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Tout sauf un poème

J'ai la boule au ventre de quand t'es amoureux
Et mon cœur qui bat comme si je sortais du dos d'un taureau
Merde
C'est une sensation qui fait tellement mal
Tu peux pas dire le contraire, me dites pas que c'est beau
Sous prétexte que c'est les prémices du sentiment amoureux
C'est bizarre, et la chaleur ronge le cœur et le fond de l'estomac
Je me répète mais c'est ça
Corps, douleur, cœur, estomac
Encore une fois...
Corps, douleur, cœur et estomac
J'vois ton visage en couleur dans ma tête
Et bon dieu que je hais ça
La sensation s'accentue quand il apparaît, plus forte
Je sens mes mains trembler, elles veulent tellement
Te toucher... Ou un truc qui y ressemble
Te frapper... Te faire mal. Mal comme tu me fais
Mais bien sûr que j'y arriverai pas, j'suis tout ce qui y a de plus fêlé
Et moi je laisse passer aucune lumière
Juste celle de ton visage, ta peau blanche comme la Lune
Là, c'est mes yeux qui bouillent, gonflent et bougent
Et ça pique, et je frotte, les larmes sont déjà là
Et elles coulent, elles, elles font leur vie
Mes larmes font leur vie
Je pleure encore plus
Parce que moi
J'y arrive pas
A faire ma vie et à oublier, j'y arrive pas
Ou je veux pas
Je veux pas, je veux rien oublier
Parce que c'était chouette. Tu te souviens ?
J'étais encore un type fréquentable et un de ceux qui disent
Que cette sensation, celle du début, est belle et apaisante
J'étais encore un rêveur. Mais là, c'est la réalité qui toque
Et j'ouvre, et je vois que ça n'a rien de beau ni d'apaisant
C'est une impasse avant même qu'on tourne
C'est un mur
Un grand mur gris, et qui fait peur
Y a qu'avec le rêve qu'on peut y voir un chemin
Mais dans tous les cas on se le prend en pleine face
Moi je me souviens et toi tu fais comme si t'avais oublié
Alors la sensation revient et me ronge l'intérieur
Et je pleure, et je crie, et j'ai mal
Mal bordel
Mal de l'âme
Et du putain de corps
Et du putain d'esprit
J'ai mal partout
Parce que je te déteste
Mais pas que
Parce que je sais
Que derrière toute cette haine
Germe encore
l'Amour.
    Craindre les Saigneurs qui sont en secret parmi vous
    Les Saigneurs sont en vous
    Nés de la Paresse et de la lâcheté


    ///

    Faut pas t'en faire, t'iras p't'être pas en Enfer
    Je dis souvent
    Là faut t'en faire, faut pas jouer au bras d'fer
    Avec le temps


    ///

    Le type s'avance et m'dit
    "Qu'est-ce que t'as fait c'midi ?"
    J'réponds que j'ai bu, que j'ai maté des culs, et compté mes écus
    Que j'ai joué aux dés, dans la tire à Dédé et pis qu'j'me suis fonsdé
    J'réponds qu'j'me suis battu, après une belote et dans la rue
    Que j'les ai tous couchés, qu'ils m'ont même pas touchés et qu'j'ai tout empoché !
    Le type me r'garde et m'dit
    "Et qu'est-ce t'as fait d'ta vie ?"


    ///

    Marre de ces gens qui écoutent et qui regardent
    Pour s'inspirer
    Ceux que tu admires autant doivent bien se marrer
    "T'écriras pas mieux en te rayant le vinyle !"
    Et ils ont raison.
    Ecris ce que tu veux, et ce que tu penses, des trucs inutiles, futiles, banales et même stupides
    Tant que ça sort de ta tête
    Et tu verras, c'est même toi qui deviendra
    Inspirant


    ///

    Tu sais que c'est pas bien, et tu le fais
    Et c'est ça qui me fait craquer
    Je sais que c'est pas bien, mais j'essaie
    Toi de te faire craquer
      C’est dans le passé
      Qu’on cherche
      L’identité
      Et l’autre écrivait
      Las, où est maintenant ce mépris de Fortune ?
      Où est ce cœur vainqueur de toute adversité,
      Cet honnête désir de l’immortalité,

      C’est dans la nuit
      Qu’on défie
      La pluie
      Et l’autre écrivait
      Ses purs ongles très-haut dédiant leur onyx,
      L'Angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore,
      Maint rêve vespéral brûlé par le Phénix
      Que ne recueille pas de cinéraire amphore

      C’est dans ses yeux
      Qu’on trouve
      Les aveux
      Et l’autre écrivait
      -j'ai vu l'enfer des femmes là-bas ;
      -et il me sera loisible de posséder la vérité dans une âme et un corps.

      C’est dans la vie
      Qu’on pleure
      L’ennui
      Et l’autre écrivait
      Les sanglots longs
      Des violons
      De l'automne
      Blessent mon cœur
      D'une langueur
      Monotone.

      C’est dans la mort
      Qu’on laisse
      L’effort
      Et l’autre écrivait
      Meurs donc ! ta mort est douce, et ta tâche est remplie.
      Ce que l’homme ici-bas appelle le génie,
      C’est le besoin d’aimer ; hors de là tout est vain.

      C’est dans mon âme
      Que j’attends
      La femme
      Et moi j’écris
      L’horreur diffuse
      De mon cahier
      La peur infuse
      Sans intérêt
      Des sarabandes
      Voilà enfin
      Le lait d’amande
      De son teint.
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      Dernière édition par Kiril Jeliev le Sam 31 Oct 2015 - 4:02, édité 1 fois
        Quand injustice soudain rime avec police,
        Les vauriens sont des robins,
        Les voleurs des vengeurs
        Et les meurtriers sont des justiciers
        Aux doigts effilés.

        Je cherche mon calme dans les étoiles lointaines,
        Sous le pétrole des lumières urbaines.

        Mes poings comme des vampires avides
        Remplissent le vide.

        Stoïcien traître à sa race
        Seigneur dépravé
        Ermite sur le pavé
        Une ombre qui passe

        Un tyran sanglant
        Un maître de paix
        Un orgueilleux suintant
        Un tueur aux aguets.

        Frapper, frapper !

        Faire chanter le sang comme il n'a jamais chanté, faire payer l'innocent pour la colère déversée, tout ça pour rien, pour s'écouter !
        Écraser le vice avec les coudes, faire craquer les codes en faisant claquer les côtes, échanger le karma négatif en karma positif, chercher des crosses au monde, payer au centuple, devenir proscrit, caché dans la pénombre !
        Être mille fois coupable, mille fois puni, mille fois criminel, mille fois rattrapé, mis au pas et vaincu !
        Achever sa vie en retraçant les lignes de ses mains meurtries, gratter le béton des murs, écrire en lettres obscènes des choses sur les mamans des juges !

        Tout détruire,
        Tout reconstruire,
        Tout maudire,
        Essayer de grandir

        Mais ne plus jamais connaître l'injustice.

        André R. Finnegan, dit « Renard » ;
        annexe manuscrite découverte dans un exemplaire des « Lois de l'Alpha ». Jetée à la mer par Sören Hurlevent, tombé malencontreusement sur cette bouteille et incapable d'y contribuer de sa propre main.

        • https://www.onepiece-requiem.net/t3618-soren-le-chat-hurlevent
        • https://www.onepiece-requiem.net/t3496-soren-hurlevent
        Je te vois.
        Je te vois dans chaque verre dans lequel je me noie.
        Et ça m'agace :
        Je te vois dans chaque bouteille que je fracasse.

        Je sens ton regard bienveillant
        Dans chaque reflet miroitant
        Comme un regard jeté en arrière
        Mais je ne trouve que des souvenirs qui s'altèrent.

        Le gout de ton parfum me donne avec toi des envies de paresse,
        J'entends ta crète rose que le vent caresse,
        Même si les souvenirs hantent toujours mon coeur
        Ils s'érodent contre contre ma volonté, c'est ma plus grande peur.

        Je veux juste entendre ta voix
        Raviver la flamme à partir de restes de poix.
        Juste un mot sur une ligne pour un bonheur dicible
        Histoire que l'on soit ne serait ce qu'un moment invincibles.

        Si j'avais de toi
        Qu'un morceau de papier ardent
        Qui glisserait assurément vers mes prochains émois
        Je traverserais îles et mers de tout mon mordant.

        J'ai passé trop de ma vie à défoncer des portes
        Vers la prochaine, vers ma fin, à m'éloigner de moi.
        Je donnerai tout pour ouvrir celle qui donne sur toi
        Alors n'arrête pas de me regarder, toi qui est de nous deux la plus forte.
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        On s'engouffre tous les deux dans ce creux
        Tu es derrière moi, éclairée. Je crois
        Mais au devant, c'est la nuit. Une sanglante obscurité
        Je voudrais me retourner, mais je ne dois pas
        Derrière, c'est le passé. Et paraît-il
        Qu'il faut y mettre une croix
        Qui de nous deux mourra si j'y crois ?
        Si je veux y croire.
        Je ne sais pas, mais mes espérances
        Et mon amour pour toi
        Embrasseront sans attendre la Camarde
        Au cours du chemin
        Je me souviens
        De ce que l'on rêvait.
        Si je me retourne, est-ce que tu y penseras avec moi?
        Est ce que tu me souriras ? Est ce que tu m'enlaceras?
        Comme Ô jadis, tu avais l'habitude de le faire
        Au cours du chemin,
        Je te parle mais tu ne réponds pas
        Comme si ces lettres n'arrivaient pas à ton oreille
        Ou plutôt, comme si elles ne devaient pas. 
        Dis moi, tu m'ignores ? Dis moi, qu'est ce que je t'ai fait?
        T'aimer, je crois. Tu penses fort :
        rien de pire que ça...
        Et je m'embrase de tentation
        Je veux simplement te voir
        Et revivre
        le passé
        Impossible, les âmes me disent, les souvenirs et les images. 
        "Tu n'as que nous pour te rappeler, ne cesse pas de t'enfoncer encore !"
        ... 
        ...
        Mais je l'ai fait.
        Tu es morte, du moins, ce que tu fus
        Ce n'était qu'un fantôme, résultat de mes fantasmes
        Je suis vivant, mais les âmes, les souvenirs et les images me tuent..
        A jamais. 
        ...
        ...
        Je me réveille
        encore
        Encore ce même creux
        Je ne dois me retourner
        encore
        Y arriverais-je 
        cette fois ?
          Si un beau jour,
          Près des vertes plaines
          Arrosées par la brume
          Où seule s’y traine
          Ma mémoire de fortune
          Si mon regard
          Pourtant si vif
          Devient hagard
          Inattentif
          M’éclaireras-tu encore une fois ?

          Si un beau jour,
          Près des monts venteux
          Déchus par le sirocco
          Où le plus peureux
          Gâche son cocorico
          Si ma parole
          Pourtant si ferme
          Devient bien molle
          Ronflante à terme
          Me chanteras-tu encore une fois ?

          Si un beau jour,
          Près des vallées d’or
          Cristallisées par le froid
          Où l’ennui s’endort
          Bercé par son propre émoi
          Si mon esprit
          Pourtant si clair
          Devient raidi
          Et délétère
          Me rêveras-tu encore une fois ?

          Si un beau jour,
          Près des lacs salés
          Abandonnés par le monde
          Où l'écume outrée
          Erre en larmes vagabondes
          Si mon vrai cœur
          Pourtant si plein
          S’en va ailleurs
          Sans lendemain
          M’adoreras-tu encore une fois ?
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          Danse,
          Chez l’italien
          Et son credo
          Boire le sien
          L’Amaretto
          Près de l’œil éthéré
          Une voix chaleureuse
          Ce soir là t’a guidé
          Vers une aube radieuse
          Alors danse,
          Même au cœur des tourments
          Où se défont les routes
          Le train où doucement
          J’imaginais mes doutes
          Sous le porche où toi et moi
          Nous protégeant de la pluie
          Nous fixâmes le fier bois
          Plein de nos meilleurs amis
          Viens et danse,
          Dans cette chambre rougeoyante
          Qui a bercé nos confessions
          Une fulgurance latente
          Et nos multiples émulsions
          Dans la pénombre une salle de bains
          Où nos deux corps s’unissent en un refrain
          Va et danse,
          Fort de l’élan
          Inachevé
          Et du talent
          Dilapidé
          Marche avec moi
          Sur le chemin
          De bon aloi
          Plein de l’entrain
          Qui pousse ton
          Âme embrumée
          Vers la chanson
          Qu’on écoutait
          Si plein de liesse
          Qui dit Painless
          Serre moi danse,
          Dans notre planque
          Le souffle hautain
          Ce qui te manque
          Certains matins
          Tue moi danse,
          Sur le cadavre noir et brun
          De mes irascibles mimiques
          Qui divisent tout un chacun
          Me rendent affreusement toxique
          Détruis moi danse,
          Même si je dois m’éloigner
          Du sentier où tes larmes coulent
          Pour me redire que je t’aimais
          Avant que ma fierté ne roule
          Punis moi danse,
          Et si les mots sont inutiles
          Pour exprimer cette chaleur
          Danse moi encore un mot futile
          Pour pouvoir exiler mes peurs.
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          Dernière édition par Kiril Jeliev le Sam 31 Oct 2015 - 4:01, édité 1 fois
            La crinière comme une crête
            Ses yeux avides te guettent
            Un rictus carnassier prêt à éclater
            Qui dans un ricanement ton sang va glacer.

            Hear the laugh
            And fear the laugh


            Ce que je désire je vais t'arracher
            Jusqu'à tes os je vais broyer
            Toujours là où je devrais
            Ne me laisse aucune opportunité.

            Hear my laugh
            And fear my laugh


            Comme une mère je vais veiller
            Sur les dignes héritiers de ma lignée.
            Ils sont se ressembler en une portée
            Ce jour là le monde va trembler.

            Hear their laugh
            And fear their laugh.


            Nous, les rejetons, que le monde a enfanté
            Hideux, et longtemps dissimulés
            Nous allons bientôt nous éveiller
            Vous n'avez pas fini de nous entendre ricaner.

            Hear our laugh
            And fear our laugh
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            Nous tuons !
            Nous pillons !
            C’est Mahach ! Le plus grand de tous les pirates !
            Nous fumons !
            Nous buvons !
            C’est Daemon ! Le plus grand fumeur aristocrate !
            Nous assassinons !
            Nous calmons !
            C’est Xia ! La plus grande acrobate !
            Mais qui sont ces gens ?
            C’est les pirates de la hyène !
            Ils pillent !
            Ils tuent !
            Ils calment les gens à coup de poing et d’armes !
            Ils sont méchants !
            C’est les plus grands manants de tous les temps !
            Refrain !
            Nous tuons !
            Etc…
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            Elle s’évertue à mépriser sa vertu, et être et demeurer le loisir de ces demeurés. Elle s’évanouit, et sans grand mal, dans ce qui nous est inouï, dans ce là qui lui est normal. Elle désespère aux miracles et à l’inespéré, aux prophéties d’un quelque oracle, aux éclaircies, même mirages, après les éclairs d’un orage. Son monde à elle m’est irréel, ses songes dévorent son esprit, je continue à la mirer elle, comme féru et comme épris.

            Jäak

            _______________________________________________________________________________________________

            Maintenant, je la voyais, ouverte à moi, les bras tendus. Ceux-ci semblaient me partager l’amour amer d’un coeur déchu. Encore s’est-elle perdu dans ses moeurs d’humaine libérée ? Qui suis-je, un roi ? Pour exiger, madame, tes poignes seront ferrées ! Tu seras à moi, tu seras ma reine, et tu ne quitteras pas ton trône. Les cages dorées n’existent que pour enrager les amazones.
            Elle ne m’est pas, et si j’ose l’imaginer, alors, ma foi, je ne l’aime pas. Sauf que je l’aime, et même si ceux-là me conduisent au trépas, je continuerai à marcher dans ses pas.

            Jäak
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            • https://www.onepiece-requiem.net/t11786-