Le soleil se couche et embrase au loin l'horizon. On peut voir sur l'océan des reflets argentés dansant avec les vagues, et les oiseaux plongeant percer la surface. Le monde fait silence, et écoute le sable se faire caresser par le sel de l'eau.
On est loin du carnage, de sa terreur et son horreur. Une petite crique, dissimulée entre les rochers, désertée par les hommes, adoptée par une famille de crabes profitant des derniers rayons solaires pour réchauffer leur carapace. Derrière eux, un homme seul est assis contre les rochers. Ses traits creusés se confondent à ceux de la pierre dans la lumière du crépuscule. Il semble serein, malgré le sang filant sur son épaule. On ne sait pas où son regard s'évade, ou s'il s'est perdu, les armes rendues.
Ses cheveux sont en bataille, gras de la sueur qui recouvre aussi l'intérieur de son casque. Celui-ci est posé à côté de lui, sa pointe plantée dans le sable. Une mouette s'est approchée, curieuse, elle cherche à trouver quelque chose à manger dans cet étrange crustacé.
Au loin, une ombre se détache. Elle apparait, tranchant l'océan l'espace d'un instant, trou ténébreux dans l'étendue immaculée. C'est une trace hideuse des monstres que cachent les vagues et leur écume, faisant miroiter une beauté qui n'est qu'apparence. Dans le fond, la tache est plus réelle que le tablier qu'elle salit.
L'homme se lève, la mouette s'envole. Elle ne trouvera rien ici. Elle va rejoindre ses comparses, et fond sur les poissons de l'océan.
Bientôt, l'homme est rejoint par un autre sur le sable fin.
Silence.
On est loin du carnage, de sa terreur et son horreur. Une petite crique, dissimulée entre les rochers, désertée par les hommes, adoptée par une famille de crabes profitant des derniers rayons solaires pour réchauffer leur carapace. Derrière eux, un homme seul est assis contre les rochers. Ses traits creusés se confondent à ceux de la pierre dans la lumière du crépuscule. Il semble serein, malgré le sang filant sur son épaule. On ne sait pas où son regard s'évade, ou s'il s'est perdu, les armes rendues.
Ses cheveux sont en bataille, gras de la sueur qui recouvre aussi l'intérieur de son casque. Celui-ci est posé à côté de lui, sa pointe plantée dans le sable. Une mouette s'est approchée, curieuse, elle cherche à trouver quelque chose à manger dans cet étrange crustacé.
Au loin, une ombre se détache. Elle apparait, tranchant l'océan l'espace d'un instant, trou ténébreux dans l'étendue immaculée. C'est une trace hideuse des monstres que cachent les vagues et leur écume, faisant miroiter une beauté qui n'est qu'apparence. Dans le fond, la tache est plus réelle que le tablier qu'elle salit.
L'homme se lève, la mouette s'envole. Elle ne trouvera rien ici. Elle va rejoindre ses comparses, et fond sur les poissons de l'océan.
Bientôt, l'homme est rejoint par un autre sur le sable fin.
Silence.