Reyes Damien [Révolutionnaire] / Terminée

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Quoi de plus informel qu'un rendez-vous donné de manière pour le moins suspecte, par l'intermédiaire des petites annonces de la gazette. A première vue, ladite annonce ressemblait plus à un message de désespoir amoureux. Une certaine "petite souris", autrement dit l'indicatif de mon supérieur en poste dans la partie de Grand Line où je me trouvais, demandais désespérément à son "petit serpent menteur", en d'autres termes, le Léviathan... et par conséquent moi, de venir le retrouver dans une taverne d'Alabasta afin qu'ils puissent discuter de leur rupture et recommencer ensemble à zéro. Bref, il s'agissait d'une demande de rendez-vous entre l'agent sur le terrain que j'étais et les hautes instances s'occupant de l'Armée Révolutionnaire dans ce secteur. J'ignorais cependant à quoi correspondait cette histoire de rupture et de nouveau départ. Faisant fi de ce point, je décidais de répondre à l'affirmative à cette demande de rencontre. Après tout, l'un dans l'autre, je demeurais un Révolutionnaire au service du peuple, pour le peuple mais aussi sous les ordres de sa hiérarchie. Voilà donc la raison qui me poussa à quitter Little Garden où j'avais entrepris de m'entraîner un moment afin de parfaire mes compétences de bretteur sur quelques monstres à la taille pour le moins excessive. En réalité, j'étais quelque peu anxieux sur la raison de cet entretien. La raison la plus probable à ce dernier aurait évidemment été que l'on veuille me confier une nouvelle mission d'importance assez grande pour que le chef veille à me la communiquer en personne. Mais aux vues du manque d'activité du Gouvernement ces derniers temps, je doutais qu'il s'agisse d'une telle chose.

Après seulement quelques jours de navigation, je finis cependant par arriver dans l'un des ports d'Alabasta. Restait juste à trouver ladite taverne. En arpentant les rues de la cité portuaire, des fragments de souvenir me revenaient en tête. C'était en ce lieu que j'avais pour la première fois croisé l'un des Officiers Révolutionnaires, celui-là même qui me poussa à m'engager dans le mouvement contre le Gouvernement Mondial. Il fallait bien avouer que depuis tout temps, je nourrissais une certaine rancune contre ce dernier pour être à l'origine du statut d'intouchable des Tenryuubitôs. Après quelques pas dans la rue poussiéreuse, j'arrivais même à l'endroit où je m'étais installé pour mendier en jouant de la guitare. C'était sous un lampadaire, en plein milieu du marché, non-loin du vendeur d'épices dont les aromates sentaient toujours aussi bon. Sans même que je ne m'en rende compte, un fin sourire se dessina pendant un bref instant sur mon visage, dernier fragment de ces réminiscences nostalgiques et des sentiments qu'elles m'inspiraient. Continuant ma route, mon large manteau fermé et mon capuchon sur la tête, dissimulant la moitié supérieure de mon visage, j'arpentais la longue et poussiéreuse ruelle au terme de laquelle se trouvait la taverne tant convoité. "Aux chiens de faïence"... voilà une enseigne qui avait l'art et la manière d'indiquer la couleur. Bien que nous fussions en milieu d'après-midi, on pouvait sentir les émanations d'alcool et de vomissements d'ivrognes, l'un d'entre eux gisant dans l'abreuvoir pour chameaux situé devant le bâtiment. A la seule écoute du bruit ambiant, on sentait une certaine animation régner.

Entrant sans plus de cérémonie, poussant les deux portes battantes de style saloon, mon arrivée ne sembla guère déranger outre-mesure l'assistance ici réunie. D'un bref coup d'œil, je ne remarquais pas la présence du moindre Marine ou membre de l'Etat-Major. Même s'il eut été étonnant d'en trouver un quelconque partisan ici, mieux valait vérifier quand même, prudence étant mère de sûreté. Néanmoins, j'esquissais un léger rictus un brin arrogant en observant le reste des clients présents dans la salle, avant d'aller m'asseoir au comptoir. Le tenancier était, quant à lui, un mouchard bien connu des services de l'Armée Révolutionnaire. Après tout, quoi de mieux pour avoir des informations qu'un barman qui a tout le loisir d'écouter les conversations se passant dans son tripot ? Demandant, comme à mon habitude, un simple verre de lait, ce dernier m'afficha, comme à chaque fois que je fais cette demande à un quelconque serveur, un visage pour le moins surpris et aigri. Il fallait avouer que le prix de la bière était bien supérieur à celui du lait, mais ce n'était pas la raison qui me poussait à me livrer à ce genre de consommation. Je savais juste l'alcool responsable de la diminution des facultés intellectuelles par le biais de la destruction de cellules nerveuses lorsqu'il était consommé avec excès. En ce sens, c'était davantage pour me préserver que je ne portais jamais la moindre goutte d'alcool à mes lèvres. Mais alors que notre cher collaborateur me servit mon verre de lait, je pris la parole avec un ton marquant une certaine ironie et un amusement non-dissimulé, toujours en gardant mon capuchon sur la tête.


-Alors mon cher échanson... tu pourras peut-être me dire pourquoi la quasi-totalité de tes clients d'aujourd'hui me regarde du coin de l'œil avec un air anxieux à moitié dissimulé par leur simulacre d'ivrognerie ?

J'ignorais quel genre de malaise je venais de jeter dans l'assistance, mais brusquement, celle-ci cessa tout bruit et tout mouvement après s'être retourné dans ma direction. Il fallait dire qu'il n'était pas difficile de discerner la concentration dont grande partie des clients faisaient preuve en se retournant de temps à autres vers moi pour m'observer. Qui plus est, la crispation légère des muscles de leur cou indiquait un taux de stress beaucoup plus élevé que la normale pour une personne venant se détendre dans un tel lieu, surtout en faisant autant de bruit. La réaction à ma tirade me confortait cependant dans l'idée qu'ils étaient tous de mèche... cela associé aux cliquetis métalliques si caractéristiques des armes à feu que l'on charge. Soupirant en me tournant vers eux en faisant pivoter mon siège dans leur direction, je saisis mon verre de lait en les observant, toujours ce sourire énervant non-dissimulé sur mon visage. De ma main libre, je retirais mon capuchon, dévoilant mes iris azurés et ma chevelure noire de jais. Quant à eux, je lisais sur leur visage que leur niveau de stress était à son paroxysme. J'ignorais cependant ce que je devais penser de tout cela. Sur certains visages, je lisais sans problème un certain sentiment de peur, alors que sur d'autres, c'était une image de tristesse et de déception. Observant mon verre de lait en le levant vers eux, je constatais une légère teinte verdâtre dans le fond de ce dernier. Ce fut sans mal que n'importe quel amateur aurait pu affirmer que l'on avait versé un petit quelque chose dans sa boisson. Néanmoins, tant que cela était vert et non bleu, j'avais plus de chance d'être endormi qu'empoisonné.

En regardant une dernière fois l'assistance prête à me bondir dessus, je finis par croiser mes jambes, accentuant mon sourire qui se changea en rictus carnassier. A n'en pas douter, ils avaient remarqué que j'avais compris pour ce qui était du somnifère dans le lait. Voilà qui était une autre raison de ne jamais prendre d'alcool, lorsque l'on sait que ce genre de drogue demeure plus soluble et moins facile à détecter dans ce type de liquide. Néanmoins, je repérais sans mal que la majorité des personnes ici présentes avaient des tatouages propres à chaque faction de la Révolution, que ça soit sur leur cheville ou l'un de leur biceps. J'étais donc dans la quasi-certitude de ne pas avoir à faire à des agents gouvernementaux. J'ignorais néanmoins à quoi rimait tout ce simulacre. Mais dans un élan de confiance envers ceux qui m'avaient donné l'occasion de faire quelque chose de ma misérable vie, je levais mon verre, comme pour leur dire santé, avant de prendre à nouveau la parole, brisant le silence lourd et pesant qui s'était installé.


-Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse... Viva la Révolution !

Descendant d'un trait la boisson imprégnée d'un goût pour le moins atroce, sans doute à cause de la drogue qui avait été versée dedans, je reposais d'un coup sec mon verre sur le bar. Mais rapidement, l'effet de la substance se fit sentir, alors que mes paupières s'alourdirent, et ma vision se troubla. J'avais une impression de voir les choses se passer au ralenti sans pouvoir réagir. Finalement, ce fut le noir total. Plus de son, plus d'images. J'ignorais encore quel type de narcotique avait été utilisé, mais une chose était sûre, il s'agissait de quelque chose de fort, rapide et drôlement efficace. Ce qui me sembla un battement de paupière dura sans doute plusieurs heures, car lorsque j'ouvris les yeux, j'étais ligoté sur une chaise, dans une pièce carrée sans fenêtre, avec juste une porte en acier devant moi. Un Den Den Mushi vidéo collé au mur au-dessus de la porte m'épiait continuellement alors que j'émergeais de ma torpeur en poussant quelques gémissements. Rapide analyse de la situation : j'étais visiblement prisonnier du camp auquel j'appartenais, le tout dans une pièce située sous terre si j'en jugeais la température relativement fraîche. A dire vrai, l'espace était assez réduit, à peine cinq mètre sur six je dirais. Quant à la chaise sur laquelle je me trouvais, aucun doute qu'il s'agissait d'un modèle en bois, quoi qu'un peu moisi à cause de l'humidité.

Les minutes défilèrent, inlassablement, et j'ignorais toujours ce que je faisais ici. La seule certitude que j'avais, c'était que mon supérieur était derrière cela. Aucune annonce utilisant son alias n'aurait pu paraître dans le cas contraire. Ce qui échappait à mon analyse était le pourquoi. En y regardant bien, j'avais l'impression d'être un prisonnier que l’on n’allait pas tarder à torturer pour l'interroger. Restait à savoir ce qui poussait mes propres collègues à agir de la sorte. Qui plus est, je connaissais bien les méthodes d'interrogatoire de l'Armée Révolutionnaire, pour en avoir utilisé un bon nombre. Cela, mes hôtes devaient bien le savoir... de même que j'étais insensible à la plupart d'entre elles. La technique "Alice au pays des merveilles", ou encore la privation sensorielle, ou même l'approche débilitante d'Eutchner... toutes ces différentes manières de mener un interrogatoire étaient des plus inefficace contre moi. Intérieurement, je me demandais ce qu'ils pouvaient donc me réserver, espérant tout de même échapper à la torture. Néanmoins, je ne montrais pas un quelconque signe d'anxiété, car l'un dans l'autre, je savais pertinemment que me faire attendre ainsi en me laissant m'impatienter avait pour but de faire monter mon niveau de stress. Bien que cela marchait, je ne comptais pas donner satisfaction à mes ravisseurs et collègues. Mais tout de même, l'attente commençait sérieusement à me peser sur le cœur, l'anxiété laissant rapidement place à l'énervement alors que je soupirais pour montrer mon mécontentement, le tout mêlé à une attitude je m'en-foutiste purement simulée.

Finalement, ce fut un Den Den Mushi situé sur le mur derrière moi et que je n'avais donc pas pu voir qui brisa le silence. Le son qu'il propagea était plus proche de la musique qu'autre chose. Un carillon, à n'en plus douter. Gigotant sur ma chaise et faisant de très brefs sauts sur celle-ci pour me trouver face à la source de ce signal sonore, je commençais à comprendre ce qui se déroulait. Plutôt que d'envoyer ici quelqu'un que je déstabiliserai plus que lui ne me déstabiliserait, mes chers confrères avaient opté pour une méthode un brin plus cynique, à savoir l'hypnose auditive, afin d'essayer de tirer le meilleur parti de moi-même. Affichant un air concentré alors que j'essayais de me défaire de mes liens, je sentais mes paupières s'alourdirent à nouveau, mon regard se perdant dans le vide tandis que mes forces me quittaient. Pour la première fois depuis que j'étais ici, je commençais à avoir peur de ce qui allait se passer, principalement à cause du fait que dans l'état hypnotique dans lequel j'allais être, je risquais de dire tout ce qui me passait par la tête, et pas forcément ce qui était le plus plaisant à entendre. A peine eussè-je fermé les yeux que ces derniers se rouvrirent, la lueur qui brillait en eux s'étant terni et faisant état de la situation dans laquelle j'étais : comme une simple marionnette. Il fallut cependant attendre peu de temps pour que l'épaisse porte en acier ne vienne à s'ouvrir, après que la musique ne se soit arrêtée. Se mettant face à moi, je percevais un homme de taille assez grande et d'un âge plutôt mûr, mains croisées dans le dos alors qu'il me jaugeait, pour finalement s'adresser à moi sur un ton des plus solennelle qui soient.


-Savez-vous pourquoi vous-êtes ici Damien Reyes ? Vous êtes accusés de sédition et trahison envers l'Armée Révolutionnaires... crimes qui seront jugés après votre dépositions et pourront aboutir à la peine de mort face à un peloton d'exécution. Est-ce que vous... comprenez ce que je dis ?

Bien que dans un état proche de la léthargie intellectuelle, observant mon interlocuteur avec l'expression d'un cocaïnomane complètement stone, ma seule réponse fut, à mon grand désarroi, d'une vulgarité dont je n'aurais jamais fait preuve. Lâchant en effet un "Oh chiotte !" que je n'aurais jamais dit en état de pleine conscience, je commençais enfin à comprendre pourquoi je me trouvais ici. Sans doute étais-je le principal suspect d'une quelconque affaire de trahison ayant entraîné la mort de plusieurs de mes confrères. Le seul hic étant que j'ignorais tout de ladite affaire et que je n'avais en rien trahi l'Armée Révolutionnaire, cela risquait de rendre les choses plutôt difficile... avec en plus mon état hypnotique me rendant potentiellement réticent à toute bienséance et, même si mes hôtes l'ignoraient, toute coopération. La continuité de l'interrogatoire ne tarda pas à se faire attendre après ma réponse pour le moins particulière.

-Je souhaite que vous me parliez de vos contacts les plus récents avec la Marine ou encore le Gouvernement Mondial.

Ma réponse fut potentiellement plus distinguée que la première, même si j'avais toujours l'air d'un simple drogué en plein trip. Quant à savoir quels étaient mes "contacts" avec la Marine et le Gouvernement, je fis une longue liste bien précise et détaillée des dits contacts avec ces deux catégories d'individus. J'ignore si c'est après avoir parlé de la gorge tranchée d'un agent de l'une des filière Cyper Pol ou si c'est en parlant du Marine que j'avais enfermé dans un tonneau de rhum plein, que mon interlocuteur sembla perdre patience, n'obtenant apparemment pas ce pour quoi il était là. Qui plus est, le ton totalement détaché proche de celui d'un alcoolique imbibé à l'eau de vie que je prenais en lui répondant ne l'aidait visiblement pas à garder son calme. S'énervant en faisant de grands gestes, il finit par me hurler dessus avec une certaine violence, ce qui, dans mon état, me fit assez mal aux tympans.

-Vous rendez-vous au moins compte de la situation dans laquelle vous êtes Reyes !

Ce fut précisément le moment où je lui retournais sa propre question qu'il afficha un air pour le moins perplexe et inquiet. Néanmoins, comme tout bon maître d'interrogatoire, il laissa vite cette facette de son comportement s'effacer pour ne pas me donner l'impression d'être en position de force. L'erreur de sa part fut cependant de me demander ce que j'entendais par là. Ma réponse fut sans équivoque et déclencha chez lui une panique des plus compréhensibles.

Vous êtes aux prises avec un agent entraîné à ce genre de situation et qui va bientôt vous fracasser le crâne avec un pied de chaise avant de vous utiliser comme otage pour sortir d'ici et trouver le clown qui le fait passer pour un traître afin de l'envoyer six pieds sous terre. Et si vous vous demandez comment il me sera possible de faire cela malgré le fait que je sois ligoté à ma chaise, les mains dans le dos, je vous répondrais juste que... mes liens... je les ai défaits.

Que ce soit ma dernière déclaration qui fit disparaître le sourire sur son visage, ou simplement le fait de voir mes mains devant moi alors que la corde m'entourant la taille se desserrait, cela ne changea rien au fait qu'il fut vain pour lui de courir jusqu'à la porte. A peine eut-il posé la main sur la poignée que la chaise sur laquelle j'étais un instant plus tôt vola à travers la pièce pour atterrir sur sa tête, le sonnant sans doute plus que moi dans mon état actuel. C'est sans doute ce même état d'hypnose qui me fit rester étrangement calme, alors que j'avançais vers lui, le secouant légèrement pour le tirer de la torpeur due au choc, avant de prendre un pied de la chaise brisée et de mettre la partie où le bois était cassé sous sa gorge. Le faisant ouvrir la porte, je pouvais entendre les bruits de pas rapides des gardes qui courraient dans notre direction. Tout en avançant avec mon otage, je finis par les apercevoir en haut de l'escalier qui menait à la surface. Tout en restant calme, le regard toujours vague à cause de mon hypnose partielle, je montais les marches, rentrant légèrement le bois brisé dans la gorge de mon "ami proche" pour le faire saigner un peu et dissuader mes confrères révolutionnaires de me tirer dessus.

Tandis que j'arrivais à la surface, laissant le soleil à nouveau irradier ma peau, la réchauffant légèrement, je constatais que j'étais dans une large cours dans laquelle étaient disposés plusieurs conteneurs métalliques derrière lesquels des gardes armés étaient postés, prêts à faire feu. Mais contre toute attente, un homme s'avança au milieu de la cours, faisant signe aux hommes de baisser leurs armes. Il se mit alors à applaudir avec un sens théâtral plutôt convenable, bien qu'un peu sur-joué selon moi. Mais je n'étais visiblement pas en état de lui dire cela. Il se mit alors à tenir quelques paroles que l'on aurait pu prendre pour vides de sens, mais qui, lorsque l'on est initié aux techniques d'interrogatoires, prennent tout leur sens. Les mots "Ours en peluche !" peuvent sembler anodins, mais pour un expert, il n'est pas difficile de deviner qu'il s'agissait des mots clés pour mettre fin à mon état hypnotique. Cette rupture du psychisme retournant à son état normal me fit cligner des yeux de manière pour le moins forcée, un peu comme si je me réveillais d'un mauvais rêve. Cette ouverture fut néanmoins suffisante pour que mon otage ne vienne à me mettre un coup de coude dans l'estomac et ne se libère de mon étreinte, me laissant seul, benêt et potentiellement en colère face à une vingtaine de militaires armés me tenant à nouveau en joue. L'homme qui avait mis fin à mon état hypnotique ne m'était néanmoins pas inconnu. A voir sa barbe de trois jours et ses yeux d'un vert émeraude, je constatais que j'avais en face de moi la fameuse "petite souris", ou plus précisément, mon supérieur. Le fixant avec un air plus énervé que décontenancé, j'attendais des explications de sa part, tandis que je posais ma main droite sur mon estomac qui me lançait suite au coup que j'avais reçu. Ses paroles furent tout de même pour le moins... surprenantes.


- Test très concluant mon cher Reyes. Vous êtes... reçu !

Face à mon expression décontenancée et un peu perdue, il se décida finalement à me révéler le pourquoi de toute cette mascarade. Selon ses dires, j'avais été apparemment reçu comme candidat potentiel pour être promu au sein de l'Armée Révolutionnaire à un grade d'officier. Néanmoins, toute personne accédant à ce poste se doit alors de passer un test, variable selon l'individu, tant pour juger de ses aptitudes que de sa loyauté. En l'occurrence, il était ici question de voir si j'avais quelque chose à avouer sous l'hypnose, et si j'étais capable de faire face à une situation plus qu'imprévue. A en juger le large sourire de mon supérieur, il semblait que j'avais réussi son petit test. Mais pour ce qui était de l'état dans lequel je me sentais, ce n'était guère brillant. Il put d'ailleurs en juger lui-même lorsqu'il s'approcha de moi pour me serrer la main, et qu'il se prit la mienne en pleine figure. Bien sûr, les chiens de garde se mirent à me mettre encore une fois en joue, armes chargées, pour m'empêcher de réitérer mon geste. Mais la seule réaction de cette chère "petit souris" fut de rire avec davantage de bon cœur. Lui faisant alors dos, je lui indiquais que me poser de but en blanc la question pour savoir si j'étais ou non apte à ce poste aurait été plus rapide et plus civilisé. Ce fut en l'écoutant rire que je me dirigeais alors vers le local où se trouvait mon arme, pour finalement reprendre la route. De toute évidence, avec cette montée de grade, je n'allais pas tarder à recevoir une nouvelle affectation, et peut-être même mission. Mieux valait que je me tienne prêt en retournant m'entraîner à Little Garden, loin du tumulte et des manipulations de la hiérarchie.

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Dernière édition par Damien Reyes le Ven 25 Mar 2011 - 14:33, édité 2 fois
    Bienvenue. Très originale la présentation ! J'aime beaucoup !

    Es-tu en attente de ton test rp ?

    Sinon, bonne chance !

    NB./ Concours Alat ?

    • https://www.onepiece-requiem.net/t146-ryuuku-no-fiche
    • https://www.onepiece-requiem.net/t99-rp-donwload-100-100-ryuuku-gakuen
    Merci pour le compliment ^^
    Oui, j'ai oublié de préciser que j'attendais le test dans le titre du sujet, désolé (édit fait cependant).
    ALAT = Aviation Légère de l'Armée de Terre... en gros, concours pour être pilote d'hélicoptère au sein de l'Armée de Terre. Mais actuellement, je suis en préparation physique pour le concours de Nancy afin de rentrer dans l'armée tout court. D'ailleurs je serai absent du 11 avril au 14 avril, étant donné que la sélection dure 3 jours. C'est seulement après que j'aurais mes dates pour la sélection ALAT à Vincennes (je posterai donc une absence quand ces dernières me seront communiquées).
      A ok :d

      Bon le voilà :
      Code:
      Tu te retrouves dans une salle. Tu ne sais pas bien ce que tu fais ici, mais un de tes supérieurs te l'a demandé. Tu attends. Quelques minutes. Tu t'impatientes ? Tu pars ? Quoi qu'il se passe, tu entends un bruit de carillon. Mais d'où vient-il ? Tu sens que tes paupières sont lourdes... Tu ne comprends pas, est-ce ton ami qui t'endort ? Un ennemi qui aurait trouvé la planque ? Et si c'était ça... Mais où serait caché celui-ci alors ? Ou tu peux fuir...

      Voilà, j'espère que ça te va, sinon il est libre. Bonne chance ! : ) Et up quand tu auras fini.
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      Voilà !
      Test RP fait, titre du topic modifié pour afficher le "terminé" et... topic upé !
      Bonne lecture !
        Wow le test rp ^^ J'ai rien à dire. 800 Dorikis cach ! Voir plus.
        • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t296-
        Bon ben je suis aussi pour monter à 800 dorikis.

        Sinon, pourquoi ? Original, sympathique, le bleu pète un peu les yeux à la fin, mais il n'y a aucune faute ou presque, liaisons très bonne, comme la syntaxe. Nan, vraiment très bon. L'originalité n'est pas la plus présente dans la façon dont tu écris, mais c'est quand même très bon.

        Voilà voilà !
        • https://www.onepiece-requiem.net/t146-ryuuku-no-fiche
        • https://www.onepiece-requiem.net/t99-rp-donwload-100-100-ryuuku-gakuen
        Thanks ^^
        En fait, j'aurais aimé savoir s'il m'était possible de retaper la biographie (étant l'un des points qui semble poser souci en premier lieu, et en second car j'ai eu une légère idée quant à la possibilité de la rendre plus attrayante et... entraînante dirons-nous).

        PS : Petite précision : Que cela joue ou non sur le niveau décerné à la fin m'importe peu en fait, c'est principalement pour exploiter l'idée susmentionnée ;)
          Bah, le premier jet reflète ce que tu as voulu faire, donc non, pi de toute façon au vu de ton niveau, dans deux - trois RP tu seras Executeur, donc sans problème quoi, 800 Dorikis aussi, Ryuu a toi de jouer Very Happy
          • https://www.onepiece-requiem.net/t109-greed#772
          • https://www.onepiece-requiem.net/t100-termine-satoshi-noriyaki
          Okay pas de problème ^^ (au pire je modifierai juste la prés toshop dans mes fichiers pour mon contentement personnel).
            M'occupe de tout alors ! Bon rp ! : )
            • https://www.onepiece-requiem.net/t146-ryuuku-no-fiche
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