Luvneepraad, mois de juin. Une importante chaleur règne dans l’air, et la plupart des personnes présentes dans ces ruines n’osaient pas sortir de l’ombre. Parfait, cela m’allais parfaitement, au moins je ne rencontrerais pas d’inconnus. Malgré tout la chaleur commençait à me peser et je suais sous mon armure bleutée. Même Pecker avait décidé de la fermer, sans doute pour économiser sa salive. J’étais dans cette ville en ruine après avoir entendus, à la capitale du royaume, des gens dire qu’il y avait un vieux livre de contes caché dans les ruines, Le Conte du lévrier noir. Intéressé j’avais décidé d’explorer un peu, putain pourquoi j’ai fait ça ? La première maison en ruine était occupée par une femme…….une femme. Je crois que j’ai jamais ouvert et fermé une porte aussi vite, juste le temps de jeter un œil, me rendre compte qu’il y avait une femme, rougir et fermer la porte. Quant au reste, les bruits venant de l’intérieur des décombres me dissuadaient d’essayer d’entrer. Il ne me restait plus qu’une seule maisonnée, un sombre assemblage de pierres, couvert de mousse et à moitié inondé. Proche de ce qui restait de l’ancien port, elle devait avoir subi de plein fouet la puissance de l’océan lors de l’immense raz de marée de 1600. La devanture, face à la mer, était complètement détruite et seules de rares piles de cailloux osaient se dresser face à l’océan et le ciel, comme les dents pointus de la mâchoire d’un monstre dévorant quiconque essayant de rentrer. Je poussais la porte, ou du moins la planche de bois pourrie qui me barrait le chemin, et entrais. Le sol était couvert d’une partie de la faune marine locale, une semblant chaine alimentaire c’était formé, les bêtes plus ou moins grosses mangeaient les plus ou moins petites. Le bois, qui n’était pas pourri, grinçait doucement alors que je montais à l’étage. Si vie il y avait, elle ne pouvait être qu’animale………
Vraiment fantastique, aucune vie humaine depuis 25 ans dans cette maison, juste le mystère de la disparition de ses occupants et le développement excessivement rapide qui était arrivé. Aucune vie humaine, à part moi, j’arrive au deuxième étage, porte verrouillée, mais plus certainement rouillée, je récupère un peu du matériau de la poignée puis goute. Oui, ce goût acre, rouille sans aucun doute. J’entre. Personne, juste un cadavre tenant un livre, surement celui que je recherche. J’écarte la main qui détient le fruit de mes recherches, elle part en poussière. Je récupère le livre, oui c’est bien celui-là. Parfait, parfait. Je l’ouvre et il tombe en poussière dans mes mains…………Et merde, tout ce travail pour rien. Je jette les restes du livre, et m’apprête à partir, quand soudain un bruit attire mon attention. Je ne suis plus seul.
Ça y est. Ça me reprend, j’ai peur, peur, peur putain. Je tremble, j’arrive à peine à tenir mon bâton. La porte, il y a…quelqu’un derrière. Avant qu’il ouvre je cri :
« N’esssss…essayer pas de ren…rentrer. Je suis arm…armé. »
Vraiment fantastique, aucune vie humaine depuis 25 ans dans cette maison, juste le mystère de la disparition de ses occupants et le développement excessivement rapide qui était arrivé. Aucune vie humaine, à part moi, j’arrive au deuxième étage, porte verrouillée, mais plus certainement rouillée, je récupère un peu du matériau de la poignée puis goute. Oui, ce goût acre, rouille sans aucun doute. J’entre. Personne, juste un cadavre tenant un livre, surement celui que je recherche. J’écarte la main qui détient le fruit de mes recherches, elle part en poussière. Je récupère le livre, oui c’est bien celui-là. Parfait, parfait. Je l’ouvre et il tombe en poussière dans mes mains…………Et merde, tout ce travail pour rien. Je jette les restes du livre, et m’apprête à partir, quand soudain un bruit attire mon attention. Je ne suis plus seul.
Ça y est. Ça me reprend, j’ai peur, peur, peur putain. Je tremble, j’arrive à peine à tenir mon bâton. La porte, il y a…quelqu’un derrière. Avant qu’il ouvre je cri :
« N’esssss…essayer pas de ren…rentrer. Je suis arm…armé. »
Dernière édition par Tajic Virlimo le Ven 11 Juil 2014 - 20:48, édité 2 fois