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La rencontre de 2 personne

Le soleil venait de se lever et la sirène retentait pour les travailleurs du chantier naval. Même elle, l’entendait. Après ses péripéties avec une jeune fille de 14 ans et des poursuites contre elle sur Shell Town, elle fut rétrogradé pour deux mois au rang de Lieutenante chargée de surveiller les réparations des gros cuirassé de la marine. Ce n’était pas souvent qu’on lui faisait faire ce genre de boulot, mais au moins elle rencontrait du peuple et on lui foutait la paix, en général.

Aujourd’hui était le 4ième jour de sa punition. Ce n’était pas chose facile que de se faire valoir dans le coin, même le colonel se méfiait de la vilaine commandante au longue pointe. Il avait même essayé de faire une demande pour interdire la panthère de la jeune demoiselle, mais sans espoir. Quand sa venait du haut commandement, on ne pouvait que se ronger les ongles jusqu’au sang d’avoir une personne comme elle dans ses officiers.

De retour dans la cabine de d’officier d’Aoko, on pouvait voir que ce job ne lui convenait pas spécialement donc au lieu de s’habiller convenablement avec son manteau de marine, elle prit le soin de mettre son bikini avec son pantalon de marine et sa chemise ouverte pour avoir des galons au niveau des épaules et montrer qu’on devait lui obéir jusqu’à un certain niveau. Elle caressa la tête de sa panthère et l’invita à la suivre. Rasor adorait suivre sa maîtresse et donc il suivit d’abord les pas de celle-ci dans sa cabine.

Aoko mit ensuite son essuie de bain sur l’épaule, prit sa chaise pliante, ses lunettes de soleil et s’en alla pour l’un des cuirassés en réparation dont elle avait la surveillance suivit par son Rasor préféré. Ses hommes étaient déjà sur place en faisant leur ronde autour des différents quais occupés par les bâtiments de guerre. Un sergent vint à sa rencontre simplement pour lui donner le rapport de la ronde précédente. Elle le prit tout en remerciant de la tête le sergent qui ne sut pas décrocher ses yeux de son décolleté. Elle lui fit signe de la main pour qu’il parte et il le fit sans demander son reste.

Ensuite, Elle s’installa sur le pont le plus haut du cuirassé, mit sa serviette de bain sur sa chaise pliante puis enleva délicatement son pantalon, découvrant la seconde partie de son bikini, ainsi que sa chemise pour les plier sur le côté de la chaise. Des yeux la regardaient de partout et se disaient que c’étaient vraiment trop bon d’être dans la marine ses jours-ci. Aoko se retourna vers le centre du navire et gueula d’un ton sec.


« LE PREMIER QUE JE VOIS QUI NE FOUT RIEN AURA SA PAYE DE SUPPRIMER POUR SA JOURNÉE, ES-CE CLAIR? »

Elle avait gueulé tellement fort que même les travailleurs sur les autres navires, sous sa surveillance, se remettaient au travail sans plus attendre. Perdre une journée de labeur ou se faire fouetter par la Lieutenant, normalement commandante, Aoko, quel était le plus doux des supplices? Pendant ce temps, Rasor s’était installé confortablement sur le côté de la chaise tout en ronronnant au douce parole qu’elle venait de dire.

Elle s’installa tranquillement sur la chaise, mit ses lunettes de soleil puis ferma les yeux pour piquer un somme supplémentaire, bien mérité, de son point de vue. Par contre, le Colonel de la base ne le voyait pas comme ça, mais il avait d’autre chat plus important à fouetter.


Dernière édition par Aoko Longshot le Dim 8 Fév 2015 - 16:38, édité 1 fois
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Pour une fois qu'on avait besoin des compétences de l'ange, Jeska en était plus qu'heureuse. En effet, au chantier naval de Bliss, le responsable qualité était malade et donc, on avait affecté l'aveugle pour son remplacement. C'était le travail parfait pour se mettre en valeur pensait la Lieutenant. Ainsi, à peine débarquée, elle fila se présenter au Colonel responsable. Ce dernier lui donna son affectation et quelques informations sur la personne qui serait sa supérieure. Aoko Longshot. Une personne avec un caractère bien trempé. Enfin, ce n'était pas la chose la plus importante. Ce qui importait à la jeune femme c'était de se mettre au travail le plus vite possible afin de se faire bien voir de sa hiérarchie. Et pourquoi pas avoir une promotion?

Voilà donc une ange des plus déterminée filant comme une balle en direction du chantier naval. Seulement, dès qu'elle déboucha sur les chaînes d'assemblage, elle en eut le souffle coupé. Les cuirassés étaient vraiment énormes. Elle ne les voyait pas, mais, elle n'en croyait pas ses sens. C'était tout bonnement les structures flottantes les plus grandes qu'elle eut à contempler. Même dans son imagination, l'aveugle ne pouvait conceptualiser un navire aussi gros. L'espace d'un instant, elle se sentit minuscule. Insignifiante.

Secouant la tête de droite à gauche comme pour chasser cette pensée de son esprit, elle alla demander aux ouvriers où se trouvait leur supérieure. Un fois l'information récupérée, elle se dirigea donc vers l'endroit où se trouvait la fameuse Aoko. Elle ne savait que peu de choses à son sujet. Le Colonel lui avait bien lâché deux trois trucs. Comme le fauve qui l'accompagnait. Et aussi le fait qu'elle avait été rétrogradée temporairement du fait de son attitude. Bref, de la mauvaise graine!

Un préjugé confirmé lorsque l'aveugle arriva devant la Commandante. Cette dernière dormait profondément. Et il y avait une espèce de gros chat à coté d'elle qui roupillait aussi. Nom d'une biscotte! C'était intolérable de paresser ainsi alors que les malheureux ouvriers s'échinaient sous un soleil de plomb. Le coté moralisateur de l'ange prit donc le dessus. Le plus discrètement du monde, elle alla chercher un sceau d'eau bien froide.

Splash!

Elle aspergea la flemmarde d'Aoko avec de l'eau glacée. Cependant, Jeska ajouta en plus un sermon, histoire de bien se faire comprendre.

Vous devriez avoir honte! Les ouvrier se crèvent à la tâche et vous, au lieu de faire votre travail, vous profitez de vos privilèges pour tirer au flanc! Vous êtes méprisable!

S'il y avait une chose que Jeska détestait plus que les hors-la-loi, c'était bien les profiteurs qui abusaient de leurs privilèges.

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Le chantier naval de Bliss était en pleine effervescence aujourd'hui. J'y étais depuis quelques jours, pour fouiner et trouver des mystères, contes ou autre chose qui pourrait s'avérer intéressant. Après divers marchandages, disons... Très... Non... Horriblement durs, j'étais parvenu à acheter un recueil de conte : « La marine et le loup ». En lui-même, il n'était pas très passionnant, mais il avait au moins l'avantage de faire passer le temps. J'étais assis sur un banc, faisant abstraction des bruits alentours.

En tout cas, il y en avait, du boucan, surtout autour des bateaux de la marine en face de mon lieu de repos. Le soleil était plus que brillant et les mouvements frénétiques des marines, autant pour nettoyer et réparer le vaisseau, que pour aller d'un bâtiment à l'autre, étaient soit calculer soit accélérer pour ne pas finir par travailler sous cette lumière. Une véritable fourmilière, voilà ce à quoi ressemblait l'assemblée de Marine qui s'affairait devant moi.

Soudain Pecker décida de s'envoler pour aller voir sur le pont du navire, aussitôt, je me levais pour tenter de le rattraper, mais il fut rapidement hors de ma portée et je me retrouvais entre deux monstrueux marins, montagnes de muscles me dépassant de plus d'une tête et me toisant avec un œil mauvais. Je commençais à trembler face à ces deux colosses d'au moins 2m, leurs yeux noirs me jetaient des regards de fureurs, que je jurerais remplis de foudre. Je tremblais et soudain, la foudre dans leurs yeux se transformait en un feu ardent qui allait me cramer sur place. Je baissais les yeux pour remarquer que j'avais le pied enfoncé dans un trou, et qui semblais avoir été créé par moi-même.

Ni une ni deux, ils me soulevèrent, ne me laissant pas le temps de m'expliquer. Je hurlais que j'étais désolé, que je ne voulais pas détruire leur navire, que j'étais désolé, qu'il me faisait peur... Et je continuais jusqu'à ce qu'il m'amène sur le pont. Moi pleurant, je n'arrivais pas à voir qui était en face de moi, ma vision trop déformer par mes larmes de terreurs.

- On a trouvé ce mec en train d'abimer le navire, sûrement l'un de ces sales révolutionnaires, je vous le laisse lieutenantes Longshot et Kamahlsson, du travail m'attend moi et mon collègue.

Aurais-je bien entendu ? Il a dit lieutenantes en salut, juste avant de s'en aller ? Mais alors ça veut dire que devant moi, il y avait... J'osais lever les yeux et vis quelque chose qui me paralysa. Mon corps ne bougeait plus alors qu'une rougeur certaine commençait à recouvrir tout mon corps, les tremblements commencèrent ainsi que les bégaiements, suivis la gêne et l'envie de fuir : face à moi se tenait deux exemplaires de la créature qui m'effrayait le plus : des femmes aux poitrines de bien belle taille, presque trop grosses. La première était allongée sur un transat cheveux blanc et cicatrice à l'œil gauche, le corps juste couvert par un maillot, qui me donnait l'impression de ne couvrit que le strict nécessaire, et par l'eau qui semblait avoir été lancée par la deuxième protagoniste. Cette dernière était une brune, avec des ailes encore plus noires que ses cheveux, elle tenait un seau dans la main et ses yeux blancs étaient remplis de la même colère que celle qui apparaissait dans les yeux de la femme à la blanche crinière.

À leur pied trainait un fauve qui s'amusait avec un drôle de perro...

-Pecker !!!!!

Le cri s'était échappé de mes lèvres et je regrettais immédiatement d'avoir parlé, pourtant si je ne faisais rien, il allait mourir, mais faire quelque chose impliquait de s'approcher de ses femmes... Rien que d'y penser mes tremblements avaient accéléré. Mais que quelqu'un vienne m'aider.


Dernière édition par Tajic Virlimo le Jeu 13 Nov 2014 - 22:37, édité 1 fois
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Je pars une semaine et c'est déjà le bordel, ils sont pas sérieux ces gens...bon voilà le topo, j'ai recruté des gens pour qu'il gère la forge de Bliss et que je sois peinard, mais nan ! Les mecs y sont pas capable de négocier un contrat avec la marine. Alors voilà, qu'ils demandent au grand patron de montrer qu'il est le sauveur du chantier naval et qu'il est un officier bien placé...et devine quoi, j'suis le boss en question.

J'avais prévus de me taper des vacances peinard après une grosse affaire et je dois jouer les négociateurs. Donc, bon on est la sur les chantiers en costard. J'peux même pas prendre le loup avec y fait peur à ce qui parait, j'ten foutrai moi. Heureusement, Kyles qui m'accompagne m'as offert une bouffe sympa dans un resto du patelin. C'était pas mal, mais c'est pas ça qui va me faire oublier que j'ai dû me rappliquer vu qu'il assurait pas !

Bon, y'a pas à dire le chantier à toujours autant de gueule. Bras métalliques gigantesques, matériaux en tout sens et monstre de bois et ferraille qui flottaient par chance. Faut arrêter de déconner, le métal ça coule et le bois ça flotte, alors bon foutre un bout de métal sur la flotte ça va couler. Dire qu'ils veulent en faire rien qu'en métal, j'y monte jamais moi...en plus soit tu te les gèles soit tu crames. Pis regarde, t'as pas de sous-marin en bois, mais en métal oui...ça prouve que le métal c'est fais pour couler pas pour flotter.

On regarde toutes ces constructions immenses et ses hommes au travail, y'a pas à dire quand je vois ça, j'ai pas des masses envie de me retrouver avec un tas de métal qui pointe ses canons sur ma tronche. Mais, voilà, on regarde peinard et t'as deux bêtes aux stéroïdes qui nous foncent dessus. Ils nous fixent, je les fixe, ils nous fixent, Kyle flippe, je les fixe...en bref on fais une bataille de regard. Pis là, celui qu'a l'air bête me chope m'attrape par le col, je lui fais lâcher d'un coup au poignet. L'autre, celui à l'ai con, serre ses poings, sourire aux lèves, ça y est je tombe sur un maniaque du combat. Je plonge ma main dans ma poche, ils sursautent et j'en sors ma carte de marin.

-Bon, les gars ça vous exciterait de passer une semaine en corvée de chiotte à la brosse à dent ?

Les gars ont l'air désolés, ils me bombardent à coups de « Oh mon colonel » et de « pas les chiottes ». Aurais-je par inadvertance, mis mon doigt sur le mot lieutenant. Certes face à des types comme ça un grade de plus ou un grade de moins ça change pas grand chose...mais faut avouer que Colonel tout court c'est nettement plus classe.

-Ok, c'est bon les gars au moins vous faites bien votre job. Bon, amenez moi à votre supérieur.


Le gars à l'air con, me fait une référence et me montre la voie, toujours abaissé, tandis que l'autre à l'ai bête est toujours en train de se morfondre. Néanmoins, un petit sourire apparaît, la flatterie y'a que ça de vrai....surtout face aux cons. En plus t'as même un type qu'a dis un jour que les flattés étaient dépendant des flatteurs. C'est bien, après ils ramènent la balle tout ça, tout ça...


Les clampins me ramènent sur un pont en programme une gonzesse mouillée et peu vêtue qui fait bronzette, une autre qu'a pas l'ai contente, un sceau à la main. Et un dernier paie qui semblait sur le point de se faire dessus qui fixait un gros matou avec un machin à plume entre les crocs...Donc, argument développé numéro un bronze, fille avec lumbago programmé numéro deux lui balance de la flotte et gars à l'air pas frais est là pour...le piaf, c'est pas le genre de machin qui vole sur l'île donc probablement qu'il est venu demander que la bébêtes bouffe pas son piaf. Bon aucune des deux ne semble veuve ni orpheline donc je vais aider le pauv' gars au zozio. J'vais passer pour l'officier chiant mais bon...

Les tas de muscles m'introduisent et me présentent le trio, une commandante, une lieutenante et un présumé révo. Kyles va râler, mais il semble que son attention soit concentrée sur quatre autres choses.

-Bon, Commandante demandez au matou de lâcher le piaf du mec pas frais ... et couvrez moi ça... le mec à coté de moi...est moine de père en fils vaut mieux éviter de lui faire espérer.


Oui bon, c'est surtout que pour négocier avec une fille dont la masse graisseuse de sa poitrine agit tel un trou noir attirant tout les regards. Je fais un discret coup de coude au Kyle pour qu'il sorte pas de connerie et m'attends aux réactions.
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De l’eau, effectivement c’était de l’eau. Ce fut rafraîchissant sur le coup, mais dérangea quand même Aoko dans son repos. Elle se leva brusquement de sa chaise longue pour se tenir debout, dégoulinante de partout. Elle enleva doucement ses lunettes de soleil complètement foutue. Qui avait fait ça, fut la première pensée qui passa par sa tête. Elle ne regarda pas longtemps autour d’elle pour voir une demoiselle tout aussi belle qu’elle. C’était bien sûr impossible. C’était elle, Aoko Longshot, la femme la plus belle de toute la marine.

En plus de mettre Aoko en colère avec de l’eau, elle rajouta un sermon de je ne sais quoi. En clair, Aoko profitait du système, bah qui ne le faisait pas. Elle ne s’était même pas présentée face à elle. Aoko détestait ce genre de personne se prenant plus hautaine qu’elle. Elle s’avança vers l’inconnue en face et prépara quelque phrase dans sa tête pour lui apprendre le respect des gradé. Même si elle dormait, on pouvait tout le temps voir ses oreilles bouger pour entendre tout ce qui se passait autour d’elle. Elle n’eut pas le temps de dire une seule phrase qu’un perroquet bizarre apparu proche et fut attaqué par sa panthère qui adorait jouer avec les oiseaux de toute sorte. Rasor attrapa le perroquet dans sa gueule puis le mit entre ses pattes jouant avec et l’empêchant simplement de partir. Il avait déjà manger ce matin et ne voulait que s’amuser.

Quelques secondes plus tard, alors qu’Aoko revenait vers l’inconnue en face d’elle, semblant porter peu être l’uniforme, un autre inconnu apparu en face d’elle, apporté par deux de ses marine. Après l’avoir déposé gentiment sur le sol, ils partirent pour rejoindre de nouveau leur poste. De son côté, l’inconnu ne daigna même pas poser les yeux sur les corps de deux ravissantes jeunes demoiselles. C’était trop mignon, lorsqu’il releva les yeux pour voir les deux sculptures sur pattes. Il tremblait et bégayait puis désignait l’oiseau entre les pattes de Rasor qui ne faisait pas attention.

À la suite, parce que ce n’était pas encore fini, un foutu Lieutenant-Colonel vint dans les pattes d’Aoko pour ne pas faciliter la chose avec son chien. De son regard, elle devina qu’il avait déjà analyser toute la situation. Elle ne fit même pas de salutation ni quoi que ce soit envers le Lieutenant-Colonel. Elle avait déjà assez de problème comme ça et en plus on empiétait sur son territoire. Bordel, elle voulait du calme et bronzer tranquillement...

Résumé de la situation faite, Aoko essaya de regagner son calme pour pouvoir s’exprimer clairement. En premier lieu, ses yeux glissèrent vers sa panthère. Celle-ci vit le regard perçant de sa maîtresse et lâcha le piaf pour aller ensuite se cacher derrière la chaise longue et ne plus y bouger jusqu’à nouvel ordre. Le piaf sortit de la bouche était libre, une chose de faite.

De l’autre côté, elle ignora le Lieutenant-colonel pour parler à la jeune femme en face d’elle.


« VOUS, d’abord l’eau ensuite un sermon, je peu savoir pourquoi vous êtes là. Et qui êtes vous d’abord? Présentez-moi votre carte d’identité tout de suite.

Vous avec le piaf... je ne sais pas ce que vous manigancez, mais vous êtes sur la propriété de la marine, avez vous un passe pour venir ou alors était-ce juste à cause du piaf?

Par contre, vous Colonel ou lieutenant-Colonel Yamamoto
 », bizarrement, elle avait retenu ce que ses marines lui avait dit au sujet de son nouvel invité, «  puis je savoir ce que le Colonel m’a réservé cette fois-ci? »

Alors qu’elle s’adressait à chacun de ses interlocuteurs, elle prit soin de prendre sa serviette pour se sécher... à moitié puis remettre ne serais-ce que sa chemise reboutonner jusqu’à laissé un décolleté plongeant pour faire plus habillé... Mais ça avait l’effet inverse avec seulement sa chemise sur le dessus et juste son maillot en dessous.
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Et voilà une bonne chose de faite! Jeska en bon parangon de la Justice qu'elle était venait de remettre un peu d'ordre dans ce fichu bordel qu'était ce chantier. Un seau d'eau comme un bon coup de pied dans le derrière de cette femme sensée superviser les ouvrier mais qui préférait allègrement lézarder au soleil. Mais tout allait bien à présent! L'ange était là pour montrer à tout le monde le "bon" chemin. Bien évidement, si ce monde en était réduit à devoir trouver guidance auprès d'une aveugle, c'est vraiment que tout allait mal!

Puis soudain, deux soldats qui servaient de garde au portes du chantier amenèrent un olibrius. Visiblement, un petit malin de révolutionnaire qui pensait qu'il pouvait endommager les navires de la Marine impunément. Elle se tourna vers lui, juste histoire de renifler sa sale odeur de vandale nihiliste. Contrairement à ce qu'elle aurait pu croire, il ne sentait pas si mauvais, cet imbécile anarchiste. Mais bon, la loi, c'est la loi. Et s'il croyait qu'il allait s'en tirer comme ça en prétextant sauver un oiseau... il se fichait le doigt dans l’œil.

Mais ce fut bien le dernier homme qui attira l'attention de la Lieutenant. Oui, il s'agissait d'un gradé. Il sentait beaucoup le chien, mais, pas n'importe que canidé. Il fleurait bon le loup. Nom d'une biscotte, était-elle la seule sans animal de compagnie? Elle s'apprêtait à saluer cet hommelorsque l'autre feignasse daigna lever son postérieur de son transat' pour jouer les vierges effarouchées. La réponse fut plus que cinglante.

Je n'ai pas à vous obéir, vous avez été rétrogradée parce que votre comportement était indigne de la Marine. Et au lieu de faire amende honorable, vous en profitez pour vous planquer dès que l'occasion se présente. Les tire au flanc de votre espèce sont les parasites qui discréditent la Marines aux yeux des gens. Toutefois, je vais quand même me présenter, Lieutenant Jeska Kamahlsson, pour ne pas vous servir.

L'ange se tourna vers le jeune homme au perroquet.

Vous, vous feriez mieux de décliner votre identité avant que je ne me fâche. Sérieusement, que comptiez-vous faire ici au juste? Bon... Vu la gravité de ce que l'on vous reproche, vous avez deux choix, la prison, ou le travail sur le chantier. C'est à vous de choisir.

Mais elle avait garde le meilleur pour la fin. Rien que le ton de sa voix marquait significativement le contraste. Et aussi le fait qu'elle lui avait carrément sauté au cou!

Colonel Kogaku! Je suis la Lieutenant Jeska Kamahlsson, enchantée.

Jeska se mit alors au garde à vous. C'était toujours bien de marquer des points auprès d'un plus haut gradé.


Dernière édition par Jeska Kamahlsson le Dim 30 Nov 2014 - 17:34, édité 2 fois
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La jeune femme aux cheveux blancs se sécha et remit sa chemise, obéissant ainsi au nouveau venu, que je remerciais d'un hochement de tête intimidé. Pourquoi elle ne remettait pas le bas de sa tenue ?! De plus, elle gardait un décolleté plus que plongeant. Les rougeurs de mon visage n'étaient pas près de me quitter, si ça continuait, je risquais bien de m'évanouir. Je récupérais Pecker et l'inspectais pour vérifier qu'il n'avait aucune blessure grave. Après inspection, il s'avéra qu'il n'avait que de légères blessures. Je le reposais dans mon sac pour qu'il se repose un peu quand la femme aux ailes noires me jeta un air méprisant et me demanda de décliner mon identité si je ne voulais pas finir en prison. Tremblant de peur, je restais au sol, avant de dire d'une voix paniquée.

-Ta Ta Tajic Vir Vir Virlimo, Tajic Virlimo ! Je su suis un sim sim simple ci ci civil, mo mo mon perro perro peroquet c'ét était ju jus juste enf enfuit et il il il est arrivé su sur le ba ba bateau et je vou vou voulais juste le ré ré récupérer. Le ma marin qui m'a a am amené a fa fait un une erreur je vo vous le jure.

Je regardais ces trois marines, les uns après les autres. Les deux femmes faisaient exploser ma timidité ! J'étais tout sauf à l'aise ! Effrayé ! Paniqué ! J'avais l'impression d'être un simple mouton innocent entouré de loups n'attendant qu'un mot de travers ou un geste pour me bouffer !De plus, je remarque le regard de la panthère qui est fixé sur mon sac, elle semble attendre de pouvoir bouffer Pecker ! Je ne fais plus attention à leur conversation, trop concentré sur le félin, quand tout à coup, un marin surgit derrière moi si vite que je bondis sur mes jambes pour aller me cacher derrière le transat de la commandante. Le soldat reste muet devant ma réaction, comme frappé d'étonnement puis il se reprend.

-Lieutenant-Colonel, Lieutenantes. J'ai quelque chose à vous dire.

Le marin est un homme plutôt grand, les cheveux bruns et une peau bronzée par ses heures de travail sous cette chaleur étouffante. Il semble assez contrarié comme s'il avait une mauvaise nouvelle à dire ou s'il essaye de se convaincre de parler malgré son doute sur la réaction de ses supérieurs.
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Il faut vraiment de tout pour faire un monde, une gonzesse qui tente de montrer le plus et faire comme si elle voulait montrer le moins... Un mec pas capable d'aligner deux mots sans bégayer et une fille qui semble vouloir imposer la justice en se préoccupant uniquement des mégots jetés par terre et des types qui sortent leur poubelles à des heures non réglementaires... On rajoute à ça à un économiste qui semble regretter de ne posséder que deux yeux et non deux paires et un incroyable marin aux talents incommensurables.

Le bredouillant à l'air pas frais comme je m'y attendais raconte qu'il n'était la que pour le zozyo...et à moins d’être un excellent acteur je vois mal une clinche comme ça dans la révolution ou tout autre organe criminel. Entre un Jeannot ou autre Aoi à l'ambiance sinistre et ses copains et le balbutiant...y'a du chemin à parcourir... Je vois bien ce paye tenté d'expliquer à ses hommes comment s'opérera le prochain braquage. Il manque tellement de charisme que ça en deviendrait illégal...il travaille en solo et le piaf est son meilleur, quelle triste réalité.

A coté la pouffe semble vouloir que je lui adresse un réprimande ou je ne sais quoi et l'autre qui semble un peu plus présentable semble vouloir faire connaissance avec un supérieur... Bon je me concentre sur quoi ? Les poitrines, le plancher, les visages ou le mec pas frais...comment pas passer pour un type déluré, zélé ou embarrassé...

-Enchanté Jeska...l'autre fille et vous le type au piaf...appelez moi Yama...

Moi au moins, j'ai la prestance de me faire présenter et à part la jolie pas trop vulgaire, ni le zigue ni la demoiselle ne s'est présentée...Je suis sauvé de justesse par un pingouin en uniforme, la je peux regarder le nouveau venu sans me faire passer pour ce que je ne veux pas me faire passer pour.

-Le stock de bière du mois à disparu et on a été livré il y a trois jours, c'est un désastre...il faut découvrir où ont disparus ces nombreux litres de bières. Vous n’êtes peut être pas au courant Colonel mais les syndicats exigent que les travailleurs aient leur gosier bien désaltéré et du houblon dans les tripes. De plus si le colonel en charge de ses lieux n'a pas sa pinte il risque de devenir violent...

Il continue de m'expliquer en long et en large les risques encourus par le manque de bière et l'importance de cette bière qui n'a rien a envié le One piece entouré de charmante sirène et des membres du GM en tutu.

-Donc, lieutenante machin un et machin avec les chats...il semble que nous ayons une affaire d'ordre...de la survie de l'humanité sur les bras...êtes vous prêt à accepter cette mission qui mettra votre vie en jeu ?

Oui bon...un peu de spectaculaire n'a jamais fais de mal...sauf aux magiciens qui en sont mort...  Je suis venu pour autre chose, mais je pense que cette mission de la plus haute importance qui nous mettra tous sous pression est plus amusante. Je me demande qui a osé fermenté...euh fomenter un complot si imparable et destructeur.


Dernière édition par Yamamoto Kogaku le Sam 6 Déc 2014 - 9:18, édité 2 fois
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La fille avait un prénom à présent, c'était Jeska et elle était pesante pour le moment. C'était nouveau pour Aoko et elle devait réfléchir au conséquence de ce qu'elle faisait sur le vaisseau, à prendre le soleil pendant toute la journée depuis un certain temps pendant que tous les autres travaillaient à en perdre haleine. On lui avait simplement demander de tout surveiller et c'était ce qu'elle faisait à sa manière. C'était, semble t-il, mal vu. Ce qu'il fallait faire maintenant reposait sur ce rattraper avec cette perte importante de bière.

Le colonel qui était en face d'elle méritait d'avoir quand même le respect d'Aoko pour seulement être un supérieur par rapport à elle. Ce n'était pas tous les jours que l'on pouvait voir quelqu'un d'important mener une enquête ce qui l'intriguait assez bien au plus haut point.

Le marin, qui avait donné la nouvelle, traînait toujours là à attendre la suite. Aoko s'avança vers celui-ci pour s'y adresse, sans avoir répondre au colonel pour le moment, qui possède un nom qui est Yama apparemment.


« Tu peux disposer Charli. Ah non, en faite je vais avoir besoin de toi, peux tu prendre ma place le temps que cette affaire soit résolue? Merci. »

Sans prendre le temps d'avoir la réponse du marine Charli, Sous-Lieutenant récemment sorti de l'école, elle se tourna vers Yama pour lui répondre franchement et commença à se dire qu'elle devait s'habiller un peu plus pour ce genre de situation.

« Mais bien sûr que j'y participerais, Charli ici-même peut prendre mon poste le temps que l'on finisse cette affaire. Je vais me changer en cabine, j'ai quelque vêtements à l'intérieur, je vous prierais de m'attendre à la sortie du navire parce que, je le sais bien, la réserve de bière ne se trouve pas ici habituellement. Bien, je reviens. Ah oui, la fille avec le chat, donc moi, s'appelle Aoko, Aoko Longshot, mais appelez moi juste Aoko. »

Sans plus attendre, elle descendit du pont supérieur pour entre dans les cabines en dessous puis alla dans celle qu'elle s'était réservée pour s'essuyer correctement et prendre d'autre vêtement de son grade actuel fait sur mesure. Elle avait fait chier le couturier de la base pour avoir quelque chose de correcte, celui-ci avait tenté de simplement enlevé les barrettes de commandant pour mettre celle de Lieutenant, mais elle avait voulu un nouveau vêtement qui aille au mieux comme l'autre.

En arrivant dans la cabine du navire après avoir couru pour ne pas faire attendre les invités, Elle sorti le vêtement de son armoire pour l'allonger sur le lit. Ensuite, elle retira tout ce qu'elle avait sur elle, même son bikini jusqu'à ne plus rien avoir. C'était une pièce fermée avec un petit hublot alors personne ne pouvait la voir.

Elle s'essuya rapidement tout en étendant ses autres vêtements mouillé sur une corde à linge dans la cabine. Cela ne prit pas longtemps, en situation de combat Aoko avait l'habitude de s'habiller en trente seconde chrono voir 1 minute maximum. Maintenant, elle enfilait tout ses vêtement représentant son grade et tout ce qui s'ensuivait puis ressorti de la cabine tout en enfilant sa veste légère de Lieutenante.

Elle eut eu une surprise en ouvrant la porte menant sur le pont principal. elle fit un pas et perdit l'équilibre sur une bouteille de bière vide reposant à même le sol. Peu-être le début d'une piste? En tout cas, elle s'était retrouvée sur son derrière à regarder devant elle comme une ahurie.


« Aouch... ça fait mal »
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Je regarde le petit monde qui reste sur le pont, avant d'entendre un son de chute. L'exhibitionniste cul par terre tient une bouteille de bière à la main. Il semblerait Qu'elle aie trouvée une preuve. Je dévisage le type pas frais et l'autre fille au lumbago à retardement. Je ne peux pas laisser ce type seul, bien qu'innocent à mes yeux ... on ne perds rien à ètre trop prudent. D'un autre coté, je me vois mal laisser ce type avec la commandante.

-Jeska, arranges toi avec notre ami...Aoko...tu viens avec moi on enquèete la dessus...t'as déja une piste on dirait.

Je lui prends la bouteille des mains et l’inspecte sous toutes ses...soudures...ça a pas de couture une bouteille. On voit tout de suite qu'ils ont bon goût, de la bière forte. Ça change de voir des marin avec leur petite pilz a un ou deux degrés modestement nommé pisse de chat. Un machin qui aurait pur ressembler à un lutin ornait la bande de papier enlaçant le verre sombre.

-Charli...c'est ce genre de bière qu'a disparu ?

Il me réponds par l'affirmative.

-Aoko, je te suis...tu dois connaître le coin, non ?

Je préfère taire que je possède quelques dons pour nous aider dans la recherche...et surtout que j'ai déjà arpenté le chantier l'année passée pour faire disparaître tout trace de latentative de sabotage par une bande de révolutionnaires.

(hrp : désolé pour le petit poste. Par contre, Aok...on continue a deux. J'ai cru comprendre que les deux autres arrêtent)
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« En effet, je connais l'endroit où ils stockent habituellement la bière. Ce n'est pas très loin d'ici »

Elle se rapprocha de Yamamoto et demande à voix basse.

« êtes vous sûre de laisser ces deux là ensemble dans le coin? Ce n'est pas que ça me dérange, mais enfin bon, c'est votre décision et je vais la suivre. »

Aoko n'aimait pas la présente situation et le faisait sentir. Elle avait peur d'une attaque des révolutionnaires sur le chantier naval, on ne savait jamais ce qui pouvait arriver dans le coin sans qu'on ne le sache faute de renseignement de l'intelligence de la marine. Sa peur s'affaiblissait au fur et à mesure qu'elle pensait sur place. Elle n'avait pas encore bouger de la porte et s'était juste levée pour faire bonne mesure. La bouteille semblait intact et se trouvait sûrement là pas par hasard. Quelqu'un voulait peu être s'amuser avec eux, mais pourquoi?

Après un peu de temps, elle commença à bouger et prit le chemin vers l'entrepôt en demandant à Yamamoto de la suivre. Ce qu'il fit bien sûr, il ne connaissait sûrement pas le chantier naval qui était un véritable labyrinthe pour certain, c'était ce qu'elle pensait en tout cas.

Elle discuta sur le chemin pour détendre la tension qu'il y avait sur le chantier naval ainsi qu'en donnant des ordres à droite et à gauche pour se faire obéir correctement et montrer que malgré sa fainéantise, elle gardait l'ordre.


« Vous là, au travail »

Un peu plus loin.

« Et vous, arrêtez de cacher vos cartes et monter la garde »

Après un coin de quai ou un transport se faisait décharger.

« Si vous avez besoin d'aide pour transporter quelque chose faites le savoir au lieu de traîner à cause du poids »

Les gens ne discutait pas ses ordres et se mettaient directement au travail en la voyant arriver.

Le chemin ne fut plus si long, mais c'est après un certain dédale de quai et de navire qu'ils arrivèrent en face de l'entrepôt dédier au consommation personnel, il n'était pas grand, mais quelque chose clochait.

Il y avait encore une bouteille qui traînait devant la porte... Aoko la ramassa, regarda si quelque chose d'étrange se trouvait dessus, mais n'y trouva rien au premier regard. Elle la passa à Yamamoto pour qu'il l'examine et le laissa faire le temps qu'elle prenne ses clefs.
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Vraiment amusant, les deux filles semble se détester. Se sont elle déja rencontrée ou s'agit il de la jalousie naturelle des femmes...J'ai pas intérêt à sortir ça tout haut moi... On descend du navire et s'avance dans les venelles. Au passage, je crois reconnaître l’entrepôt qui a servit de base pour Trojean et ses hommes....des girafes explosives qu'est ce qu'il faut pas inventer ...

Elle donne des hommes à tout ceux qu'elle croise, avec une discipline pareille, je comprends que le plan des révolutionnaires a failli marcher. Si tout les gardes ne gardent pas les joueurs de cartes parient...pas étonnant qu'un groupe de révo a réussi à s'installer et remplir les quais d'explosifs. En tout cas elle a du coffre, a gueuler comme ça j'aurai déjà la gorge desséchée et après elle continue à parler normalement. Je comprends le besoin en bière du secteur. Ils devraient peut être passer à l'hydromel. A coté, j'suis sûr que ni ces petits buveurs de lait du sud, de thé de l'ouest et de jus de l'est arrivent aux chevilles des fiers hommes du nord en matière d'alcool. « Quand la journée est finie, que la gorge est sèche. Il ne nous faut qu'une boisson l'hydromel nordique. Lampée après lampée jusqu'à ce qu'on vomisse et après on rempli nos chopes »...Va falloir que je me refasse une soirée boisson et chanson avec l'équipage.

On s’arrête devant un sorte de cagibi, elle me tends une bouteille qui traînait par terre. Elle m'indique qu'elle va ouvrir, la porte. Il faut une clé et elle en a une, donc nous avons a faire à soit un officier, soit un homme capable de crocheter une serrure soit une négligence.

-La porte a été refermée depuis le pillage ?

Je continue d'examiner la bouteille, il s'agit du même type que l'autre fois. Je la renifle et mémorise l'odeur qu y colle. On vérifie l'intérieur et on lance la traque.
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