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La suite, la fin, le renouveau

Paroles:

Précédemment:

Après avoir refermé la boite et avoir rangé la clé à l'abri des vols susceptibles de se produire, je me dirige vers l'endroit où Zoré a été emmené. Mais je m'arrête. C'est alors que je réalise à quel point j'ai été égoïste. Je dis m'en faire pour les autres. Je dis à tout va que je refuse de tuer. Je dis à tout bout de champ à quel point une vie est précieuse, que c'est le plus beau cadeau qu'on ai. Et qu'est-ce que je fais pour le prouver ? J'ignore un enfant gravement blessé, je menace de tuer plusieurs personnes, je me focalise sur un fruit du démon … Voilà la preuve que les mots ne valent rien, ne sont rien, et n'engagent à rien. A ce moment, je me sens lâche, menteur, honteux, coupable. Mes gestes sont en totale contradiction avec mes mots. Je suis à peine lieutenant et j'ai déjà renoncé à la moitié de mes beaux principes. Comment ferais-je une fois devenu amiral en chef ? Si je me perds à présent, pour un simple enfant, que ferais-je quand j'aurais entre mes mains toutes les forces de la marine ? Je … Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je suis perdu. Je baisse la tête, perdu dans mes pensées. Je sens quelqu'un s'approcher de moi. Je serre le poing. La voix féminine de Maria se fait entendre.

'' Tu t'en veux, non ? Quand un homme baisse la tête, c'est qu'il a fait une connerie.
J'ai … abandonné Zoré. Pour le pouvoir. Pour un fruit du démon. Comment puis-je devenir quelqu'un de bien alors que j'abandonne mes principes à la première opportunité ?
Tu te prends pour un monstre ? Crois-tu qu'un monstre s'en voudrait ? Penses-tu qu'un monstre se sentirai coupable d'agir ainsi ? Tu n'es pas un monstre, Clotho. Tu es quelqu'un de bien. Tu as juste besoin d'un coup de pouce de temps en temps.''

Elle me sourit. Elle me tutoie, ce qui me surprend. Je suppose que pour la première fois, elle me voit comme un enfant et non comme un lieutenant. Elle me réconforte. Ou elle essaie en tout cas. Je dois me montrer à la hauteur de mes espoirs, de mes rêves et de mes attentes. Je ne dois plus penser à devenir celui que je veux être. Je dois devenir l'homme que je veux être. Alors je reprends ma marche. Je me mets à courir à travers les buissons, à travers la forêt. Après quelques minutes me voici à la ville. Et là, j'me retrouve comme un con. J'fais quoi ? Ou j'dois aller ? J'ai aucune info … Alors je chope le premier pecnot que je croise et lui demande s'il a vu où Zoré a été emmené. Il m'indique une maison plus loin. Je le remercie, frappe à la porte de la barque, puis entre sans demander mon reste. Sur le lit, Zoré, trois personnes autour, plus le toubib.

'' Il va s'en sortir doc' ?
Il a subit une blessure importante. Mais en intervenant rapidement */
Oui ou non ?!
Oui.''

Je pousse un soupir de soulagement. J'vous dit pas comment j'suis content. Je m'approche et lui prend la main. Il ouvre les yeux à moitié, et semble groguit. J'lui dit qu'il n'aurait pas du faire ça. Que c'est ma faute, que j'aurais du être plus sur mes gardes, que c'était insensé de sa part. L'important étant qu'il soit en vie, je le laisse se reposer et récupérer des forces. Je sors de la maison, et me pose sur le mur. Mes yeux s'emplissent d'eau salée, mais je les retient. Il va s'en sortir. Cette pensée me réchauffe. Je vois Marc, Flint, Maria, Natasha et Mike venir vers moi. Ils me demandent des nouvelles. J'leur dit ce qu'on m'a dit. Ils semblent soulager eux aussi, surtout Marc. Et là, Natasha vient tout gâcher.

'' Bon, c'est bien gentil qu'il aille bien, mais on ne sait toujours pas qui a trafiqué la première épreuve. Personne n'a d'idée ?
Personne n'était au courant des épreuves, excepté les participants et nous même.
Peut-être que la lettre a simplement été emporté par la fourrure d'un animal, par le vent …
Possible. Mais dans ce cas, qui a écrit de faire exploser la bateau au quai 3 ? Il suffirait peut-être de nous demander qui parmi nous a une dent contre la marine."

La nuit est tombée depuis longtemps. On peut voir des étoiles dans le ciel. Je me suis bien calmé par rapport à tout à l'heure. J'ai retrouvé mon sang froid. Instinctivement, après ma question, on tourne tous la tête vers celui qui se fait appelé Devilman.

"Ouais, j'ai ptet un soucis contre ces balais à chiotte, et alors ? c'est une raison pour faire exploser un bateau et tuer des hommes ? Personne ne répond, et personne ne le quitte des yeux. Ouais, ok, c'est une raison. Mais c'est pas moi. Est-ce que j'au */
On s'en fou. On s'en fou de toi, de ta misérable et pathétique petite vie, okay ? T'auras pas le fruit, point.
La compétition est terminée, on a plus à te supporter. Dégage.
Hey ! Vous préférez me dégager et garder le type qui a tiré sur un de vos précieux morveux ?"

Cette fois, c'est moi qui interviens. J'avance de deux pas, me mettant entre les hommes. J'leur dit d'une voix qui ne souffre aucun commentaire de rentrer dormir. La compétition est finie, la journée a été rude, on a tous besoin de repos. Ils partent, je reste. On me congédie. Je reste encore. Les médecins ne veulent pas me voir ici et m'ordonnent d'aller dormir. Ce n'est que sous la menace qu'ils arrêtent de soigner Zoré tant que je suis là qui me fait partir. Je rentre donc à la caserne, tranquillement, trainant les pieds. Mes paupières sont lourdes. Mon corps est tellement difficile à traîner. Rentrer jusqu'à la caserne est presque impossible et va me prendre du temps. Mais au fond de moi, je sens que je n'y arriverai pas. Alors je grimpe à un arbre comme je peux, me pose sur une branche comme un koala, et ... rideau.


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Mmmh. Mmmh. Mmmh. Mmmh. Schbaf ! Aie ! J'ouvre les yeux en sursautant. Je perds l'équilibre en même temps et tombe lourdement sur le sol. Il fait encore nuit, mes yeux ne sont pas habitué. Il me faut un temps d'adaptation. Mais surtout, que je me réveille. Je lève la tête vers la branche où je dormais. Une silhouette est là et se frotte la joue. Elle saute de l'arbre pour atterrir sur moi. J'esquive en roulant. Elle se remet sur ses pieds et m'attaque. Avec juste la lumière des étoiles et de la lune, difficile de savoir qui je combat. J'pose la question. Pas de réponse. L'inconnu m'attaque encore. Je recule. D'un seul coup, je fais volte face et me met à courir aussi vite que possible. On me suit. On sort de la forêt rapidement. Main droit sur mon sabre, je dégaine mon sabre de quelques centimètres tout en ralentissant volontairement la cadence. Le type me rattrape presque. Là, je me stoppe, sort mon sabre, le pointe devant moi, puis je tourne sur moi même. Je tranche tout ce qu'il y a devant. Le type à la présence d'esprit de se laisser glisser sur ses pieds, parvenant ainsi à éviter l'attaque. La lune nous éclaire. Ainsi baissé, je reconnais Devilman.

"Ne me dis pas que tu veux la boite.
Pourquoi j's'rais là sinon ?
Tu ne l'auras pas, ne cherches pas.
Tu ne pourras pas m'en empêcher indéfiniment.
Non, t'as raison. Mais j'peux le manger.
Tu ne le feras pas.
Regardes moi."

J'aime pas qu'on me dise quoi faire. Lorsque c'est le cas, j'ai tendance à faire exactement l'inverse. Non, la marine, c'est différent. C'est une famille. Et on obéit à sa famille. Souvent en tout cas. Bon, ok, parfois. Je sors la boite contenant le "pouvoir de changer le monde". Je vois le regard de Devilman se poser dessus et s'y accrocher. Si ses yeux étaient des pinces, l'objet serait déjà entre ses mains. De façon bien sadique, je range l'objet de nos désirs dans la poche intérieure de ma veste. Et non, désolé, pas pour l'instant. Je ne le mangerais pas ce soir. D'ailleurs, vais-je seulement le manger ? Je pourrais le donner au gouvernement. Ca me ferait super bien voir. Et puis un autre type pourrait bouffer ce fruit aux pouvoirs, prétendus, démesurés. Un type comme Mogaba. Un frisson me parcourt le corps. Non, je ne donnerais ce fruit à personne. Entre de mauvaises mains ... le monde pourrait être bouleversé. Imaginez qu'il tombe entre les mains de Teach ... Je surveille Devilman tout en me mettant à marcher vers la base. Il ne tentera rien de front. Il est trop faible. Je le mangerais demain, devant tout le monde.

* Dernière matinée de l'année 1625, au camp improvisé *

Vous vous souvenez quand vous étiez petit, que votre mère nous disait de ne pas mettre n'importe quoi dans votre bouche, que ça pouvait avoir traîné n'importe où, être n'importe quoi … En ce qui concerne la nourriture, je n'ai jamais trop écouté ma mère. Cette fois, j'aurais du. La première bouchée a un goût ordinaire, les autres sont purement immondes. J'ai bien compris pourquoi on appelle ça un fruit du démon … Le goût est démoniaque. Oui, je sais, j'suis taré de bouffer cette merde, lorsque d'un seul coup … comment j'peux décrire ça … j'suis tombé sur le sol. Enfin, je suppose. Je n'ai pas vu mon corps tomber, mais je vois la table d'en dessous, donc je suppose que j'ai basculé en arrière. J'utilise un de mes bras pour remonter. Aucune réponse de mon corps. Je tourne la tête. Impossible. Mes jambes non plus ne répondent plus.

C'est quoi cette merde ?! Aucun membre de mon corps ne répond à mes ordres. J'SUIS PARALYSE !!!! Je suis toujours sur le sol. Pourtant, un détail m'interpelle. La table devrait être plus proche de moi qu'elle ne l'est actuellement. Avec la hauteur de mon corps sur le sol, il ne devrait rester que dix centimètres entre la table et moi. Or, là, on a un bon trente centimètres. Comment c'est possible ? Je tente toujours de remuer une partie de mon corps. Je vois Flint s'approche de moi. Hey, fais gaffe, tu vas m'écraser ! Hein ?! Aucun son ne sort de ma bouche. C'est quoi cette merde ?! J'ouvre la bouche, je parle, je crie même, mais rien ne se fait entendre. Flint regarde autour de lui, cherchant quelque chose. Il finit par mettre son pied … sur ma face. MAIS IL EST CON OU QUOI ? J'SUIS JUSTE LA, ABRUTI ! Apprends à ouvrir tes yeux ! Il regarde autour de lui et prononce mon nom avec une pointe d'interrogation.

Merde … s'il m'appelle, c'est qu'il ne me voit pas. S'il ne me voit pas, c'est que j'ai disparut … Ça commence bien … De quel pouvoir à la con j'ai hérité encore ? Attends une minute … Il m'a marché dessus … j'ai disparu … j'suis dans le sol putain ! Mais … co … comment s'est possible ? C'est quoi ce pouvoir de merde dont j'ai hérité ? J'me sens vachement léger, donc ouais, ça doit être ça. Le pouvoir se s'enterrer vivant … youpi ! Quel pouvoir au monde peut surpasser ça ? Hum, à vue de nez, j'sais pas. Tous sans le moindre doute … Merde. Et moi qui espérait avoir un pouvoir super impressionnant pour rivaliser avec Kindachi … J'suis … j'me suis fait avoir comme un bleu. J'ai mangé ce fruit par orgueil, me voilà punit. Avarice quand tu nous tiens, tu nous lâche pas, hein ? Je vois Flint s'éloigner un peu tout en continuant d'appeler mon nom. Pendant que je réfléchis, je m'aperçois que petit à petit, je m'enfonce. Je suis désormais incapable d'entendre la surface. Merde. Merde ! MERDE ! J'vais disparaître et personne ne saura ce que je suis devenu … J'vais crever comme la merde que je suis … Adieu, monde.

Non ! J'peux pas crever comme ça. J'dois mourir après avoir eut une longue vie bien remplie, après être devenu amiral en chef. J'peux pas crever avant comme un con, tout seul, à cause d'un fruit de merde ! PAS QUESTION ! Comme si la terre entendait mon appelle, ma descente s'arrête. Je sens quelque chose qui m'attire vers le haut. C'est pas grand chose, mais c'est déjà mieux que rien. Alors je me laisse faire, et je pousse aussi fort que possible en bas, pour remonter. Je pousse, je pousse … J'y suis presque ! J'peux entendre les voix. Ma main est à l'air libre. Je la pose sur le sol et pousse pour me hisser hors de ce piège. Mais un truc cloche. Comment j'le sais ? Parce que d'un seul coup, j'entends un grondement sourd. Tout le monde l'entend, car chacun se tourne vers l'endroit où je suis enterré. D'un seul coup, j'suis propulsé en l'air comme si un jeyzer était sous mes pieds. Deux secondes plus tard, j'me retrouve dans le ciel.

Mais je ne tombe pas. J'suis sur un truc dur. Je jette un rapide coup d’œil, en évitant de tomber malade. J'suis sur un pilier … Mais … comment un pilier peut apparaître comme ça ? Il est sorti et terre. Les autres me regardent. Je les vois, d'en haut. Ils sont petits. Tout petits, riquiqui quasiment. J'pourrais les écraser dans mes mains. Ils crient, j'entends à peine. J'me demande comment j'vais faire pour desc …


Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah

Pas le temps de me poser la question, le vent donne la réponse. Il souffle sans prévenir. J'ai juste le temps de me raccrocher au bord du pilier avant de tomber. Mes deux mains s'y agrippent comme je peux. Une chance que la surface soit rocheuse, avec des petites cavités partout. Le vent souffle encore, et il est frais. Je fais quoi ? Je tombe, je meurt. Je reste en haut, je meurs. Peut-être que j'peux mettre mes pieds et mains dans les trous, comme pour faire de l'escalade … De toute façon, j'ai pas le choix. J'essaie de trouver un appui pour mes pieds. Mais … heu … ils répondent pas. Je descends les yeux, pour constater le problème. Et devant ce qui m'arrive, je lâche prise spontanément.

J'AI PLUS MES JAMBES !!!!!!!!!!!!

Comme dans un mauvais rêve, je me retrouve privé de mes jambes. Mais littéralement. Et cette fois, je sais que ce n'est ni un rêve, ni un cauchemar, ni une hallucination. C'est réel. Mon corps est coupé en deux à partir du bassin. Le reste est sur le sol. Forcément, ça me fait un choc. En fait, ça me choque tellement que je porte aussitôt les mains à mon corps pour vérifier, espérant simplement une illusion. Manque de pot, non C'est réel. Tout comme le fait que je vienne de lâcher le SEUL truc qui me retenait. Alors voilà, je chute. Je tombe. J'fais mes prières rapidement. Avec une telle hauteur, aucune chance d'y survivre. Ou alors, en paraplégique. Et j'ai aucune envie de vivre ainsi. Donc, bah ... ad*/

Splash.


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J'me suis préparé à encaisser et à avoir mal pendant quelques secondes. Mais non, rien. J'suis mort, et j'ai rien senti … J'sais pas si ça me vexe plus que ça ne me rassure … Une vie entière passée, et tout se termine dans un splash … Quelle brillante carrière dans la marine dis donc Clotho … Finir en lieutenant splash … Et un écrasé de lieutenant un. J'imagine le titre du journal demain : et paf le lieutenant. Ça va remplacer paf le chien tu me diras au moins … … … … … Minute papillon. Je pense encore.. Mais … j'suis mort ou pas ? Je tente d'ouvrir les yeux. J'vois … une grande lumière blanche qui me fait mal aux yeux. J'suis forcé de les fermer. Si j'ai mal, c'est que je suis encore en vie ! Bon point pour moi déjà. Après quelques secondes, je commence à m'habituer à la lumière, et mes yeux revoit presque normalement. Je vois Flint, Natasha, Marc et Maria autour de moi. Je vois leurs lèvres bouger. Pourtant, je n'entends rien. Je suis sourd. Ô putain, sur quel fruit de merde je suis tombé ... Je déteste ce pouvoir de meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerde. Je bouge mon bras droit pour me redresser. J'ai du mal. Mon corps semble peser une tonne ... Et ma tête. Ô mon dieu ma tête ! Elle va exploser ... Prenez une gueule de bois, à jeun depuis trois jours, ajoutez un mélange de tous les alcools que vous trouvez, un cul sec pendant des heures. Multipliez le tout par cinq. Mettez le mixer en marche, l'aspirateur, une sonnette, un vibreur, un chien qui aboie et un bébé qui crie. Vous y êtes ? Bah c'est bien pire que ça. Je porte la main à ma tête, dans l'espoir ridicule que ça va améliorer les choses.

Mais la chose qui passe devant mes yeux ... c'est pas ma main. C'est énorme. Ça fait près de deux fois le volume habituel de mon bras. Et puis ... c'est marron ... c'est terreux. Ô pinaise, c'est quoi, ça, encore ?! J'en ai pas assez eut ? Est-ce que tout ceux qui ont mangé un fruit ont autant de soucis que moi ? Ou est-ce que c'est juste parce que je suis un crétin pas encore finit ? Je crie de peur. Mais au lieu de mon cri habituel de terreur, c'est un grondement rauque et puissant, comme si une avalanche dévalait la pente d'une colline. Impossible de ne pas l'entendre sur une bonne dizaine de mètres. Je plaque les deux mains sur ma bouche. Mais hey ! Je viens de récupérer mon ouïe ! Encore un peu, et je récupère mon odorat. Par contre, mon goût doit être en vrac ... J'ai l'impression d'avoir de la terre dans ma bouche. Je vais pour retirer ce que j'ai en bouche, sauf que j'ai un soucis. Mon bras fait vingt centimètres de diamètre. Mes doigts en font quatre. Ma bouche fait environ quatre centimètres. Cherchez le soucis mathématique ... J'peux pas rentrer mes doigts das ma bouche. Alors je me force à essayer de vomir. Je fais reculer les autres avec mes bras énormes. Je crache. Mais au lieu de la salive, je crache de la terre. Encore et toujours plus de terre. Je continue. Je suis à presque cent grammes de terre. Je finis même par me dire que mon corps n'est plus que composé de terre. Et là, je tilt.

Un corps dont la structure même change suite à l'absorption d'un fruit du démon, c'est logique. Le fait que je me sois enfoncé dans la terre. Le pilier sortit de nul part quand j'ai voulu grimper. J'suis le paramécia de la terre. Mais ... heu ... un paramécia est censé ne pas pouvoir créer de matière. Mais ptet que je ne l'ai pas créé. Je l'ai ptet sorti de la terre en la prenant d'un autre endroit. Qui sait ... Les autres se rapprochent de moi doucement, craignant sans doute quelque chose. J'ouvre la bouche pour parler, mais c'est toujours ce même son rauque qui sort. Alors j'utilise la langue commune à toute l'humanité : le gestes. De trace un point d'interrogation dans le sol, avec ce qui me sert de doigt. Chacun se met à parler en même temps. Je pousse un grognement sourd. Tout le monde se tait. Je pointe Nico du 'doigt'. Doigt qui fait juste la taille de mon ancien bras, je précise ... Il me dit qu'à l'intérieur de la boite se trouvait le fruit de la terre, d'après leurs recherches à lui et à sa femme. Mais ce n'était qu'une hypothèse. Il utilise le mot 'logia'. A ce terme, mes yeux pétillent. Ils s'illuminent. Un logia ... J'suis un logia ... Un putain de logia !!!!!!!!!!!

L'un des fruits du démon les plus rares qui existent en ce monde ... Un fruit qui transforme la nature même du corps humain en matière tangible ou en énergie intangible. Et visiblement, je suis une matière tangible, puisque je suis la terre. Kindachi ... Thunderbird ... Aokiji ... Akainu ... Kizaru ... Ace ... Crocodile ... Smoker ... Ener ... J'suis du même type qu'eux désormais. J'serais plus jamais désavantagé face à un de ces types ... J'ai le même type fruit que ces gars ... Un truc qui me rend capable de faire des miracles ... Ouahhhhhhhhhhhhhhhhhhh J'ai le petit plus qu'il me manquait pour me hisser au niveau des plus grands. J'ai enfin un truc en plus, que personne d'autre ne pourra jamais avoir. Je suis en terre. Youpiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Inutile de dire à quel point je suis ravi. Je sais que généralement, pour entrer dans la légende, pour obtenir un haut rang dans la marine, il faut avoir un pouvoir particulier. L'amiral en chef disposait d'un zoan mythique. Les trois amiraux disposait de logia. Actuellement, deux des trois amiraux possèdent un logia. J'peux devenir du même calibre que ces types de légende ... Je peux ... dominer le monde ! J'peux réaliser mes projets ... J'vais pouvoir tuer les corsaires, détruire leurs rangs ... J'vais pouvoir faire changer les choses ... J'ai, tout de suite, des envies de grandeurs. Mais ma condition de simple lieutenant me rappelle à l'ordre. Même si je viens de manger un fruit du démon, j'suis faible. J'ai encore beaucoup de route à faire avant de parvenir au niveau d'un vice amiral. Mais la route semble déjà moins rude, des embûches viennent de disparaître. Ok, j'pourrais plus jamais nager. Mais j'suis un logia bordel de merde ! Si ça en vaut pas le coup, alors ya pas grand chose qui vaut la peine de vivre, j'vous l'dis moi ... Je revient à moi en réalisant que plus personne ne parle, et que tout le monde me regarde. J'ouvre la bouche. Je sens que ça bouge. C'est déjà bien. A présent, je dois parler.


Moi ... l'eau ... gi ... ahhh ... logia.

Même si je ne reconnais pas ma voix lorsque je l'entends, même si ça ressemble toujours à une avalanche, on me comprends un peu. Mais parler me demande des efforts incroyable. Par contre, plus aucune trace du mal de crâne ... Il a disparut ... J'vais pas m'en plaindre, hein. Il me faut dix minutes pour former une phrase correcte. Trente minutes plus tard, je peux parler presque comme avant. Je me racle la gorge plusieurs fois, crache quelques kilos de terre, ce qui impressionne les gens autour de moi. Puis je retrouve ma voix presque ordinaire.

C'est ça le pouvoir de changer le monde dont vous parliez ? Le logia de la terre ? C'est vachement ... c'est ... incroyable. J'me sens plus ... vivant que jamais. Plus lourd, comme si je pesais une tonne, mais j'me sens plus puissant.
Heu ... Tu pèses une tonne. Vraiment.

Mes bras sont lourds. J'essaie de me lever. Premier tremblement. On dirait que j'entraîne la montagne avec moi. Le pilier se désintègre au même moment. Je retombe sur les fesses, causant une secousse de faible amplitude. Chacun essaie de m'aider à me lever. Impossible. Je suis bien trop lourd. Je réunis ma volonté afin d'y parvenir. Je pose mes bras sur le sol, en arrière, et me propulse. C'est comme si j'avais fait un soru. Je me retrouve projeté en avant à une vitesse incroyable. Je m'écrase contre une roche, et me brise la nuque. Une chance que je sois un logia dis donc ... Sinon ... bah sinon j'serais mort. Une fois de plus, fin de l'histoire. Bref, je me relève doucement, en évitant de faire bouger le sol avec moi. Ouais, je suis debout ! Tous les autres me regardent bizarrement, d'un air gêné. Ah, je sais. J'ai du changer de tronche à cause du fruit. Je sais que c'est le cas pour certains fruits, y compris les logias. Je me force à rester calme, et à essayer de retrouver mon apparence normale. Celle d'un humain sans aucun fruit du démon dans son corps. Je vois Devilman mordre dans le fruit, puis le recracher rapidement. J'y crois pas ! Il a voulu avoir le pouvoir lui aussi ... Il était prêt à me le gruger l'enfoiré ! L'espèce de kiwi marron aux formes bizarres a une morsure de plus. Non, calme toi Clotho. Calme toi, sinon qui sais ce que tu vas faire comme dégâts ... Je finis par reprendre mon apparence ordinaire.

Voilà, j'me sens mieux comme ça. J'suis ... moins lourd. C'est bien plus facile de bouger.

Je regarde chaque personne autour de moi. Dorénavant, aucun d'eux ne peut plus me blesser. Je ne risque plus rien. Si les combattre m'avait posé quelques soucis, sachant qu'ils ne peuvent plus me tuer, ça sera un jeu d'enfant. Je leur demande de ne rien dire à mon sujet, ou au sujet du fruit, à personne. Je ne sais pas encore si je vais le dire à la marine ou pas. Ou même si je vais le dire tout court ou pas ... Ils me disent qu'un pouvoir finit forcément par attirer l'attention, et que celui-ci ne va pas passer inaperçu. C'est un tout nouveau monde qui s'offre à moi. Étant d'une excellente humeur, je décide de n'arrêter personne, et de tous les laisser filer. Mais je les préviens que si jamais l'un d'eux parle de moi à quelqu'un, je le retrouverai. Puis je les quitte pour aller découvrir mes nouvelles capacités. J'suis trop content ! Je suis … la Terre.


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Je me souviens de ce que j'ai appris à Navarone, pendant les mois où j'y suis resté. On m'a dit que les fruits du démon confèrent des pouvoirs plus différents les uns que les autres. Les logias, comme celui que j'ai mangé, sont parmi les plus rares et les plus puissants. Je suis devenu une matière, la terre. Ce qui signifie que les attaques physiques ne peuvent plus me toucher ou me blesser. Je peux également créer de la terre à volonté, me servir de celle qui existe déjà, la modeler selon mes volontés ... Par contre, je ne pourrais plus jamais nager. Je tenterai bien de défier cette loi, mais je risquerai d'y laisser ma peau. Et ça, non merci. Qui plus est, ce ne sont pas les seuls avantages et inconvénients que j'ai, désormais. Je suis en terre. Donc je suis physique, on peut me toucher, me frapper, me casser. Avec une frappe suffisamment forte, on peut me bloquer quelques instants. Je ne suis ni le feu, ni la foudre, ni la lumière, on peut donc me toucher sans risque. Je ne suis pas non plus le magma, comme l'ancien amiral en chef Akainu ou la pirate Hathor. Les gens ne risquent rien en me touchant.

D'un point de vue purement stratégique, la terre ne sert pas à attaquer, mais plutôt pour la défense, l'utilitaire. Si mon potentiel offensif est dérisoire en comparaison de celui du fruit du magma, de la glace ou des ténèbres, ma zone d'action est bien plus étendue. En effet, pour agir, les autres logias doivent créer de la matière. Dans 80% des cas, je n'aurais pas ce problème. Nous vivons sur de la terre, en permanence. Pas besoin de créer de la terre dans ce cas de figure, par exemple, puisqu'elle existe déjà. Un avantage pour moi. Mais je ne peux pas me contenter de me défendre, je dois attaquer également. Je dois posséder et créer des techniques utilisant mon fruit du démon et capable de faire mal à mes adversaires. Tout à l'heure, je me suis transformé en monstre. Une forme humanoïde. Puisque mon corps a changé d'aspect, puisque mes muscles ont pris du volume, mes coups doivent faire plus mal. Je vais voir si je peux reprendre cette forme ou pas. Je visualise dans ma tête ce que je veux devenir. Je ferme les yeux, et imagine mon corps grandir, grossir. Je rouvre les yeux, passent mes mains devant, et rien n'a changé. Je recommence. En repassant mes membres antérieurs devant mes yeux, je les trouve bien gros. Normal, ils sont doublé de volume, et sont entièrement composés de terre. Youpi ! Reste plus qu'à apprendre comment le faire à volonté, sans même y penser, et sans que ça ne prenne de temps. J'avance d'un pas. Manque de pot, ne pensant pas à me délier de mon élément, j'entraîne une partie du paysage avec moi. Je regarde le sol. Ouais, j'ai bien oublié. Maintenant, il y a une butte de deux mètres de haut. Les habitants vont se demander ce qui s'est passé et qui est le responsable. Je ne peux pas laisser les choses comme ça.

Je me concentre pour ne bouger que mon pied. Il semblerait qu'il soit extrêmement plus ardu de bouger que de dévaster le paysage. Je dois apprendre à me séparer de mon fruit pour me déplacer librement. J'y crois pas. C'est plus dur de bouger, d'attraper quelque chose que de le détruire ou de l'écraser. C'est pas logique. Je dois me faire à ma nouvelle force. Je fais demi tour, entraînant avec moi une autre partie du paysage. Mais ça m'agace cette merde !!!!!!! Je veux juste bouger. BOUGER, c'est pas si compliqué quand même ! Je pointe ma paume droite vers la terre. Je visualise dans ma tête le sol redevenir à son niveau d'avant. Je rouvre les yeux, et constate que rien n'a changé. Ok, calme toi Clotho. La puissance dont on use dépend avant tout de l'humeur, des émotions, des sentiments. Je suis quelqu'un de sentimental, je dois donc me calmer. Je prends de grandes respirations. A chaque fois, je sens la terre bouger avec moi. J'essaie de faire abstraction, vraiment, j'essaie. Je pointe mes deux paumes vers le sol tout en gardant mes yeux fermés. Je visualise une couche uniforme de terre partout sous mes pieds. J'entends un petit bruit. Je continue. Lorsque je rouvre les yeux … Je suis sous le niveau de la terre. D'environ trente mètres.

Bon, le côté positif, c'est que la terre semble au même niveau. La mauvaise partie, je viens juste de créer un trou de trente mètres dans le sol. Il ne me reste plus qu'à remonter le niveau jusqu'en haut, et le tour est joué. Je m'arme de patience. Oui, c'est la seule arme face à mon pouvoir qui soit un tant soit peu utile. Ça, et le calme. Si les amiraux sont parvenus à maîtriser leur fruit, j'y arriverai aussi, il n'y a pas de raison ! Un long entraînement se profile au loin. Et un apprentissage encore plus difficile. Il me faut une heure pour être capable de faire un pas en avant sans provoquer un séisme, une avalanche, une montée du niveau de la terre ou dieu seul sait quoi d'autre. Je n'aime pas ce pouvoir J'peux pas bouger. C'est une malédiction. Vraiment.


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Résumé de la quête précédente:

Récap paroles:

La première matinée de 1626
Royaume de l'absurde

''Lieutenant. Lieutenant Tas'natak ! Réveillez-vous, c'est important.''

Aucune réponse. Le soldat re-frappe huit fois. Toujours aucune réponse. Il décide alors d'ouvrir la porte. Il tourne la poignée. Aussitôt, une odeur étrange lui envahit les narines. Et une force sans commune mesure avec tout ce qu'il a connu jusque là le fait reculer violemment tandis que la porte s'ouvre avec violence et déverse un énorme tas. Le soldat doit fermer la bouche et essayer de nager pour remonter à la surface. C'est comme nager dans de l'eau, sauf que là, c'est un raz de marée de terre qui s'abat sur la petite caserne. Le couloir ne cesse de s'emplir de terre sans que personne ne puisse l'arrêter. Le pauvre messager finit par crouler sous le poids et l'incapacité de respirer un fois immergé. Il se … noie ? Se terre ? Les cris se font entendre dans toute la base. D'un seul coup, la terre arrête d'avancer. Elle cesse de vouloir engloutir la base entière dans son estomac insatiable. Mon estomac. Plus un bruit dans la base.

Je me réveille, m'étire, me met debout et prends la direction de la cafétéria. Curieusement, ma porte est ouverte. J'ouvre alors les yeux et découvre enfin le spectacle de désolation. Je porte les deux mains sur ma bouche. Comme si c'était d'une quelconque utilité. Je regarde autour de moi. La terre a envahit le couloir à hauteur du plafond, ou presque. Comment je le sais ? J'ai de la terre jusqu'au dessus de ma tête. J'entends un petit bruit, alors je me rapproche. Au fait, comment je fais pour respirer là dedans ? J'aperçois une main. Elle ne bouge plus. Je me précipite vers le dit membre. Je prends le soldat au dessus de mes épaules et je nage vers le haut. Aucun effet. Si je peux respirer, c'est que je suis fais de terre, donc quand la terre respire, je respire. Mais les soldats ordinaires ne peuvent pas. Il est en train de succomber.

Oh putain de merde. J'espère que c'est pas ça dans toute la base. Ne réussissant pas à atteindre le plafond, et le temps étant compté, je décide de faire revenir toute la terre vers moi. J'entre donc en mode aspirateur géant. Petit à petit, le niveau de la terre diminue. En vingt secondes, on a de la terre jusqu'à mes épaules. Je donne quelques baffes au soldat pour essayer de le réveiller. J'espère qu'il est pas mort. J'espère qu'il est pas mort. J'espère qu'il est pas mort. S'il l'est, je ne pourrais jamais me le pardonner. J'aurais tué un type dans mon sommeil à cause d'un pouvoir que je ne maîtrise pas. Jamais je n'aurais du revenir dormir ici. J'aurais du rester dormir dehors, dans la forêt, sur le sol ou je ne sais où. J'ai mis en danger la vie d'hommes pour rien.
Kof. Kof. Chouette, le voilà qui tousse. Pour tousser, il faut être en vie. Youpi ! Il ouvre les yeux et me voit.

'' Il s'est passé quoi ? C'était quoi toute cette terre ? Kof. Kof. '' Heu … J'dis quoi ? J'voulais que mon pouvoir reste secret un moment au moins, mais là, j'suis grillé. C'est mort. Sauf si …
'' Une farce d'un ami. A l'académie, il remplissait mon casier de terre. Là, il a remplit ma chambre.
Mais … Ça ne passe pas inaperçu autant de terre quand même ?! Et puis vous auriez du le sentir ! Votre chambre devait en être rempli. Vous vous seriez étouffer avec …'' Merde … J'avais pas pensé à ça. Je fais quoi ? Réfléchis. Réfléchis. Réfléchis ! Je sais. Distraire, occuper, attaquer.
'' Vous vouliez quelque chose soldat ?
Heu … Oui mais … J'ai oublié.
C'est pas grave, ça vous reviendra. J'vais aller m'entraîner dehors.
Vous n'avez pas de papiers à remplir ?
… J'ferais la paperasse plus tard dans la journée. J'ai besoin de prendre l'air là. ''

Je sors sans trop tarder en marchant dans toute la terre alors qu'il marmonne quelque chose que je n'entends pas. Elle nous arrive à hauteur du bassin à présent, et il y en a dans la moitié de la base. D'habitude, j'aurais aidé à réparer mes bêtises. Mais là, je risque de créer plus de dégâts qu'autre chose si je reste là. Donc autant partir et apprendre à maîtriser ma force afin que ça ne se reproduise plus jamais. Imaginez que je les aide à nettoyer, et que sans le vouloir, je recommencer à générer de la terre. Imaginez que je remplisse toute la base. J'peux pas prendre le risque de tuer quelque. Non, impensable. C'est pour ça que sur ce coup, je les laisse nettoyer, j'agis comme un gros con. Mais ai-je vraiment le choix ? Puis-je prendre le risque ? Si ça remonte aux oreilles du colonel, j'suis mort. Je me dépêche de sortir. En fait, la terre ne me gêne pas pour avancer. C'est même le contraire, comme si j'allais plus vite grâce à elle.

Une fois dehors, je m'éloigne. J'ai pas déjeuner, et j'ai faim. Heureusement, j'ai pris mon sabre, et on se trouve sur une île où on peut chasser. J'ai envie d'aller voir comment Zoré s'en remet, mais je risquerais de le blesser lui aussi. En fait, tant que je n'aurais pas appris à maîtriser mon fruit, je suis une menace pour les autres. Je ne peux approcher de personne. Je vais aller chasser, ça me détendra. Mais il semblerait que ce foutu fruit ne soit pas du même avis parce qu'une fois en dehors du rayon de quiconque sur l'île,la terre me suit. Je sais que ce vous pensez, et non, ce n'est pas une figure de style. Où que j'aille, quoi que je fasse, elle me suit à la trace. Résultat, lorsque je pose le pieds sur le sol, un petit trou se forme de trente centimètres. Tandis que lorsque je lève le pied, une butte de rentre centimètres également se forme. Autant dire que pour marché, c'est galère. Je m'arrête. Comment j'peux faire pour réussir à marcher sans soucis ? Sans prévenir, je saute en avant, me jetant droit sur le sol. Aucune réaction hormis mon corps s'enfonçant dans la terre. J'suis désormais six pieds sous terre, littéralement. J'vous ai déjà dit que je détestais ce fruit ?

Pendant que je cherche une solution à mes problèmes, je réfléchis. Tous les logias ont-ils la même contrainte ? Devenir un élément, fusionner avec cet élément ... Ca demande un sacré apprentissage pour réussir à s'en défaire. Il faut parvenir à séparé son corps et son pouvoir. Pas forcément évidemment. Est-ce que Kindachi et Thunderbird ont eu les même soucis ? Non, ils sont bien trop doués pour ça. Et puis Kindachi a eut son fruit après avoir pris assez de galon. C'est le Gouvernement qui lui a donné, en remerciements pour services rendus. Mais il a du apprendre à le maîtriser quand même. Et si une ordure comme lui y est parvenu, je réussirai moi aussi, il n'y a pas de raison. Je me calme, ralentis mon rythme cardiaque en respirant calmement et fais le vide dans mon esprit. Après quelques minutes, me voilà parvenu au niveau du sol. Je pose mes deux mains dessus et m'en extirpe. Puis je me pose en tailleur et médite. Non seulement ça va me détendre et me calmer, mais en plus ça ne peut qu'améliorer mon appréhension de ce foutu fruit. Les deux mains jointent en forme de fleur de lotus, j'essaie de ressentir mon fruit. Je suis assis, tranquillement, lorsque d'un seul coup, j'entends un bruit. Une nuisance sonore que je saurais reconnaître entre mille. Un tir. Un second coup de feu retentit. J'ouvre les yeux, me lève et me précipite vers l'origine du bruit.

Évidemment, je traîne un paquet de terre avec moi. Mais heureusement, il y a du progrès. Les petits tas, lorsque je lève le pied, ne font plus que cinq centimètres de hauteur. C'est mieux que les trente de tout à l'heure. J'suis en train de courir, et tout à coup, je glisse. Je tombe. Je me relève, mais je glisse encore. Impossible de tenir debout, la terre se déroule sous mes pieds. Elle glisse, comme lors d'une avalanche, d'un glissement de terrain ... Elle va dans la même direction que moi. Je me met à plat ventre et me laisse traîner par l'élément. Je surfe sur terre. Je retiens un sourire en ayant cette pensée. Dire qu'il y a tellement de loosers qui surfent sur l'eau ... C'est tellement has-been ça. Faut surfer sur la terre, c'est plus cool.


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Après avoir courut comme un dératé, après avoir soulevé la terre sur mon passage, et laissé un paquet de terre derrière moi sur le sol rocheux, j'arrive finalement à l'endroit d'où provient le coup de feu. Là, je vois une jeune femme blonde, avec une mèche rose tenue en joug par un type avec des cheveux orange.

Daniel Montbars:

Je reconnais les deux comme étant Natasha Cordélia, croisé il y a quelques jours, et Daniel Montbars. Ce dernier faisait parti des Flécha Jéfatura avant que je ne les envoie en prison. Ils me remarquent, et Daniel pointe aussitôt son arme sur moi. Il tire. J'esquive par miracle. Je sors mon sabre. Deux autres balles foncent vers moi. J'utilise ma maîtrise au sabre pour trancher les balles facilement. Il semble surpris. Moi aussi. Il a progressé on dirait. Il est plus habile et plus rapide avec un fusil. Il recharge plus vite que son ombre. Il pointe son arme vers la jeune femme.

"T'avances et j'lui troue la tête.
Ok j'bouge pas. On n'a qu'à faire un échange. Tu me tires dessus, je ne bouges pas. Si je survis, tu la laisse partir et j'te renvoie en prison. Comment tu t'*/
Ta gueule !
Ouah, monsieur est de mauvaise humeur on dirait ... "

Il a les nerfs. J'vais éviter de le fâcher, il pourrait la tuer. C'est normal. J'l'ai envoyé en prison. Mais comment il a fait pour sortir ? S'il est là, est-ce que les autres sont là également ? Il me regarde, puis me dit "OK. J'vais te tirer dessus.". Et là, il tire trois fois de suite. Épaule droite, jambe gauche, main droite. A la fin, je ressemble à une passoire. Le sang a giclé après chaque coup. Hey, minute. Le sang ? J'suis censé être de la terre. J'ai plus de sang qui coule normalement ! Je tombe à genoux sur le sol. Ca fait mal. Je porte ma main gauche sur mes blessures, puisque la droite me fait souffrir. Le sang continue de couler. C'est pas possible. Il n'a pas pu me toucher. C'est impossible. Comment il a pu me toucher alors que j'suis un putain de logia ?! Non, calme toi Clotho. Il n'a pas pu. C'est physiquement impossible. Alors c'est quoi qui coule si c'est pas du sang ? Et pourquoi ça me fait un mal de chien ? Il s'approche, satisfait. D'un signe de tête, je dis à Natasha de partir. Et elle semble comprendre car elle se lève et se met à courir. Daniel ne lui prête même pas un regard. Elle va pouvoir se mettre en sécurité et appeler des renforts comme ça. Je baisse les yeux. Je regarde mes blessures.

"Tu courbes enfin la tête, connard. T'm'as envoyé en prison. Alors non, rassures toi, j'vais pas te tuer. J'vais pas te faire ce plaisir. Mais t'vas souffrir." Je rigole. Il semble déconcerté. Il me demande ce qu'il y a.
" J'allais te dire la même chose. La dernière fois, j't'ai dit que t'avais aucune chance de me rattraper. C'est encore plus vrai aujourd'hui."

Je lève ma main droite juste devant lui. Il la regarde, abasourdis. Il regarde le reste de mon corps. Non seulement il n'y a pas de sang qui coule, la terre le remplace, mais en plus, les trous se referment tous seuls. Daniel recule de deux pas. Il est plus que surpris. "Je t'expliquerais bien mais ... les morts n'ont pas besoin d'explication." Il me tire dessus. Il vide toutes ses munitions. Je me lève. En fait, les balles font mal au départ. Parce que je m'attends à ce qu'elles me fassent mal. Mais quand je comprends que je suis de la terre, elles ne me font plus rien. Je savais que les coups physiques ne me feraient rien, il fallait juste que je le comprenne en le ressentant. Il me traite de monstre et me demande comment c'est possible. Je fais un pas en avant. Ma jambe reste collée au sol durant tout le mouvement. Ça veut dire que la terre s'est soulevée dans la continuité de ma jambe, a bougé exactement dans la même direction que moi, au même rythme et est rentrée dans le sol après. C'est comme si j'avais des échasses rétractables pour faire simples. Un second pas. La même chose se produit. J'ai lié mon corps et mon pouvoir. Je ne voulais pas utiliser ce pouvoir démoniaque pour ne pas blesser les gens. Là, j'en ai rien à faire. C'est un pirate, un criminel recherché, un évadé d'une prison. Ce n'est pas un citoyen lambda que je dois protéger, des camarades que je dois surveiller. C'est un pirate. Et je dois le ramener. Mort ou vif. Daniel recule de plusieurs pas et prend peur. C'est un artilleur, quelqu'un qui combat de loin avec des armes à feu. Alors lorsqu'il est désarmé, sans munition ou rapproché de sa cible, il ne vaut rien. Je m'approche de lui, lentement, pour lui faire savourer la peur qu'il ressent. Lorsque je suis à quelques centimètres de lui, il lâche :

"Je ne retournerais pas à Impel Down !"

Avant que je ne comprenne, il sort un mini, un ridicule petit pistolet, le pointe droit entre mes deux yeux et tire. La détonation est assourdissante pour nous deux. Puis il recule de quelques centimètres et admire son travail.

"Tu fais moins le malin une balle entre les deux yeux, hein ?!
Quand apprendras-tu ? La différence de puissance entre nous est trop grande. Tu ne peux plus me toucher désormais. J'vais te laisser une chance. Dis moi où sont les autres et j'te laisse en vie.
Co ... co ... Comment ? C'est c'est possible ? Une balle entre les deux yeux bordel ! J't'ai tiré une balle dans la tête et tu parles encore ! T'as rien. Comment c'est possible ?
J'suis plus tout à fait humain.
Alors c'est vrai. Ça existe vraiment ces fruits du démon ?"

Cette voix ... J'me retourne. Et là, j'vois Barney Dwight, Bartholomew Robets, une trentaine de matelots, et encore Natasha. Elle s'est fait attrapée cette dinde ou quoi ? Elle ne sait pas s'enfuir ?

Barney Dwight:

Bartholomew Robets:

J'me tape la main contre le front. Avant, ça aurait été chaud. Trois contre un, plus le menu fretin. Aujourd'hui, ça va être plus facile. Aucun d'eux ne peut me toucher. Daniel explique rapidement à Barney et Bartholomew ce qui s'est passé. Le capitaine remercie Natasha pour m'avoir trouvé et amené ici, sans marine. Alors elle était dans le coup ? La garce ! Toujours se méfier des femmes, j'ai oublié la règle la plus importante. J'avance d'un pas. D'un ton désinvolte, je leur lance un : Lequel veut retourner en prison en premier ?


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Ils me regardent puis rigolent allègrement. Ils se foutent de ma gueule ou quoi là ? Qu'à cela ne tienne. Ils vont vite le regretter. De toute façon, j'suis intouchable maintenant. Et j'ai appris quelque trucs qui vont les remettre à leur place. Je dois réfléchir. Je n'ai pas besoin de les battre pour gagner. Ils sont forcément venu ici avec un navire. Il suffit que je le trouve, le détruise, ou le mette sous contrôle de la marine, et ils seront bloqués ici. Bartholomew s'avance vers moi. Il dégaine son sabre. Je reste impassible, sans bouger.

" Tu ne dégaines pas ? Tu veux me laisser l'honneur de te tuer ?
Encore faudrait-il que tu réussies à me toucher pour ça. "

Il esquisse un rictus. Et sans que je n'ai le temps de voir venir l'attaque, son sabre est déjà enfoncé dans ma jambe gauche. J'ai envie de lâcher un cri, mais je pose mes mains sur ma bouche. Je n'ai pas mal. Je ne peux pas avoir mal. Je n'ai pas mal. Je ne peux pas avoir mal. Il ne peut pas me toucher. Après m'être répété ces phrases cinq fois, je me sens déjà mieux. Il faut que j'arrête de banaliser comme ça. Les coups physiques ne peuvent plus m'atteindre, je suis hors de portée. Bartholomew regarde les dégâts, et voit de la terre couler à la place du sang qu'il s'attend à voir.

" Qu'est-ce dont que cela ?
T'as pas encore compris ? Tu ne peux pas me blesser.
On va voir ça."

D'habitude, c'est là où l'abrutis explique son pouvoir, ce qui permet à l'adversaire de trouver une faille et de le battre. Moi, j'fais pas ça. J'le laisse s'épuiser. Il tranche ma jambe. Je perds l'équilibre et tombe sur le sol. Tiens, bizarre. Une jambe aurait du repousser aussitôt. C'est bien le propre d'un logia, non ? Si ça c'est pas fait, c'est que c'est pas automatique. Donc il faut que j'y pense. Hop, je me remet debout. Et hop, une épée traverse ma tête. Puis elle plonge dans mon cœur. Il frappe, encore, et encore, et encore. Quand il comprend que ça ne sert à rien, il arrête et recule.

" Qu'est-ce ton pouvoir ?
Devines.
Tu n'as plus de sang. Plus de chair. C'est comme si je frappais de la terre.
C'est parce qu'il est devenu un homme terre, pas vrai ? Ca veut dire que les attaques physiques n'ont plus aucun effet contre lui. Tu peux le décapiter, il n'aura aucun dégât. Tu as beau être plus doué que lui à la maîtrise du sabre, jamais tu ne lui feras le moindre dégât. Laisse moi faire."

Le ton qu'emploie Barney ne me plait pas. Il est sûr de lui. Un type de son intelligence tellement assuré de réussir là où les autres ont échoué ... Quelque chose me dit que ce n'est pas du bluff. Le chef des Flécha Jéfatura s'avance vers moi. Il me dit qu'on a des affaires pas finit tous les deux, et qu'il est temps de solder notre relation. Son assurance me met mal à l'aise. Tandis qu'il avance, je réfléchit. Comment diable pourrait-il me toucher ? Réfléchis Clotho. C'est quoi la faiblesse de la terre ? Heu ... Le feu, la chaleur qui la rende friable, l'eau qui la rend solide et boueuse, un truc plus dur capable de la détruire. Barney se met à courir vers moi, droit devant. Je serre mes poings et suis prêt à en découdre moi aussi. Je décide de ne pas bouger pour l'instant. Lorsqu'il est tout près de moi, j'utilise ma toute nouvelle technique, le tekkaï. Et là, paf. Son coup se retourne contre lui. Il recule de deux pas et se tient le poing en jurant. Moi ? Je souris intérieurement. Mon corps tout entier est crispé, il ne bouge pas d'un iota. Barney réitère son attaque. mais cette fois, il prend son temps, voyant que je ne bougerai pas. Il se concentre. Et d'un seul coup, son poing devient noir. Il me l'envoie droit dans l'estomac. Et là, c'est le drame. Non seulement il perce ma défense, mais en plus il parvient à me toucher. Toucher dans le sens faire des dégâts. Bartholomew me touchait, mais sans me blesser. Barney parvient à faire les deux. Il peut toucher les logias. C'est quoi cette merde ? J'suis censé avoir un pouvoir exemplaire, extraordinaire. Pourquoi le premier pecno que j'croise peut me frapper ? Je tombe sur le sol et me tiens le ventre.

" Ca fait mal, hein ? Tu t'y attendais pas, avoue.
Co ... Comment ?
C'est fou le temps qu'on a pour s'entraîner en prison. T'imagines pas combien de cailloux j'ai cassé, combien de crânes j'ai fracassé, combien de combats j'ai livré. T'imagines pas non plus la rage qu'il m'a fallut. Et puis un jour, j'ai obtenu ce pouvoir. Un pouvoir qui me rend capable de briser des choses que je ne devrais pas être en mesure de briser. Maintenant, je peux te toucher. Crèves ! "

A l'aide d'un ersatz de soru, je parviens à esquiver le coup pour me retrouver cinq mètres plus loin. Impossible d'aller plus loin pour l'instant dans cette position. Je me relève tandis que Barney semble surpris de ma vitesse.

" A quoi te sert la puissance si tu ne peux pas me toucher ?
Oh j'y parviendrais, rassures-toi."

Il me re-fonce dessus. Ok, j'dois esquiver ses coups, sinon j'vais avoir mal. Je sors mon sabre de son fourreau. Et la seule pensée qui me traverse l'esprit, et qui me résume bien, je n'ai pas encore pris mon pt'i dej. Le capitaine a plus de puissance que la dernière fois, c'est clair. Splash. Quelque chose traverse ma tête. Au loin, j'vois Daniel tenir un fusil. L'enfoiré. Il me tire dessus pour me déconcentrer et aider son pat*/ J'esquive le premier coup. Je contre le second avec mon sabre qui vient rencontré son bras. Malheureusement, au lieu de le trancher comme il devrait, il rencontre une partie noire. Et lorsque je force, le sabre se brise. Oh merde. Soru. Je me propulse bien en avant, passant presque à travers Barney, et me retrouve juste devant Daniel. Ne lui laissant pas le temps de comprendre, je lui arrache le fusil des mains, le pointe vers Barney et ... me fait trancher les bras par Bartholomew. Hey, c'est pas juste ! C'est du trois contre un. Remarque ... C'est pas juste pour eux. Un seul parmi eux peut me toucher. Tant que j'esquive ses coups, je ne risque rien. Mais il faut que j'me débarrasse des gêneurs, sinon il vont me faire chier.


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Avec la vivacité d'esprit qui me caractérise, j'étudie la situation. Avec les informations en ma possession, j'échafaude un plan. Daniel est doué de loin, mais nul de près. Bartholomew c'est l'inverse, il est très doué de près et nul de loin. Leur boss est bon de près aussi. Il est le seul à pouvoir me blesser. Les autres peuvent me retenir, c'est tout. J'peux pas me lancer dans un duel contre lui si je dois constamment surveiller mes arrières. Combattre sur deux front, c'est la perte quasiment assurée. Le fusil, et mes deux bras tombent sur le sol. Bartholomew se prépare à frapper. Alors étape une, tekkaï. Son sabre rebondit sur ma peau, devenue dure comme fer. Pinaise, c'est un bon sabre ce machin là ... Barney se rapproche dangereusement. Je veux utiliser le soru pour m'éloigner de lui, mais manque de pot, mes jambes tremblent un peu. Elles ne sont toujours pas habitué à cette technique. Et merde. Rapidement, je fais pousser mes bras. Aussi rapidement que possible, le droit va rencontrer la face de Daniel Montbars. Il se retrouve éjecté plus loin. Bartholomew me retranche. Aussitôt, je reforme les parties tranchées. On recommence. Barney se trouvé désormais à portée. Alors je me laisse trancher et m'effondre en gros tas de terre. Je me déplace sous la forme de ce gros tas. Les deux gars me suivent à la trace. J'dois trouver un plan. Et aussitôt, une idée se forme dans ma tête. Étape une : dégager Daniel et les gêneurs qui vont me tirer dessus. Étape deux : retirer le sabre à Bartholomew et le mettre K.O.. Étape trois : battre Barney. Étape quatre : ramener tout le monde à la caserne. Le tout, sans me faire toucher par le dit Barney, bien entendu. Le capitaine et son second approchent. Je préfère m'éclipser. Je continue donc à courir. Ils m'insultent, me traitent de lâche. Tout ça pour toucher mon orgueil et que je fasse demi tour. Manque de pot, mon plan est bien tourné. Et si je m'y cramponne, je ne perdrais pas. Une fois qu'on est assez loin, je m'arrête subitement et fais volte face. J'arme mon poing. Lancés à leur vitesse, les deux pirates ne pourront pas s'arrêter avant de me rendre dedans. Alors je leur fonce dessus pour accélérer le processus.

Bartholomew prend son sabre à deux mains, et semble vouloir faire un estoc. Barney voit ses poings colorés de noir. Une balle fuse et rentre droit dans mon œil gauche. Pas grave, j'suis droitier. Je le reforme aussitôt. Mais c'est trop tard. Pas le temps d'attendre. Chacun frappe. Le rouquin envoie ses poings dans mon ventre. Mon poing droit descend vers le dos de Barney qu'il ne protège absolument pas. Pas besoin, Bartholomew change la trajectoire de son sabre pour venir me trancher mon bras. Ah non ! PAS QUESTION ! Mes sentiments s’intensifient. La rage en moi augmente. Il n'y a aucun civil à portée. Personne à protéger. Alors faisant une expérience. Comme tout à l'heure. J'imagine mon bras qui double de volume. La croissance prend le sabreur par surprise. Et mon attaque touche le dos de Barney, comme espéré, tandis que ses poings me frappent. La violence du choc me fait valser comme une feuille. Je vole sur plusieurs mètres avant de m'écraser dans un
splash. Je me reforme. Mais les balles fusent vers moi. Les deux chefs des pirates également. J'suis dans la merde si ça continue. J'dois absolument les séparer. Je me relève. J'viens juste de bouffer mon fruit. Ça fait même pas vingt quatre heures. J'pensais avoir le temps de découvrir tranquillement mes pouvoirs. Bah même pas ! Si ça continue, j'vais perdre plus que mon fruit. J'peux pas crever comme ça. Pas comme un con, tout seul en essayant de rattraper des pirates que j'ai déjà arrêté de par le passé. J'les ai attrapé, j'peux le refaire. J'ai un putain de logia cette fois. C'est le fruit ultime. Personne ne devrait pouvoir me toucher. Pourtant, Barney y parvient. J'me fou de savoir comment. Il ne doit plus me toucher. J'tâte mon corps. Mon ventre commence à me faire mal, sérieusement. C'est supportable, mais va falloir que j'fasse surveiller ça. Et j'vais avoir un sacré bleu ...

Pendant qu'on me tire dessus, qu'on me fonce dessus, je ferme les yeux. La terre. C'est utilitaire. Alors j'dois m'en servir comme tel. J'essaie de m'enfoncer dans le sol. Ca ne donne rien. Visiblement, j'peux pas contrôler la terre. Mais c'est quoi cette arnaque ? J'ai pioché un truc de merde, c'est pas possible autrement ... Non, calme toi. J'vais trouver un truc. Tout à l'heure, j'ai surfé sur la terre. J'ai créé de la terre. J'dois pouvoir le refaire. Ouais, j'dois pouvoir combiner ça. J'ouvre les yeux, tandis que de partout sur mon corps, la terre commence à couler, comme des gouttes de pluie. Mes ennemis sont à cinq mètres. Ça va être serré. Une mince couche de terre apparaît sous mes pieds. Quatre mètres. Une flaque. Trois mètres. Une flaque de la taille d'un lit. J'y suis presque. Barney sent que je tente quelque chose. Il accélère, comme si c'était possible. Un mètre. J'me laisse tomber en arrière. Impact. Impact raté. J'me fais aspirer par la terre que j'ai créé. Youpi !!!!!!!!!!! J'ai réussis ! J'ouvre les yeux. J'suis sous les pieds du cap'tain. Il peut plus me toucher. Et moi, j'peux les toucher par contre. J'étends la flaque de terre sous leurs pieds afin de former un truc de la taille d'une petite mare. Bartholomew me saute dessus. Barney rend ses poings noirs de nouveau et frappe le sol. En le voyant baisser ses bras, je plonge sur le côté pour essayer d'éviter son coup. J'sais pas s'il peut me toucher ainsi, mais j'en prendrais pas le risque. J'ai esquivé ? J'sens rien, donc sûrement. Cool. J'viens de trouver une parade. Et maintenant, on attaque. Sans prévenir, mon poing sort de nulle part. Il jaillit de la terre et frappe Barney entre les jambes. Avant, jamais j'aurais fais ça. Mais là, c'est un combat à mort. Et c'est des pirates, alors bon, hein. Si on enterre la moralité deux secondes, j'en crèverai pas. Le chef des Flécha Jéfatura porte les deux mains à son entre jambe et tombe sur le sol. Bartholomew proteste.


"Hey ! C'est pas juste.
Parce que m'attaquer à vingt, c'est juste ptet ?
Je pensais que tu étais un homme d'honneur. Mais puisque tu veux jouer ainsi, alors jouons."

Là, j'viens de porter un rude coup à leur chef, capable de mettre à terre n'importe quel homme. Mais c'est pas finit. J'dois pas les laisser respirer. Tandis que mon poing disparais dans le sol, une balle trouve le moyen de venir l'exploser. Daniel me fait chier. Bartholomew soulève son capitaine en le prenant sur les épaules et essaie de sortir de la zone de mon pouvoir. On dirait qu'il a compris que dans cette zone, j'suis plus fort. Mais non. Tu ne sortiras pas, mon coco. Bouffes toi ça ! J'visualise la terre qui roule sous pieds. Qui roule, qui roule, qui roule ... Et alors qu'il lui reste trois pas à faire, j'sens qu'la terre bouge. Ouais, vas-y ma grande ! La vitesse semble minime, mais elle l'oblige à faire du sur place. Comment ? Elle roule sous ses pieds dans la direction opposée où il veut aller. J'me matérialise juste derrière lui. Et tandis que la moitié supérieure de mon corps apparaît, il se laisse glisser. L'enfoiré ! Il veut sortir de la zone en utilisant ma propre technique pour l'y aider. Pas question ! J'utilise ma volonté pour changer le sens. Mais c'est trop tard, il est dehors. La prochaine fois, j'ferais en sorte que la terre soit non pas envoyé dans une direction dans le périmètre donné, mais qu'elle soit attiré vers le centre du périmètre, soit moi. Bartholomew pose Barney sur le sol et ressort son sabre. J'suis entièrement sorti. J'me met à courir vers lui. Il se met en position de défense. Pour le prendre par surprise, j'utilise la même technique afin de booster ma vitesse. J'me retrouve propulsé et prend l'homme par surprise. Et c'est un poing qui a doublé de volume qui vient s'abattre sur lui. Malheureusement, il est sauvé par Daniel. Enfin, je suppose que c'est Daniel. Parce que pour tirer et viser mon genou à plus de deux cent mètres de distance, faut être doué. Avant que je ne touche ma cible, je m'écroule donc sur le sol.

Techniques:


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C'est qu'ils commencent à me les briser … Je tombe comme une merde sur le sol et m'effondre en un tas de terre. Je vais les briser. Je vais les anéantir. Les massacrer. Je vais les faire souffrir. Je me ramasse et fonce en direction de Daniel. Il tire, encore, et encore, et encore, et encore. Aucun effet. Rapidement, j'me retrouve en dessous de lui. Les autres tirent. Il saute. Esquive. Il roule. Je le suis. Je reprends forme humaine. Il pense pouvoir m'échapper ? HORS DE QUESTION ! J'utilise ma technique le faire revenir à moi via la terre qui roule sous ses pieds. Dommage, il recule. Mais au moins, il n'avance pas. Tandis que moi, oui. Et je cours dans sa direction. La terre se soulève à chacun de mes pas. Du coin de l’œil, j'vois Bartholomew et Barney courir vers moi eux aussi. J'accélère la cadence. Je serre mon poing. J'y mets ma rage, ma colère et tout ce qui peut me donner de la force. Mon bras double de volume. Daniel court plus vite dans l'espoir de m'échapper. Mais non, il ne m'échappera pas ! J'en fais le serment.

Ça va être serré. Mais je peux le faire. Barney ramasse un truc sur le sol et me le lance. L'homme aux cheveux orange se retrouve entre deux feux. Il se retourne brusquement et envoie une balle juste entre mes deux yeux. La balle traverse et continue son chemin. Je ramasse le sabre d'un des matelot des Flécha Jéfatura envoyé ici à cause du ''combat''. La suite va se jouer au sabre. J'peux repousser Barney, blesser Daniel et espérer en finir avec Daniel. Mais ça va être chaud. Je frappe. Sabre intercepté par un fusil lancé. Projectile d'un des hommes voulant protéger l'un de ses lieutenants. Je disparais dans le dos quand un coup me touche dans le dos. Mon corps se retrouve coupé en deux. La partie inférieure rentre dans le sol tandis que la supérieure est éjecté plus loin. J'me relève comme je peux. Barney se rapproche de moi, les poings toujours aussi noirs, le regard menaçant.


" Il est temps qu'on en finisse.
C'est vrai que ça en devient lassant. Si j'dois vous apprendre toutes les règles de bienséances, on y est encore l'année prochaine.
Tu te permet de te foutre de nous alors qu'on va t'égorger ?
Faudrait déjà m'attraper pour ça.
J'suis sûr que si on menace quelques civils tu te pointeras.
Avec des marines. Et ptet le colonel même. Ca sera pas à votre avantage. Les seuls points positifs pour vous, c'est que j'suis seul, Barney peut me toucher. Les contre sont plus nombreux : vous n'êtes qu'une vingtaine, seul Barney peut me toucher, je peux m'occuper de vos hommes facilement, si je coule votre bateau vous êtes coincé sur l'île. Je continue la liste ?"

Barney se met à me frapper. Malheureusement, quand il frappe ma tête, elle se transforme en terre sans aucune solidité. Il pensait vraiment que j'allais laisser mon vrai corps, là, à pouvoir me faire attaquer ? Non, j'suis bien caché dans la terre que j'ai créé juste avant. Vous savez, celle sur laquelle vous marchez. J'dois trouver un moyen pour les empêcher de s'aider. Les séparer, les emprisonner, les tuer ... Non, j'peux pas les tuer. J'veux bien tester mes pouvoirs, mais j'peux pas tuer des gens. J'suis pas c'genre de personne moi. Mais bien sûr, c'est hors de question de les laisser partir libre. Je réapparais un peu plus loin, à l'autre bout du périmètre créé par ma terre. J'dois séparer Barney du reste de l'équipage. Mais vu qu'il est intelligent lui aussi, j'dois le rendre incapable de réfléchir. Et quoi de mieux que la rage pour ça ?

"Alors, c'est ça vos progrès ? C'est avec ça que vous pensez me tuer ? Vu votre rythme, il aurait fallut que vous restiez en prison au moins trente ans pour avoir une chance aujourd'hui. Parce que franchement, vous êtes nu */" PAF. Ma tête explose. J'ai à peine le temps de la reformer qu'elle se refait exploser. Au bout de la seconde fois, je reforme un autre corps à côté du premier. Je vois Daniel au loin en train de tirer. Mais il a combien de munitions lui ? C'est pas grave. Barney charge vers moi. Il tombe dans mon piège. Yes. J'le laisse avancer. Quand il est à un mètre de moi, je disparais dans la terre et fonce vers Daniel. Je ressort plus loin, le poing en premier dans le but de le frapper. Sauf que j'frappe dans le vide. Le petit groupe de pirate court vers leur capitaine. Merde. On dirait qu'il a anticipé. Il a compris ce que je voulais faire. Si on continue comme ça, on sera tous épuisés avant d'avoir pu se toucher. J'évalue la nouvelle situation. Bartholomew me bat au sabre, mais ne peut pas me blesser. Barney peut me toucher. Daniel détruit mon corps de loin. Il reste donc la priorité. Mais comment le toucher quand il est protégé par le capitaine et le second ? Je replonge dans la terre pour éviter des attaques inutiles. Et c'est alors que je me rend compte d'un truc. Ca vibre. La terre vibre. Je vibre. A chaque mouvement, chaque coup de pied sur le sol. C'est infime, mais j'le sens. Ca trouble mes sens. C'est quoi cette merde ? J'ai vraiment pioché un pouvoir de merde ! J'aurais pas pu avoir ... j'sais pas moi, la lumière, la foudre, l'acide ou un autre truc super cool ? Non, il a fallut que j'tombe sur ... ça ! J'ai pas de puissance d'attaque. J'peux pas contrôler la terre que je n'ai pas créé. C'est archi nul ! J'demande à changer de pouvoir immédiatement. Et ces vibrations ça m'agace. Je sens quand ces abrutis piétinent. ... Hey ! J'ai une idée. J'dois les séparer. S'ils croient qu'il y a une urgence, ils se dépêcheront et briseront la formation. Une fois la formation anéantie, je n'aurais qu'à les descendre un par un. C'est ça. C'est ma chance. Je reforme mon corps, puis je plonge mes yeux dans ceux ce Barney.

Hey. J'espère que votre bateau est assuré. Un sourire en coin plus tard, je fais demi tour et cours droit devant. Moins d'une seconde plus tard, j'entends un raffut derrière moi. Un capharnaüm humain de bruit de pas, de sabres qui frottent contre les cuisses, des râles. Ils me prennent en chasse. On cours pendant dix minutes durant lesquelles des balles sont tirés. Certaines me touchent, d'autres non. Mais je n'y fait pas gaffe. Ils ne peuvent pas me faire mal. D'un seul coup, je me stoppe. Mes pieds rentrent carrément dans le sol jusqu'à hauteur des genoux. J'sors du sol, et j'fonce vers les pirates, sabre dégainé. Cette fois, je les anéantis !

" Stop. En formation !"

Et voilà. Barney donne l'ordre qui s'impose. Mais faire former une formation à des gars qui n'ont que l'habitude de se battre comme ils l'entendent, c'est pas évident. Ils passent plus de temps à chercher leur place qu'à me menacer. Et quand j'arrive, je saute en l'air pour atterrir au milieu de leur cercle. Sans attendre, le bruit du métal qu'on frotte se fait entendre. Quand j'vois plusieurs sabres me trancher, j'en fais rien. De la terre coule de mon corps comme si c'était du sang. Puis elle revient tranquillement à sa place. Puis je tend mon sabre et me met à tourner sur moi même. Écrasés les uns sur les autres, les pauvres pirates n'ont pas le temps d'esquiver. Ils m'auront bien fait chier ceux là au moins. La chair vole, le sang gicle. Les plus éloignés reculent et brisent la formation tant appréciée par Barney. Ce dernier pousse les fuyard pour venir vers moi. Bartholomew le suit de près. Contre le sabreur, je dois la jouer rapide. Je peux le blesser sans problème. Le plus dur sera de le toucher. Nos sabres s'entrecroisent tandis que le capitaine essaie de me frapper. Je lève mon sabre au dessus de moi, et trancher diagonalement. Il recule pour esquiver. Et aussitôt, je retrouve le contacte du sabre dans ma chair. On me tranche par derrière. Sans savoir ce qui se passe, je me met à tourner sur moi même tranchant tout ce qui passe à portée de mon attaque. Je ne cherche pas à me protéger, simplement à éliminer des pirates dangereux pour le monde. C'est ainsi que périt le premier type de la journée, tranché en deux à hauteur de hanches. Les autres simples matelots pas encore abîmés sont pris d'une peur.

" C'est ... c'est un monstre ! On ne peut pas le tuer ! Il s'est fait trancher, décapiter, exploser la tête et il est encore en vie ! C'est un monstre ! "

Voilà. C'est ça ! C'est l'effet que je cherchais à produire ! En voyant que leurs attaques combinées ne me font aucun dégât, les simples d'esprits vont abandonner.  Pas besoin de les combattre, ils vont s'enfuir d'eux même. C'est fou comme le désespoir peut aider quelqu'un parfois ...

Techniques:


La suite, la fin, le renouveau Drapea11


Dernière édition par Clotho le Jeu 7 Mai 2015 - 0:18, édité 1 fois
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"Ressaisissez-vous, abrutis !"

Voilà Daniel qui donne une ordre clair et net. Les deux meneurs essaient de me toucher tandis que je disparais dans la terre, une fois de plus. Ils pestent. Ils ne peuvent rien faire tant que je reste sous la forme d'un tas de terre. Ils me sautent dessus pour calmer leur nerfs. Je vois le poing de Daniel devenir noir, et s'abattre sur moi sans que je ne puisse esquiver. Comme par magie, du sang gicle, et je reprends forme humaine. Allongé sur le dos, crachant du sang, je suis à la merci des pirates. Ces derniers me menacent. Daniel avec ses poings enserrant mon cou, Bartholomew avec son sabre sous ma gorge. Je ne peux pas me transformer en tas de sabre tant que le capitaine me tient. Je dois donc me dégager de son emprise. En attendant que je trouve comment faire, j'essaie de gagner du temps.

"Vous ne pouvez pas me tuer.
Tu peux pas t'échapper non plus.
Si tu avais la capacité de te dégager, tu l'aurais déjà fait.
A moins que je veuille que vous reteniez ce corps.
Pour ...
Pour faire quoi ?
Pendant que vous tenez ce faux corps, le vrai peut aller tranquillement battre Daniel."

Ils échangent un regard. Je les sens troublé, perdu. Est-ce que je dis vrai pour les narguer, ou est-ce que je mens pour me libérer ? Là est le choix cornélien que je leur offre. Barney ordonne à son second d'aller protéger Daniel. Quant à lui, il reste là, et me retient. C'est tout ce dont j'avais besoin. Lorsque le sabreur est assez loin, je me mets à frapper violemment les bras de Barney, aussi fort que possible. Il riposte. Ses poings rencontrent les miens. Son noir rencontre mon rouge. Mes phalanges craquent sous ses assauts. Il serre ses mains ensemble et les lève au dessus de sa tête. Je profite du fait qu'il ne me tienne plus pour réactiver ma technique. Je fais glisser la terre en arrière juste sur la largeur de mon corps. Le temps qu'il comprenne, ses poings sont déjà dans le sol. Il se fait entraîner vers moi après une chute. Je me relève. Je saute pour lui atterrir sur son dos de tout mon poids. Puis je le frappe, encore, et encore, et encore, et encore.

"Non !"

Bartholomew hurle tandis qu'il se rapproche de moi. Il a compris que je veux en finir avec son capitaine, puisqu'il est le seul avec la capacité de me toucher.
Splash. Une balle vient exploser ma main droite. Aucune importance, je frappe Barney avec la gauche. Juste avant de le toucher, elle explose également. J'abaisse ma main droite nouvellement formée, mais elle explose encore. Le capitaine finit par se retourner. Il fait un truc qu'on ne m'a pas fait depuis des années : il me donne une gifle. En temps ordinaire, une gifle effectuée avec toute la main, ça fait mal. Mais imaginez avec une gifle de haki. Il me frappe si fort que son geste me décolle du sol, me fait faire trois tours sur moi même avant de m'écraser comme une merde. Je me relève rapidement. Mes jambes tremblent. Mes bras me font mal. Mes côtes aussi. Ma tête va exploser à cause du mal au crâne qu'ils me donnent. Comment ils peuvent me résister putain ?! J'suis un logia. Ils ne devraient pas pouvoir me toucher ... Ils se relèvent eux aussi. Sauf qu'ils sont plus nombreux, et en meilleur état que moi. A ce stade, je ne vois que la fuite comme possibilité pour survivre. J'peux pas les toucher assez longtemps, ni les frapper assez fort pour les mettre hors d'état de nuire. Faudrait que je puisse les frapper une bonne fois pour toute. Mais comment me rapprocher d'eux sans me faire exploser par Daniel, me faire trancher par Bartholomew ou me faire frapper et éjecter par Barney ? Facile : je n'ai qu'à pas être là.

"Hey, les gars. On va s'arrêter là pour aujourd'hui. On remet ça demain. Même endroit.
Hein ?
Il est taré ou il est simplement con ?
Les deux mon capitaine.
J'vous explique. Là, c'est serré. On est tous fatigué. On se laisse une journée pour reprendre des forces, élaborer des plans ... On se retrouve demain, ici, pour continuer l'affrontement. Parce que sinon, je vais devoir rentrer à la caserne, prévenir tout le monde. Vous aurez alors l'armée et le colonel Alphazoulou sur les bras. Moi, je verrais ma promotion et mon argent s'envoler en fumée si un autre vous capture. Résultat, on perd tous. Alors que si on remet ça dans 24h, je gagne du prestige, des sous et une promotion. Si vous vous gagnez, vous me tuez. Et comme personne ne saura que vous êtes là, vous pourrez repartir tranquillement.
Comme si on allait croire c'que tu dis.
Ouais, comme s'qu'il a dit.
Attendez une minute. C'est peut-être pas si stupide que ça.
Comment ça ?
On sait que c'est un homme de parole. La dernière fois, il a été touché quand vous avez tiré sur Daniel. S'il dit qu'il ne dira à personne que nous sommes sur l'île, il le fera.
Comme si on allait faire confiance à un marine. A un marine !
Capitaine. Réfléchissez. Aujourd'hui, on a tout à perdre. Mais demain, on a tout à gagner.
Le bateau peut se faire découvrir par la marine.
On peut en prendre un autre.
Si vous voulez continuez le combat, faudra m'attraper. Parce que je vais fuir, aussi vite que possible. Vous allez perdre du temps, risquer d'attirer l’œil de la marine et de vous faire capturez. Vous risquez de tout perdre. Mieux vaut savoir quand se retirer avant de tout perdre, non ?
Si jamais tu n'es là, seul, demain à cette même heure, on tuera tout ceux à qui tu tiens.
Quoi, tu veux tuer des morts ? J'doute que ce soit efficace. Mais pas d'bile, j'serais là, et tout seul."

Je recule, tout en gardant mes yeux sur eux, pour être sûr qu'ils ne tentent rien. Je marche péniblement sans regarder où je vais, forcément. Une fois à une distance que je juge suffisante, je me retourne et tente de courir, sans succès. J'suis bien trop fatigué pour ne faire que courir. J'pensais vraiment pas que le coup allait marcher. Mais c'est vrai que je ne leur ai pas vraiment laissé le choix. Ils peuvent penser à une stratégie pour m'abattre demain. Moi, je vais soigner mes blessures. Je rentre à la caserne une heure plus tard, couverts de blessures. Les bleus apparaitront dans la nuit. Certains gradés me posent des questions en voyant le mal que j'ai à monter les marches que d'habitude j'avale trois par trois. Je leur répond que je suis tombé. Ils continuent avec leur question, alors je les envoie ailleurs. Je passe par l'infirmerie. Le médecin est pas là, génial. Il vient d'être appelé sur un cas hors de la base. Pas grave. Je prends une poignée de cachets, des onguents et retourne dans ma chambre.

"Bonne année lieutenant !"

Je sursaute quand la moitié de la caserne apparait au coin du couloir pour me souhaiter une bonne et heureuse année. J'ai jamais été porté sur ça. Qu'on soit l'année passé ou la nouvelle, j'vois pas ce que ça change. On doit toujours finir les trucs en cours. Je les remercie, souhaite rapidement la bonne année à quelques uns, puis je disparais dans ma chambre. Je passe le reste de ma journée allongés sur le lit à récupérer autant que possible.

* Bip. Bip. Bip.*

07h00. L'heure de se lever. C'est le grand jour. Je vais recoffrer les Flécha Jéfatura, obtenir une médaille, des sous, du prestige et avoir cette promotion que je mérite tant.


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Aie. Aie. Je bouge mon bras. Aie. Les coups reçu la veille font leur effet. J'ai des bleus sur une grande partie de mon corps. Rares sont les portions qui ne me font pas souffrir quand j'applique une pression dessus. Je me rends a réfectoire, prends un bon petit déjeuner puis je quitte la base. Je m'échauffe, m'entraîne rapidement. J'peux pas faire ça trop longtemps à cause des douleurs. J'ai appliqué un gel dessus censé endormir les zones concernées. J'espère que ça fera effet assez rapidement. Je me rends vers la zone d'hier en faisant attention à moi. Je n'en ai rien à faire que des balles me touchent. Mais je surveille de ne voir aucun corps approcher. Si Barney me touche, le combat risque de tourner court.

08h00.
Je suis enfin sur place. Je vois une bande de personnes au loin, recouvertes par des voiles, que je suppose être les hommes de mains des Flécha Jéfatura. Personne d'autre. Pas de trio en devant de ces individus. Ca signifie qu'ils se sont cachés pour me surprendre. J'avance jusqu'à réduire la distance entre nous à une vingtaine de mètres. Assez pour voir n'importe quel assaut venir à moi. Les pirates semblent regarder le sol. Et plus précisément, la courbe du soleil sur le sol. Pourquoi ? Le soleil sert à mesurer le temps. Ils attendent donc quelque chose. Je me mets sur mes gardes. Main droite sur mon fourreau, je sors juste de quelques centimètres ma lame.

"Vous attendez le déluge ?
Plus ou moins." Une première moitié se baisse, chacun prend son fusil, le pointe vers moi. Ils tirent tous à quelques secondes d'intervalle.
" On a déjà démontré que ça ne me faisait rien, alors pourquoi continuer à essayer ? Vous auriez mieux fait de fuir. "

Je m'approche d'eux, à peine ralenti par les balles qui traverse mon corps comme s'il était en terre. Et le fait est que oui, il est composé uniquement de terre. Dix mètres. Ils rechargent. Cinq mètres. Ils tirent. Ils lâchent les fusils et sortent les épées. Ils me tranchent. J'arme mon poing gauche et contre leur sabre avec. Enfin, j'en contre certains. Mon bras se fait trancher. Il tombe sur le sol, inerte. En apparence du moins. Pendant que mon corps se fait trancher, tailler en pièces, mon bras génère de la terre qui se faufile discrètement autour des pieds des pirates sans qu'ils ne le remarquent. Et sans prévenir, elle grossit jusqu'à enserrer leurs pieds. Surpris, chacun baisse les yeux vers leurs membres inférieurs. Je refais pousser chaque partie de mon corps, dégaine mon sabre entièrement et je frappe. Je tourne sur moi même rapidement. Je tranche tout le monde sur mon passage. Je ne m'attends à rencontrer aucune résistance, du fait qu'ils soient tous focalisés sur leurs pieds. Sauf que tel n'est pas le cas. J'entends le bruit du métal frotter le métal. Un sabre bloque le mien et me stoppe dans ma rotation. Le capuchon tombe. Bartholomew a arrêté mon attaque et sauvé les hommes placés sous son commandement. Un homme tend le bras vers moi. Son capuchon tombe en même temps. Son bras devient noir. Barney. Merde. J'utilise la terre que j'ai créé pour faire reculer tout le monde, sauf le sabreur. Il se retrouve rapidement tout seul pendant que les autres tombent sur le sol, leurs pieds toujours prisonniers.

Sans attendre, je libers une quantité massive de terre droit sur eux, de façon à les recouvrir, et mon adversaire également. Il se retrouve recouvert d'une couche de terre de plusieurs centimètres. Il se frotte le visage rapidement. Je concentre mon poing, le gonfle et frappe droit devant moi. Bartholomew se fait projeter plus loin. Juste avant moi apparaît Barney. Merde. Il a réussit à se libérer. J'pensais pas que c'était possible. Il est à une distance dangereuse de moi. Son poing est à quelques centimètres de mon ventre quand je disparais dans la terre aussi rapidement qu'il m'est donné de le faire. Je continue toujours générer de la terre pour ensevelir les pauvres mousses sans défense. Barney essaie de me frapper, sans succès. Je disparais toujours avant. Après quelques minutes, plus aucun mouvement ne provient du groupe de pirates. Je retire alors la terre, les laissant inertes. Le sabreur revient aux côté de son capitaine. Bien, il ne me reste plus qu'eux deux à combattre. Mais où est Daniel ? Mon instinct me dit qu'il est quelque part, caché à attendre le bon moment pour tirer. Mais où est-il ? Les deux autres s'approchent de moi. Barney essaie de me toucher au corps-à-corps tandis que Bartholomew calque ses attaques sur le rythme de son partenaire, faisant en sorte de combler ses manques pour que je ne puisse pas attaquer. Et je sens qu'on va retomber dans une impasse rapidement. Aussi, je prends les devants. Je concentre ma puissance dans mes jambes. Je serre le poing. J'arrête de reculer. Au contraire même. J'avance rapidement. Extrêmement rapidement. Si rapidement qu'ils ne voient même pas mon départ. En un instant, j'ai parcourut la distance entre Barney et moi et lui ai asséné un coup de poing aussi puissant que possible. Manque de pot, cet enfoiré a envoyé son poing au même endroit, à l'exact moment. Ce qui fait que mon poing concentré rencontre son poing recouvert par le haki. Et entre les deux, on sait qui gagne. Mes phalanges craquent tandis que je me fait expulser comme de la paille par le vent.

Je m'écrase plus loin. Bien plus loin. Merde. J'y étais presque ! Comment il a pu faire ça ? J'ai utilisé le Soru. Personne ne peut rivaliser avec ça bordel ... Personne n'a l’œil assez aiguisé pour ... Ô putain. Daniel. Lui à l’œil pour voir ce déplacement. Voilà ce qu'il fait ! Barney a un mini den den je parie, accroché à son oreille, et Daniel lui donne les instructions pour me parer. Donc soit je trouve le cerveau, soit je détruit l'escargophone. La seconde solution implique d'approcher Barney et de risquer de me prendre un coup. S'il me touche pendant que Bartholomew me coupe, je meurs. La première solution serait de trouver Daniel et de le mettre K.O.. Mais je ne sais pas où il est. Il est bien caché. Je me relève tandis que mes adversaires ... reculent ?! Pourquoi ils n'avancent pas ? Parce que Daniel ne peut plus me voir si je suis trop loin de lui. Ce qui veut dire que j'ai raison, et qu'il n'est pas très loin. Pas d'arbre, pas de gros rochers à côté de nous. Alors où est-il ? Un vent marin se lève et fait bouger la poussière sur le sol. Je cherche du regard un indice. Et j'en trouve un. Un gros même. Sur une certaine zone, la poussière  ne bouge pas. La mer ne bouge pas. Le ciel non plus. Comment c'est possible ? Je m'approche de quelques mètres. Et là, je tilte. Ces enfoirés ont caché le tireur d'élite derrière une planche de bois peinte de façon à représenter la terre, le ciel et la mer aussi parfaitement que possible. Ils l'ont masqué derrière un élément du décor. J'en déduis donc qu'il doit avoir des trous pour voir au travers. Ils ont quand même vachement travaillé durant la nuit.


" Qui est votre peintre ? J'ai des travaux à faire chez moi, je l'engage direct.
Un mort n'engage personne.
J'suis pas encore mort.
T'arrive pas à nous toucher, mais nous oui.
On en reparle juste après.
Après quoi ?
Ca !"

Je lance une vague de terre droit sur eux, en direction de Daniel. Je me fond dans cette même vague. Il lâche sa protection et tente de fuir. Mais je suis bien trop rapide pour lui. Je suis sur lui avant que ses camarades ne nous rejoignent, et avant qu'il ne puisse bouger trop loin. Mon poing s'abat violemment sur sa tête, le faisant se coucher sur le sol, comme un chien. Un poing me heurte en même temps dans le milieu du dos et me propulse sur le sol, me faisant rouler. Du sang s'échappe de ma bouche et de mes bras. Je me relève via la montée à quatre pattes. Les pirates sont tout proche de moi. Je ne peux pas esquiver. Alors je contre. Je fais avancer la terre sous les pieds de Bartholomew et fait reculer celle sous Barney. Les prenant ainsi au dépourvu, leur stratégie tombe à l'eau. Le sabreur n'a pas le temps de changer la trajectoire de son sabre. Le cogneur n'a pas le temps de se remettre sur ses pieds. Je donne un grand coup de boule au porteur du sabre, après m'être remis sur mes pieds. Il lâche son sabre que je rattrape. Je l'envoie au loin. Très loin. Aussi loin que possible.


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Qu'est-ce qu'un sabreur sans sabre ? Un manchot. Tout en balançant le sabre, je balance de la terre avec, afin de le recouvrir et de le cacher.

" Mon sabre ! Tu m'as volé mon meitou. Et maintenant tu me voles encore mon sabre ?!
Et tu vas faire quoi ?
Ca ! "

Pendant que Barney se remet sur ses pieds et fonce vers nous, le sabreur désarmé me frappe. Son poing se perd dans mon corps fait de terre. Je lui donne un bon coup de pied dans la tête pour le faire dégager. Barney envoie une droit vers moi. Je disparais en tas de terre. Il râle un coup. Cette technique les exaspère. Moi aussi a vrai dire. Mais au moins, ça me permet de rester en vie. J'aime pas la fuite, mais quand c'est une question de vie ou de mort, je ne fais pas trop le difficile. Barney frappe la terre avec ses poings, redevenus normaux. Il a atteint une limite ou il cesse d'utiliser sa capacité ? Un détail qui peut faire toute la différence. Bartholomew essaie de trouver son sabre en creusant. Je sors de la terre en un saut, sabre sorti et en avant. Et je tranche. Le capitaine contre avec son bras, redevenu foncé. Merde. C'est donc qu'il ne voulait plus. Personne n'ayant totalement récupéré d'hier, on arrive rapidement aux bout de nos limites. Nos forces nous abandonnent. Les pirates attaquent. J'esquive. Bartholomew attaque plus souvent, avec l'aide d'un poignard qu'il garde sur lui au cas où son sabre lui serait retiré. Il commet plus d'erreurs. Sans doute le fait d'avoir été désarmé, une seconde fois, par ma personne, l'énerve.

" Sale petit marine ! Deux fois que tu me voles mon sabre. J'en ai marre de toi. Meurs ! Mais meurs à la fin ! "

Ses paroles me confirment mes pensées. Tandis que j'esquive les coups de Daniel, je contre ceux faits par le second de l'équipage. Et ça, ils le remarquent tous les deux. Alors que je vais contrer un énième coup, une balle traverse mon poing, fait éclater ma main et me fait lâcher mon sabre. Surpris par le coup, je suis perturbé. L'espace d'une seconde. Mais ça suffit à Barney pour me mettre la main dessus et me plaquer sur le sol avec autorité.

" Maintenant, je te tiens. Et je vais pas te lâcher de sitôt. " Je calcule rapidement mes chances de survie. Mince. Très très minces. Je ne peux pas utiliser mes pouvoirs tant qu'ils me tient. Ses jambes sur mes bras, son corps sur le mien, je ne peux pas trop bouger. Alors je décide d'utiliser une tactique bien à moi. " Si tu voulais en arriver là, fallait le dire dès le début. "

Il ne comprend pas. Je lève ma tête aussi fort que possible pour déposer un baiser sur ses lèvres. Il se recule aussitôt, se lève, s'essuie la bouche et crache sur le sol. Puis il se met à m'insulter. J'en profite pour me relever. Il percute et tente de me rattraper. Mais je me refond dans le sol aussitôt. Il peste et devient tout rouge. J'apparais derrière Bartholomew. Je le frappe avec mes jambes au niveau de ses rotules. Il pousse un cri de douleur qui fait tourner Barney vers son partenaire. Il se précipite vers ce dernier. Ses deux bras deviennent noirs. Double menace. J'utilise le soru en combo avec mon bras armé, comme auparavant. Barney n'a pas le temps de le voir venir. Mon poing s'enfonce dans son ventre. Le capitaine tombe sur le sol directement. Son second pousse un cri de rage. Je souris, triomphant. C'est finit. Ils ne peuvent plus rien. Je tombe sur les genoux, épuisés. J'ai vidé toutes mes forces, ou presque. J'ai combattu avec un logia que je ne maîtrise pas. J'ai affronté un type maîtrisant visiblement le haki. Ouais, le nom vient de me revenir. Ce truc noir qui recouvre la peau, ce truc que Mogaba maîtrisait et qui permet de toucher les utilisateurs de fruits du démon de type logia, comme moi quoi. Le sabreur se relève, difficilement. Il court vers moi, boitant à moitié. Le spectacle en est risible. Je me relève, difficilement. Il tient son poignard, et moi mon sabre. Au moment de frapper, je remarque que la veine sur son cou semble prête à exploser. Il est rouge de rage. L'espace d'un instant, son arme devient noire. Aussi noire que le bras de Barney. Sa lame brise la mienne facilement en petite morceaux. J'esquive de justesse.

" Toi aussi ? C'est pas possible. J'ai une chance juste pas croyable ...
La ferme ! "

Il n'a plus rien du noble qu'il fut autrefois. C'est juste un pirate énervé dans toute sa laideur. Il frappe, encore, et encore, et encore, et encore. Il oublie tout aspect stratégique pour essayer de m'acculer sous ses coups. Je contre avec le reste de mon épée. On est tous les deux exténués, et nos attaques s'en ressentent. Bientôt, nos bras sont tellement engourdis qu'on a du mal à les lever pour frapper. On respire aussi fort que des ruminants en train de manger. La sueur coule sur nos fronts. On tombe à genoux en même temps. La différence, c'est que lui a gardé son arme en main. Et qu'il la plante dans la mienne. Je hurle à en briser des tympans. Un groupe de types arrivent au loin. J'espère que c'est pas les pirates qui se sont déjà réveillés. J'espère que non. Je retire son arme de ma main et la prends. Je tente de me relever. En vain. Le groupe s'approche. Que faire ? Une fois qu'ils sont assez proches, je remarque qu'ils sont habillés avec des hauts blancs et des pantalons bleus foncés. Je soupire. Je suis sauvé. Le groupe de marines nous encercle.

" Qu'est-ce qu'ils se passent ici ? On a entendu des coups de feu, du métal qu'on frappe et des cris. Identifiez-vous !
Lieutenant Tas'Natak. J'suis ici en attendant un navire qui va passer me prendre. Ces criminels m'ont retrouvés et attaqués. Mettez les aux fer, soldats. Mais faîtes attention, ils sont dangereux. Leurs équipage est plus loin, là bas. "

Les soldats obéissent et mettent des menottes aux désormais prisonniers. Bartholomew essaie de se débattre, en vain. Barney se réveille au contact de l'acier froid sur sa peau. Il jure, peste, râle et tente de s'échapper. Mais cinq soldats se jettent sur lui. Le groupe de pirates plus loin est également arrêté. On nous transporte tous jusqu'à la base secondaire de l'île.


La suite, la fin, le renouveau Drapea11
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