Histoire éternelle ♪

Marie Joie, base du CP5…

Hé bien, Agent Amaryllis, déjà de retour de mission ?
Oui, voilà le rapport. Le Boss n’est pas là ?
Oh, tu sais, c’est un homme fort occupé…
Mouais… Tant pis. Vous avez une autre mission pour moi ?
Je dois avoir ça oui… Une demande viens d’arriver de la part de nos confrère du CP6… ça devrait te plaire je pense. Laisse-moi juste feuilleter ton rapport avant et je te donne ça.
Soit. Comme vous voulez.

Je m’affale dans un des sièges en face du bureau de Scorpio. Parfois, je me demande vraiment pourquoi ce n’est pas lui le véritable chef du CP5… L’autre est tellement… indisponible.
Pfff.

Un problème Alcéa ?
Hein ? Non !
Le gris, c’est pour la déception, non ? De quoi voulais-tu parler avec Rei ?

Tsss, saleté d’z’yeux ! Pendant un instant j’ai oublié que ce type commençait à connaitre mes techniques à force de le fréquenter.
En plus, je ne l’aime pas, il doit être au moins aussi manipulateur que moi ! Et en plus, il est plus haut gradé ! Faut vraiment que je prenne du galon…

Non mais c’est bon, je lui en parlerai à mon retour. Vous avez fini de lire ?
Oui, et je n’ai rien à redire, comme d’habitude. Tiens, voici ta prochaine mission.
Merci. Au revoir.
Au revoir…
Enfin, tu sais Alcéa, c’est probable que Rei ne soit toujours pas là lorsque tu rentreras…
Et bien je le verrai après la mission suivante !

Je ferme la porte avant qu’il enchérisse de nouveau. Toujours entrain d’essayer de tout savoir celui là. Mais il y a des choses que même Scorpio ne doit pas savoir…
Notamment lorsque ça concerne d’autres Agents.
Et Ike…

Mais passons. Je règlerai ce problème avec le big Boss.
En attendant, j’ai mission.

Direction : la République de Goa.

Agent Amaryllis. Alors, vous venez admettre votre défaite ?
Ma défaite, je ne crois pas non. Les soldats de la marine ne vous ont-ils rien dis ?

Le soir même, me voici de retour dans la « marie » de Goa, en face même du Gouverneur Fenyang afin de lui annoncer mon départ et tout ce qui s’en suit.
Mais surtout, SURTOUT, pour obtenir de lui des excuses quant à l’efficacité des Agents du Gouvernement.

Oh, on m’a bien rapporté la capture de ce pauvre homme qui s’est condamné bêtement. Vous l’avez bien piégé à ce qu’on raconte.
N’avez-vous donc pas écouté l’enregistrodenden que j’ai fourni avec ce scélérat ?
Non, j’ai bien d’autre chose à faire.
Comme vous tourner les pouces pendant que les révolutionnaires dansent sur les fondations de cette toute jeune république ? Franchement Gouverneur, je vous pensais bien plus impliquer que cela dans votre mission.

Et alors qu’il s’apprête à répliquer de manière violente, je lui envoie un sac à ses pieds. En tombant, le sac s’ouvre et son contenu roule sur le sol. Faisant face au Gouverneur Fenyang, la tête de Oualte Dysnei le dévisage et fait pâlir l’homme de plus de deux mètres.

Je vous présente Oualte Dysnei. Révolutionnaire chargé de récupérer des fonds pour la révolution. Et cet odieux personnages c’était trouvé un bon pigeon : Prince Vaillant. Noble défunt qui n’avait clairement pas été mis au courant des nouvelles lois instauré à Goa. J’ai donc du mettre les choses en ordre. Le révolutionnaire n’escroquera plus, et le noble n’esclavagera plus non plus. Et ses anciens esclaves sont maintenant des salariés travaillant pour moi, et bientôt, pour le Gouvernement Mondial lui-même.

Et à cela, mon très cher Gouverneur, j’ai bien peur de devoir vous montrer que vous avez mal fait votre travail en ces lieux. Et je pense qu’il serait de bon ton pour vous de reconnaitre votre erreur à présent.

Un silence pesant commence à s’installer dans la pièce. Mon regard ne démord pas de celui de ce marine catapulté au rang de Gouverneur par je ne sais quel facétie. Mais je compte bien relever ce point dans mon rapport. J’insisterai même dessus si ce type n’est pas foutu de s’excuser d’avoir osé m’insultée à mon arrivé sur cette île.

Il se pourrait effectivement que je me sois trompé sur votre cas…

Bon, ce n’est pas exactement une excuse, mais c’est un début.

J’apprécie à sa juste valeur votre retour à la lucidité Gouverneur.
Hm.
Et si vous n’avez rien d’autre à ajouté, alors je vais m’en retourner à Marie Joa. Ah, et dernière chose.
J’ai prévenu les marines du coup de l’emplacement d’un repère de brigands des montagnes. Je pense qu’il serait de bon ton de les neutraliser afin qu’ils cessent d’agresser et de voler les citoyens de Goa et de toute l’île de Dawn.
Mais ceci ne fait pas parti de ma mission, alors je vous laisse vous en occuper.
Bonne chance, Gouverneur.

Sans un au revoir de sa part, je me détourne de lui et quitte son bureau sans attendre.

Il est temps de rentrer chez moi pour rendre mon rapport.