Les éclairs déchiraient le ciel, sous cette nuit noire. Le corps transi et dégoulinant d'eau et de sueur, les deux hommes se regardaient. Les yeux dans les yeux. Soudain, un éclair passa entre les deux, mais aucun ne bougea. Ils le savaient. Le premier à bouger serait le premier à mourir. Le silence n'était brisé que par le tonnerre et le bruit de l'eau qui ruisselait sur la roche de cette montagne, Reverse montain entière semblait retenir son souffle. Soudain, le pied du pirate glissa de quelques centimètres vers la gauche. C'était fini. Tout ce que vis le pirate avant de se faire toucher fut une ombre bleue. Et il s'écr...
-Papa, Papa. Il manque au moins la moitié des pages de ce livre.
Astos Virlimo prit le livre des mains de son fils et jeta un œil sur le titre : "La légende de l'ombre bleue". Il croyait l'avoir jeté, mais apparemment son fils trouvait toujours les bouquins. Il regarda son fils avec colère.
-Ne touche plus à ce bouquin Tajic, il y a longtemps qu'il aurait dû être détruit.
-Pourquoi papa ?
-Car ton père ne supporte pas l'auteur et arrête de poser des questions.
Cette voix était celle de la mère du petit. Tajic se retourna pour voir sa mère. Elle était derrière le comptoir, ses cheveux roux et longs, volant doucement au rythme du lent courant d'air qui traversait la pièce. Elle était vraiment belle, avec son doux sourire et ses quelques taches de rousseur. Si Astos était plutôt strict et avec un physique plutôt effrayant, sa femme, Diana, avait tout d'une femme à qui on faisait confiance. Tajic mourrait d'envie de harceler son père de questions sur cet étrange livre, mais sa mère avait dit non, donc il obéirait.
-Papa, maman, Tajic, je suis de retour.
-TANIA.
Le cri de Tajic avait surpris quelques clients, mais les nombreux habitués de la librairie savaient que c'était le rituel quotidien de ces deux jeunes. Quand la sœur revenait de l'école, le frère s'empressait de lui foncer dessus avec les nouveaux livres qu'il avait trouvés, puis ils se mettaient à l'écart des gens pour que le jeune garçon puise lire les histoires à sa sœur sans bégayer.
Une fois leurs enfants loin d'eux, Diana regarda son mari :
-Tu devrais leur dire non ?
-Ça, il en est hors de question, je refuse de parler de ça et tu le sais. Pourquoi tu rigoles ?
- Car ton fils est comme toi Astos, têtu comme une mule, surtout quand tu lui mets un mystère sous le nez.
-Si seulement il s'intéressait aux clients comme aux mystères et aux livres, ça m'arrangerais bien.
-Tu dis ça, mais toi aussi, avant tu n'arrivais pas à parler aux gens, combien de fois tu as dû t'y prendre pour me parler sans tomber dans les pommes ? J'ai arrêté de compter à partir de 20 fois.
-Arrête de te moquer de moi et occupe-toi du client.
Diana repris le boulot en riant, mais au fond d'elle-même, elle s'inquiétait un peu. Que se passerait-il une fois que ses enfants commenceraient à poser des questions ? Elle prit le livre qu'Astos avait confisqué à son fils et avisa le nom de l'auteur : Sandra Virlimo...
Oui, un jour ou l'autre ses enfants allaient découvrir pourquoi Astos n'avait pas de parents.
-Papa, Papa. Il manque au moins la moitié des pages de ce livre.
Astos Virlimo prit le livre des mains de son fils et jeta un œil sur le titre : "La légende de l'ombre bleue". Il croyait l'avoir jeté, mais apparemment son fils trouvait toujours les bouquins. Il regarda son fils avec colère.
-Ne touche plus à ce bouquin Tajic, il y a longtemps qu'il aurait dû être détruit.
-Pourquoi papa ?
-Car ton père ne supporte pas l'auteur et arrête de poser des questions.
Cette voix était celle de la mère du petit. Tajic se retourna pour voir sa mère. Elle était derrière le comptoir, ses cheveux roux et longs, volant doucement au rythme du lent courant d'air qui traversait la pièce. Elle était vraiment belle, avec son doux sourire et ses quelques taches de rousseur. Si Astos était plutôt strict et avec un physique plutôt effrayant, sa femme, Diana, avait tout d'une femme à qui on faisait confiance. Tajic mourrait d'envie de harceler son père de questions sur cet étrange livre, mais sa mère avait dit non, donc il obéirait.
-Papa, maman, Tajic, je suis de retour.
-TANIA.
Le cri de Tajic avait surpris quelques clients, mais les nombreux habitués de la librairie savaient que c'était le rituel quotidien de ces deux jeunes. Quand la sœur revenait de l'école, le frère s'empressait de lui foncer dessus avec les nouveaux livres qu'il avait trouvés, puis ils se mettaient à l'écart des gens pour que le jeune garçon puise lire les histoires à sa sœur sans bégayer.
Une fois leurs enfants loin d'eux, Diana regarda son mari :
-Tu devrais leur dire non ?
-Ça, il en est hors de question, je refuse de parler de ça et tu le sais. Pourquoi tu rigoles ?
- Car ton fils est comme toi Astos, têtu comme une mule, surtout quand tu lui mets un mystère sous le nez.
-Si seulement il s'intéressait aux clients comme aux mystères et aux livres, ça m'arrangerais bien.
-Tu dis ça, mais toi aussi, avant tu n'arrivais pas à parler aux gens, combien de fois tu as dû t'y prendre pour me parler sans tomber dans les pommes ? J'ai arrêté de compter à partir de 20 fois.
-Arrête de te moquer de moi et occupe-toi du client.
Diana repris le boulot en riant, mais au fond d'elle-même, elle s'inquiétait un peu. Que se passerait-il une fois que ses enfants commenceraient à poser des questions ? Elle prit le livre qu'Astos avait confisqué à son fils et avisa le nom de l'auteur : Sandra Virlimo...
Oui, un jour ou l'autre ses enfants allaient découvrir pourquoi Astos n'avait pas de parents.