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Le comble de la Droiture

1626 – Manshon – North Blue – Fin d'après-midi ♥

“L'apparence n'est rien, c'est au fond du cœur qu'est la plaie”  

Bon, ce n'était pas tout à fait ce que j'avais prévu en rentrant me poser à l’intérieur. Quand je disais que ma journée se finissait mal, je ne le pensais pas réellement, vous savez...
Tout d'abord, l'apparition de cette silhouette toute de métal vêtue me fit un drôle d'effet. Du genre Carnaval, si vous voyez. Mais sur le coup je pensais d'abord à la marine, avant que les deux acolytes de cette... chose n’apparaissent à sa suite. Il fut alors évident que loin d'être la marine, c'était plutôt de la vermine. De la racaille. Ça sentait la piraterie à pleins nez. Oh, je vous vois venir vous! N'allez pas croire que je ne les aimes pas, au contraire ! C'est pourquoi je les complimente tant ♥
Mais il est vrai que pour le coup, après que la mafia se soit installée, je voyais d'un assez mauvais œil cette apparition. Je ne fis pourtant rien de suspect et me contentais d'accueillir les nouveaux venus avec le sourire habituel de la quiche - biche - de service. Avec l'accompagnement habituel du nuage de mignonitude.  
Alors que je me dirigeais vers l'armure dans l'intention de lui proposer quelque chose, je repérais aussitôt le plus petit des bonhommes de la Familia, avec le faciès couvert de cicatrices de pustules ou je ne sais, qui empestait les ennuis à plein nez.
Et alors même que j'y pensais, je le vis poser sa main sur l'armure. Déjà, j'apercevais du coin de l'oeil mon patron qui revenait, l'air de rien. Mais je connaissais assez bien cette montagne pour savoir qu'il avait lui aussi flairé les problèmes.
Ma main s'était déjà refermée sur mon fusil, masqué entre mes reins. Je commençais déjà à le dégainer lentement - car il n'est pas facile à sortir de sa cachette, faut l'avouer - lorsque mon patron me montra d'un très léger signe de tête l'armure. Je compris aussitôt où il voulait en venir. il ne vaut mieux pas contredire la mafia. On aurait même pu laisser la chose dégénérer, mais après c'est le bar du patron qui en prends un coup. Non seulement les dégâts ne sont jamais remboursés, mais en outre la clientèle se méfie ensuite du lieu. De plus, comme il trempait dans des affaires louches avec eux, le proprio pouvait amplement se permettre des dérapages avec les membres de la mafia.
Tandis que moi... c'était une autre affaire.
A peine l'armure se fut-elle redressée pour mettre un pignon dans la face de l'autre type que je sautais souplement par-dessus le bar. Je ne suis peut-être pas bien grande, mais pas bien grosse non plus, et je suis bien plus agile que la moyenne. Alors sauter au dessus un bar est un jeu d'enfant. Je glissais sur celui-ci, décanillant au passage un verre dont j'eus le regret de constater qu'il contenait du Jack, puis finis ma course par une légère propulsion. Propulsion qui me permit de me retrouver juste devant l'humanoïde en acier. Mon arme étant on ne peut plus sortie de son étui, je la braquais sur le poitrail de la chose sans plus de cérémonie
Derrière moi mais légèrement en décalé, je voyais déjà mon patron soulever l'autre homme qui avait fini par terre. Il était maintenant suspendu à bout portant à plusieurs centimètre du sol. Mais mon supérieur ne regardait même pas ce qu'il tenait par le col. Non, il dévisageait (bien qu'on ne puisse le voir étant donné la broussaille qui lui masque la vue) celle que je braquais avec mon petit fusil.
Il allait ouvrir la bouche, je le savais par expérience, mais avant j'avais besoin d'asseoir ma domination de la situation, sachant pertinemment que je ne l'avais pas. Je ne suis pas invincible et je ne savais pas ce que cette armure pouvait soustraire à ma vue.

Et puis honnêtement, mon pauvre petit fusil ne paye pas de mine. Je peux le tenir à deux mains, mais c'est tout juste. Là je ne le faisais pas, gardant ainsi une main de libre. Je levais d'ailleurs cette dernière en signe de paix, pomme ouverte et doigts écartés. Je savais que mon visage exprimait une expression tout ce qu'il y a de plus jovial et de plus accueillant. Je devais donc prouver que je me servirais sans hésitation de mon arme.

- Madame ou Monsieur, peut importe qui vous soyez.♥ Sachez que cette arme que je tiens dans ma main n'en a peut-être pas l'air, mais elle fait de très très gros trou à bout portant.♥ Bien entendu, je doute qu'elle puisse vous tuer. ♥Cependant ! A moins que vous ne souhaitiez constater à quel point elle peut provoquer des dégâts, même sur votre personne, je vous conseille d'inspirer bien fort, et de poser votre gros BIIIP sur cette chaise pour pouvoir tranquillement communiquer. ♥Ne doutez en aucun cas du fait que ce petit fusil ici présent puisse vous envoyer valser à l'autre bout de la pièce. ♥Ou endommager sévèrement votre... armure.♥ De plus, je doute que cela soit très confortable de porter une telle chose déformée au niveau de la poitrine. Si ce métal s'enfonce, vous risquez de suffoquez avant de pouvoir l'enlever. ♥ Avons-nous toute votre attention ? ♥ expliquais-je en offrant mon plus beau sourire.

J'accompagnais le coup d'un clin d’œil bien senti, histoire d'attendrir ou de faire baisser la concentration de la personne présente dans la protection.

Le patron intervint alors, mais plutôt qu'un long discours, il se contenta d'un typique : " Pas de bagarre dans mon bar. Dehors".

Ah, les hommes et leur langue déliée....







Dernière édition par Bambi le Mer 13 Mai 2015 - 20:07, édité 1 fois
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Dans la pénombre des docks alors que le soleil déclinait la figure de l'armure se dessinait parmi les ombres. Sur ses flancs deux gaillards l'accompagnant pendant son séjour à Manshon. Deux types à la botte de l'armure et faisant partie des mecs l'ayant suivis après sa conquête de Las Camp. Une escale sur Manshon n'était pas prévu. Il s'agissait de refaire le plein de provisions et de demander des indications sur place sur la position d'éventuels menaces à proximité. Les objectifs pour le moment de l'équipage n'étaient pas bien compliqué. Se faire une réputation, se tailler la grosse part dans des éventuels équipages de rookies qui voudraient se tirer sur la route de tous les périls et devenir toujours plus riches.

Mais si l'argent était déjà bien présente via le don généreux de Red, l'armure s'ennuyait. Sans le savoir pourquoi elle avait comme un arrière gout maussade et amère dans la bouche à chaque fois qu'on parlait de projets. Elle était lasse, être riche pour mourir derrière reverse était idiot. Rester ici pour devenir le plus fort sur une zone relativement calme l'était probablement encore plus. Alors que faire? Téléphoner de nouveau à Red pour le suivre à la conquête du monde? Grossière erreur pouvant coûter la vie à l'armure.

Des vacances anticipés alors feraient l'affaire, et ici dans cet endroit de non droits. Ou les familles contrôlent tout la blonde derrière ses plaques d'aciers se voyait déjà siroter tranquillement un mojito sur la poupe de la pagode.

Sauf que non, elle entre dans un bar et s'accoudant au comptoir commande une pression. Toujours intégralement en armure Izumi sent les regards se posant sur elle. Et surtout dans un coin de l'établissement des murmures ne signalant rien de bon.

Et la main poisseuse qui se pose sur son épaule droite lui indique clairement, désormais que les hommes bien mystérieux ne sont pas vraiment content de son accoutrement. Pas moyen de se reposer une seconde sur ce monde.

Consciente de l'importance de ces messieurs sur l'île l'armure ne réagit pas. Du moins pas avant que le premier de ces imbéciles l'assène du doux sobriquet de 'pourriture ambulante sentant la catin de Las Camp'. Le verre entre sa poigne gauche explose littéralement sous la colère et lorsqu'elle se tourne vers le trio c'est pour envoyer le premier dans les cordes d'un ring imaginaire avec une bonne mandale dans la face.

-C'est qui que tu traites comme ta maman l'abrutis?

La classe toujours avoir la classe.
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1626 – Manshon – North Blue – Fin d'après-midi ♥

“L'apparence n'est rien, c'est au fond du cœur qu'est la plaie”  

Bon, ce n'était pas tout à fait ce que j'avais prévu en rentrant me poser à l’intérieur. Quand je disais que ma journée se finissait mal, je ne le pensais pas réellement, vous savez...
Tout d'abord, l'apparition de cette silhouette toute de métal vêtue me fit un drôle d'effet. Du genre Carnaval, si vous voyez. Mais sur le coup je pensais d'abord à la marine, avant que les deux acolytes de cette... chose n’apparaissent à sa suite. Il fut alors évident que loin d'être la marine, c'était plutôt de la vermine. De la racaille. Ça sentait la piraterie à pleins nez. Oh, je vous vois venir vous! N'allez pas croire que je ne les aimes pas, au contraire ! C'est pourquoi je les complimente tant ♥
Mais il est vrai que pour le coup, après que la mafia se soit installée, je voyais d'un assez mauvais œil cette apparition. Je ne fis pourtant rien de suspect et me contentais d'accueillir les nouveaux venus avec le sourire habituel de la quiche - biche - de service. Avec l'accompagnement habituel du nuage de mignonitude.  
Alors que je me dirigeais vers l'armure dans l'intention de lui proposer quelque chose, je repérais aussitôt le plus petit des bonhommes de la Familia, avec le faciès couvert de cicatrices de pustules ou je ne sais, qui empestait les ennuis à plein nez.
Et alors même que j'y pensais, je le vis poser sa main sur l'armure. Déjà, j'apercevais du coin de l'oeil mon patron qui revenait, l'air de rien. Mais je connaissais assez bien cette montagne pour savoir qu'il avait lui aussi flairé les problèmes.
Ma main s'était déjà refermée sur mon fusil, masquée dans mon dos. Je commençais déjà à le dégainer lentement - car il n'est pas facile à sortir de sa cachette, faut l'avouer - lorsque mon patron me montra d'un très léger signe de tête l'armure. Je compris aussitôt où il voulait en venir. il ne vaut mieux pas contredire la mafia. On aurait même pu laisser la chose dégénérer, mais après c'est le bar du patron qui en prends un coup. Non seulement les dégâts ne sont jamais remboursés, mais en outre la clientèle se méfie ensuite du lieu. De plus, comme il trempait dans des affaires louches avec eux, le proprio pouvait emplement se permettre des dérapages avec les membres de la mafia.
Tandis que moi... c'était une autre affaire.
A peine l'armure se fut-elle redressée pour mettre un pignon dans le gars de l'autre type que je sautais souplement par-dessus le bar. Je ne suis peut-être pas bien grande, mais pas bien grosse non plus, et je suis bien plus agile que la moyenne. Alors sauter un bar était un jeu d'enfant. Je glissais sur celui-ci, décanillant au passage un verre dont j'eus le regret de constater qu'il contenait du Jack, puis finis ma course dans une légère propulsion. Propulsion qui me permis de me retrouver juste devant l'humanoïde en acier. Mon arme était on ne peut plus sortie de son étui et braquée sur le poitrail de la chose.
Derrière moi mais légèrement en décalé, je voyais déjà mon patron soulever l'autre homme qui avait fini par terre. Il était maintenant suspendu à bout portant à plusieurs centimètre du sol. Mais mon supérieur ne regardait même pas ce qu'il tenait par le col. Non, il dévisageait (bien qu'on ne puisse le voir) celle que je braquais avec mon petit fusil.
Il allait ouvrir la bouche, je le savais par expérience, mais avant j'avais besoin d'asseoir ma domination de la situation, sachant pertinemment que je ne l'avais pas. Je ne suis pas invincible et je ne savais pas ce que cette armure pouvait soustraire à ma vue.

Et puis honnêtement, mon pauvre petit fusil ne paye pas de mine. Je peux le tenir à deux mains, mais c'est tout juste. Là je ne le faisais pas, gardant ainsi une main de libre. Je levais d'ailleurs cette dernière en signe de paix, pomme ouverte et doigts écartés. Je savais que mon visage exprimait une expression tout ce qu'il y a de plus jovial et de plus accueillant. Je devais donc prouver que je me servirais sans hésitation de mon arme.

- Madame ou Monsieur, peut importe qui vous soyez.♥ Sachez que cette arme que je tiens dans ma main n'en a peut-être pas l'air, mais elle fait de très très gros trou à bout portant. Bien entendu, je doute qu'elle puisse vous tuer. ♥Cependant, à moins que vous n'ayez vraiment envie de constater à quel point elle peut provoquer des dégats, même sur votre personne, je vous conseille d'inspirer bien fort, et de poser votre gros BIIIP sur cette chaise pour pouvoir tranquillement communiquer. ♥Ne doutez en aucun cas du fait que ce petit fusil ici présent puisse vous envoyer valser à l'autre bout de la pièce. ♥Ou endomager sévèrement votre... armure.♥ Sachez de plus que je doute que cela soit très confortable de porter une chose déformée au niveau de la poitrine. Si ce metal s'enfonce, vous risquez de suffoquez avant de pouvoir l'enlever.  Avons nous votre attention ? ♥ expliquais-je en offrant mon plus beau sourire.

J'accompagnais le coup d'un clin d’œil bien senti, histoire d'attendrir ou de faire baisser la concentration de la personne présente dans la protection.




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Se venger, détruire ces minables voilà ce qui était important dans l'état actuel des choses. Cette ville même sous influence de la mafia n'effrayait pas Izumi. Le lotus lui avait montré la cruauté du monde et surtout la sienne. Point de sentiment aujourd'hui tandis que le minable qu'elle avait envoyé valsé se relevait visiblement soutenu par le patron. Et lorsque la serveuse pointa un fusil dans sa direction la pirate se remémora la rencontre avec Margo. Sauf qu'ici pas de laxatif et surtout beaucoup moins de pitié envers ceux qui se mettaient en travers du chemin de la blonde. A travers le heaume d'acier elle dévisageait cette petite et frêle créature qui se croyait visiblement en supériorité via son équipement. Depuis quand les serveuses ont une formation avec des armes à feux? Remarque ici tout est potentiellement une arme songea alors la sulfureuse blonde. Pourtant cela ne l'empêcha pas de rire ouvertement, sa nonchalance elle en savait les conséquences mais cela lui importait peu. Derrière elle ses deux gros bras avaient dégainés des pistolets et des dagues. La tension était omniprésente et la moindre étincelle condamnerait cet endroit à exploser. Une main en l'air et Izumi indiquait que la présence de larbins n'était pas nécessaire. Les deux hommes laissèrent échapper un soupire d'agacement mais s’exécutèrent. Ils attendraient dehors et si la situation dégainerait même les dieux ne pourraient protéger la mafia.

La boite de conserve porta dès la sortie de ses compères sa main gauche sous la pétoire pour la soutenir et visiblement pour asseoir à son tour son contrôle de la situation. Elle se laissa tomber sur une chaise et mit ses pieds en éventails sur une table. Insolente au possible sans pour autant être folle, elle posa sa main gauche sur le pommeau de Menteuse. Avoir un meitou dans ces conditions lui vaudrait peut être une certaine forme de reconnaissance mais en vérité elle était plus passablement exaspérée par la situation qu'autre chose. Bien sur la haine et la colère soufflaient sur son esprit comme un vent chaud désagréable mais avant toute chose elle gardait une forme de respect pour l'établissement. Les propriétaires n'étaient pour rien dans ce regrettable incident. Elle s'alluma une clope qu'elle porta dans la fente au niveau de la bouche de son casque. Inspirant une forte latte pour recracher la fumée elle dévisagea ensuite à l'autre bout de la pièce l'horrible personnage qu'elle avait molestée. En plus d'être particulièrement moche la colère déformait encore plus ses traits grossiers. Il ne supportait visiblement pas que son petit manège se soit retourné contre lui.

-Je ne laisse personne porter la main sur moi serveuse. Qu'importe les affiliations de cette crapule, même si cette ville entière doit me tomber dessus j'aurai ma vengeance. Maintenant écartez vous, j'ai joué votre petit jeu un moment. Je doute sincèrement qu'une serveuse reçoive une formation en arme à feux et surtout pour gérer cette situation. Laissez moi terminer ce que j'ai commencé ou bien assumons ensemble le risque de mourir en essayant.

Non vraiment il lui fallait visiblement des vacances.
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1626 – Manshon – North Blue – Fin d'après-midi ♥

“Si une fourmilière te gêne et que tu tapes du pieds, c'est encore pire”  

Après un long moment de silence qui parut durer une éternité durant laquelle j'attendais la réaction de l'armure, celle-ci se décida enfin à bouger. Au lieu de prendre les armes comme je l'avais escompté, elle préfèra les prendre pour s'installer tranquillement sur une chaise, pieds sur la table. Bon, c'était aussi bien, au final.
A la manière d'un maître chanteur à l'aise et en totale possession de la situation, le chevalier se grilla une clope.
Je fus interloquée par la façon dont elle s'y prenait pour la fumer, et encore davantage quand une voix claire et indéniablement féminine sorti de l'accoutrement de ferraille.
L'agacement me saisit alors que l'intruse était loin de la reddition. Et je me pris à penser qu'elle devait être sacrément timbrée pour croire s'en sortir indemne contre tant d'adversaires. Mon fusil ne la gênait visiblement en rien, alors qu'il me suffisait d'un quart de secondes pour appuyer sur la gachette. Même si elle était assez forte pour y survivre, n'importe qui tenterait d'éviter de tels dégats, non?
J'en vins donc à une conclusion quant à sa santé mentale. Et ne la voyant pas prête - du moins dans l'immédiat - à me sauter dessus, j'abaissais mon arme tout en reculant. Après tout, je ne connaissais pas sa vitesse; il était plus sûre pour moi de prendre mes distances.
Et puis tout ce remue ménage n'était pas pour moi. Je n'avais rien demandé ! En outre, cette nana en armure n'avait pas de tête mise à prix - à ma connaissance. Et bien que j'appréciais mon patron, il ne me payait pas assez grassement pour que je m'implique davantage que lui.
En parlant du loup. Celui-ci  avait brusquement lâché le gars de la mafia qui avait fini sur le cul. Ses deux copains n'avaient pas mouftés, mais ils n'en pensaient pas moins de la situation. Ils étaient loin d'être suicidaire, cependant, ou n'avaient simplement pas approuvé le comportement de base de leur compagnon. Dans tous les cas, ils se faisaient bien petits.

Toujours est-il que pour le coup, je préférais laisser le grand manitou gérer sans moi. J'affichais donc mon plus beau sourire et rangeais mon arme à feu.

- Je me tamponne le derrière de ce que vous voulez,  grommela le patron. Tout ce que je demande c'est que vous déguerpissiez de mon plancher et que vous régliez vos affaires en dehors du périmètre de mon bistro.

Et il termina sa phrase en dévisageant le thon qui se relevait tant bien que mal, les dents en morceaux et la gueule ensanglantée. Ah, ça, il était pas beau à voir le thon. Pas même dans une assiette.
Sans demander leurs restes, les trois lascards prirent la direction de la porte, non sans éructer des menaces en l'air et lever des doigts grossier. Je leur tirais la langue, pour la peine. Si je leur avais fait un doigt, nul doute qu'il aurait été masqué par l'apparition d'un énorme coeur....

George et moi nous tournâmes vers l'intruse.

Je soupirais dans mon fort intérieur, persuadée que les ennuis ne faisaient que débuter.





Dernière édition par Bambi le Ven 19 Juin 2015 - 18:10, édité 1 fois
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Et un homme frappe à la porte. Un homme plutôt connu ces temps-ci et qui revient de loin. Du Nouveau Monde même. Et là, dans l’Ancien Monde, ce dernier se contente d’accomplir un vieux rêve d’adolescent : faire tous les bars des Blues. Donc il frappe à ce bar-ci, le troisième de cette île. Il ne marche déjà plus très droit mais demeure encore adroit.

Il se demande si ce n’est pas fermé… Et refrappe encore une fois. Tout ce qu’il veut c’est goûter à la spécialité de l’établissement, rien de bien méchant… Et en l’absence de réponse, il demande aux gaillards armés si le bar ne serait pas fermé par hasard.

Spoiler:
    Valsons, mon enfant, valsons jusqu'à ce que la folie dissipe le règne des hommes.

    L'armure n'avait jamais eu à craindre les autres, jamais la défaite ne l'avait effrayée. Les plaques d'acier et le métal froid la protégeait contre le monde extérieur et encaissait à sa place. La blonde à l'intérieur n'avait qu'à observer les autres tentant de s'accrocher à elle comme à une paroi de montagne avant qu'ils ne chutent dans les limbes de l'oublie et de la mort. Et dans ce bar, dans cette ambiance ou la tension était omniprésente elle ne faisait, encore une fois, pas la différence entre ses capacités et les moyens qu'elle avait en sa possession. La clope qui meurt au bout de ses lèvres à travers la fente du casque finit sous ses bottes d'acier.

    Se mouvoir lui est moins aisé qu'aux autres mais elle se sait également capable de riposter avec violence. Elle se lève renverse la table dans un élan rageur et défis du regard le patron avant de songer que de faire des bruits ici n'est pas vraiment le meilleur des plans. La main sur la fourreau de menteuse et l'autre en évidence elle recule lentement en dévisageant chacun des protagonistes ici. Après tout qu'en avait-elle à faire de deux misérables dans leurs genre? Elle n'avait qu'une idée en tête, retrouver la mocheté sur pattes et s'en faire un sac à main avec sa rapière. Le bruit à la porte lui donna l'illusion que c'était cet abrutis qui revenait à la charge avec ses camarades. Elle avait dégainée avant d'ouvrir la porte et pourtant sa réaction changea du tout au tout en voyant le protagoniste qui attendait devant la porte.

    Ce n'était pas possible, reculant avec surprise elle laissa tomber au sol son arme avant de la prendre en main avec un air fébrile. Ce type qui avait toqué à la porte du bar, cet homme n'était pas inconnu même à la jeune femme dans son armure. Un type avec une grosse prime, un type dont le blaze c'était Van Ghost de mémoire elle s'en remémora la prime avec trop de zéros pour la blonde que ce pirate avait. Un type du nouveau monde sur les blues? Comment? La marine allait débarquer alors. Putain il devait être vachement fort n'empêche songea Izumi en rangeant son arme.

    -Bon...bonjour monsieur.

    Tout d'un coup elle se faisait toute petite, miséricordieuse et humble devant ce monstre à l'apparence humaine.

    Elle avait déjà oubliée l'autre thon.
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