>> Nom & Prénom
Une image de 200*300 pixels. | Pseudonyme : Votre surnom s’il y a lieu. Age: 59 ans Sexe : Homme Race : Humain Métier : Homme de survie (sweg), navigateur. Groupe :Pirate But : J'sais pas Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : . Équipement : . Codes du règlement : Parrain : Jean-Mi. Ce compte est-il un DC ? : Akira Si oui, quel @ l'a autorisé ? : Soren |
>> Physique
Ce qu’on remarque tout d’abord chez le zig, plus que son âge, c’est l’absence de l’un de ses bras… Quand il est à poil bien sûr parce que il cache bien cet handicap avec son kimono. Niveau faciès, l’est bizarrement assez ridé, même pour un vioque. Son œillade refermée, noire, ses paupières lourdes et ses lèvres décrivant une moue quasi parfaite font de lui un personnage à l’apparence stoïque, voire même las, fusionnant assez bien avec sa pilosité alpestre. Cette allure de vieillard au Kimono blanc immaculé et à la queue de cheval impeccable tranche assez violement avec ses quelques tics. Si au premiers abords, Vi parait être un sage respirant la classe et le charme, rien que sa démarche suffit à trahir ce sentiment. Pieds écartés, pas de cow-boy et tête levée histoire de rafistoler son égo, timbre haut et bruyant, manières déplacées avec la plupart de son entourage, l’homme n’est pas vraiment le stéréotype du gentleman quand on y pense bien, certains traits trahissent assez bien le bonhomme, en tête, ses grosses oreilles percées tel un délinquant des bas fonds et son nez souvent rosé par la boisson. Il reste malgré tout un vieillard très en forme par rapport à la moyenne des quidams de son âge, l’dos droit et le ventre plat, manquerait plus que les dorsaux saillants mais je crois faudra repasser à la morgue pour avoir ça. L'homme est donc un personnage atypique, limite comique, naviguant entre deux eaux, deux courants opposés.
>> Psychologie
Hé d’habitude j’aime pas trop ce genre de trucs dans une prez, genre la description, j’préfére jouer mon perso inrp pour savoir comment y s’débrouille, m’vois tu. Mais j’vais faire un effort, enfin j’vais essayer. Bon niveau tics j’sais pas, me semble qu’il en ait. Il aime bien chanter du Patrick Sebastien en petite tenue mais sinon tout va bien… Nan j’déconne. Pas du fait qu’il aime bien chanter du Patrick sapé de cette manière, mais il a un autre tic. Non genre en fait il a plusieurs tics, comme le fait de crier à la nuit le jour de demi-lune. Pas pleine lune parce que les loups crient aussi et après il s’énerve et il les tue et tout du coup ça tâche son kimono après la vie de moi il est vénère truc de ouf y va en tuer encore plus. Nan mais bref j’disais son vrai tic c’est… Non attends deux sec on m’appelle… En fait y’a j’sais pas quel Panda y m’appelle pour m’dire que bourrer ma prez d’inepties et de parlotte ça va pas l’faire, en plus le mec même pas j’le connais il m’parle mal j’le croise dans la rue j’le haggar walah. Eh attends en fait j’ai la dalle j’vais m’chercher à bouffer. Pas McDo parce que c’est pas halal… Nan c’est surtout que y’a pas d’McDo au bled mais le dit pas steuplé.
Donc j’disais le gars son vrai tic, c’est qu’avant, l’était dans la marine et qu’il y est plus, d’ailleurs faut pas dire qu’il était dans la marine parce que le gars c’est un chaud il a changé d’identité tu vois parce que je crois une fois il a voulu faire le fifou y s’est pris une porte dans la gueule direct. L’est pas net dans sa tête ce mec, déjà quand tu lui parle tu sais pas tu parle à une racaille des bas quartiers ou un vieux qu’a la soixantaine dans peu. L’gars pourrait te fumer un pétard casquette retournée tu trouverais ça normal tellement qu’y parle mal. D’ailleurs en parlant de parler, c’est son tic en fait, c’est ça, y mytho beaucoup ce gars c’est genre un vrai malade, y parle mal sur les gens, il s’invente une vie et invoque de faux faits historiques c’est troublant on dirait l’est un peu zozo le mec des fois, heureusement l’est quasiment jamais crédible du coup tu te tape juste des barres rien d’plus. Sauf si l’a un compte à régler avec toi, là tu peux être sûr qu’tu vas la sentir passer. Sinon il aime pas trop les maisons d’retraite il préfère faire son détective comme quoi c’est son hobby, moi j’dis c’est pas possible c’est encore un coup des templiers, d’ailleurs ça je l’invente pas je le dis dans mon livre.
Donc j’disais le gars son vrai tic, c’est qu’avant, l’était dans la marine et qu’il y est plus, d’ailleurs faut pas dire qu’il était dans la marine parce que le gars c’est un chaud il a changé d’identité tu vois parce que je crois une fois il a voulu faire le fifou y s’est pris une porte dans la gueule direct. L’est pas net dans sa tête ce mec, déjà quand tu lui parle tu sais pas tu parle à une racaille des bas quartiers ou un vieux qu’a la soixantaine dans peu. L’gars pourrait te fumer un pétard casquette retournée tu trouverais ça normal tellement qu’y parle mal. D’ailleurs en parlant de parler, c’est son tic en fait, c’est ça, y mytho beaucoup ce gars c’est genre un vrai malade, y parle mal sur les gens, il s’invente une vie et invoque de faux faits historiques c’est troublant on dirait l’est un peu zozo le mec des fois, heureusement l’est quasiment jamais crédible du coup tu te tape juste des barres rien d’plus. Sauf si l’a un compte à régler avec toi, là tu peux être sûr qu’tu vas la sentir passer. Sinon il aime pas trop les maisons d’retraite il préfère faire son détective comme quoi c’est son hobby, moi j’dis c’est pas possible c’est encore un coup des templiers, d’ailleurs ça je l’invente pas je le dis dans mon livre.
>> Biographie
Les quelques chandelles apportaient à la structure intérieure du temple une bien maigre visibilité, qui permettait malgré tout de distinguer les nombreux motifs qui ornaient le dessus de la bâtisse. Une atmosphère lourde pesait le domaine, mais cela n’empêchait pas la populo d’affluer en grand nombre. La plupart n’appréciaient pas tellement le lieu, mais venaient par nécessité. Ils voulaient parler. Ils voulaient confesser, peut être même s’ôter un certain poids du cœur, sentir leur culpabilité s’affaisser. Leurs regards étaient vides et pourtant si honteux. Ils étaient bien entre eux, vilains pécheurs, et pourtant.
La vieille porte de la cabine grinça, dévoilant une donzelle à l’œillade embuée. De la même façon, je remarquais l’anneau à son doigt, qu’elle cachait à moitié. Hah. Les gens ne savent tellement pas cacher leur jeu. J’aurais pu rire, la blâmer ou autre connerie du genre, mais j’avais à faire ici.
Dans un silence de marbre, la porte grinça à nouveau. La cabine était vraiment étroite, tout comme le siège. Je réussit à positionner mon vieux fessier avec un peu d’adresse. Je faisais face à la muraille, et je n’pouvais voir le saint. Remarque, lui aussi.- Bonjour mon frère.
Aucune réponse, mais j’entendais bien le rythme ininterrompu de son souffle.- Eh la con de tes morts quand j’te parle tu réponds c’est compris ?
Hé, il est bien pro le mec. Tout propre sans fioritures ni rien. Le mec il s’rait v’nu chercher la merde dans ma paroisse j’lui mettrais un coup de boule saint dans saggle il reparlerait plus la vie de moi. ‘fin faut dire avec ma voix rauque j’inspire le respect un peu.- Ancien caporal d’Elite Vi Euschnock ici. Pas d’remarque sur mon blaze ou j’t’en fous une tu la verras même pas v’nir je le jure. J’ai pas demandé à avoir des parents Clowns dans un cirque donc tu ferme ta gueule et tu parle quand j’le dis. Compris ? Fais pas le con j’t’ai pas dit d’me répondre. J’la fais toujours celle là, une fois j’l’ai faite à Tetsuda truc là l’amiral, hé, le gars il était en position latérale de sécurité sur la vie de ma mère j’étais vénère. Hé d’ailleurs t’sé j’ai de source sûre ce mec là il s’est fait une supernova, t’sé la ptite cousine de luffy. Tu m’dis pas que luffy a jamais eu de cousine sinon j’t’en colle une ok ? Ouais bref. Mec bref avant j’étais dans l’armée d’elite. T’vois genre caporal d’elite. Genre le titre tu l’as pas pour blaguer tu vois. Bref avant j’étais quelqu’un d’respecté dans l’métier tu vois. J’étais sous les ordres de Kizaru carrément. Et m’dis pas que j’peux pas être assez vieux pour avoir servi Kizaru sinon tu reçois mon poing en pleine fig’. En plus je sais même pas qui c’est ce prolo en fait hahaha…- Eh, eh ! J’t’ai demandé de rire ? Non, tu la boucle t’es pas pro mec. Dans mon temps les dissidents comme toi on leur faisait faire 100 pompes sur un doigt.
Ouais bref donc mec moi j’étais un gars qui pesait dans l’domaine t’vois, j’faisais des missions trop brain où j’devais taper des gens walah des fois j’rentrais crevé du boulot j’disais à ma femme chérie tu m’fais des knakis ou j’mange les doigts d’pied des gosses. Ah merde attends j’crois j’ai jamais eu d’gosse.
Ptin j’ai jamais eu de femme en fait.
Donc ouais j’te disais j’étais un peu le B2O d’la marine. J’sais pas c’est qui celui là mais son blaze est sympa. Ouais j’aime bien le mot blaze. Parce que en fait une fois j’t’explique vite fait, ah non en fait j’dis encore d’la merde.
Donc ouais, en vrai une fois j’ai eu une mission où pour une fois, y’avait pas de baston et…***Un jour auparavant***
J’aimais pas trop ce genre de ville trop luxueuse, trop bling bling, pas que j’m’y’sente pas bien mais… C’pas mon délire. En fait j’aime pas les villes tout court. Simple amas de prolos peu importe leur classe sociale ‘fin bref. Ça m’rappelleras toujours cette citation du feu Zoro mon ami proche « putain j’ai la dalle j’veux un grec »
Bref, c’te masse de blaireaux devant une sorte de vitre m’interpella vaguement. Vu que j’étais un vieux sénile qu’avait rien à foutre de sa vie, j’m’approchais, écartant vaguement la masse plèbio-bourgeoise d’un revers de la main. Cette main qui avait déjà approché le facies doucereux de tan de donzelles dans la marine, Amirales comprises. Oh, je m’égare.
A la première racaille pseudo bien éduquée sertie de ses plus beaux attirails je demandais en toisant ma barbe dubitativement :
- Qu’est-ce ?- Le recueil mensuel de poèmes de notre vicaire local. Il tient une petite église juste en contrebas de la ville. Les gens aiment bien aller s’y confesser.
Eh j’t’ai pas dit raconte moi ta vie tu t’calme ou j’te flanque une rouste.
- Quel genre de « gens » ?- Tout le monde d’à peu près tous les coins. Beaucoup de riches des quatre coins du monde, mais la plupart sont locaux.
Je jetai un coup d’oeil à la dizaine de feuilles jaunies derrière le verre imposant. Quelque chose fit tilt, mais sur le coup, je n’savais pas quoi.
Ah, si.- C’est quel genre de prêtre votre gusse ? Le genre bavard avec des amis la soirée croix d’bois croix d’fer la journée ?
- Loin de là, rétorqua-t-elle froidement, comme si j’avais touché un point sensible. Il a fait vœu de mutisme et n’a plus parlé depuis une dizaine d’années. En dehors de ses horaires d’activités, il ne fait que dormir et pratique le jeun fréquemment. Peut être pour cela que nombre de personnes importantes, riches viennent le voir.- Merci bien. Il est bien crade ton prêtre sinon, il mange et dort mais s'lave pas.
Je m’éloignais sans prêter gare à sa réaction, sortant un bout de papier. J’étais vieux, j’oubliais souvent les détails importants dans les heures qui suivaient, parfois même moins. Mais j’avais toujours l’esprit vif, des années de service chez l’élite, ça forge.
C’était pas normal.
D’abord, y’avait cette tâche. Une tâche, sur la troisième feuille, oui. Une tâche infime, brunie. On la remarquait pas, elle était merveilleusement dissimulée au milieu des lettres. Mais la feuille était fripée, on avait forcé dessus, on avait frotté pour enlever une tâche. Tâche que je reconnaitrais entre mille.
Tâche d’hémoglobine.
Ensuite, y’avait deux autres détails intimement liés. Sur la même feuille, la troisième, l’écriture avait changé. Enfin, elle était toujours la même. Mais j’avais déjà fait un séjour au service des comptes et fraudes dans la marine. Je savais reconnaitre, distinguer deux polices différentes. Dans le cas où, admettons, le religieux se serait fait une entaille à la main, il aurait bien pu demander à quelqu’un d’écrire pour lui. Mais voilà. Il était plongé dans le mutisme. Depuis vingt ans. Il n’allait pas le profaner pour deux trois torchons.
Un communiqué déclarant sa blessure à la main, ou tout autre déshabilité aurait fait l’affaire. Mais là non. Les poèmes étaient bien là, et écrits de la main d’un autre. Moi j’étais un vieux schnock, les petites traces comme ça, j’en étais friand. La plupart du temps c’était d’la paranoïa, mais j’aime bien perdre mon temps. Le temps c’est d’l’argent, et j’ai pas besoin d’argent.
Bon, il est où ce temple ?***- Mission où je devais escorter un dragon céleste. Carrément, on m’donnait la confiance, et bon c’était pas un dragon important, plus de la seconde zone tu vois. Genre le mec a le sang mais pas trop l’influence du coup il a sa propre garde mais c’est des fragiles du coup à chaque fois on piochait un peu dans la marine d’élite tu vois. ‘fin bref, le gars faisait une descente à j’sais plus quelle ville. Première fois que j’voyais un d’ces connards en action. J’te le dis carrément j’me suis pas ret’nu, coup d’poing dans la gueule c’te tapette il est tombé sur le champ inconscient. Il avait tapé sur des femmes et coupé le doigt d’un gosse parce qu’il l’avait pointé avec. Si c’était à refaire j’le referais. Bref. J’ai croupi des mois dans une prison, j’devais avoir la trentaine.
Puis la sentence est tombée. Il avait la rage, il voulait pas d’une mort rapide. Il voulait un truc douloureux, un truc qui dure bien sa race la chienne.
On m’a coupé l’avant bras et lâché dans une ile déserte. Normalement le saignement devait me tuer dans la dizaine de minute, mais je suis un moine shaolin donc j’me suis transformé en super sayen j’leur ai pété la gueule la vie de moi j’étais vénéééére truc de ouf j’avais les crocs plus qu’un daleux devant un grec.
Nan en vrai les mecs ils étaient trop cons d’me laisser au milieu d’la jungle, j’me suis juste faitun bandage avec quelques lianes pour « atténuer » le saignement. La plaie s’est infecté et m’a donné beaucoup de mal, mais heureusement ça n’a pas été léthal. Quand j’ai suffisamment récupéré, j’ai voulu sortir de c’trou paumé. Mais j’avais aucune connaissance en navigation. Les bateaux et comment ça fonctionnait ? Encore moins. Avant j’étais un gars sérieux, j’racontais pas de conneries par paquet d’dix. Le séjour m’a changé. Quand t’es lâché des mois le bras coupé au milieu de la faune, tu ressors pas totalement sain d’esprit. Mais tu PEUX en sortir, ça, je l’avais compris.
J’suis pas l’genre de gars qu’abandonne facile, ils avaient fait une erreur de me sous estimer. La guillotine aurait été plus propice dans mon cas, mais j’leur en veux pas. J’me suis démerdé pour manger c’que j’trouvais, un peu de tout, des fois rien. J’me suis fait plusieurs radeaux, tous ont coulé, tous sauf un. J’avais plus la notion du temps, c’était des mois, des années peut être ?
J’me suis refait le visage, j’avais déjà maigri et un peu vieilli. J’me suis cassé le nez, cicatrisé le faciés à certains endroits pour essayer de le reformer. Avec ça, on me reconnaitrait pas. Restait la navigation, j’étais pas familier avec ça. J’étais un gars d’la terre ferme, pas d’la mer. Mais j’me suis lancé, un jour, où le temps était calme. Le rafiot était plutôt grand, j’avais fait ça avec plusieurs matériaux. Assez pour entreposer mes vivres et tout le tralala et avoir un espace de vie décent. J’suis pas l’genre de gars à faire les choses à moitié, j’me lance pas en pleine mer pour crever.
Enfin, j’croyais, j’ai failli perdre la vie à plusieurs reprises. Le vent a pas toujours été clément avec moi, mais j’ai appris beaucoup.
D’ailleurs ça a été mon nouveau métier quand j’ai regagné la civilisation. Navigateur. J’avais pas peur des courants dangereux et je manœuvrais bien les engins, mais on m’dit souvent que niveau sens de l’orientation c’est zéro. Oui il m’arrive de me tromper entre south et west blue, mais c’est pas la fin du monde, si ?
- Sinon vous avez fait de l’aménagement récemment, non ? Le sarcophage au fond de la salle était à l’entrée avant. Il a laissé une trace de poussière. D’ailleurs en tapant dessus, par totale curiosité hein, j’ai remarqué qu’il ne sonnait pas creux. Y’aurait-il une réelle momie dedans ?
Un sourire se dessina sur mes lippes. Je continuai :- D’ailleurs en parlant de poussière, ça fait longtemps que vous avez pas fait le ménage hein. ? Parce que j’ai bien vu la tâche d’hémoglobine sur la main du lampadaire. Assez lourd comme lampadaire d’ailleurs non ? La masse parfaite pour assommer quelqu’un et le tuer après.
Ma dague avait déjà glissé sur son cou tremblant. Démasqué. J’suis trop fort à ce jeu. Plus fort qu'au scrabble.
- Je serais bien curieux d’avoir des explications, ou ma main de vieillard pourrait glisser… Comme ça.
Une goûte de sang venait perler.- Je vais tout vous dire !- Et moins fort. S’il. Te. Plait.- Bah en fait c’est drôle vous êtes bien perspicace pour un vieill… Personne âgée. En f…fait bah, j,j’suis quelqu’un qui est toujours à la recherche de bonnes nouvelles, de scoop, et je les fournis un peu au p…plus offrant, que ce soit la presse ou d’autres… Personnes,si vous voyez c’que j’veux dire hein. Et je sais très bien que beaucoup de personnes célèbres, connues viennent ici. Le reste… Prendre la place du prêtre n’a pas été difficile, j’ai juste eu à attendre la nuit.- Ah… Et t’as eu quoi comme info dernièrement petit chimpanzé. Info’ invendue de préférence, et qui pourrait rapporter d’l’argent. J’m’en fous du risque.
- Jaytay Bouré le célèbre millionnaire fait une descente à Logue Town pour affaires il parait, dans le mois qui viens, 34 jours précisement. Sa femme, qui le trompe régulierement est venue se confier à moi. Il traine toujours avec un bon pactole sur lui, au cas où.- T’es gentil. Mais t’as tué un gars, un bon gars en plus qui t’avait rien fait. T’as laissé ta soif d’argent prendre le dessus. Ca se paye, parole de vieux schnock.
- NO…
Chirurgical, en plein dans les cordes vocales, crie tant qu’tu veux personne va t’entendre. Ah attends, t’es mort un peu non ? hueheuheueh. Ca m’rappelle les funérailles de Gold Roger auxquelles j’avais assisté ça. Enfin je crois non ? Ah je sais pas en fait.
C’était à Logue Town d’ailleurs. Coïncidence ? J’sais ap. En tout cas faut s’tirer vite avant que la prochaine personne ne rentre dans la cabine, parce que j’ai pas fait dans l’œuvre d’art.
>> Test RP- Bon Lloyd ou j'sais pas quoi, aboule la boisson et les autres ouvrez bien vos oreilles parce que celle là j'la raconte une fois tous les siécles. Et l'premier qui fait une réflexion du style "tu divague papy" ou sur ma façon de narrer il va se prendre un highkick dans sa tronche y va moins faire l'malin compris ? Bref._ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _________
La nuit avait été beaucoup plus fuligineuse que d'habitude pour Haiko Nagashi. À vrai dire il n'avait jamais été plongé dans un noir aussi noir de toute sa vie. Et surtout pas pour une période aussi longue.
Eternelle
Haiko avait la trentaine tout juste entamée, cependant. Et on n'avait jamais entendu ou ressenti de sa part un quelconque stress, surmenage ou dépression, que ce soit pour les proches ou le public. Car Haiko avait un public, il était connu à travers les mers, pas seulement pour sa technicité mais aussi pour son calme et sa gentillesse. C'était un homme précaucieux, aussi. Il prenait toujours soin de fermer le gaz avant de dormir et faisait bien soin de ne pas attraper une saloperie dehors. Alors qu'est ce qui avait pu tuer Nagashi Haiko cette nuit ? Quoi ou qui… Vous vous doutez bien que si je vous raconte ça, c'n'est pas pour rien. J'suis pas un gars qui raconte les accidents des people au coin d'un feu d'camp. J'élucide des affaires.
Haiko avait une famille. Sa femme et ses deux enfants. Une raison de plus pour qu'il ne veuille pas mettre fin à ses jours. C'est eux qui ont découvert le musicien mort. Ils venaient juste de rentrer de vacance d'ailleurs, c'est drôle. J'veux dire, tu viens de passer une semaine à l'autre bout de la terre dans un coin paradisiaque, tu rentre et ques' tu trouve ? Ton mari décapité… Hahahahahaha. Bon là en l’occurrence l'était pas décapité, fin pas totalement.
J'travaille comme détective privé, sous couverture bien sûr j'veux pas qu'on m'trace faut pas déconner, depuis quelques temps. J'm'étais fait une petite renommée chez les particuliers, rien de bien fou hein, mais faut croire que sa donzelle avait des connaissances qui m'connaissaient hihi. Charmante demoiselle d'ailleurs, dommage que l'age me fasse défaut. Bref. J'suis arrivé une après-midi assez froide pour le coup, comme celle où Luffy avait tué Gold Roger. D'ailleurs ça me rappelle que Nami faisait des pompes dans mon régiment, on mangeait des merguez le vendredi c'tait sympa mais j'm'égare.
Le bon garçon qui m'avait dégoté le boulot avait enfoncé un couteau dans le cou, lui sectionnant les cordes vocales pour l'empêcher de crier. 'Fin je suppose hein, dans l'cas où ça serait un meurtre. Parce que ça fait pas suicide, le gars manque de rien, sa donzelle m'assurait qu'il était vraiment épanoui.
D'un autre côté… Les tâches de sang étaient régulières, comme si on avait pas essayé de se débattre. Découlaient deux alternatives. Soit la personne qui lui avait enfoncé le couteau était lui même, soit… C'était quelqu'un qu'il connaissait et en qui il avait confiance, mais la blessure n'était pas mortelle, il est mort à cause de la perte de sang. L'hypothèse est donc à écarter pour le moment, parce que perso' si ma mère me poignarde et que j'meurs pas sur le coup j'vais pas attendre qu'elle finisse le travail m'vois-tu.
Je jetai un coup d'oeil à mon environnement, puis à une guitare en particulier… Etrange.
- Madame, c'est vous qui avez fait changer ces cordes ?
L’œillade cobalt de la veuve défaillit un instant.
- Non… À vrai dire il ne jouait plus sur sa Jibson depuis quelques mois, maintenant que vous le soulignez c'est assez bizarre, en effet.
Aucune trace d'oxydation ou d'usure sur les cordes, comme si elles venaient tout juste d'être changées, et c'était le cas. C'était l'oeuvre de quelqu'un, du tueur, certainement. Mais pour quelle raison ? Pourquoi ? Pourquoi changer une guitare après avoir commis un meurtre ?
Mon vieux coeur s'enflamma un instant pendant que je tenais le premier fil conducteur de mon enquête. Les cordes… Les cordes avaient été tâchées par le sang de Haiko. En réalité, il s'était bel et bien débattu, ce n'était pas un suicide. Le criminel a voulu faire ressembler ça à un vulgaire suicide, plutôt. En vrai, il a pris la guitare, changé les cordes, remis tout à sa place et enlevé l'hémoglobine éparpillée de façon à faire croire que Haiko ne s'était pas débattu, et que c'était donc venu de son plein gré. Il s'y connaissait en sang, le garçon.
Mais voilà. La plaie avait été chirurgicale, mais pas létale, ce qui est ironique dans un certain sens. Le cadavre puait salement, mais je hasardais ma poigne à fouiller la sienne, recroquevillée. J'avais trouvé une seconde piste.
Une série de chiffres… 243, gribouillés un peu comme ça venait, même pas alignés. La femme, qui m'attendait dehors, en pleurs parce que sinon c'est pas dark et pas réaliste trolol tfaçon vous voulez que des descriptions walah c'est chiant j'vous l'dis cash, qu'est ce que ça vous fait d'savoir qu'elle a un grain de beauté sur la joue gauche, et que ce même grain était maintenant envahi par les gouttes se déversant de son globe oculaire. Qu'est ce que ça vous fait d'savoir qu'elle fait la trentaine comme son mari, mais que ses cernes lui rajoutaient une vingtaine de plus, ou que ses lippes sont d'un pourpre à faire pâlir un coquelicot, cette jeunesse est à vomir la vie de moi.
Bref, elle savait pas c'que ça voulait dire, sinon c'est trop facile, et moi j'suis baisé après. On m'avait griffonné sur un vieux papier l'adresse et le nom de quelques proches que je pourrais questionner. Tout d'abord y'avait son oncle, qui m'avait accueil dans sa belle villa marbrée. Bref y m'a sorti les conneries du genre olol je suis trop choqué c'était comme un fils pour moi le soir je mange du poulet rôti et en fait je m'en fous mais faut pas l'dire. Après y'a eu ses amis, musiciens, hommes d'affaires, bref que d'la pseudo bourgeoisie que t'as bien envie de gifler, mais on veut pas trop en parler. On en a rien à foutre ou on essaye d'oublier, et moi j'peux pas les forcer au niveau d'la loi non plus.
Sur plusieurs semaines, j'ai trouvé aucun indice, les rencontres avec les proches de la victime se suivaient et se ressemblaient, et il n'y avait strictement aucun indice laissé par le potentiel meurtrier. J'étais accoudé à une table de café, pensif. Un mendiant jouait de la guitare juste à côté, et le vent fit voler une feuille qu'il regardait à ma table. J'ai regardé. Puis j'ai pensé à un truc con. Puis j'me suis demandé comment j'avais pas pu remarquer plus tôt. J'me suis levé j'ai même pas payé, j'ai balancé au zig sa feuille et quelques dorikis avec. J'ai essayé de courir mais sa mère mon dos y f'sait trop mal. J'ai tourné la doublure de la maison qu'on m'avait donné à l'occaz comme un taré et j'ai sauté sur la Jibson. Espérons que j'ai pas trop perdu la main, au moins. La feuille dans sa main. C'était pas un numéro. C'était une tablature. Et ça donnait une jolie petite mélodie. J'ai pris le denden et j'ai appelé sa femme, lui demandant de venir
- Connaissez vous cette mélodie ?
- Oui, c'est "Yuri", une chanson que mon mari a écrit pour notre ami Yuri Terui, le célèbre chirurgien. Il l'a sauvé de l'arrêt cardiaque à plusieurs reprises, on lui doit beaucoup.
- Vous m'avez dit que votre mari avait une sorte de chambre où il gardait ses médailles, souvenirs et autre, puis-je y avoir accès ? Je sais bien que vous me l'avez déjà refusé mais ça pourrait sérieusement avancer mon enquête.
- Il était très pointilleux à ce sujet vous savez... Mais si ça peut faire avancer. Ne changez rien de place s'il vous plait.
Deux jours qu'j'ai cherché dans les feuilles, que j'ai tout ratissé, un seul mot dans ma tête, "Yuri". Yuri Terui. Jusqu'à un vieux coupon de journal, arraché à la main, un tout petit article de la gazette, j'm'en souviens comme maintenant
"La fille de Yuri Terui, seule admise aux urgences à ne pas avoir été sauvée pendant 3 ans :
Ironie du sort, le célèbre médecin de renommée Yuri Terui n'a pas pu sauver la personne admise aux urgences qui n'est autre que sa propre fille, Yuna Terui, 19 ans, morte dans un éboulement de falaise alors qu'elle était en compagnie d'un ami de la famille ayant tout fait pour garder l'anonymat. La cause de la mort semble être une entaille trop profonde au niveau du crane. Nous sommes sur le choc et prions pour que le docteur passe cette mauvaise phase."
Deux semaines après la parution de l'article on chantait "Yuri" dans les rues de la ville. Ça avance mais je n'en voyais pas pour autant le bout. Puis j'bute sur un paquet de lettres qui tombe au sol. Ça, c'est c'qui me manquait. Quels messages ont étés échangés entre la durée du décès et celle de la parution de la chanson.
Haiko - Yuri : Désolé j'ai fait l'con, j'ai trompé ma femme, je suis sorti avec ta fille et en plus, j'ai pas pu la protéger. J'suis prêt à assumer les conséquences, me faire poursuivre et voir ma carrière voler en éclats, fais c'que tu veux et tu auras raison.
Yuri - Haiko : Ce qui est fait est fait, je te pardonne car je sais que tu éprouve des remords. Tu as détruit une vie pas besoin de détruire la seconde. N'y pense plus.
Pour finir, faire avouer Yuri n'a pas été difficile, j'avais les preuves en main, et de toutes les façons, il commençait à regretter son acte. J'avais "emprunté" à l'épouse de Haiko un denden pour tout enregistrer, la marine, les forces locales, ou les deux en même temps pouvaient se charger du reste, j'ai pris c'qu'on m'devait, j'suis parti sans un au revoir . Pis moi et la marine on est plus trop potes.Informations IRL
Prénom :
Age :
Aime :
N'aime pas :
Personnage préféré de One Piece :
Caractère : Quelques mots pour vous décrire ? C’est toujours plus agréable de savoir avec qui on écrit...
Fait du RP depuis :
Disponibilité approximative :
Comment avez-vous connu le forum ?
Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).
Dernière édition par Vi Euschnock le Sam 6 Sep 2014 - 11:31, édité 5 fois