Présentation Sam Miller [Présentation Terminée]

Sam est un jeune homme plutôt banal, sans particularités physiques apparentes. Seule sa démarche pourrait lui permettre de dégager une certaine chose, ce petit plus qu'on appelle le charme. En effet, il est quelqu'un de très superficiel, ne se fiche pas de ce que peuvent penser les autres de lui. Et c'est sans nul doute pour cette raison qu'il affiche cette allure si particulière, imposante et sévère, malgré la finesse de sa silhouette. Ses cheveux blancs, d'une longueur peu commune, retombent lâchement sur ce dos d'une droiture extrême. Cette manière de se tenir vient du fait qu'il veut que les gens sachent qu'il est quelqu'un de sérieux et d’ordonné, quelqu'un de compétent, plein de sévérité. Une envie datant sans aucuns doutes, de sa petite enfance.

Comparé à certains monstres de la race humaine, qui peuvent atteindre les trois mètres de haut, Sam  reste encore une fois dans la norme en avoisinant les 1m85. Mais, comme dirait l'autre, la bonne taille c'est quand les pieds touchent par terre, n'est-ce pas ? De ce côté là, rien de bien handicapant.

Véritable masque de marbre, son visage est quasiment impénétrable, et porte haut l'étendard de sa fermeté lorsqu'il part en mission. Sa peau lisse, accompagnée de ce teint pâlichons lui étant si caractéristique, durcissent ce visage déjà marqué par une neutralité exacerbée.

Pour finir, Sam est quelqu'un de très posé, très calme, il aime les uniformes, et ne manque jamais l'occasion de s'orner de ses habits de travail. Aussi bien celui de matelot, que celui du Cipher Pol, véritable tenue de gentleman. Bref, l'on pourrait finir sur cette citation « L'habit d'un homme proclame ce qu'il fait, sa démarche révèle ce qu'il est »

Sam Miller, gentleman invétéré, est d'une franchise à coupé le souffle. A tel point que face à tant d’honnêteté, on est en droit de se demander si il est un psychopathe, ou bien tout simplement stupide. Rassurez-vous, il ne fait partit d'aucune de ces deux factions. Intelligent, il ne voit pourtant pas l'utilité de garder ses réflexions pour lui, blessantes, ou bien encore top secrète ; un fâcheux trait de caractère pour un espion du gouvernement. Un détail de sa personnalité qui aurait surgit durant son enfance. Il était persécuté pour ses défauts et différences, alors après tout, pour quelles raisons ne reproduirait-il pas le même schéma ?

D'un côté, son déficit neurologique lui permet de palier à ce problème, en étant plus efficace que d'autre durant une collecte d'informations par exemple. Sans compter le fait que cette « capacité », peut lui être très utile lors d'affrontements variés, qu'ils soient orales ou bien encore physiques.

Mais, comment le décrire psychologiquement sans passer par un point plus que pesant, sa sévérité. En effet, Sam est quelqu'un de très exigent. Il ne supporte pas les gens fainéant et leur fait remarquer très rapidement. Pour lui, un mordu de travail comme on en voit rarement, les gens ne méritent que ce pour quoi ils ont travaillé, et travaillé dur de préférence.

1605 :
Ce fut l'année où Sam Miller, fils unique de Marie-Lise et Noa Miller, naquit. La ville de Chom, située sur Inu Town, fut le berceau de bien des hommes et, en ce Juin 1605, celui d'un nouvel arrivant... Fils de Matelot, il allait vivre une vie paisible et confortable.

1606 – 1613 :
Après une arrivée à l'école des plus banales, Sam, par la force des choses, commença à grandir. Les cours de récréation devinrent alors son terrain de jeu, il se fit des amis. Son école était faite pour les familles de militaires, un point à priori positif pour cet établissement qui malgré tout, ne lui plaisait guère. Pourquoi ? Les enfants grandissant, virent leurs personnalités changer au fil du temps. Les amis que Sam s'était fait depuis sa plus tendre enfance commencèrent à se retourner contre lui, pour des raisons qu'il n'était pas apte à comprendre. Les rires entre amis devinrent des rires de moqueries, dont la cible était le malheureux Sam, qui, encore une fois, n'y comprenait rien. C'est seulement quelques mois plus tard qu'il saisit le pourquoi du comment ; les pères de ses anciens amis étaient de valeureux soldats, des sous-officiers respectés et adulés par leurs confrères. Son père, lui, n'était qu'un simple matelot sans ambition aucune, ne faisant aucun efforts pour améliorer sa position.

Il vécut très mal ces années de douleur et de rejet, de trahisons et de moqueries. Inévitablement, il blâma son père pour tout ce qu'il endurait et avait enduré. Il tomba dans la dépression et arrêta de communiquer avec les autres. Son père et sa mère tentèrent de l'aider, sans succès. Pour éviter de sombrer, il se mit à travailler d'arrache pied. Il ne sortait plus, ne parlait plus, incompréhensible pour un enfant d'alors sept ans.

Les mois passaient et son mal-être se faisait de plus en plus lourd, de plus en plus grave. Ses parents décidèrent de l'envoyer voir un psychologue, pour qu'enfin Sam puisse s'exprimer. Ce qu'il fit. Séance après séance, le médecin comprit qu'il était en colère contre son père, en colère contre la médiocrité dont il faisait preuve. Après tout, il n'était qu'un matelot, tout ce qu'il y avait de plus normal. A chaque rendez-vous, ce professionnel en apprenait plus sur Sam, et le voyait évoluer. Évoluer dans un sens très peu souhaitable, mais il était un enfant têtu, il racontait mais ne prenait pas en compte les conseils avisés de son auditoire. Il continuait donc de travailler dur, d'avancer malgré l'adversité. Certains symptômes commencèrent aussi a apparaître, on lui diagnostiqua un déficit d'inhibition latente, un trait neurologique assez rare qui oblige la personne qui en est atteinte de faire attention à des détails que les autres ne voient pas, et inversement, ne voient pas forcément ce que les autres perçoivent (Prenons l'exemple d'une lampe ; quand un homme lambda la verra, il s'imaginera celle-ci allumée, brillante, éclairante...ce pour quoi elle a été fabriquée en somme. Sam, lui, ne verra que des pièces formant un tout, des vices et les matériaux la composant). En clair, son cerveau ne fait pas le tri des informations qui l'entourent, ce qui peut engendrer chez un individu doté d'un quotient intellectuel trop bas, de la schizophrénie. Heureusement pour Sam, son Q.I élevé lui permis d'utiliser cette « maladie » à son avantage, il devint quelqu'un de créatif, d'attentionné et de rigoureux. Le fait de devoir se concentrer pour pouvoir comprendre son environnement le rendit calme et prompt à la méditation. Sa peur de l'échec, qu'il assimile à son père, le fit devenir strict et très exigeant envers les autres, ainsi qu'envers lui-même. D'après les dires de son psychologue, Sam avait déjà la maturité d'un adulte à seulement huit ans.

18 Mai, 1613 :
Ce fut un jour comme les autres, le soleil se leva à l'est, comme à son habitude, Sam mangea son bol de céréales, comme à son habitude, et son père était encore partit en mission, comme à son habitude.

Ce ne fut pas un jour comme les autres... Cette fois là, Noa Miller revint à la maison un matin, il entra, referma la porte derrière lui, et se confronta aux deux membres de sa famille. Il leur expliqua qu'un jeune orphelin allait les rejoindre. Il les amena devant la porte d'entrée, l'ouvrit et présenta à sa famille le nouveau venu, un dénommé Andrew. Sam le fixa l'espace d'un instant, se retourna, puis partit dans sa chambre, sans dire un mot, comme à son habitude.

Fin 1613 – 1621 :
L'arrivée d'un demi-frère n'enchantait pas Sam, qui ne pensait qu'à son père, et qu'a la honte qu'il était pour lui. Cette sensation d'être le fils d'un incompétent, incapable de faire quelque chose de sa propre vie, incapable d'évoluer, de s'occuper de son unique fils. Comment pouvait-il adopter un autre enfant, alors qu'aux yeux de Sam, il ne pouvait même pas l'élevé lui !!??

Un nouvel être dans la famille ? Un nouveau fils ? Voulait-il le remplacer ? Le punir ? Sam se torturait de questions inutiles. Les sentiments qu'il éprouvait pour son père tenaient à présent quasiment de la haine. Un point de non retour qu'il eut franchit ce jour là.

Et puis un soir, alors que toute la famille se repaissait en silence, Sam se leva de table, fixa son père d'un regard déconcertant et lui avoua ses quatre vérités, qu'il était en colère, qu'il avait honte de son père, qu'il n'était qu'un lâche et qu'un incapable. Le silence régnait, les paroles de Sam avaient été rude et d'une violence rare. C'est alors qu'il rebondit sur le sujet « Andrew » juste après avoir sermonné son père. Il expliqua que cet autre enfant n'avait rien à faire ici, et qu'au lieu de s'occuper de deux simples enfants, il aurait mieux fallut élevé un « Fils ». Ces mots, touchèrent Noa  si profondément...

Après tout ce temps, à se taire, Sam avait encaissé, encaissé, encaissé. Pauvre Noa, qui, au moment de la déferlante, se trouvait là, désarmé face à toute cette haine. C'est à partir de ce jour spécial, que Sam devint un Sam honnête et franc, un Sam honnête mais blessant.


Les mois passèrent et la communication entre « eux » et « lui », ne s'améliorait pas. Ils n'avaient pas échangé mots depuis ce fameux soir. Andrew et Sam ne connaissaient rien de l'autre, ne s'appréciaient guère, ne se parlaient pas. Une situation éprouvantes pour cette famille scindée en deux.

Malgré ça, Sam n'en voulait pas à Andrew, il n'y était pour rien. Jusqu'au jour où, avec rage et colère, son orphelin de frère répondit aux pics incessantes de ces brutes infâmes en défendant son « père ». Les récits qu'il raconta n'avait que peu de sens pour Sam, il n'en croyait pas un traître mot. Si Andrew voulait se mettre à dos son frère, il n'aurait pu s'y prendre mieux.

Les jours passaient et la situation n'évoluait pas. Les parents de Sam et d'Andrew semblaient bouleversé par l'attitude désinvolte de leur fils biologique, qui s'entêtait à ne pas leur parler.

La dépression le rendait grincheux et pâlichon. Chétif tel un pigeon. Il était temps, temps de retroussé ses manches et de se dire, j'y vais, je vais changer ma vie. C'est donc d'un bond qu'il sortit de son lit, s'habilla de son plus beau costume, et alla chercher une activité lui permettant de s'évader.

Des heures entière il passa dans les ruelles de son village, à tenter de trouver une activité qui lui correspondrait. Et puis, il entendit une musique, un air, une mélodie. Sans s'en rendre compte, il était déjà arrivé. Une salle magnifique, luisante et propre, avec en son sein plusieurs jeunes demoiselles, toutes plus belles les unes que les autres. Il n'en croyait pas ses yeux. Il leur demanda donc ce qu'elles étaient entrain de mijoter. Elles l'invitèrent à se joindre à elles, ayant besoin d'un danseur, bien entendu il accepta, et s'en suivie une magnifique aventure humaine. Il se prit au jeu et y alla toute les semaines, pour y apprendre la lambada, la danse interdite. Sam se changeait les idées, et quelques semaines après le début de ses cours, son comportement changea, il était plus heureux, plus souriant, plus à même de communiquer avec son frère. Malgré ses efforts et ceux de Andrew, il ne parvinrent pas à se parler. Maladroit comme leur père ? Sûrement ! Timide comme leur mère ? A n'en pas douter ! Les deux jeunots finirons bien par y arriver !

Septembre 1621 :
Sam avait un talent cacher pour la danse, à en croire ses multiples partenaires, qui n'avaient d'yeux que pour lui. Et c'est au moment même où il était à l'apogée de son art que la marine eut besoin de nouvelles têtes pour renflouer les rangs. Le nouveau monde avait été bouleversé par de méchantes situations. Les deux frères s'engagèrent donc, par choix avant tout, mais aussi par devoir. C'était leur rêves à tout les deux apparemment. Un point commun qui leur permettrait peut-être de tisser des liens indestructibles, des liens fraternels, que l'ont arrive a créer dans l'adversité et les difficultés. Car oui, ils allaient en voir de toute les couleurs durant leur engagement.

1625 :
Les frères Miller, bien connu dans leur garnison pour être un duo plus que capable, décidèrent de se frotter aux gros poissons, et de devenir Agent du gouvernement, l'élite des soldats, l'autorité suprême, les espions d'un monde encore inconnu !

Les grincements d'un vieux lit douteux, les bruits de pas incessants et les appels impromptus de ses supérieurs étaient le quotidien pour le moins précaire de Sam Miller depuis maintenant quelques jours. L'équipe attendait avec impatience son ordre de mission, dans ce trou à rat qu'on osait encore appeler « Quartier Général ».

C'est après des heures et des heures d'attentes, qu'un homme vint enfin toquer à la porte. Il était temps. « Agent Miller, on vous demande en salle de briefing ! Ordre direct de James Blonde monsieur. »

Son chef d'équipe avait finalement donné l'ordre de se rassembler. Sam se pressa, impatient de connaître les détails de sa prochaine affectation. Il se leva de la couchette miteuse qui lui servait de lit, remis sa veste de costume puis sortit de sa chambré pour se diriger vers la salle de réunion.

Le gris pâlot des murs du QG ainsi que l'humidité ambiante rappelait vaguement l'atmosphère carcérale des pires prisons du globe. En bref, un environnement de travail des plus motivant pour les pauvres soldats qui y étaient affectés constamment.

Heureusement pour Sam, la pièce où il devait se rendre n'était plus très loin. Il entra, vit son chef d'équipe, Mr Blonde, ainsi que XIV, un de ses coéquipier. Le retardataire, qui se faisait d'ailleurs toujours attendre n'était autre que Jason Bourde, le second collègue de Sam. Ils attendirent en silence son arrivée avant de commencer. C'est alors que la porte s'entrouvrit délicatement. « Ah, c'est là ! Désolé du retard monsieur, j'suis tombé du troisième étage. »

Les trois confrères le regardèrent, attendant sûrement des explications plus détaillées... « Ne me regardez pas comme ça, c'est trop long à expliquer. Mais en gros j'ai finis à l'infirmerie Monsieur, le temps qu'ils me trouvent et que j'arrive, voilà... »

«  Et elle était bonne ? » répliqua l'agent XIV.
« Quoi ? Qui ça ? »
« Bah l'infirmière !? » insista t-il.
« Si tu les aimes avec une queue alors pas mal ouais ! Espèce d'obsédé »
« Vous n'êtes que deux gros idiots. » leur rétorqua Sam, calmement.

Ses deux amis et collègues le fixèrent un instant et crièrent « LA FERME !!!! »

« Ça suffit ! Je vous rappelle qu'on est là depuis trois jours, j'en ai marre ! Alors vous m'écouter qu'on se tire en vitesse d'ici. Bande d'imbéciles !! »

Sam, obéissant, comme à son habitude, prit une posture attentive et fixa son supérieur tandis que les deux autres se turent. James Blonde retourna le tableau de mission et expliqua tout à son équipe.

« Bon... le nom de la cible : Kamel Rally ; 55 ans, Ancien danseur professionnel, Professeur depuis 15 ans, impliqué récemment dans le meurtre de plusieurs personnalités reconnues dans le monde de la danse, toutes propriétaire d'une seule et même grande organisation. Il semblerait qu'il ai vendu des informations à des gens mal intentionnés qui les auraient utilisées pour mettre un terme à leurs existences, il y a 3 mois de cela.  Ça s'est passé dans une salle de spectacle, ici même. Tous les autres ont été interpellés, il est le seul qu'on ne peut arrêter, étant donné le peu de charges à son encontre. La justice, reste la justice, tout à un prix, surtout la trahison.  Agent Miller, ce sera votre première mission solo. Il vous faudra le supprimer, discrètement. Les soupçons ne doivent pas se tourner vers nous, c'est compris ?  Bonne chance »



La première étape consistait à observer la cible. Ses habitudes, son emploi du temps. Un travail de longue halène et pas forcément toujours payant. Mais, pour l'aider dans cette tâche, Sam avait à ses côtés une équipe de choc.

-Son chef d'équipe, James Blonde, amateur de cigares, il n'hésitera pas à déléguer si l'occasion se présente.

Agent en formation, tout comme Sam Miller, Jason Bourde. Son nom, il ne l'a pas choisit, mais il lui va comme un gant, en effet, il est l'homme le plus maladroit que Sam ai jamais rencontré, mais reste l'un des meilleurs quand il s'agit d'infiltration.

Agent aussi en formation ; XIV, Il est nouveau, c'est un obsédé invétéré mais connaît tout ce qu'il y a à savoir sur les escargophones. Les communications, c'est son dada.-

L'agent Miller peaufinait les détails de son plan machiavélique sous les yeux inquiets de son superviseur, James, qui feuilletait un magazine de son côté. Les deux autres attendaient patiemment les ordres de leur acolyte, et l’entame d'une mission passionnante.

« C'est fait ! Jason, tu t'occupera de placer les escarméras dans le conservatoire, je t'indiquerais où le moment venu. Tu iras la nuit tombé, et grâce à tes talents, tu reviendras sans t'être fait choper, ok ?

Bref, XIV, tu lui fourniras le matériel dont il aura besoin. Tu dois aussi me trouver un bébé-denden. J'irais faire ce que j'ai à faire à son domicile et ensuite au conservatoire, la nuit suivante. Étant donné la surveillance qui s'y exerce, j'aurais besoin d'appui, d'où les escarméras et le bébé-denden. Merci à vous. Et bonne mission »

Ces quelques mots sonnèrent le début d'une nouvelle et excitante aventure. L'un des agents en formation allait enfin prendre son envol, un jour magique pour lui, comme pour le reste de son équipe. Sam partit donc en direction de sa chambre à couché pour y récupérer ses affaires et ressortir sa vieil tenue de danseur. Des paillettes, en passant par les froufrous, il ne se souvenait plus avoir été aussi cul-cul la praline... mais après tout, il allait enfin pouvoir danser à nouveau.

Jason Bourde, de son côté, étudiait les plans du conservatoire et XIV s'empressait de réunir le matos requis pour cet assassinat. Tout semblait s’emboîter parfaitement. Les trois confrères se retrouvèrent dans l'appartement qu'avait loué leur chef d'équipe, et se mirent aux fourneaux. Dans le jargons des CP, cela veut dire, que les préparatifs sont finis, et qu'ils peuvent enfin passer aux choses sérieuses...



L'obscurité tomba rapidement sur la ville. Les lumières s'éteignirent, laissant place au clair de Lune. L'on pouvait entendre dans les plus petites ruelles, les ronflements d'hommes saouls, ou bien encore  les feulements de chats sur le points de s'affronter. Il était temps de passer à l'action. Sam allait pénétrer chez lui, tandis que Jason Bourde, lui, s'embarquait dans une histoire un peu plus compliquée, poser des caméras dans un complexe rudement bien gardé. Le tout supervisé par un homme, XIV.

« Bon j'y vais ! Je te tiens au courant, garde ton den den à portée. Bon courage » s'exclama l'agent Miller, tout en prenant soins d'enfiler une cagoule aussi sombre que la nuit.

Jason avait mis la sienne à l'envers et avait filé sans les caméras, un début prometteur pour cette mission qui semblait pourtant si simple au départ. Il revint donc sur ses pas, remit son capuchon à l'endroit, sourit, prit les escarméras, et repartit.

* Mais qu'est-ce que j'ai fais pour mériter ça ? !! *

Jason Bourde s'en alla, suivit de près par Sam Miller, qui se dirigea vers les habitations plus aisées du centre-ville. Kamel Rally habitait une maison plutôt grande, plutôt chère et plutôt bien gardée, au plus grand désarroi de notre cher CP.  Pulupulupulup …. pulupulupulup gatcha « Oy , c'est moi ! Ça va s'avérer plus compliqué que prévu XIV, y'a un garde qui m'a l'air ma fois assez coriace. Si jamais je dois lui faire face, je ne suis pas sûr d'arriver à remplir la mission initiale. » « Merde, bon je vais en parler au patron, il maîtrise le rokushiki, il devrait pouvoir t'aider en cas de problème, je te rappelle ! Terminé ». Tuuuuuuuuu

Sam n'avait pas envisagé qu'un type aussi costaud allait garder la maison pendant que sa cible dormait. Il devait se sentir épié depuis quelques temps, une paranoïa qui s'est avéré devenir réalité. Bref, il n'y avait aucunes raisons pour qu'un gros balourd comme lui mette à mal un plan aussi aboutit que le sien. Ni une ni deux, il se mit à courir le long des murs, discret tel une souris verte, qui courrait dans... je m'égare. Il se dirigeait donc vers la demeure du professeur, discret comme jamais. Ses compétences lui permirent de grimper sur l'édifice sans trop d'efforts. Il entra par une fenêtre apparemment déverrouillée. * Étrange, il met un garde devant sa maison mais oublie de fermer la fenêtre... quelle drôle d'idée. *  Le pied posé à terre, il entreprit les recherches. Le but étant bien évidemment de trouver des informations sur la cible pour faciliter le meurtre. Le plus simple serait encore de remplacer ses médicaments par du cyanure, son parfum par de l'acide ou bien encore de...pardon.

Il se dirigea tout d'abord vers la salle de bain, lieu le plus intime de la maison, et donc le plus susceptible de renfermer les vilains petits secrets de cet ancien danseur professionnel. Il inspecta la pièce, puis décida d'y placer quelques petites affaires récupérées spécialement pour l'occasion. Il prit dans son sac trois boites de médicaments, et les disposa comme prévu.

Il lui fallait maintenant se retirer en toute discrétion. Cependant, après mûre réflexion, il décida d'agir autrement et de renforcer ses arguments. Accroupit, pour ne point faire de bruit, il se redressa, afin de se mettre à l'ouvrage. Calmement, discrètement, il chercha la chambre du pauvre Kamel, qui dormait profondément. Les toilettes, la penderie, une chambre d'amis, voilà, ce bon vieux Kamel, avachit sur son lit, à peine déshabillé et rond comme une barrique. Sam se racla la gorge, prit une voix roque, et commença à lui frapper le visage. « Réveil toi espèce de saoulard !! Allé !! » « gnnn, GNNNN !! Arrê... ! » Le regard encore endormi de Kamel se figea, il avait sous ses yeux un homme cagoulé, les mains enroulées autour de son cou. « Que qu....? » « Tu seras le prochain, sois en sûr, Kamel Rally !!! » A ces mots, la victime se mit à gémir, crier, hurler. L'homme qui se trouvait devant la maison montra le bout de son nez quelques secondes plus tard, prêt à défendre son patron.

Sam tourna la tête vers lui, sourit et lâcha le cou humide du pauvre homme encore saoul.

« Tu vas regretter d'être né ! » s'écria le garde du corps.

« Huhh ?! Je t'attends, minus » rétorqua Samy

« Toiiii !!! »

L'ancien soldat de la marine, reconvertit dans le privé, avait l'air d'un homme plutôt doué, mais le fait de s'y confronter allait donner à notre jeune ami un aperçut de l'enjeu et, par la même occasion, l'aider à poser les bases de son plan.

Son adversaire n'était pas décidé à sauter le pas malgré la pique que lui avait lancé Miller. Celui-ci décida donc de prendre les devants et d'attaquer le premier. L'antagoniste de notre héros, de par sa taille, avait un désavantage certain dans un endroit aussi confiné qu'une chambre, et plus particulièrement l'encadrement de la porte. Armé d'un sabre, il semblait cependant très dangereux. L'agent du gouvernement décida donc de s'en prendre à la partie la plus faible de son corps.

Rapide comme le vent, Sam passa entre les jambes de son adversaire et lui sectionna les tendons d’Achille. Malgré la douleur, le mercenaire se retourna violemment en prenant soin de bien défoncer le mur avant de venir fracasser le pommeau de son épée sur le pauvre corps de Sam, complètement abasourdi par la force herculéenne de son opposant. Il s'envola donc à l'autre bout du couloir et s'encastra dans le mur des toilettes. * Mon dieu quelle force gnnn ! Faut pas que je reste là * Apeuré par la possibilité d'une défaite, Sam prit la fuite aussi rapidement que possible. Il parvint assez aisément à semer son poursuivant qui n'avait à vrai dire plus de chevilles. Amoché par l'assaut de l'ex-marine, Miller rentra à la base.

Une fois devant l'appartement, il ouvrit la porte, entra, et retrouva ses deux compagnons. Ils étaient là, entrain de lire un magazine. « Pourquoi tu m'as pas appelé pour le patron ? »  « Ah oui hum, j'ai oublié de l'appeler. Hihi » « Quoi ????! » s'écria t-il tout en regardant ce que ces deux idiots étaient entrain de lire. « ENCORE UN PLAYBOY ? Un jour je vais te tuer XIV, tu le sais ? »
hurla Sam, défait par l'incompétence effrayante dont faisait preuve son collègue. «  Mais toi ça va ? Tout s'est passé comme prévu ? Tu... ? Tu es blessé ? » « Ça va, espèce d'abruti fini » répondit-il avant de s'enfermer dans sa chambre.



Le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil, Sam sortit de sa chambre, encore contrarié par le médiocre travail de XIV, qu'il l'avait particulièrement déçut. Le comportement très strict et sévère de Miller avait apparemment prit le déçut sur le caractère des deux autres, qui le considéraient maintenant comme leur boss. Le chef d'équipe n'étant pas présent, Sam accepta en quelques sortes les prérogatives qu'on venait de lui accorder officieusement. « Patron, malgré tout, ce qui s'est passé hier soir, ça nous arrange non ? Vous savez ça pourrait donner plus de... » « Oui tu as raison, c'est pour ça que j'ai décidé de m'en prendre à « lui » XIV, aujourd'hui je vais aller m'inscrire au conservatoire où travaille le professeur, je vais m'approcher de lui et visiter les lieux. Je ne peux pas me permettre de rester trop longtemps cette nuit. Il y a trop de surveillance. » « Ok boss, bon courage, on vous suit avec les escarmé...huh gnn » « Qu'est-ce qu'il y a XIV ? » demanda Sam à son collègue. « Et bien, on ne reçoit que l'image de la salle de danse, les autres den den sont … ETEINTS !! » « NANIIIIIIIIIII » « Je lui en ai donné sept, c'est pas possible, il est tellement maladroit ! » Jason Bourde, l'agent de deuxième catégorie avait apparemment oublié d'allumer la plupart des escarméras, rendant l'inspection de ce soir encore plus difficile. « Où il est ? » « Au toilette Monsieur ! » Sam se dirigea vers la porte des WC, impatient d’entamer la discussion avec son cher confrère. « Oy Jason tu... » « Ah tiens patron, t'es là ! Hum y'a plus de papier, ça te dérangerais de m'en rapporter steuplait ? … … … Boss ?? Vous êtes toujours là ? » «  Va te faire foutre ! Démerde toi ! »

Sam se retira en claquant la porte, sac de sport à la main. Les préparatifs ne s'étaient pas particulièrement bien passés, et il allait devoir retrousser ses manches afin de mettre un point final à cette mission. Il s'était donné du mal pour concocter ce plan sournois, il n'était pas question qu'il échoue.

Sam n'était pas encore un parfait agent, il ne maîtrisait pas une seule technique du Rokushiki ni même un quelconque art de combat. Sa seule force ? Son obéissance, ses exigences, et la souplesse acquise grâce à la danse. En parlant de danse, il était enfin arrivé devant cet édifice magistral. Un bâtiment comme on en voit rarement. Un escalier magnifique, immense, très impressionnant, fait de pierres blanches et de marbres menait jusqu'à une porte gigantesque, faite de bois et travaillée à la main. Sam n'en revenait pas, il en avait rêvé pendant quelques temps, et c'est en mission qu'il allait pouvoir y goûter, rien qu'un instant. Ses petits pas devinrent des grands, il entra fièrement dans le conservatoire, trouva la salle de danse, et s'habilla en conséquence. Le plafond était à une dizaine de mètres du sol, un moment incroyablement solennel qu'il savoura dés les premières secondes. Puis les élèves entrèrent en classe, suivis de leur professeur.

« Monsieur, il y a quelqu'un dans la salle ! Qui est-ce ? » se demanda une des élèves de la classe « Huhh ? Qui êtes vous ? » rétorqua le professeur « Mon nom est Sam Miller monsieur, je suis là pour le cours de danse, puis-je ? » répondit Sam tout en tendant la main vers la première demoiselle venue. « Hum allez-y. » N'attendant pas une seconde de plus, Miller s'empara de la main de cette charmante jeune femme et la tira sur la piste de danse. Sa tenue de corps, sa grâce et ses mouvements de jambes laissèrent bouche-bées tout les élèves, ainsi que Kamel Rally. La Lambada, la danse interdite, est une affaire de sensualité limite érotique, de souplesse et de romantisme. Sam était doué, vraiment très doué pour exprimer ces choses la. Les sentiments envahirent la pièce comme une bourrasque, tous les spectateurs, ainsi que sa partenaire furent envoûtés, charmés par cet étalon et sa magnifique crinière blanche. La musique se tu, laissant place au silence, puis aux applaudissements. Sous le charme, le professeur apprécia de suite notre ami, et lui proposa de rester pendant le cours. « Vous êtes vraiment incroyable. Où avez-vous appris à danser de la sorte mon cher ? » « Sur mon île natale monsieur, je n'avais pas dansé depuis des années, quel sentiment ! C'est magique de le ressentir à nouveau. » * Il à l'air de me faire déjà confiance, c'est parfait, il ne me reste plus qu'a me fondre dans la masse pour le moment *

« Vous savez, c'est peut-être trop pressé de ma part mais, voudriez-vous participer au spectacle qui se tient demain soir au théâtre. Si vous parveniez ne serait-ce qu'à faire une seule danse, comme ce que vous venez de faire, les chances de dons pour l'école n'en serait que plus grandes. Pensez-y s'il vous plaît ! »

« Il faut que je me renseigne avant de vous donner ma réponse, puis-je savoir où sont les toilettes ? »

« A droite, vous voyez cette porte, c'est juste après mon bureau » expliqua t-il. « Merci monsieur »

Sam prit son sac et se dirigea vers les toilettes, il y entra et passa un coup de fil à son supérieur ; Pulupulupulup …. pulupulupulup gatcha « Monsieur, c'est Miller, je suis en ce moment même au conservatoire, je connais l'emplacement du bureau à présent, et il m'est possible d'intégré encore plus rapidement l'institution. Je pourrais le tuer encore plus vite que prévu. » « Comment ? » « Il m'a proposé de danser au spectacle de demain soir, je pourrais « le » faire à ce moment là » … un silence puis... « Je ne veux pas que tu danse devant un public, tu n'iras pas. » « Bien monsieur » « Mais tu peux profiter de l'occasion pour accélérer les choses si tu veux. Je pourrais te donner un alibi si tu es suspecté. Prends surtout garde à ne pas te faire repérer, et dis le aux autres. Cette conversation est terminé, bonne chance agent Miller » Tuuuuuuuuuuuuuu * Dommage, j'aurais tellement aimer danser devant un public... Reprends toi Sam, les ordres sont les ordres, et puis comme il dit, j'aurais un alibi, ce sera le moment idéal pour « le » faire. *

Sam ressortit des chiottes au bout de quelques minutes, nota où se trouvait le bureau et retourna dans la salle de danse, là où tous étaient entrain de s’entraîner. Il alla dire à Kamel qu'il était dans l'impossibilité de venir le lendemain soir, qu'il avait été prit au dépourvu mais qu'un autre jour, sans problème. Vous connaissez Sam, c'est quelqu'un de plutôt honnête, peut-être trop, mais il le pensais vraiment. Il se dirigea ensuite vers un des murs de la salle pour s'y adosser, et regarda attentivement l’entraînement et les aptitudes de chacun. Il ne fut pas seul très longtemps, puisque la jolie jeune femme avec laquelle il avait danser en arrivant le rejoignit. « Vous êtes très doué, qu'est-ce que vous faîtes ici ? C'est quoi votre ... » « Je suis là pour tuer votre professeur » « ...rêve...ha ha..ha » ria t-elle, un peu génée « hahahahahaha » « Vous êtes un danseur hors paire mais vous faites flippé, no offense hein » « Pas de soucis, on me le dit souvent »

A quelques rues de là, dans la planque ; « NANNNNIIIIIIIIIIIIII !!! » s'écrièrent Jason et XIV. « TROP HONNETE !!! »

De retour au conservatoire ; Sam resta donc durant tout le cours, à partager sur sa passion, à aider les autres danseurs et à parler avec le professeur. Tout se passait comme prévu et même mieux. La classe alors finie, il s'en alla, sous les applaudissements de tout le monde. Dehors, sur le chemin du retour, une pensée lui traversa l'esprit, avait-il choisi la bonne voie ? Aurait-il pu devenir quelqu'un ? Après tout, qui sait ?



Le soir même, alors que Miller ne s'était pas encore remis de son après-midi, il fallait déjà y retourner. « Jason, tu as ce que je t'ai demandé ? » « Oui, tiens » répondit Jason tout en tendant à Sam une lettre de papier. « Merci, dernière ligne droite avant le moment fatidique ! Demain soir la mission sera finie. On pourra partir de cette île pourrie. Même si je dois avouer que ce conservatoire est tout simplement incroyable » « Oui boss, vous êtes doué, vous devez en chopé des donzelles avec vot' don là non ? » « La ferme obsédé sexuel ! Remet toi au travail ! Bon, j'y vais »

Sam se rendit donc au conservatoire, une nouvelle fois, pour cette fois-ci y déposé quelque chose. La sécurité y était un peu trop présente à son goût, pourquoi d'ailleurs ? Il ne le savait pas. Pour rentrer, Jason lui avait donné une astuce, qu'il utilisa bien entendu, une fois à l'intérieur, les choses se compliquèrent, il n'avait malheureusement pas l'aide escompter. Quelques gardes par ci, quelques gardes par là, ils n'étaient pas très attentifs et préféraient jouer aux cartes que faire leur travail. * Quel comportement inadmissible !! Si seulement je pouvais me les faire * pensa Sam, qui exècre les fainéants. Une roue, un salto, une roulade et pouf, plus de gardes, il était enfin dans la salle de danse. Ceci fait, il se dirigea sans un bruit vers le bureau de sa cible, ouvrit la porte, et entra à l'intérieur. « Son bureau ! » un dernier petit détail et tout sera en place. Sam s'agenouilla devant le bureau en merisier et entre-ouvra le tiroir. Il y déposa la lettre froissée que l'agent Bourde venait de lui donner et le referma délicatement. En relevant la tête, il se retrouva nez à nez avec une photo de Kamel et sa famille. « Il....il a deux filles ? » Sur le chemin du retour, Sam n'avait en tête que ces deux petits bouts de chou, il allait changer leur vie à jamais... ou n'allait-il pas ?


« Ce soir, c'est le grand soir !!! Chacun connaît son rôle, je vous demande d'assurer pour une fois !! Cette mission n'est pas un test seulement pour moi ! Mais pour vous aussi les deux gus, vous n'avez pas le droit à l'erreur cette fois-ci, nous sommes...sur la sellette !!! » « Ok Boss ! » Les mots ne furent pas nécessaires pour la suite. Un simple regard suffi pour se souhaiter bonne chance. Ils étaient fin prêt !

Une heure plus tard, au théâtre.

Après quelques jours, Sam se retrouvait là, soucieux, anxieux. Il ne savait pas ce que...son premier meurtre...lui ferait ressentir. Et plus le moment approchait, plus ce sentiment de malaise se faisait ressentir. Il avait le trac... normal pour un soir de spectacle !
Son plan était parfait, infaillible et pourtant. Le doute planait, sa seule crainte ? Ses sentiments ! * Au point où j'en suis, je ne peux plus reculer, je dois être fort, avancer ! Si je ne le fais pas, je n'évoluerais pas, comme mon incapable de père ! JE DOIS LE FAIRE ! C'EST UN ORDRE !!!!! *

Il rôdait, tel un fauve à la recherche de sa proie. Les couloirs étaient interminables, larges comme on en voit rarement. Ses bruits de pas retentissaient, faisaient échos. Il lui fallait à présent le trouver, et le tuer...

Le spectacle avait déjà commencé, tout le monde y assistait, il était libre de tout mouvements. C'est alors qu'il trouva la loge de Kamel. Était-il dedans ? Un seul moyen de le savoir … crriiiiiii (bruit de grincement de porte) « Awwh ! Sam ? Vous m'avez fait peur. Qu'est-ce que vous faite là ? » « Je passais pour voir comment se déroulait le show. C'est génial !... Vous buvez ? » « Oui, c'est... je.. il m'arrive de boire, surtout ces temps-ci, ils sont venus chez moi, m'ont... » « Ils vous ont quoi ? »

On cogne à la porte« OY, ouvre mon gros !!! On est venus spécialement pour toi !! On sait que t'es là !!!! » Sam se retourna, puis fixa Kamel, qui paraissait terrifié. « Fuyons !! » s'écria Miller tout en commençant à courir. Ils empruntèrent la porte de derrière, et continuèrent tout droit, les couloirs ressemblaient toujours aux précédents, longs et larges. Les deux danseurs étaient poursuivis par deux hommes, mais parvinrent à les semer, en se cachant dans un placard. Le souffle haletant du professeur semblait empiré, son cœur battait la chamade..il avait peur. Sam, qui se trouvait à ses côtés, tentait de le rassurer « Tout va bien aller, tout va bien aller... » « Gnnnn GNNN » la lame de Miller venait de s'enfoncer dans la gorge de Kamel, complètement apeuré. Il sentait sa vie s'évader, s'échapper. Il tendit alors la main vers le ciel, Sam le serrait fort dans ses bras. Son cœur s'arrêta, et son souffle ralenti, il était plus calme à présent, c'était finit.

« Je suis désolé... »

Sam fini ce pourquoi il était venu puis sortit du placard, où ses deux compères l'attendaient. Une fois de plus, un simple regard suffi. Leur mission s'arrêtait là. Ce fut un succès.

Le lendemain, le conservatoire entier se vit apprendre la nouvelle. Un homme était mort, leur professeur. D'après le rapport de la marine, il s'agirait d'un règlement de compte. On aurait retrouvé des anti-dépresseurs chez lui, qu'il aurait sûrement commencé à prendre après avoir reçut la lettre retrouvé dans son bureau. C'était une lettre de menace. D'après certain témoignage, il aurait aussi été victime d'une agression, et ce à son domicile. Cette lettre, ainsi que tout les autres facteurs réunis, y compris la signature du meurtrier "langue coupée" démontrent avec horreur, que les mafieux ont toujours le dernier mot. [/b]

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Bienvenue, Sam ! T'as une bonne tête d'agent du CP, tiens x)

Ta fiche n'étant pas entamée, on va te laisser l'écrire tranquillement, alors si t'as des questions, n'hésite pas ! Tu peux passer sur la CB pour discuter, l'ambiance y est cool o/

A bientôt =)