>>Mauer Anael
Pseudonyme : A voir en Rp Age: 23 ans Sexe : Une femme Race : Humaine Métier : Taxidermiste Groupe : Civile But : Rencontrer quelqu’un qui me donnera envie de faire autre chose que d’empailler des animaux toute ma vie (soit aucun but pour le moment) Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : C'est juste à titre d'information, si vous n'avez pas d'idée particulière inutile de remplir. Ne basez pas votre présentation sur ce pouvoir, notamment s’il s’agit d’un fruit : c’est pour la suite. Équipement : Une trousse dans laquelle se trouve tout pour la taxidermie soit : - Des scalpels - Des aiguilles courbes de différentes tailles - Une grosse pince Codes du règlement Parrain : Baiche Rail Ce compte est-il un DC ? : Non |
>> Physique
Je suis-je suis. J’ai les cheveux noirs. Enfin à la base. Ayant eu une période où je me les teignais en roux il m’en reste encore maintenant quelques restes. Tout cela parce que je voulais que ça aille avec mes taches de rousseurs. En effet, ma mère m’a légué ses boucles en bataille et ses jolies taches rousses qui parcourent depuis toujours mon visage, mon torse et mes épaules. Et si il y en a ailleurs je ne vous le dirait pas ! Pourquoi ? Parce que ça ne vous regarde pas bien sûr. Enfin bon. Mon père quant à lui m’a légué, comme il a fait avec mes frères, ses sourcils épais et broussailleux qui me donnent un air autoritaire même lorsque je ne le veux pas. Il m’a aussi donné ma petite bouche charnue, mes yeux marrons-vert et ma peau brune. Tout ça fait un sacré héritage me direz-vous.
Après j’ai aussi quelques atouts que j’ai développée seule bien sûr. Mes muscles par exemple. Je les ais pour la seule et bonne raison que mes deux frères m’ont fait courir dans tous les sens pour leur échapper comme j’étais petite et que, depuis, mon habitude de courir m’est restée, faisant de moi une fille plutôt musclée. Mais pas trop non plus hein ! Il faut bien, malgré mon air un peu féminin aussi. Même si oui, chez moi il n’est pas non plus super prononcé. Je n’ai effectivement pas une énorme paire de boobs ni des hanches aussi large qu’un guidon de vélo. Je suis plutôt ce genre de fille aux articulations fines mais sans trop de formes.
Et bien évidemment je m’habille à la garçonne, après tout pourquoi ne pas compléter le stéréotype de la fille qui regrette de ne pas être un garçon de cette façon ? Car oui, les robes sexy et seyantes très peu pour moi. Quitte à ce que je porte des vêtements autant qu’ils soient pratiques. Je suis donc abonnée aux pantalons larges et au nombreuses poches, des tee-shirts plus près du corps pour ne pas gêner mes mouvements lorsque je travaille et puis c’est tout. Après tout il fait chaud par chez nous !
Après j’ai aussi quelques atouts que j’ai développée seule bien sûr. Mes muscles par exemple. Je les ais pour la seule et bonne raison que mes deux frères m’ont fait courir dans tous les sens pour leur échapper comme j’étais petite et que, depuis, mon habitude de courir m’est restée, faisant de moi une fille plutôt musclée. Mais pas trop non plus hein ! Il faut bien, malgré mon air un peu féminin aussi. Même si oui, chez moi il n’est pas non plus super prononcé. Je n’ai effectivement pas une énorme paire de boobs ni des hanches aussi large qu’un guidon de vélo. Je suis plutôt ce genre de fille aux articulations fines mais sans trop de formes.
Et bien évidemment je m’habille à la garçonne, après tout pourquoi ne pas compléter le stéréotype de la fille qui regrette de ne pas être un garçon de cette façon ? Car oui, les robes sexy et seyantes très peu pour moi. Quitte à ce que je porte des vêtements autant qu’ils soient pratiques. Je suis donc abonnée aux pantalons larges et au nombreuses poches, des tee-shirts plus près du corps pour ne pas gêner mes mouvements lorsque je travaille et puis c’est tout. Après tout il fait chaud par chez nous !
>> Psychologie
Alooors, pour commencer je suis… Solidaire, curieuse, appliquée, consciencieuse, intelligente,… Bref, j’ai plein de qualités pour avoir un Cv digne de ce nom. Et puis j’aime beaucoup raconter des bêtises, jamais ou presque à cours de blagues, qui sont parfois vaseuses je le concède. Mais avant ça il faut que je fasse confiance un minimum. Autrement je me ferme comme une huitre et ne parle que lorsque que j’en ai vraiment besoin. Économie d’énergie après tout.
Mais ce n’est pas pour autant que je me laisse faire. Bagarreuse, on ne me marche pas sur les pieds sans crainte de représailles. Enfin, bien sûr, tant que ça reste dans mes capacités. Je ne suis pas suicidaire non plus et j’ai beau être assez téméraire pour tenter des trucs qui peuvent me mettre en danger, je ne compte pas non plus me jeter dans la gueule du loup. Mais il faut admettre que la patience, envers les gens, n’est pas vraiment mon point fort. Autant je serais capable de me taire et de rester silencieuse pour pouvoir observer un animal se déplacer, ou encore pour recoudre ce dernier une fois qu’il se retrouve dans mon atelier, mais accepter de laisser un homme se sentir supérieur pour peu qu’il soit puissant, très peu pour moi.
Directive, je préfère désobéir plutôt que de recevoir des ordres. D’où mon conté solitaire. Même si cela ne m’empêche pas d’être assez altruiste pour aider les gens dans le besoin. J’ai un grand cœur même si je ne suis pas très grande. D’ailleurs je me demande comment il fait pour ne pas dépasser de mon corps… Mais bon ce n’est pas le sujet…
Mais ce n’est pas pour autant que je me laisse faire. Bagarreuse, on ne me marche pas sur les pieds sans crainte de représailles. Enfin, bien sûr, tant que ça reste dans mes capacités. Je ne suis pas suicidaire non plus et j’ai beau être assez téméraire pour tenter des trucs qui peuvent me mettre en danger, je ne compte pas non plus me jeter dans la gueule du loup. Mais il faut admettre que la patience, envers les gens, n’est pas vraiment mon point fort. Autant je serais capable de me taire et de rester silencieuse pour pouvoir observer un animal se déplacer, ou encore pour recoudre ce dernier une fois qu’il se retrouve dans mon atelier, mais accepter de laisser un homme se sentir supérieur pour peu qu’il soit puissant, très peu pour moi.
Directive, je préfère désobéir plutôt que de recevoir des ordres. D’où mon conté solitaire. Même si cela ne m’empêche pas d’être assez altruiste pour aider les gens dans le besoin. J’ai un grand cœur même si je ne suis pas très grande. D’ailleurs je me demande comment il fait pour ne pas dépasser de mon corps… Mais bon ce n’est pas le sujet…
>> Biographie
Bon bon bon mon histoire. Cette dernière n’est pas des plus réjouissantes. Je suis née alors qu’il faisait nuit et froid. Ma mère mourut en me donnant la vie, après tout tout s’échange… Mon père du alors assurer ma survie en plus de celle de mes deux grands frères. Dur dur pour un alcoolique violent. Il finit par s’en prendre à ma personne. Je supportais ses brimades un an, puis deux, puis trois,… Après tout il faisait de son mieux pour subvenir à nos besoins… Malgré tout je ne pus tenir indéfiniment, je finis par abandonner mes frères à leur tristes sors une nuit de tempête. J’avais beau avancer le vent était trop fort et je finis par plier. Bientôt plus rien ne put me faire avancer, à bout de souffle je sentais ma vie meurtrie s’éteindre petit à petit lorsque je vis de la lumière. Une grande clarté m’enveloppa et lorsque celle-ci acheva enfin de m’entourer je me rend.is compte que j’avais affaire à des… ALIENS !
Bon d’accord j’arrête. Oui depuis tout à l’heure je raconte n’importe quoi et je me demande si vous y avez vraiment cru. Mais si, au moins un peu. Ce n’est pas le sujet ? Bon d’accord.
Donc, plus sérieusement. Je suis née dans une petite ville d'une des iles de North Blue ou il fait bien chaud et sec. J’ai effectivement deux grand frères qui très tôt ont aimé me courir après et me mettre à l’épreuve. Comme tous les grands frères quoi. Mes deux parents sont toujours en vie, en bonne santé et sont aimant avec tout le monde. Nous ne sommes pas spécialement riches mais nous vivons heureux. La seule différence avec les autres familles, si je puis le dire ainsi, est la petite pièce éloignée de la maison principale. Ce petit établi de chaume renferme le métier de mon père : la taxidermie. Très tôt j’ai voulu savoir comment réussir à confectionner ces créature, leur rendre la vie à travers leur mort. Une sorte de renaissance quoi.
J’ai passé une enfance loin de tout cela, ledit atelier m’étant interdit. Mes journées étaient rythmées par les jeux et la peur, plus ou moins réelle, que j’entretenais mes frères. Ils me terrorisaient, me racontant des histoires de monstres peuplant les mers nous entourant. Ils me faisaient mille misères, se liguant l’un avec l’autre pour me pourchasser à travers le village. J’ai bien sûr joué leur jeu de nombreuses années avant de me rendre compte que j’étais capable de leur résister.
Vint alors le moment où je commençais à leur tenir tête. D’innombrables bagarres s’ensuivirent et pas qu’avec eux. En effet, entre temps, j’avais eu des connaissances, des amis et bien évidemment des gens qui m’aimaient moins. C’était donc toujours avec joie que nous nous nous bagarrions tous ensemble. Depuis ce temps, même alors que les années ont passé et que mes amis ont changés, je n’ai pas perdu cette habitude. Même si j’essayais d’être plus détachée rien n’y changeait. La seule chose qui me permit de moins me battre fut la possibilité d’accéder enfin à cette fameuse pièce sacrée. Et en plus de pouvoir entrer dans cette antre de la taxidermie, je pu réaliser mes premières œuvres.
Je me suis donc attelée à ma tâche, laborieuse j’arrive maintenant à obtenir des résultats convainquant. Mais mon père n’étant pas encore mort, ce que je ne lui souhaite pas, j’ai donc été obligée à vaquer à diverses affaires autres que la taxidermie. J’ai donc appris à me servir d’un scalpel autrement que sur des animaux morts, expérimentant cela en aidant le médecin du village. Ni lui ni moi n’étions vraiment des professionnels mais nous en savions juste assez pour régler les petits soucis quotidiens de la population.
Mes frères finirent par quitter la maison, l’un avec une fille de la ville voisine, l’autre décida simplement qu’il avait besoin d’indépendance pour exercer son métier de forgeron. Mes parents, à la fois fier qu’ils volent de leurs propres ailes et déçus qu’ils ne reprennent pas le flambeau familial finirent par accepter que je puisse enfin exercer ce métier de taxidermiste qui me plaisait tant.
Voilà donc quelques années maintenant que j’ai abandonné mon poste d’aide médecin pour marcher dans les traces de mon père, le laissant à une douce vie de retraité.
En bref, une vie normale pour une jeune fille normale qui habite dans le village normal d’un monde normal. Après tout, tout le monde n’a pas besoin d’aventure, si ?
Bon d’accord j’arrête. Oui depuis tout à l’heure je raconte n’importe quoi et je me demande si vous y avez vraiment cru. Mais si, au moins un peu. Ce n’est pas le sujet ? Bon d’accord.
Donc, plus sérieusement. Je suis née dans une petite ville d'une des iles de North Blue ou il fait bien chaud et sec. J’ai effectivement deux grand frères qui très tôt ont aimé me courir après et me mettre à l’épreuve. Comme tous les grands frères quoi. Mes deux parents sont toujours en vie, en bonne santé et sont aimant avec tout le monde. Nous ne sommes pas spécialement riches mais nous vivons heureux. La seule différence avec les autres familles, si je puis le dire ainsi, est la petite pièce éloignée de la maison principale. Ce petit établi de chaume renferme le métier de mon père : la taxidermie. Très tôt j’ai voulu savoir comment réussir à confectionner ces créature, leur rendre la vie à travers leur mort. Une sorte de renaissance quoi.
J’ai passé une enfance loin de tout cela, ledit atelier m’étant interdit. Mes journées étaient rythmées par les jeux et la peur, plus ou moins réelle, que j’entretenais mes frères. Ils me terrorisaient, me racontant des histoires de monstres peuplant les mers nous entourant. Ils me faisaient mille misères, se liguant l’un avec l’autre pour me pourchasser à travers le village. J’ai bien sûr joué leur jeu de nombreuses années avant de me rendre compte que j’étais capable de leur résister.
Vint alors le moment où je commençais à leur tenir tête. D’innombrables bagarres s’ensuivirent et pas qu’avec eux. En effet, entre temps, j’avais eu des connaissances, des amis et bien évidemment des gens qui m’aimaient moins. C’était donc toujours avec joie que nous nous nous bagarrions tous ensemble. Depuis ce temps, même alors que les années ont passé et que mes amis ont changés, je n’ai pas perdu cette habitude. Même si j’essayais d’être plus détachée rien n’y changeait. La seule chose qui me permit de moins me battre fut la possibilité d’accéder enfin à cette fameuse pièce sacrée. Et en plus de pouvoir entrer dans cette antre de la taxidermie, je pu réaliser mes premières œuvres.
Je me suis donc attelée à ma tâche, laborieuse j’arrive maintenant à obtenir des résultats convainquant. Mais mon père n’étant pas encore mort, ce que je ne lui souhaite pas, j’ai donc été obligée à vaquer à diverses affaires autres que la taxidermie. J’ai donc appris à me servir d’un scalpel autrement que sur des animaux morts, expérimentant cela en aidant le médecin du village. Ni lui ni moi n’étions vraiment des professionnels mais nous en savions juste assez pour régler les petits soucis quotidiens de la population.
Mes frères finirent par quitter la maison, l’un avec une fille de la ville voisine, l’autre décida simplement qu’il avait besoin d’indépendance pour exercer son métier de forgeron. Mes parents, à la fois fier qu’ils volent de leurs propres ailes et déçus qu’ils ne reprennent pas le flambeau familial finirent par accepter que je puisse enfin exercer ce métier de taxidermiste qui me plaisait tant.
Voilà donc quelques années maintenant que j’ai abandonné mon poste d’aide médecin pour marcher dans les traces de mon père, le laissant à une douce vie de retraité.
En bref, une vie normale pour une jeune fille normale qui habite dans le village normal d’un monde normal. Après tout, tout le monde n’a pas besoin d’aventure, si ?
>> Test RP
Ça vous fera un million et cinq-cents berrys.
J’avais parlé d’une voix calme et posée comme l’aurait fait une bonne négociatrice. Hors, une bonne négociatrice aurait su calmer l’envie de meurtre qui planait au fond de mes pupilles. En effet, les deux hommes qui étaient face à moi osaient maintenant discuter le prix. Ils avaient attendu que j’ai fini mon travail pour parler de ça. Ils auraient pu en parler au début, lorsque je leur aie fait signer un papier qui leur expliquait très clairement que vu ce qu’ils m’avaient demandé d’empailler et le temps qu’ils me demandaient le prix était totalement justifié voir inférieur à la normale. Mais en même temps, il aurait été stupide de perdre un si beau contrat. Après tout ce n’était pas tous les jours que l’on avait affaire au cadavre à empailler d’une vache des mers de la taille d’une baleine.
J’avais été tellement emballée par le projet à ce moment-là que j’étais passée outre les contraintes des trois jours maximum pour effectuer cette demande. J’avais donc observé la bête, cette dernière avait visiblement beaucoup voyagé depuis sa mort et pas dans les meilleures conditions : sa peau était recouverte par du tissu mais cela ne lui avait pas évité de s’abimer et la chaleur avait commencé à faire pourrir les entrailles de l’animal si bien qu’il n’était pas loin d’exploser. J’avais donc fait le bilan du travail à effectuer, regardé le matériel qu’il me fallait pour cette énorme opération, additionné le tout et écrit la note sur un papier. Je devais être sure qu’ils se rendaient compte et acceptaient le prix qu’ils allaient devoir dépenser pour faire empailler une telle créature. Ils avaient hochés la tête et nous nous étions mis au travail.
Car pour cet ouvrage il me fallait de l’aide. J’en vins à demander à mes parents de participer à tout cela sous réserve de partager la paye finale. Bien évidemment ils acceptèrent avec joie et nous nous mîmes dès le lendemain au travail. Ma mère dû aller nous chercher du matériel et nettoyer les saletés et viscères que mon père et moi faisions durant la partie « nettoyage ». Je remarquais très vite que mes employeurs tournaient autour de notre espace de travail qui n’était pas fermé à cause de la taille de la bête. Sitôt approchés de cette dernières qu’ils commençaient à commenter notre travail et ce fut ma mère qui les mis gentiment dehors. De crainte qu’ils reviennent ou bien que quiconque cherche à toucher à notre travail nous instaurâmes des tours de garde durant la nuit.
Le lendemain fut identique : tandis que nous travaillions, ils revinrent à la charge. Et voilà qu’ils critiquaient à nouveau notre travail avec des airs de conspirateurs. Il nous fallut attendre une demi-heure pour finir le décollage de la peau de la créature sous leurs commentaires avant que mon père les sorte de notre espace de travail, se doutant bien que je serais beaucoup moins sympathique que lui si je venais à le faire. Ils durent se douter de ce qui leur pendait sous le nez car ils s’éloignèrent juste assez pour qu’on ne puisse les entendre. Ce fut cependant sous leurs yeux critiques que nous dûmes faire sécher la peau et nettoyer les os jusqu’au soir. Ils nous abandonnèrent à notre besogne alors qu’une nuit sans étoile tombait sur nous et que ma mère allumait des torches tout autour de nous pour que moi et mon père puissions travailler avant qu’il ne pleuve. En effet, des nuages tels qu’ils se présentaient dans le ciel nous annonçaient de la pluie ce qui n’était pas bon du tout pour nous. Nous finîmes par nous coucher après avoir tendu un tissu imperméable au-dessus de la carcasse maintenant propre de la vache-baleine. Les tours de garde furent inutiles cette nuit-là aussi.
Le troisième jour c’est épuisée que je me remis au travail avec mon père, il ne nous restait qu’à remettre la peau sur sa carcasse préalablement remplie et assemblée de façon à ce que rien ne bouge. C’était aussi une des partie les plus longues à réaliser mais nous n’avions qu’une journée et tout le challenge fut d’aller le plus vite possible tout en faisant ça bien… et en supportant bien évidemment les deux hommes qui étaient revenus à la charge, plus barbant et condamnateur que jamais. C’est à la tombée de la nuit que j’abandonnais mes parents aux finalisations pour retrouver mes clients. Il me fallut passer à travers la foule qui commençait à s’amasser autour de notre réalisation, qui commençait à avoir vraiment de l’allure, pour aller rejoindre mes commanditaires dans leur caravane. Ils faisaient visiblement partie d’une troupe de je-ne-sais quel style de saltimbanques et se trouvaient donc à la lisière du village, leur charrette un peu en dehors de celle de leurs compatriotes. Je les trouvais juste devant leur habitation sur roulettes, m’attendant avec des airs de lion repus qui ne m’inspirait pas confiance. Nous avions discuté le plus calmement possible mais voilà : je venais d’annoncer le prix et ils ne voulaient pas payer.
Je les fixais maintenant d’un air plus que mauvais tandis que l’un d’eux m’expliquait tranquillement que mes techniques d’empaillage ne lui avaient pas plu parce que je ne faisais pas comme sa défunte grand-mère et qu’il ne comptait donc pas me payer. J’inspirais un grand coup, je devais rester le plus sympathique possible, avant de leur déclarer d’une voix douce mais forcée :
- Vous voulez voir votre commande ? Après tout vous n’avez pas vu le final…
Je leur adressais un magnifique sourire et ils acceptèrent, bien sûr d’eux. Ils me suivirent donc comme s’ils n’avaient jamais fait le trajet pour nous observer pendant trois jours. A mon plus grand plaisir ils s’éloignèrent de leur « territoire » pour s’enfoncer dans le mien. Au moins s’il venait à y avoir un souci, comme par exemple un poing mal placé, je ne serais pas seule face à eux. Je m’attendais à ce qu’ils fassent des critiques à nouveau mais ils ne trouvèrent rien à dire en arrivant. Mon père connaissais quelques trucs qu’il ne m’avait pas encore transmit mais que je brulais de savoir car cela donnait un plus bel effet à ses animaux. Là il l’avait utilisé et on pouvait dire que ça donnait vraiment bien. UN brin de fierté me parcouru, chassant quelques bribes d’agacement qui me consumaient à la vue de ces deux abrutis.
Malheureusement cela ne dura pas longtemps et ils tirent leur position : le prix ne leur convenait pas et ils ne comptaient pas dépenser autant d’agent pour notre travail. J’eu beau user de tout mon calme, petite patience, ma détermination sans faille et ma foi en l’humanité et en la puissance des petits lapins roses rien n’y fut. Ils refusaient tout net de payer à moins de baisser significativement mes honoraires, ce qui était tout à fait inenvisageable. Leurs raisons pour cela étaient tellement stupides que je finis par m’énerver et à les menacer. Le ton monta vite bien évidemment et ils finirent par abandonner en nous insultant. Pour m’éviter de répondre avec mes poings, mon père eu la sympathique idée de me prendre dans ses bras puissant, évitant ainsi que je m’échappe et que je saute sur ces deux abrutis que m’avaient fait travailler pour des prunes pour leur faire cracher le million et les cinq-cents berrys qu’ils me devaient.
Résultat des courses : j’avais perdu trois jour à m’amuser comme une folle pour quelque chose qui maintenant ornait l’une des places du village, parce que mine de rien nous avions fait du beau boulot, et j’étais en retard sur mon autre projet. Bien évidemment ma vieille voisine accepta de recevoir son kiki avec du retard et me paya quand même elle. Au moins maintenant je sais qu’il faut que je me fasse payer avant de faire quoi que ce soit… Saloperie de saltimbanques.
J’avais parlé d’une voix calme et posée comme l’aurait fait une bonne négociatrice. Hors, une bonne négociatrice aurait su calmer l’envie de meurtre qui planait au fond de mes pupilles. En effet, les deux hommes qui étaient face à moi osaient maintenant discuter le prix. Ils avaient attendu que j’ai fini mon travail pour parler de ça. Ils auraient pu en parler au début, lorsque je leur aie fait signer un papier qui leur expliquait très clairement que vu ce qu’ils m’avaient demandé d’empailler et le temps qu’ils me demandaient le prix était totalement justifié voir inférieur à la normale. Mais en même temps, il aurait été stupide de perdre un si beau contrat. Après tout ce n’était pas tous les jours que l’on avait affaire au cadavre à empailler d’une vache des mers de la taille d’une baleine.
J’avais été tellement emballée par le projet à ce moment-là que j’étais passée outre les contraintes des trois jours maximum pour effectuer cette demande. J’avais donc observé la bête, cette dernière avait visiblement beaucoup voyagé depuis sa mort et pas dans les meilleures conditions : sa peau était recouverte par du tissu mais cela ne lui avait pas évité de s’abimer et la chaleur avait commencé à faire pourrir les entrailles de l’animal si bien qu’il n’était pas loin d’exploser. J’avais donc fait le bilan du travail à effectuer, regardé le matériel qu’il me fallait pour cette énorme opération, additionné le tout et écrit la note sur un papier. Je devais être sure qu’ils se rendaient compte et acceptaient le prix qu’ils allaient devoir dépenser pour faire empailler une telle créature. Ils avaient hochés la tête et nous nous étions mis au travail.
Car pour cet ouvrage il me fallait de l’aide. J’en vins à demander à mes parents de participer à tout cela sous réserve de partager la paye finale. Bien évidemment ils acceptèrent avec joie et nous nous mîmes dès le lendemain au travail. Ma mère dû aller nous chercher du matériel et nettoyer les saletés et viscères que mon père et moi faisions durant la partie « nettoyage ». Je remarquais très vite que mes employeurs tournaient autour de notre espace de travail qui n’était pas fermé à cause de la taille de la bête. Sitôt approchés de cette dernières qu’ils commençaient à commenter notre travail et ce fut ma mère qui les mis gentiment dehors. De crainte qu’ils reviennent ou bien que quiconque cherche à toucher à notre travail nous instaurâmes des tours de garde durant la nuit.
Le lendemain fut identique : tandis que nous travaillions, ils revinrent à la charge. Et voilà qu’ils critiquaient à nouveau notre travail avec des airs de conspirateurs. Il nous fallut attendre une demi-heure pour finir le décollage de la peau de la créature sous leurs commentaires avant que mon père les sorte de notre espace de travail, se doutant bien que je serais beaucoup moins sympathique que lui si je venais à le faire. Ils durent se douter de ce qui leur pendait sous le nez car ils s’éloignèrent juste assez pour qu’on ne puisse les entendre. Ce fut cependant sous leurs yeux critiques que nous dûmes faire sécher la peau et nettoyer les os jusqu’au soir. Ils nous abandonnèrent à notre besogne alors qu’une nuit sans étoile tombait sur nous et que ma mère allumait des torches tout autour de nous pour que moi et mon père puissions travailler avant qu’il ne pleuve. En effet, des nuages tels qu’ils se présentaient dans le ciel nous annonçaient de la pluie ce qui n’était pas bon du tout pour nous. Nous finîmes par nous coucher après avoir tendu un tissu imperméable au-dessus de la carcasse maintenant propre de la vache-baleine. Les tours de garde furent inutiles cette nuit-là aussi.
Le troisième jour c’est épuisée que je me remis au travail avec mon père, il ne nous restait qu’à remettre la peau sur sa carcasse préalablement remplie et assemblée de façon à ce que rien ne bouge. C’était aussi une des partie les plus longues à réaliser mais nous n’avions qu’une journée et tout le challenge fut d’aller le plus vite possible tout en faisant ça bien… et en supportant bien évidemment les deux hommes qui étaient revenus à la charge, plus barbant et condamnateur que jamais. C’est à la tombée de la nuit que j’abandonnais mes parents aux finalisations pour retrouver mes clients. Il me fallut passer à travers la foule qui commençait à s’amasser autour de notre réalisation, qui commençait à avoir vraiment de l’allure, pour aller rejoindre mes commanditaires dans leur caravane. Ils faisaient visiblement partie d’une troupe de je-ne-sais quel style de saltimbanques et se trouvaient donc à la lisière du village, leur charrette un peu en dehors de celle de leurs compatriotes. Je les trouvais juste devant leur habitation sur roulettes, m’attendant avec des airs de lion repus qui ne m’inspirait pas confiance. Nous avions discuté le plus calmement possible mais voilà : je venais d’annoncer le prix et ils ne voulaient pas payer.
Je les fixais maintenant d’un air plus que mauvais tandis que l’un d’eux m’expliquait tranquillement que mes techniques d’empaillage ne lui avaient pas plu parce que je ne faisais pas comme sa défunte grand-mère et qu’il ne comptait donc pas me payer. J’inspirais un grand coup, je devais rester le plus sympathique possible, avant de leur déclarer d’une voix douce mais forcée :
- Vous voulez voir votre commande ? Après tout vous n’avez pas vu le final…
Je leur adressais un magnifique sourire et ils acceptèrent, bien sûr d’eux. Ils me suivirent donc comme s’ils n’avaient jamais fait le trajet pour nous observer pendant trois jours. A mon plus grand plaisir ils s’éloignèrent de leur « territoire » pour s’enfoncer dans le mien. Au moins s’il venait à y avoir un souci, comme par exemple un poing mal placé, je ne serais pas seule face à eux. Je m’attendais à ce qu’ils fassent des critiques à nouveau mais ils ne trouvèrent rien à dire en arrivant. Mon père connaissais quelques trucs qu’il ne m’avait pas encore transmit mais que je brulais de savoir car cela donnait un plus bel effet à ses animaux. Là il l’avait utilisé et on pouvait dire que ça donnait vraiment bien. UN brin de fierté me parcouru, chassant quelques bribes d’agacement qui me consumaient à la vue de ces deux abrutis.
Malheureusement cela ne dura pas longtemps et ils tirent leur position : le prix ne leur convenait pas et ils ne comptaient pas dépenser autant d’agent pour notre travail. J’eu beau user de tout mon calme, petite patience, ma détermination sans faille et ma foi en l’humanité et en la puissance des petits lapins roses rien n’y fut. Ils refusaient tout net de payer à moins de baisser significativement mes honoraires, ce qui était tout à fait inenvisageable. Leurs raisons pour cela étaient tellement stupides que je finis par m’énerver et à les menacer. Le ton monta vite bien évidemment et ils finirent par abandonner en nous insultant. Pour m’éviter de répondre avec mes poings, mon père eu la sympathique idée de me prendre dans ses bras puissant, évitant ainsi que je m’échappe et que je saute sur ces deux abrutis que m’avaient fait travailler pour des prunes pour leur faire cracher le million et les cinq-cents berrys qu’ils me devaient.
Résultat des courses : j’avais perdu trois jour à m’amuser comme une folle pour quelque chose qui maintenant ornait l’une des places du village, parce que mine de rien nous avions fait du beau boulot, et j’étais en retard sur mon autre projet. Bien évidemment ma vieille voisine accepta de recevoir son kiki avec du retard et me paya quand même elle. Au moins maintenant je sais qu’il faut que je me fasse payer avant de faire quoi que ce soit… Saloperie de saltimbanques.
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Informations IRL
Prénom : Sasha
Age : 19
Aime : les chocapics, la lecture, l’écriture
N'aime pas : les pigeons OO
Personnage préféré de One Piece : Luffy pour sa voix japonaise 8D
Caractère : A vous de me dire :3 *sais pas quoi mettre en fait*
Fait du RP depuis : Heuuuuu…je sais pas ?
Disponibilité approximative : heuuuu je sais pas non plus ?
Comment avez-vous connu le forum ? La faute au Baiche Rail
Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).
Prénom : Sasha
Age : 19
Aime : les chocapics, la lecture, l’écriture
N'aime pas : les pigeons OO
Personnage préféré de One Piece : Luffy pour sa voix japonaise 8D
Caractère : A vous de me dire :3 *sais pas quoi mettre en fait*
Fait du RP depuis : Heuuuuu…je sais pas ?
Disponibilité approximative : heuuuu je sais pas non plus ?
Comment avez-vous connu le forum ? La faute au Baiche Rail
Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).
Dernière édition par Mauer Anael le Mar 22 Juil 2014 - 14:13, édité 5 fois