- Paroles:
- Maria: magenta
Marc : vert
Mike : bleu
Flint : orange
Natasha : gris
Devilman : indigo
Clotho : rouge
- Précédemment:
- Pour ceux n'ayant pas suivit, à la suite d'épreuves, Clotho a remporté le fdd de la terre enfermé dans une boite dont il a la seule clé. Devilman veut la boite à tout prix. Marc, l'organisateur, a tiré sur Zoré, un enfant de l'île auquel Clotho s'est attaché. Ce dernier a été emmené au village pour essayer que les médecins le sauve. Durant les épreuves, la première a été trafiqué pour que les concurrents fassent exploser un bateau de la marine.
Après avoir refermé la boite et avoir rangé la clé à l'abri des vols susceptibles de se produire, je me dirige vers l'endroit où Zoré a été emmené. Mais je m'arrête. C'est alors que je réalise à quel point j'ai été égoïste. Je dis m'en faire pour les autres. Je dis à tout va que je refuse de tuer. Je dis à tout bout de champ à quel point une vie est précieuse, que c'est le plus beau cadeau qu'on ai. Et qu'est-ce que je fais pour le prouver ? J'ignore un enfant gravement blessé, je menace de tuer plusieurs personnes, je me focalise sur un fruit du démon … Voilà la preuve que les mots ne valent rien, ne sont rien, et n'engagent à rien. A ce moment, je me sens lâche, menteur, honteux, coupable. Mes gestes sont en totale contradiction avec mes mots. Je suis à peine lieutenant et j'ai déjà renoncé à la moitié de mes beaux principes. Comment ferais-je une fois devenu amiral en chef ? Si je me perds à présent, pour un simple enfant, que ferais-je quand j'aurais entre mes mains toutes les forces de la marine ? Je … Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je suis perdu. Je baisse la tête, perdu dans mes pensées. Je sens quelqu'un s'approcher de moi. Je serre le poing. La voix féminine de Maria se fait entendre.
'' Tu t'en veux, non ? Quand un homme baisse la tête, c'est qu'il a fait une connerie.
J'ai … abandonné Zoré. Pour le pouvoir. Pour un fruit du démon. Comment puis-je devenir quelqu'un de bien alors que j'abandonne mes principes à la première opportunité ?
Tu te prends pour un monstre ? Crois-tu qu'un monstre s'en voudrait ? Penses-tu qu'un monstre se sentirai coupable d'agir ainsi ? Tu n'es pas un monstre, Clotho. Tu es quelqu'un de bien. Tu as juste besoin d'un coup de pouce de temps en temps.''
Elle me sourit. Elle me tutoie, ce qui me surprend. Je suppose que pour la première fois, elle me voit comme un enfant et non comme un lieutenant. Elle me réconforte. Ou elle essaie en tout cas. Je dois me montrer à la hauteur de mes espoirs, de mes rêves et de mes attentes. Je ne dois plus penser à devenir celui que je veux être. Je dois devenir l'homme que je veux être. Alors je reprends ma marche. Je me mets à courir à travers les buissons, à travers la forêt. Après quelques minutes me voici à la ville. Et là, j'me retrouve comme un con. J'fais quoi ? Ou j'dois aller ? J'ai aucune info … Alors je chope le premier pecnot que je croise et lui demande s'il a vu où Zoré a été emmené. Il m'indique une maison plus loin. Je le remercie, frappe à la porte de la barque, puis entre sans demander mon reste. Sur le lit, Zoré, trois personnes autour, plus le toubib.
'' Il va s'en sortir doc' ?
Il a subit une blessure importante. Mais en intervenant rapidement */
Oui ou non ?!
Oui.''
Je pousse un soupir de soulagement. J'vous dit pas comment j'suis content. Je m'approche et lui prend la main. Il ouvre les yeux à moitié, et semble groguit. J'lui dit qu'il n'aurait pas du faire ça. Que c'est ma faute, que j'aurais du être plus sur mes gardes, que c'était insensé de sa part. L'important étant qu'il soit en vie, je le laisse se reposer et récupérer des forces. Je sors de la maison, et me pose sur le mur. Mes yeux s'emplissent d'eau salée, mais je les retient. Il va s'en sortir. Cette pensée me réchauffe. Je vois Marc, Flint, Maria, Natasha et Mike venir vers moi. Ils me demandent des nouvelles. J'leur dit ce qu'on m'a dit. Ils semblent soulager eux aussi, surtout Marc. Et là, Natasha vient tout gâcher.
'' Bon, c'est bien gentil qu'il aille bien, mais on ne sait toujours pas qui a trafiqué la première épreuve. Personne n'a d'idée ?
Personne n'était au courant des épreuves, excepté les participants et nous même.
Peut-être que la lettre a simplement été emporté par la fourrure d'un animal, par le vent …
Possible. Mais dans ce cas, qui a écrit de faire exploser la bateau au quai 3 ? Il suffirait peut-être de nous demander qui parmi nous a une dent contre la marine."
La nuit est tombée depuis longtemps. On peut voir des étoiles dans le ciel. Je me suis bien calmé par rapport à tout à l'heure. J'ai retrouvé mon sang froid. Instinctivement, après ma question, on tourne tous la tête vers celui qui se fait appelé Devilman.
"Ouais, j'ai ptet un soucis contre ces balais à chiotte, et alors ? c'est une raison pour faire exploser un bateau et tuer des hommes ? Personne ne répond, et personne ne le quitte des yeux. Ouais, ok, c'est une raison. Mais c'est pas moi. Est-ce que j'au */
On s'en fou. On s'en fou de toi, de ta misérable et pathétique petite vie, okay ? T'auras pas le fruit, point.
La compétition est terminée, on a plus à te supporter. Dégage.
Hey ! Vous préférez me dégager et garder le type qui a tiré sur un de vos précieux morveux ?"
Cette fois, c'est moi qui interviens. J'avance de deux pas, me mettant entre les hommes. J'leur dit d'une voix qui ne souffre aucun commentaire de rentrer dormir. La compétition est finie, la journée a été rude, on a tous besoin de repos. Ils partent, je reste. On me congédie. Je reste encore. Les médecins ne veulent pas me voir ici et m'ordonnent d'aller dormir. Ce n'est que sous la menace qu'ils arrêtent de soigner Zoré tant que je suis là qui me fait partir. Je rentre donc à la caserne, tranquillement, trainant les pieds. Mes paupières sont lourdes. Mon corps est tellement difficile à traîner. Rentrer jusqu'à la caserne est presque impossible et va me prendre du temps. Mais au fond de moi, je sens que je n'y arriverai pas. Alors je grimpe à un arbre comme je peux, me pose sur une branche comme un koala, et ... rideau.
'' Tu t'en veux, non ? Quand un homme baisse la tête, c'est qu'il a fait une connerie.
J'ai … abandonné Zoré. Pour le pouvoir. Pour un fruit du démon. Comment puis-je devenir quelqu'un de bien alors que j'abandonne mes principes à la première opportunité ?
Tu te prends pour un monstre ? Crois-tu qu'un monstre s'en voudrait ? Penses-tu qu'un monstre se sentirai coupable d'agir ainsi ? Tu n'es pas un monstre, Clotho. Tu es quelqu'un de bien. Tu as juste besoin d'un coup de pouce de temps en temps.''
Elle me sourit. Elle me tutoie, ce qui me surprend. Je suppose que pour la première fois, elle me voit comme un enfant et non comme un lieutenant. Elle me réconforte. Ou elle essaie en tout cas. Je dois me montrer à la hauteur de mes espoirs, de mes rêves et de mes attentes. Je ne dois plus penser à devenir celui que je veux être. Je dois devenir l'homme que je veux être. Alors je reprends ma marche. Je me mets à courir à travers les buissons, à travers la forêt. Après quelques minutes me voici à la ville. Et là, j'me retrouve comme un con. J'fais quoi ? Ou j'dois aller ? J'ai aucune info … Alors je chope le premier pecnot que je croise et lui demande s'il a vu où Zoré a été emmené. Il m'indique une maison plus loin. Je le remercie, frappe à la porte de la barque, puis entre sans demander mon reste. Sur le lit, Zoré, trois personnes autour, plus le toubib.
'' Il va s'en sortir doc' ?
Il a subit une blessure importante. Mais en intervenant rapidement */
Oui ou non ?!
Oui.''
Je pousse un soupir de soulagement. J'vous dit pas comment j'suis content. Je m'approche et lui prend la main. Il ouvre les yeux à moitié, et semble groguit. J'lui dit qu'il n'aurait pas du faire ça. Que c'est ma faute, que j'aurais du être plus sur mes gardes, que c'était insensé de sa part. L'important étant qu'il soit en vie, je le laisse se reposer et récupérer des forces. Je sors de la maison, et me pose sur le mur. Mes yeux s'emplissent d'eau salée, mais je les retient. Il va s'en sortir. Cette pensée me réchauffe. Je vois Marc, Flint, Maria, Natasha et Mike venir vers moi. Ils me demandent des nouvelles. J'leur dit ce qu'on m'a dit. Ils semblent soulager eux aussi, surtout Marc. Et là, Natasha vient tout gâcher.
'' Bon, c'est bien gentil qu'il aille bien, mais on ne sait toujours pas qui a trafiqué la première épreuve. Personne n'a d'idée ?
Personne n'était au courant des épreuves, excepté les participants et nous même.
Peut-être que la lettre a simplement été emporté par la fourrure d'un animal, par le vent …
Possible. Mais dans ce cas, qui a écrit de faire exploser la bateau au quai 3 ? Il suffirait peut-être de nous demander qui parmi nous a une dent contre la marine."
La nuit est tombée depuis longtemps. On peut voir des étoiles dans le ciel. Je me suis bien calmé par rapport à tout à l'heure. J'ai retrouvé mon sang froid. Instinctivement, après ma question, on tourne tous la tête vers celui qui se fait appelé Devilman.
"Ouais, j'ai ptet un soucis contre ces balais à chiotte, et alors ? c'est une raison pour faire exploser un bateau et tuer des hommes ? Personne ne répond, et personne ne le quitte des yeux. Ouais, ok, c'est une raison. Mais c'est pas moi. Est-ce que j'au */
On s'en fou. On s'en fou de toi, de ta misérable et pathétique petite vie, okay ? T'auras pas le fruit, point.
La compétition est terminée, on a plus à te supporter. Dégage.
Hey ! Vous préférez me dégager et garder le type qui a tiré sur un de vos précieux morveux ?"
Cette fois, c'est moi qui interviens. J'avance de deux pas, me mettant entre les hommes. J'leur dit d'une voix qui ne souffre aucun commentaire de rentrer dormir. La compétition est finie, la journée a été rude, on a tous besoin de repos. Ils partent, je reste. On me congédie. Je reste encore. Les médecins ne veulent pas me voir ici et m'ordonnent d'aller dormir. Ce n'est que sous la menace qu'ils arrêtent de soigner Zoré tant que je suis là qui me fait partir. Je rentre donc à la caserne, tranquillement, trainant les pieds. Mes paupières sont lourdes. Mon corps est tellement difficile à traîner. Rentrer jusqu'à la caserne est presque impossible et va me prendre du temps. Mais au fond de moi, je sens que je n'y arriverai pas. Alors je grimpe à un arbre comme je peux, me pose sur une branche comme un koala, et ... rideau.