Plop Jazper, v’là la récomp’ de ton duo avec Richard.
Le point forme d’abord
Ces jours-ci, il était plutôt en forme à vrais dire => vrai dire
le rêve de notre héros leurs semblaient irréalisables => leur semblait irréalisable
notre jeune et fervent bonhomme c'était endurci => s’était
entre petits vole à la tire => vols
Je m’appel Bernard => appelle
un gros soupire => soupir
Tu m'étonnes que son vieux soit clamsé => ait clamsé
La veine qui traversait la moitié de son front grossissée => grossissait
chaque client se précipitaient => précipitait
une trentaine de bonShommes
les combattants inconscientS
mais Boulbi ne lui laissait as le choix. => pas
TOUTE TA MAUDITE VIE SI TU CONTINU => Si tu continues
TE FAIRE ROTIR ! => rôtir
autours des tables => autour
une vielle sacoche => vieille
la sacoche était remplit d'argent. => remplie
Oh John, qu'est qu'il t'arrive => qu’est-ce qu’il
quelqueS postillons
sa bouche devenait pâteuse rien quand regardant chaque récipient => qu’en
Quand soudain John se retourna en entendent son ami. => entendant
je te le garantiS
la nourritures et l'alcools => nourriture/alcool
par Jazper en faisait partit => partie
les yeux de notre héros commençaient à se réouvrir => rouvrir
Hmm.. Qu'es qui se passe => qu’est-ce qui
le vioque tînt le coup => tint
c'est à ce moment la => là
malgré qu'il était totalement étalé comme abrutis sur le sol recouvert => malgré qu’il fût/ comme un abruti
Dit Jazper encore surprit => surpris
le chef des brigandS
sa tongue vain s'incruster => tong vaint
La marque de sa sandale figurait sur la dite joue => ladite
ces cadeau de la maison => c’est
sa bouteille de rhum et cela gorgéE après gorgéE
Pour les parenthèses, on met pas d’espaces dedans : « (machin) » au lieu de « ( machin ) ».
Une tendance parfois à plus user de l’imparfait que le passé simple, alors que pour tout ce qui est action au passé, c’est plutôt le passé simple. En fait, tu le fais naturellement quand c’est pas un verbe du premier groupe.
Les trois petits points, c’est trois, pas deux.
J’vais d’abord commencer par un avis global plutôt court. C’est un petit flash-back sans vraiment d’importance, sans vraiment de contenu. C’est davantage propice à une petite rencontre et à montrer les pitreries de Jazper. Sur ce point, c’est assez clair et, je présume, assez assumé. Richard m’a dit qu’il ne devait faire qu’une intervention et que Jazper aurait pu continuer. Après, continuer, j’aurais difficilement vu comment.
Du coup, je vais m’attarder à faire le maximum de remarques autant sur le fond que sur la forme. En gardant en tête que ça se rapporte à ma vision du bon rp. Après, libre à vous d’en prendre compte.
Remarque pour vous deux d’abord, ça transitionne pas très bien entre vous. Rapport au fait que vous reprenez les dialogues de l’autre pour intéragir dessus alors que c’est pas forcément utile. Par exemple, quand Richard commande, il précise après qu’on vient le servir. Du coup, pas vraiment besoin de savoir si Jazper accepte ou non. Il accepte forcément d’agir sinon, ça fait incohérence. Globalement, moins on reprend ce que fait l’autre, plus c’est fluide, mieux c’est. En connaissant un peu l’autre, vous pouvez vous douter de comment il va réagir. Et si vous dialoguez, vous pouvez faire en sorte que l’un fasse plusieurs questions/réponses dans son post. Il suffit de voir entre vous en amont. Parce que lire un rp ou l’un attend pendant tout un post la réponse qui doit lui être donner dans le suivant, c’est un peu lourd.
Une autre chose que j’ai tendance à dire en rp, c’est que c’est bon quand il y a de la sueur, des larmes et du sang. Typiquement, le Aniki et ses potes, c’est pas des lumières. Et puisqu’on aime les petites phrases, je dirais celle-ci : « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ». D’où la sueur et le sang, surtout. Les adversaires qui savent pas se battre ou qui sont trop stupides, on apprécie rarement leur combat. Et puis là, c’est un peu honteux, puisque Jazper est censé ne pas être très brillant et pourtant, lui, il pense à se recouvrir le nez pour supporter l’odeur. Le Aniki serait encore plus crétin que Jazper ? Dur.
Plus généralement, tant qu’il y aura de la difficulté et de la répartie chez l’adversaire, ça ne pourra qu’être bénéfique. Après, on demande pas de faire un affrontement titanesque de trois heures, mais que les gens aient leur chance. Il fracasse la tête de Richard qui en rigole, mais le coup de pied, lui, il a pas le droit de l’encaisser, le pauvre.
Pour toi Jazper.
Il faudrait être davantage généreux sur les descriptions. C’est le genre de choses qui permettent de bien visualiser ce qui se passe, de donner de la vie aux écrits. Trop souvent, c’est succinct. Boulbi est gros. Le mec qui entre est étrange. C’est tout. L’utilisation d’images, c’est bien, mais ça ne doit pas remplacer les descriptions. Mais aussi, c’est ajouter davantage de détails sur ce que font les gens, l’impression qu’ils dégagent, les expressions du visage. Tu as tendance à te concentrer uniquement sur les actions principales sans t’attarder sur ce qui se passe autour de toi. Par exemple, quand Boulbi vient plaquer le brigand, on ne sait pas d’où il vient, comment il plaque le brigand, comme toi tu es libéré. Est-ce que tu te fais emporter par le plaquage ? Est-ce que tu tombes ? Comme Boulbi a plaqué le brigand, est-ce qu’il se foute des torgnoles ? Dans quelles circonstances ils se séparent ?
Aussi, n’hésite pas non plus à détailler les scènes d’actions. Typiquement, la baston générale, on sait juste que c’est une baston générale et ça se conclue sur toi qui a tabassé ta cible. Pas de précisions sur un affrontement, pas vraiment sur les conditions de la bataille générale, sur les réactions du tavernier, des autres clients, si le mobilier a été endommagé, etc. C’est des scènes d’actions, ça bouge, il ne faut pas qu’on reste stoïque dans la lecture en lisant « baston, fin ».
Après, c’est un savant mélange entre trop et pas assez. Mais dans ton cas, je suis largement sur du pas assez. Généralement, à partir du moment où se demande « comment » ou « pourquoi, c’est qu’il manque quelque chose. Quand on ne se pose pas de question, c’est qu’il y a tout ce dont on a besoin.
Personnellement, je suis pas trop fan des paranthèses pour les quelques descriptions bonus dans les dialogues. De un, je trouve pas ça joli. Et de deux, je trouve que les paranthèses, ça n’incite pas à en rajouter, à mettre davantage de détails sur ce qu’il se passe, comment ça parle, ça agit pendant la discussion. Parce qu’un bloc de lignes entre paranthèse au milieu d’un dialogue, ça casse tout. Par contre, quand c’est de la narration classique, ça passe mieux, je trouve.
Là, je vais plus partir sur des choses un peu plus abstraites. La base de ton personnage, c’est l’humour. Sa stupidité et sa naïveté sont ses forces. Après, dans le registre humour, le présent rp ne vole pas haut. Parce qu’on vit dans un monde où l’humour est assez présent et qu’à partir d’un moment, l’humour simple ne suffit plus vraiment. Ta force dans ce personnage, il faudra davantage l’exploiter dans des situations totalement improbables, voire inédites. Les dialogues de sourds comme avec Boulgi, ça va un moment, mais ça devient rapidement répétitif. Et comme c’est ton fond de commerce, ça peut rapidement devenir génant.
J’en viens à une proposition : faire en sorte à l’avenir de rendre le perso plus complexe. Qu’il est plus de possibilité sur lesquels jouer. Il ne faudra absolument pas que le perso reste toujours pareil. Il doit évoluer. Là, tu donnes l’impression de vouloir beaucoup jouer sur l’humour, mais il y a d’autres émotions, d’autres sentiments que l’on peut faire vivre au lecteur : la tristesse, la colère, l’empathie, le courage. Je pense qu’il sera très intéressant de développer le personnage et l’écriture pour qu’il soit plus polyvalent. Ainsi, on a moins le risque d’être rébarbatif à toujours faire la même chose. La deuxième chose à faire niveau évolution, c’est de multiplier les points de l’histoire sur lesquels tu peux jouer. Un personnage sans histoire, il avance en ligne droite. Pas d’histoire annexe sur lesquels jouer. Des gens qui l’aurait connu et qu’il retrouverait régulièrement, une héritage familiale à chercher, des relations du paternel à rencontrer, des groupes avec lesquelles la relation évolue. Plein de liens et de buts annexes qui permettent d’enrichir le personnage. Il a un but, mais il doit parfois s’occuper d’autres choses. Et on met des sentiments dans cela. La vengeance, la révolte, la protection, la vanité, etc. On est plus couteau suisse, on a des tas de possibilités, et on se répète moins.
Bref, niveau point :
150D pour toi et 5PP de baston générale
Ce qui fait 950D et 8PP.
Tu sais où me trouver.
Pluche