de comprendre ce qu'on te dit. Tu dégages si tu veux pas finir avec mon poing en travers de la tronche. C'est soirée privée, ce soir. »
Malégor ne répondit rien, préférant attraper la chope qu'on lui tendait et s'en enfiler une bonne gorgée. Lâchant un « Aaaaah ... » de contentement tant elle était fraîche, il s'installa un peu plus confortablement sur sa chaise, comme pour narguer le Club des Cinq.
La réaction du chefaillon ne se fit pas attendre. Sa libido exhaussée par la proximité de ses chers et tendres compagnons d'arme, il colla une claque monumentale à la main du buveur, dont le récipient vola en l'air et explosa quelque part derrière lui.
Comme toute action mérite une réaction, Malégor se leva et ... avala cul sec le verre de l'un des loubards, avant de lâcher un rot particulièrement bruyant à l'attention des loustics qui le regardaient, complètement médusés.
« On est quittes, mon grand ! » pouffa le pilote en se mettant debout. Il ne voulait pas porter le premier coup, mais il espérait bien se prendre une claque du petit caïd quand il aurait le dos tourné. Et là ...
On avait parlé d'une petite soirée en ville, quelque chose en rapport avec la Marine. Il n'était pas réellement au fait de ce genre de choses, mais le mot "soirée" suffisait à attiser ses passions. Non pas qu'il avait besoin d'une occasion spéciale pour déboucher son saké, mais c'était quand même sacrément plus convivial de le faire avec d'autres personnes. Il y avait bien réfléchi, pendant une bonne dizaine de secondes, et il avait pris sa décision. Il devait faire partie de la fiesta.
Quand il était arrivé, tout avait déjà commencé. Du bruit ? Oui, de la musique, bien urbaine. Le genre de mélodie qu'on entend que pendant les bonnes grosses sauteries. Des couleurs ? Oui, aussi. Des projecteurs de toutes les couleurs qui signalaient aux passants : « Venez vous bourrer la tronche ! ». Message reçu. Malégor s'approcha et ... des odeurs ? Oui, la transpiration, la pisse et l'alcool, bien entendu. Bof, il était habitué. L'enseigne du Hat's brillait haut et fort, se détachait dans le ciel nocturne, jurant violemment avec les étoiles, tout là-haut, parmi l'immensité cosmique et la beauté astrale de l'espace. Un moment de poésie comme on en fait peu, de nos jours.
Malégor s'en foutait carrément, ceci dit. C'est sans doute pour ça qu'il poussa la porte d'entrée de l'établissement. Un tsunami sonore l'assaillit aussitôt. Ce qu'il avait entendu dans la rue n'était rien d'autre qu'un murmure par rapport à ce qu'il avait en face de lui. Ses cheveux s'ébouriffèrent instantanément, révélant sa mine d'ivrogne de compétition. En parlant de compétition, le challenger numéro un de la soirée était lâché, à présent. Un mince sourire illumina son visage et il s'avança.
Le décor était à sa convenance. Les tables croulaient sous les consommations alcoolisées, les chaises étaient toutes occupées par des fêtards motivés, les serveuses n'en pouvaient plus de courir partout avec leurs plateaux blindés de verres.
Malégor s'approcha d'une table autour de laquelle trônaient cinq chaises. Trois d'entre elles étaient prises, mais les occupants des deux dernières s'amusaient à danser quelques pas plus loin. Nonchalamment, sans même se donner la peine de demander, le pilote s'installa sur l'un des deux tabourets et s'y affala, hélant une serveuse du doigt, une qui venait de délivrer sa commande et qui cherchait la suivante des yeux. La jeune femme rappliqua aussitôt et repartit aussi sec avec les indications de Malégor.
Les trois lascars, trop occupés à rire devant les pitreries de leurs deux camarades danseurs, se retournèrent alors que la serveuse s'éloignait. Ils n'avaient même pas vu qu'on leur empruntait une chaise sans leur avis. Ils se levèrent en chœur et s'approchèrent, encadrés par le duo de majorettes revenu de la piste de danse.
« Hey, t'as pas vu que les chaises étaient prises ? lâcha celui qui s'annonçait comme le leader du groupe.
- D'une, elles étaient libres, de deux, y vous en reste une, juste là, répliqua Malégor en détournant le regard : son verre arrivait.
- T'as pas l'air de comprendre ce qu'on te dit. Tu dégages si tu veux pas finir avec mon poing en travers de la tronche. C'est soirée privée, ce soir. »
Malégor ne répondit rien, préférant attraper la chope qu'on lui tendait et s'en enfiler une bonne gorgée. Lâchant un « Aaaaah ... » de contentement tant elle était fraîche, il s'installa un peu plus confortablement sur sa chaise, comme pour narguer le Club des Cinq.
La réaction du chefaillon ne se fit pas attendre. Sa libido exhaussée par la proximité de ses chers et tendres compagnons d'arme, il colla une claque monumentale à la main du buveur, dont le récipient vola en l'air et explosa quelque part derrière lui.
Comme toute action mérite une réaction, Malégor se leva et ... avala cul sec le verre de l'un des loubards, avant de lâcher un rot particulièrement bruyant à l'attention des loustics qui le regardaient, complètement médusés.
« On est quittes, mon grand ! » pouffa le pilote en se mettant debout. Il ne voulait pas porter le premier coup, mais il espérait bien se prendre une claque du petit caïd quand il aurait le dos tourné. Et là ...
Aie aie aie. L'ambiance venait de s'électrifier instantanément. Tout était très tendu même car un type venait de s'pointer et d'faire son malin devant la promotion de Marine d'Elite déjà bien entamée par l'alcool. Il prenait les chaises du groupe puis buvait leurs boissons. En voilà un qui risquait de mal finir au vu de l'état déjà bien alcoolisé des gars autour de Stan. C'est pour cela que celui-ci prit les devants en vue d'éviter la baston de taverne classique. Il était légèrement alcoolisé lui aussi mais bon, il fallait faire avec car la situation était en train de s'électrifier très très rapidement. Sion venait d'enfiler bière sur bière et il commençait à légèrement être rond. Comme un cul de pelle. Et v'là qu'il se mît à chanter... A beugler plutôt. Comme tous les soiffards très alcoolisés eux aussi. De chansons paillardes en chansons paillardes, ils ressassaient tous leurs sentiments de manière vulgairement imagée. Des titres aux noms évocateurs jaillissaient des bouches de marins. Malgré l'ivresse et l'ambiance festive du lieu, ces chansons prenaient vie. Elle formaient une âme, une entité inaltérable, un flot continu de sentiments et d'émotions prêts à enivrer quiconque les écouterait. Cela rappela à Stan un adage que Tobio lui avait appris il y a bien longtemps. Donnes à l'Océan et l'Océan te le rendra. Il regarda autour de lui et pendant un instant se sentit apaisé, libéré de toutes les contraintes qui pesaient sur lui. Il était heureux et cette parenthèse lui fît grand bien, jusqu'à la prochaine chanson, une chanson traitant d'une boiteuse et d'une rivière. Bref, il lui fallut reprendre ses esprits et il se dirigea donc vers le jeune fou qui venait de courroucer un de ses camarades de bord qu'il apaisa en lui donnant une autre chope.
En attendant, il allait falloir remettre en place ce jeune homme à moins qu'il ne veuille se faire éclater par une division de la Marine d'Elite en permission. Donc ni vu ni connu, il empoigna discrètement le trublion et le força à s'asseoir pour discuter. Le gars ne pouvait pas résister. Tout d'abord parce que tout avait duré très vite et deuxièmement parce qu'il ne semblait pas vouloir frapper les inconnus qui venaient pour discuter."J'vais faire simple. Soit tu te calmes tout de suite soit il va t'arriver des bricoles avec cette promotion de Marine d'Elite déjà bien alcoolisée compris? Et si tu veux faire le trublion de nouveau, tu te lèves maintenant et tu sors pour m'apprendre dans la ruelle derrière compris?"
Alors que la brute allait répondre, Malégor vit quelqu'un d'autre s'approcher et lui proposer une chope. La seconde d'après, il l'agrippait par le bras et l'obligea à s'asseoir. D'ores et déjà esquinté, il se sentit tomber sur un tabouret sans pouvoir répliquer. Celui qui venait de l'attraper lui faisait à présent face et lui parlait. Malégor plissa les yeux pour écouter ce qu'il disait, comme s'il faisait un gros effort de réflexion. Ainsi, il avait vu juste en arrivant à Manshon : la Marine organisait bien une petite fête en ville. Ils célébraient, donc.
Quand le soldat d'élite eut fini de parler, Malégor se releva d'un geste sec. Il était légèrement plus grand que son vis-à-vis, une huitaine de centimètres au maximum. Plus musclé aussi. Le bon sens d'un homme alcoolisé s'arrête là. Être plus grand et plus musclé signifie qu'on n'a pas besoin d'écouter les conseils d'un autre.
Le pilote toisa le Marine d'un air inquisiteur. Il n'avait pas eu envie de se battre avec lui, non. Il avait voulu les Folies Bergères face à lui. Ses ardeurs étaient retombées. D'un autre côté ...
« Si j'avais su que j'avais affaire à la Marine d'élite, j'aurais pas agi comme ça ! »
Il s'appuya sur la table derrière lui et se frotta le menton.
« Je pensais pas à mal, j'avais juste envie de m'asseoir tranquillement, tu vois ? Et ton pote a renversé mon verre, alors je me suis dit qu'on serait quittes, comme ça. Loin de moi l'idée de foutre la merde, hein ! affirma Malégor alors qu'un sourire narquois se dessinait sur son visage. Si j'avais voulu le faire, j'y serais allé plus franco ! »
Et il fit signe à une serveuse pour qu'on vienne lui apporter un nouveau verre. L'autre loubard, derrière, continuait de lui jeter des regards noirs et, en douce mais de manière bien visible, le pilote lui adressa un sourire moqueur.
Quand le soldat d'élite eut fini de parler, Malégor se releva d'un geste sec. Il était légèrement plus grand que son vis-à-vis, une huitaine de centimètres au maximum. Plus musclé aussi. Le bon sens d'un homme alcoolisé s'arrête là. Être plus grand et plus musclé signifie qu'on n'a pas besoin d'écouter les conseils d'un autre.
Le pilote toisa le Marine d'un air inquisiteur. Il n'avait pas eu envie de se battre avec lui, non. Il avait voulu les Folies Bergères face à lui. Ses ardeurs étaient retombées. D'un autre côté ...
« Si j'avais su que j'avais affaire à la Marine d'élite, j'aurais pas agi comme ça ! »
Il s'appuya sur la table derrière lui et se frotta le menton.
« Je pensais pas à mal, j'avais juste envie de m'asseoir tranquillement, tu vois ? Et ton pote a renversé mon verre, alors je me suis dit qu'on serait quittes, comme ça. Loin de moi l'idée de foutre la merde, hein ! affirma Malégor alors qu'un sourire narquois se dessinait sur son visage. Si j'avais voulu le faire, j'y serais allé plus franco ! »
Et il fit signe à une serveuse pour qu'on vienne lui apporter un nouveau verre. L'autre loubard, derrière, continuait de lui jeter des regards noirs et, en douce mais de manière bien visible, le pilote lui adressa un sourire moqueur.
Bon. Ce gars là semblait vouloir faire le malin. Il n'avait pas l'air de comprendre. Vraiment pas. Adresser un sourire de moquerie à un type alcoolisé, de la Marine d'élite qui plus est, était vraiment pure folie. En toute perte, Stan avait essayer de l'avertir. Mais v'là que l'gars qu'il venait d'foutre en rogne partait plus loin, voir ses potes. Etrange. M'enfin le type que Stan venait d'empoigner sembler comprendre dans quelle merde il s'était foutu et venait de s'excuser. En même temps... La Marine d'élite quoi. Autant embêter de la Marine pouvait être un très bon amusement qu'embêter une promotion de Marine d'Elite s'approchait du suicide. Voilà Loreleï qui revenait vers eux. Elle se présenta en tant que soldate de la Marine d'élite, taisant son prénom, ce qui signifiait qu'elle non plus n'avait pas trop apprécié le comportement de ce type étrange.
La fête battait son plein et pourtant Stan n'arrivait pas à déchiffrer cet étrange type. Alors il bût jusqu'à ce qu'un léger sourire se peigne sur ses lèvres. Stan paya la tournée de sa table tandis que Loreleï posait plein de questions à l'individu mystère. Pourquoi était-il là? Quelles étaient ses origines, son métier... Plein de questions qui semblaient follement indiscrètes mais qui dans cette situation ne le paraissaient pas le moins du monde. Le gars semblait se détendre petit à petit. M'enfin il allait pas falloir tarder, les autres bars devaient eux aussi profiter de la promotion Hurricane. Pour remettre de l'ambiance, Sion et Declan entonnèrent alors une chanson digne des plus grands alcoolisés de ce côté là des Mers."J'aaaaaaaimeeee les chaaaaats et le magreeeeeeet! J'aaaaaaaime les chaaaats et le magreeeeet! Si ca te plait à toi aussiiiiiiiii, poses ton frooooooont sur tooon talooooooon!"
Et voilà que l'ambiance repartait de plus fort. C'était très étrange. Il ne restait qu'à écouter les réponses du gars aux questions de la douce Loreleï. A venir donc.
Malégor n'insista pas davantage. Sa petite pique de provocation passée, il se sentait disposé pour repartir boire un coup. L'envie de se battre n'avait été que passagère, quelques petites braises rapidement éteintes par l'attente. Peut-être que cette ardeur l'assaillirait de nouveau plus tard dans la soirée ? S'il venait à rencontrer de nouveau son loustic, ce dernier serait beaucoup plus aviné et peut-être plus enclin à exploser ! Lui ou un autre, d'ailleurs. Le pilote n'était pas très tatillon sur ce genre de détails.
Une jeune femme, une "soldate de la Marine d'élite", pour reprendre les termes du rabat-joie aux cheveux bleus, se présenta plus ou moins à lui. Elle ne déclina pas son identité à proprement parler, préférant taire son prénom. Soit Malégor n'y prêta pas attention à cause des vapeurs d'alcool, soit il s'en moquait. Toujours est-il qu'il répondit à ses questions sans hésiter, et même de bon cœur !
« J'm'appelle Malégor Redscar, originaire de la ville de Leevw. Ça se situe sur North Blue, une petite île pas très importante. Là-bas, je suis un guide, et je suis ici pour profiter un peu de la fête. On en parle un peu partout, chez moi. Me demandez pas de précisions, je serais incapable de vous en donner, madame ! »
Dans une attitude qui se voulait respectueuse - et parce qu'il voulait quand même montrer un peu de bonne volonté tant qu'il n'avait pas trop bu - il se mit dans une position semblable au garde-à-vous militaire. Puis, après une légère seconde, des chants explosèrent dans la salle.
Malégor tourna sa tête en direction des fêtards qui gueulaient haut et fort et, tout en recevant la pinte qu'il avait commandé un peu plus tôt, se joignit à leur mélodie paillarde, adressant un sourire à Cheveux-bleus et à sa copine, comme si de rien n'était. En règle générale, les groupes de ce genre, ceux avec un bon gros effectif, se séparaient pour aller arpenter d'autres bars dans les rues de la ville. Il pourrait peut-être se fondre dans la masse et profiter pleinement de sa soirée en agissant de la sorte.
Une jeune femme, une "soldate de la Marine d'élite", pour reprendre les termes du rabat-joie aux cheveux bleus, se présenta plus ou moins à lui. Elle ne déclina pas son identité à proprement parler, préférant taire son prénom. Soit Malégor n'y prêta pas attention à cause des vapeurs d'alcool, soit il s'en moquait. Toujours est-il qu'il répondit à ses questions sans hésiter, et même de bon cœur !
« J'm'appelle Malégor Redscar, originaire de la ville de Leevw. Ça se situe sur North Blue, une petite île pas très importante. Là-bas, je suis un guide, et je suis ici pour profiter un peu de la fête. On en parle un peu partout, chez moi. Me demandez pas de précisions, je serais incapable de vous en donner, madame ! »
Dans une attitude qui se voulait respectueuse - et parce qu'il voulait quand même montrer un peu de bonne volonté tant qu'il n'avait pas trop bu - il se mit dans une position semblable au garde-à-vous militaire. Puis, après une légère seconde, des chants explosèrent dans la salle.
Malégor tourna sa tête en direction des fêtards qui gueulaient haut et fort et, tout en recevant la pinte qu'il avait commandé un peu plus tôt, se joignit à leur mélodie paillarde, adressant un sourire à Cheveux-bleus et à sa copine, comme si de rien n'était. En règle générale, les groupes de ce genre, ceux avec un bon gros effectif, se séparaient pour aller arpenter d'autres bars dans les rues de la ville. Il pourrait peut-être se fondre dans la masse et profiter pleinement de sa soirée en agissant de la sorte.