Rencontre avec les Desperados [FB]

Posté Dim 16 Nov 2014 - 14:09 par Ariane Moonchild

C'est en posant le pied sur Innocent Island que Ariane était ravie de voir la terre ferme. Esteban la suivait avec un sourire en coin aux lèvres, n'ayant pas l'air d'avoir détesté le voyage contrairement à la pirate. Mais comment sont-ils arrivés ici? Vivant à Cocoyashi depuis sa naissance, la rouquine avait toujours rêvé de devenir comme son père. Elle aurait même voulu devenir capitaine mais Esteban, son ami, savait qu'elle devait tout apprendre de la piraterie avant cela. Un jour, un bateau fit escale sur l'île et le capitaine accepta d'emmener les deux futurs pirates sur Grand Line en échange d'un peu d'aide. Inutile de préciser que le capitaine n'était pas au courant des ambitions de la jeune fille et de l'homme. Le voyage se passa sans encombre jusqu'au jour où Ariane faillit avouer son rêve. Elle tenta de se faire consoler par Esteban, mais saoul comme il était, ce n'était pas gagné. Elle rencontra alors Eric, un garçon voulait devenir un homme de la Marine qui semblait comprendre la douleur d'Ariane. Après bien des péripéties et un combat contre des pirates, Esteban et Ariane avaient enfin atteint Grand Line. Ils dirent adieu à l'équipage avant de partir prendre la transylienne et enfin atteindre leur destination.

Ariane regarde les environs. Tout semble désolé et triste. La rouquine en frissonne et se demande pourquoi son ami reste impassible face à ça. Ils commencèrent à marcher sur l'île pour la visiter pendant quelques temps, histoire de découvrir cette île et trouvé un potentiel équipage pirate. Mais plus ça allait et plus l'espoir de trouver un équipage s'éteignait chez la jeune pirate. Esteban le sentait bien. Mais il ne disait rien. Il était encore désireux de voir sa protégée réalisé son rêve. Même si son rêve serait de la voir heureuse auprès d'un homme, il la soutenait dans son ambition. Depuis la mort de son ami, Ethan Moonchild, il s'était promis d'aider cette princesse dans son aventure. Après une visite approfondie de l'île, nos deux amis découvrirent un château étrange qui émerveilla la rouquine.

"Wah! Un château!"
"On dirait que cette île regorge de surprises étranges et merveilleuses..."

Soudain un cri faisant écho et d'où se distinguait le prénom de la rouquine sort de la bouche du brun. La chipie était parti en courant à toute vitesse vers le château. Elle n'était pas maligne mais sa curiosité l'a poussé à vouloir visiter ce château. Esteban soupire et se met à courir après sa protégée, essoufflé une fois qu'il arrive au château. Il la dispute un peu au début mais sa pine triste le fait craquer et le calme aussitôt. Il ne peut pas résister au visage enfantin de sa fille de coeur. Ils entrent ensuite dans le château sans un bruit et observent tout ce qui se trouve autour d'eux. Ariane en a des étoiles dans les yeux alors que son ami de demande à qui peut appartenir ce château. Sûrement au seigneur de l'île ou à des enfants de haut rangs... Il ne sait pas quoi en penser. Ils finissent par arriver au bout d'un moment dans une pièce sombre qui fit froid dans le dos de la jeune fille. Esteban aussi est inquiet mais cherche à ne pas le montrer. Ils restent longtemps dans cette pièce puis partir visiter les autres pour finir...dans une sorte de chambre. Esteban se frotte le menton en souriant alors que Ariane ouvre une armoire et voit de magnifiques robes de princesses. Elle veut en essayer une mais Esteban l'arrête et lui dit que elle ne lui appartienne pas. La rouquine fait la moue mais observe ses robes qui lui font envie. Le brun trouva quelque chose sous le lit qu'il lance de toutes ses forces au hasard, voulant faire peur à Ariane. Cet objet étant une sorte de chandelier ou quelque chose comme ça, il se fracasse sur une armoire, ou un placard peu importe, créant un bruit sourd à travers tout le château. Ariane sursaute et regarde Esteban d'un air menaçant. Elle retourne alors à son observation des robes, laissant Esteban déçu par le sursaut de la rouquine. Sans aucune raison il avait envie de faire peur à la jeune fille pour doser son courage. Il se résigne et va poser sa main sur l'épaule de la jeune fille, la rendant pâle comme un linge et la faisant crier à plein poumons. Les yeux du brun s'écarquillent de surprise alors que la jeune fille se retourne et lui crie dessus.

"Mais ça va pas! Tu m'as fichu une de ces frousses!"
"Attends... Un objet jeté te fait sursauter mais une main sur ton épaule te fait crier? Expliques moi la logique.
"Tu m'énerves. On y va on doit chercher un équipage."

Et la rouquine part vers la sortie sans regarder devant elle, son ami tentant de la calmer en la suivant. Elle n'est pas susceptoble...quoi que un peu... Mais elle n'aime pas qu'on se moque d'elle. C'est là que, ne voyant pas où elle allait, elle percuta quelque chose qui la fit tomber au sol. Elle émit un couinement de douleur dans sa chute et Esteban soupire en voyant que la cause de sa chute est en fait une porte. Il sent bien que cette visite va être longue mais très longue...

Dernière édition par Ariane Moonchild le Sam 24 Jan 2015 - 2:30, édité 1 fois

Posté Jeu 20 Nov 2014 - 18:22 par Axel "Chainsaw" Giriko

Plus loin dans le château, on pouvait voir trois pirates plaqués contre un mur, comme une bande d'adolescents se retrouvant dans la maison hantée du grand-père. Ils avaient passé toute la journée à chercher une menace, et le cri poussé un peu avant ne faisait que presser le mot "doute" sur la sûreté apparente de l'île. A ce moment, le château ne leur paraissait plus vain ou inutile comme endroit à fouiller. Au contraire, il semblait être devenu plus grand et plus sombre tout d'un coup. Peur ? Mais non, voyons. Les Desperados n'étaient pas comme ça. Disons que c'était juste un mélange entre prudence et paranoïa.

Axel était en première position sur le mur, suivi d'Elphys et de Stefan. Trouillard, va. Le cyborg n'arrêtait pas de reluquer le couloir suivant, jetant des petits coups d’œils furtifs de-ci de-là. Le cri avait effacé même la question de son existence : tout le monde l'avait entendu. En y réfléchissant, la dernière fois que le punk avait entendu pareil bruit, il s'agissant une chèvre agonisant dans le jardin de sa tante. Et la fois d'avant, une civile devant des bottes en solde. Excitation ou peur ? Aucune idée de ce bruit. Mais le cyborg vérifiait quand même tous les recoins du couloir. Il cherchait une chèvre en bottes agonisant en voyant son propre prix en solde.

Après une dizaine de secondes, il observa ses compagnons et leur montra un pouce levé : tout était clair. A cause d'une simple élévation de voix temporaire, les trois Desperados s'étaient immédiatement transformé en commando. Bon, commando amateur, mais commando quand même. Marchant sur la pointe des pieds, ils se suivaient à la queue-leu-leu, tout en scrutant tous les recoins. Des armoires, des toiles d'araignées, des murs... Rien d'intéressant en soi. Mais dans une situation pareille, tout semblait différent.

Au bout d'un moment, n'y voyant rien, Elphys craqua une allumette. Le cyborg se retourna aussitôt en répliquant par un "chuuuuuuut" appuyé. Mais quand un Giriko disait "chut", il était en général plus bruyant que le bruit qu'il voulait couvrir. On pouvait rajouter à ça l'ampleur des échos par le château et on avait un sifflement aigu qui traversait la demeure en entier. La Feuille de Salade surprise, elle répondit à ce stress brutal et soudain par une baffe directement sur la tronche du charpentier, accompagné d'un glapissement de surprise. La centaine de kilos mécha-humaine tomba alors en arrière, claquant toute sa métallitude sur les dalles en pierre du sol.

Bravo, les gars. En cinq secondes, ils avaient réussi à créer un mini-capharnaüm capable de tuer la moitié d'une maison de retraite. Tout ça évidemment, en voulant être le plus discret possible. Excellent le commando, excellent.

Posté Ven 5 Déc 2014 - 23:20 par Stefan Defoe

Belle catastrophe que voilà. L'espionnage et le silence n'étaient en rien la spécialité d'Elphys et Axel, le passé en avait déjà été témoin, et ils ne perdaient jamais l'occasion de confirmer leur talent. Stefan leva les yeux au ciel, et préféra prendre la tangente. Pour découvrir l'origine du bruit, il allait passer par un autre moyen.

Qui pouvait donc être à proximité, et s'être fait avoir par un objet traître qui avait indiqué sa présence ? Innocent le rôdeur dragueur de cuisinière ? Les fillettes qui étaient de retour au château (non, elles lui auraient sauté dessus sans tarder ; les enfants ne connaissent rien au mot discrétion) ? Un autre danger, un résidu de poulpe ? A cette idée, Stefan trembla. Il aurait dû venir armé. A cause de son imprudence, il était sous la protection du cyborg. Se sentir redevable et dépendant de son dément mentor ne lui convenait pas. Il n'avait même plus son bâton. Le balai rétractable restait sur le navire, il ne l'utilisait plus en combat. Il engageait trop de proximité.
Il prit alors le parti de la dissimulation. Il partit à la recherche d'une cachette, se dissimulant avec soin avant tout changement de pièce, histoire de ne pas être repéré en amont. Il parvint à débusquer une alcôve ; elle accueillait de magnifiques toiles d'araignée. Il renonça. Non pas qu'il fut arachnophobe, ces bestioles ne lui faisaient rien. Sauf qu'il est connu que les araignées s'installent dans les lieux sordides, anciens et poussiéreux. Donc, par association d'idée, araignées égal ennemies. Il était pourtant persuadé que ces enfants, plutôt coquettes, chercheraient à entretenir leur habitat. Quelle déception...

Il avait semé les deux Desperados, et n'entendait plus rien. Sûrement avaient-ils tous bêtement été alerté par un caillou qui roulait, une porte qui claquait, voire le simple éboulement d'un objet qu'Elphys avait mal replacé. Après ce qu'il s'était passé sur cette île, et comme Grand Line n'inspirait pas confiance et quiétude de l'âme, la paranoïa s'insinuait dans les cœurs au point d'assimiler un bruit banal à une source d'inquiétude.
Stefan respira un bon coup. Il n'avait plus rien à faire ici. Axel et lui, par leur journal, étaient arrivés à la même conclusion : l’île était sûre. Il ne servait donc à rien de s'éterniser dans ce château sans intérêt, d'autant plus que les propriétaires pipelettes allaient revenir d'ici peu et s'enfouir sous une avalanche de questions. Il avait déjà donné.

Prenant soin de ne croiser personne, et déviant du parcours parallèle des frère et sœur d'adoption, Stefan rejoignit bientôt l'entrée du château en soupirant. Beaucoup de bruit pour rien.

Posté Lun 8 Déc 2014 - 3:21 par Seido D. Noroma

Alors que des personnes ne semblaient pas à l'aise dans ce lieu sinistre, deux gars semblaient apprécier la ballade, et même un peu trop. L'un d'eux était Seido, le capitaine des Desperdos. L'autre était un pote à lui, Gin, membre de son équipage pirate. Leur compagnon était censé se trouver là, et ils étaient venu les chercher, cela faisait quand même quelques jours qu'ils ne s'étaient pas croisé ! Depuis le combat contre Krasspoutine, le capitaine/médecin s'était occupé des blessés, du ravitaillement de son matos et de répondre aux questions ou demandes des gens, pour un sujet ou un autre. Bref, ça n'avait pas été de tout repos. Il profitait donc de cette occasion pour se balader, ou du moins, c'était le plan avant de retrouver son ami Gin.

Et oui, parce que voilà, l'homme aux cheveux naturellement blanc, pas comme les siens qui sont une résultante d'une manipulation génétique, était du genre sournois, proposant à son ami de longue date de faire une farce aux autres. L'idée n'était pas mal, surtout après avoir entendu des cris et le CHUUUTTTT d'Axel, sa légendaire discrétion. Le regard de Seido brillait, alors qu’un sourire malicieux se formait sur son visage. Les deux hommes avaient déjà réaliser ça dans le passé, avec des résultats plutôt insatisfaisant, et comptaient bien faire mieux à présent, usant de tous les moyens possibles !

«- Je m'occupe de la reconnaissance ! »

Fallait déjà connaître un peu les lieux, la discrétion de Gin allait aider. Quand il était motivé, il faisait preuve d'étonnante capacité. Ensuite, nos farceurs bloquèrent la porte principale, personne ne devait sortir. Bien sûr, ils devaient laisser des traces, des choses pas naturelles…. Genre du sang sur les murs ! L’un de ses mutagènes avait un aspect fort ressemblant. Ainsi, après avoir repérer une pièce adéquate, le capitaine pirate s’amusa à écrire sur un mur, en lettre de sang : « quittez cet endroit ». Il fallait maintenant attirer les autres.

«- Ils connaissent nos voix, je vais masquer la tienne...»

Les connaissances médicales de Seido ne se résumaient pas qu'à soigner une plaie. Usant d'un procédé d'acuponcture, avec la pointe d'une aiguille (personne ne sait pourquoi il avait ça en poche), il modifierait sa voix, en visant certains points, ce qui allait durer quelques instants et faisait aussi assez mal. Les deux hommes parlèrent un bon moment, prenant garde bien sûr à murmurer pour ne pas se faire entendre. Une oreille indiscrète aurait pu entendre quelques mots, genre drap, fantôme, chaîne, toile, trou... bref, des choses pas très marrantes. Certaines personnes n'allaient pas apprécié la tournure des évènements, contrairement à deux autres qui ne faisaient que sourire bêtement en pensant à leur projet.

«- L'opération Frisson peut commencer !»

Souriant comme des enfants le jour de Nöel, les hommes mirent leur plan à exécution, en allant placer divers pièges un peu partout. Histoire de ne pas tomber eux-même dedans comme lors de la première fois, les pièges suivaient un schéma précis, connu seulement par eux. Ne se fiant pas qu'à leur mémoire, ils ont aussi inscrit cela sur une feuille de papier, en espérant ne pas la perdre, ce qui causerait la chute de leur opération.

«- On se retrouve ici dans 15 minutes, ne traîne pas ! »

Dernière édition par Seido D. Noroma le Sam 17 Jan 2015 - 16:15, édité 1 fois

Posté Ven 12 Déc 2014 - 10:47 par Ariane Moonchild

Alors que Ariane marchait avec Esteban dans le château, un énorme bruit résonna et fit trembler la rouquine qui alla se blottir contre son ami. Esteban tentait de la rassurer mais le bruit épouvantable l'avait complètement apeurée. Pas que Ariane était trouillarde, mais parfois ses frayeurs la dominent et ne font qu'accentuer ses craintes. Le brun repoussa gentiment sa protégée et lui parla doucement.

- Ariane n'aie pas peur ce n'est qu'un bruit...
[b]« Mais ça fait peur... »
- Je sais princesse.

Ariane se rassura au regard de son ami et continua à marcher. Plus elle avançait et plus son cœur battait dans sa poitrine tellement la tension montait. Mais Esteban était décidé à lui faire peur. Pour lui le cri de tout à l'heure n'était pas une victoire suffisante. La rouquine se retourna et vit...que Esteban avait disparu. Le brun s'était caché dans une pièce avoisinante. La jeune fille paniqua alors et cria le nom de son ami en vain. Elle se mit alors à courir dans toutes les pièces ouvertes afin de le retrouver car seule sa présence pouvait la rassurer.

Pendant ce temps, Esteban s'était infiltré dans une pièce pour trouver un moyen d'effrayer sa protégée. Il étai clair qu'il allait devoir trouver mieux qu'une simple lampe jeter contre le mur. Comment allait-il s'y prendre ? Il n'en avait aucune idée. Il ne pouvait rien faire sans aide. Et bien sûr personne ne se trouvait dans le château à part lui et Ariane.

Au même moment Ariane cherchait encore son ami avec désespoir. Mais où était-il ? Elle doit le retrouver à tout prix sinon elle va mourir de peur.

Posté Mar 20 Jan 2015 - 1:41 par Seido D. Noroma

Alors que les deux hommes venaient de se mettre d’accord, les oreilles de Seido, boosté avec un mutagène, captèrent un bruit de pas. Étrange que ces compagnons se soient séparé…Il échangea un signe avec son camarade en lui disant de se taire, mais aussi de se cacher en vitesse ! Un peu pris au dépourvu, le gars s’élança vers l’autre bout de la pièce et usa d’un meuble comme cachette, usant de sa souplesse pour se cacher, tant bien que mal. Seido, de son côté, ôta en vitesse son manteau en le cachant et enfila le drap déchiré faisant office de déguisement de fantôme. Pourquoi enlever son manteau ? Ayant trop de choses en poche, ça faisait du bruit en marchant. Cependant, il gardait ses armes, qui faisait un sinistre bruit métallique en cognant l’un contre l’autre.

Le plan allait se mettre en application un peu avant l’heure, et ça allait poser problème. Pourquoi ? Seido était trop grand, ses chevilles se voyaient, ce qui n’était guère un bon plan. La seule option pour éviter ça était de se pencher un peu comme Quasimodo, la pire chose possible pour la colonne vertébrale, parole du docteur Noroma. Ne sachant pas trop si la personne allait ou non entrer dans la pièce, Seido s’y dissimula, en se mettant en boule sur le côté droit. Dans cette position, il pouvait aisément se relever sans faire trop de bruit, mais c’était fort pénible à maintenir trop longtemps.

*Grincement de porte*

Voilà qu’un homme entra dans la pièce, et Seido n’avait pas la moindre idée de qui ça pouvait être. Non pas qu’il ne voyait pas, non, c’était juste que l’homme lui était totalement inconnu et il ne lui semblait pas l’avoir vu au village. L’inconnu semblait avoir dans la trentaine et sa musculature sous-entendait une certaine habilité au combat. Ainsi, deux options se présentaient aux pirates : faire semblant de rien ou interagir avec lui, sachant que cette dernière option pouvait ruiner la discrétion durement obtenue… Vu que l’homme se trouvait un peu trop près de Gin, Seido décida d’intervenir.

*Raclement de gorge* Alors que l’homme se tournait vers lui, Seido, qui venait d’ôter son déguisement, mit un doigt devant sa bouche. Il parla ensuite à voix basse.

«- Silence, faut pas se faire repérer...»

L’homme sembla comprendre et se montra fort coopératif. Pire, après que Gin soit sorti de sa cachette et des présentations, ils s’avéraient que l’envie commune d’effrayer des amis les animait ! Le gars, Esteban, semblait vouloir faire peur à une certaine Ariane, sa protégée. L’union faisait la force, et ça facilitait les choses par rapport au déguisement de fantôme. Mieux, le gars était capable de faire des bruits très bizarres et effrayants ! Avec des Den Den Mushi, on pouvait user ça de manière très sournoises …Le plan changea un peu, pour le mieux, et ils étaient temps de passer à l’action.

Posté Jeu 22 Jan 2015 - 17:03 par Stefan Defoe

Une veine battit sur la tempe droite du navigateur ; il serra les dents et ferma ses poings tremblants. Quelle était donc cette plaisanterie ? A présent, la porte du château était fermée. Stefan était seul, personne ne l'aiderait à pousser cette satanée porte massive en bois (enfin, personne ne pousserait à sa place cette satanée porte massive en bois). Il n'avait pas envie de coller son corps pour amorcer l'ouverture, il allait s'en mettre partout... Il donna un coup de pied et vérifia qu'elle avait été verrouillée ou qu'il avait la puissance d'une femmelette. La conclusion fut rapide : il devait rebrousser chemin et aller chercher Axel. Le cyborg allait se moquer de lui, le traiter de princesse, et-cetera. Un bon moment en perspective, en somme. Comme beaucoup d’îles où Stefan mettait les pieds, Innocent ne figurerait pas dans son classement des lieux paradisiaques de cette terre. Il soupira avec bruit et agacement, avant de faire volte-face.

En l'absence des petites filles, le château se dévoilait moins chaleureusement aux yeux des visiteurs. Craquements sinistres, lumière voilée, bruits étranges, comme des voix sépulcrales de spectres ou autres revenants avides de se nourrir de la peur des gens. Étrange choix pour des fillettes, souvent impressionnables, de s'installer dans un château hanté. Les enfants aimaient bien se faire peur, c'était connu, mais de là à cohabiter avec des morts, il fallait être une personne sceptique et raisonnable. Les enfants d'Innocent, à cause des épreuves qu'ils avaient vécues, étaient sûrement de ce bois-là. Quant à l'existence d'une vie après la mort... Stefan n'y croyait pas.
Alors, d'où venaient toutes ces bizarreries qui arrivaient depuis tout à l'heure ? Phénomènes paranormaux ? A moins que ce ne soient les gamines qui avaient découvert les pirates et qui voulaient les mettre dehors en les effrayant ? Ce genre de comportement de la part d'enfants ne serait pas étonnant tellement il était puéril. Tout autant que la naïveté de penser que cela puisse effectivement venir à bout des grandes personnes.

Une idée s'éclaira dans l'esprit du navigateur : si les filles étaient bien à l'origine de ces petites farces, elles n'avaient pas pu fermer la porte elles-mêmes. Il devait y avoir quelque part un mécanisme. Voila qui arrangeait grandement les affaires du beau garçon : pas la peine d'aller voir Axel pour réclamer de l'aide ! Après tout, c'était logique : le bâtiment était un vieux décor de fête foraine, non ? Il devait forcément y avoir une salle de contrôle d'où l'on pouvait animer tous les effets de l'attraction ? La recherche de Stefan changea d'optique. Il devait viser les hauteurs du bâtiment, qui pouvaient dominer toutes les salles. Ou bien une porte secrète. Il passa le hall d'entrée du château au peigne fin, et ne le quitta que lorsqu'il fut sûr que rien ne lui avait échappé.

Il fit de même dans la pièce suivante. Les sons étranges et les mouvements suspects ne s'arrêtaient pas. Avec son calme légendaire et sa capacité de concentration permettait au navigateur de passer outre. Jusqu'à la troisième pièce.

- AHHHHHHHHHH !

Il prit les jambes à son cou, rejoignant la salle précédente, où il jeta son dos contre un mur protégé d'une tenture. Il porta sa main droite à sa gorge, et sentit son pouls qui s'était emballé. Son bras gauche était replié sur son torse, en signe inconscient de protection. Les yeux fermés, il tentait de reprendre une respiration normale avant d'amorcer toute tentative d'analyse. Pourtant, il n'arrivait pas à effacer de son esprit ce qu'il avait vu. Horreur. Malheur. Un message de sang avait été abandonné sur un mur. Le sang de qui, il s'en fichait. Le retour d'un revenant, peu importe.
Quoique, se retrouver en face d'une personne moitié moisie, couverte de terre, avec la bave aux lèvres... Oh mon dieu, autant se crever les yeux que de rencontrer un zombie... A cette idée, Stefan sentit son sang quitter son corps et...

Mais du sang, bon sang ! Non, non, c'était immonde ! C'était dégueulasse ! Et la contamination possible ? Sang parler... sans parler du fait qu'une tâche de sang était incroyablement dure, voire impossible, à éliminer pour de bon, même si vous étiez armé d'un excellent détacheur et de litres de javel ! C'était malsain, ces gamines ne se rendaient pas compte !

Cette dernière pensée eut le mérite de faire redescendre Stefan sur terre. Il porta une main à son menton et fronça les sourcils en conséquence de ses réflexions. Si l'on partait du postulat que les petites filles étaient bien les responsables de tout ça, comment avaient-elles pu se procurer du sang ? Et surtout, comment avaient-elles pu l'écrire si vite, à cette hauteur ? Stefan était passé par là peu de temps auparavant, il les aurait entendues. De plus, les filles étaient souvent des êtres raffinés (sauf les garçons manqués) et auraient préféré utiliser une matière proche du sang pour faire une farce, plutôt que de récupérer du sang d'une viande ou de sacrifier un animal juste pour jouer un tour, cela n'avait pas de sens.
Prenant son courage à deux mains, avançant avec moult précautions, il repartit dans la pièce voisine, en marchant sur des œufs. Caché par l'arrête d'un mur, il vérifia qu'il était bien seul et lutta contre son dégoût pour s'approcher du mur coupable. Le message était toujours là, mais à présent le bon sang... sens avait repris le dessus, Stefan prit le temps de s'attarder un peu plus.

La substance vitale avait bien été imitée. Depuis la couleur jusqu'au ruissellement sirupeux. A première vue, effectivement, l'encre de ce sinistre mot aurait pu être de l'hémoglobine. Mais après un examen plus poussé, surtout par quelqu'un ayant la science infuse, le stratagème ne marchait plus. En séchant, le faux sang prenait une petite teinte rosée inhabituelle.

Maintenant qu'il était rassuré, et furieux, il continua sa route à l'idée de dire sa façon de penser à l'auteur de cette mascarade grotesque.

Posté Sam 7 Mar 2015 - 10:57 par Ariane Moonchild

Rencontre avec les Desperados

With

Desperados
MP • Équipage pirate

En bref ... • Résumé | Alors qu'Esteban et Ariane ont débarqués sur Innocent Island, la rouquine court vers une château étrange que nos deux amis décident d'explorer. Mais Esteban est bien décidé à tester le courage de sa protégée. Seulement...ils ne sont pas seuls dans le château...

" Je n'ai pas peur "

Ariane marchait dans ce château, pas rassurée du tout. La cause? Elle avait perdu son meilleur ami dans ce labyrinthe. La jeune Moonchild avait beau être courageuse, elle était très peureuse quand l'autre n'était pas là. C'était comme si on lui avait arraché son âme. Résultat elle n'avait pas vraiment le courage nécessaire pour se battre. Tout lui faisait peur dans ce château. Elle n'a jamais aimé les endroits luxueux il faut avouer. Et puis, en ce moment, la rouquine n'avait plus la joie qui l'animait avant la mort de son père. Il y a peu, quand Esteban a jeté l'objet, elle a eu peur mais n'a pas voulu le montrer. Elle se voulait capable de devenir pirate comme son père autrefois. C'était son désir le plus cher. Elle se répétait alors des mots pour la rassurer.

▬ Dialogue • Ressaisis toi Ariane. Il n'y a aucune raison de s'affoler après tout! Esteban a seulement voulu qu'on se sépare pour mieux explorer cet endroit... Oui! C'est ça! Jamais il ne m'aurait abandonné! Enfin... Je crois...

Tout ça lui faisait froid dans le dos. Tenant tout de même le manche de son épée d'une main, la jeune pirate marchait à pas de loup et descendit les escaliers pour revenir au rez de chaussée. Tout était calme. Elle n'aimait pas ça. Pour elle le silence est une chose qu'il faudrait bannir du monde. Le silence...c'est comme si la faucheuse était passée et avait éradiquée la Terre entière. De moins en moins rassurée, elle se mit à chanter une chanson que son père lui avait apprise. Cette chanson parlait de pirates qui venaient à bout d'un navire hanté. Elle ne voulait pas montrer sa peur. Pas maintenant. Se montrer faible et revoir encore quelque chose d'horrible arriver. La rouquine avait pourtant un soupçon de frayeur dans son cœur. Parcourant une à une les pièces de cet immense château, Ariane tomba sur une autre salle qui l'intrigua. Entrant sans hésiter, elle parcourut des yeux cet endroit avant de tomber...sur des lettres de sang. Plaquant sa main sur sa bouche, elle s'empêcha de crier et fixa avec horreur les mots inscrits avant de s'approcher et les observer de plus près. C'est en enlevant ses mains de ses lèvres pour toucher le dit "sang" qu'elle remarqua que c'était plutôt de la peinture. Mais qui donc aurait mis ces mots horribles, Un fantôme? Ariane s'attendait à tout et à l'impossible.

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