Présentation de Miyazaki Tanio ( Terminé )

Posté Jeu 11 Juin 2015, 15:44 par Miyazaki Tanio

>> Miyazaki Tanio

Pseudonyme : L'Ombre. A force de trainer dans les bibliothèques et les archives, il gagna ce surnom. L'homme qui fuit le soleil.
Age: 22 ans.
Sexe : Homme.
Race : Humain.

Métier : Archiviste/Archéologue.
Groupe : Marine.
But : Eradiquer toutes menaces. Découvrir l'origine des fruits du démon ( secret ).

Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : A moyen terme, j'aimerai que mon personnage développe un style de combat que je nomme "rankyaku time". Le principe est le suivant: possédant une lame rétractable en granit marin sous chaque pied, il utilise ses jambes pour donner des coups sans à avoir à utiliser ses mains. Les lames rétractables servent à ajouter de la portée à ses coups, mais aussi de la puissance. Par la suite et après avoir apprit les rudiments du Rokushiki, Tanio aura la possibilité de créer une sorte d'aura autour de ses lames, un rankyaku non aboutit ne pouvant pas envoyer de lame d'air ( comme dans le manga ) mais servant seulement a rendre la lame non seulement plus résistante mais aussi un peu plus longue.

Équipement : J'aimerai dés le départ posséder deux lames, pas en granit marin, toutes simples. Aussi est il possible de posséder une sorte de petit livret mentionnant les capacités et faits connus ( et seulement connus ) des pirates et révolutionnaires recherchés ? Mon personnage étant une "ombre" aimant vagabonder dans les bibliothèques et les archives..

Codes du règlement :

Parrain : Google.

Ce compte est-il un DC ? : Fuh fun..`Commençons déjà par en créer un !
Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ...

>> Physique

Imaginez vous, paisiblement installé sur un matelas d'herbes fraiches en plein été, sirotant un cocktail ( sans alcool évidemment ). Ressentez la sensation. Ca y'est vous l'avez ? Et bien lorsque vous voyez Tanio, cette sensation vous pouvez la ressentir tant lui même est de nature détendue.

Oui oui, le physique on a dit. On peut commencer par la couleur de peau peut être, c'est ce qu'on remarque en premier, chez lui tout du moins. Son teint pâle n'a rien à envier à la merveilleuse blancheur de la porcelaine que mémé Pétunia possédait dans son salon. On pourrait croire que ses parents l'ont laissé mariné dans du lait durant toute sont enfance sans avoir retiré le couvercle, dernier obstacle entre lui et le soleil. Si vous pouviez éviter de lui faire une remarque à ce sujet d'ailleurs, même si son surnom de "l'ombre" n'est en rien mêlé à sa couleur de peau, il le porte d'autant mieux qu'il ne peut rester au soleil trop longtemps de peur de garder cette peau rouge caractéristique de l'arrivée de l'été. Et de toute façon la mue c'est pas son truc.

Maintenant que le point le plus important à été abordé, nous pouvons passer à la suite. Plutôt grand, un mètre quatre vingt dix, il est tout aussi mince que sa taille est impressionnante. Brun, d'une allure digne et droite tel que l'armée lui a enseigné. Il arbore un tatouage en forme d'aile sur son torse. La raison est encore mystérieuse, mais aucun doute qu'un jour ou l'autre il l'à divulguera.

Tanio n'a pas de style vestimentaire particulier, il aime juste les vêtements confortables lui permettant de se mouvoir à sa guise. D'ailleurs, il trouve le costume réglementaire de la marine trop inconfortable et n'en fait qu'à sa guise en n'acceptant d'enfiler que les vêtements qu'il choisit lui même. Malgré les remontrances il semblerait qu'un accord non officiel ait été conclu puisque depuis quelques temps il enfile une tenue certes non conforme mais aux couleurs de la Marine. Une sacrée avancée pour un maniaque de la discipline.

>> Psychologie

Comme j'ai pu vous le dire précédemment, Tanio est quelqu'un de très calme et de très discret. Non pas qu'il soit timide ou réservé mais il n'aime pas la cohue. Alors plutôt que de la fuir, il l'évite. Question d'anticipation. Malgré ça, il n'en reste pas moins un compagnon agréable sur qui on peut compter. La seule et unique chose contre laquelle il ne pourra jamais aller en revanche, et ce même si ça concerne ses amis, c'est la loi.

En fait, y'a deux types de maniaques. Ceux qui vont tout faire pour que tout soit parfait selon leur vision de l'idéal et ceux qui vont tout faire pour que tout soit parfait selon la vision générale de l'idéal. On va dire qu'il fait partie de la deuxième. Il n'a pas un avis à proprement parlé sur la loi, ou sur le monde qui l'entoure, seulement il ne peut s'empêcher d'agir lorsqu'une injustice est commise, aussi minime soit_elle, et c'est en ça que ses tendances maniaques sont vraiment poussives.

Pour terminer, même si le terrain n'est pas son domaine favoris, il n'en est pas moins une sorte de génie du combat au corps à corps, à tel point qu'après 7 ans d'entrainement militaire, draconien, cruel, sans vergogne, et après avoir frôlé l'arrêt cardiaque un bon nombre de fois, il est devenu un soldat de la marine tout ce qu'il y'a de plus banal. Oui je sais, j'abuse là, mais j'aime bien faire monter la pression. Bref, pour résumer, sa spécialité à lui c'est l'information, il est toujours au courant de tout. L'actualité, la politique, les gens qu'il rencontre pour la première fois, même eux il les connait. La aussi c'est une exagération, mais l'idée est là.. Mmmmh, mais il s'en sort bien au corps à corps, surtout depuis qu'il a eu son idée farfelue de "rankyaku time". Il n'arrivera pas à le maîtriser avant un moment, mais il a déjà appris à se servir des ses jambes au moins ! En attendant, son calme, ses informations et sa patience l'aideront à s'en sortir. On espère..

Présentation de Tanio par son frère adoré Kikuchi.

>> Biographie

1604, dans les mers de North Blue, une petite île du nom de "White Island".

De ce que je sais, cette île porte ce nom pour une raison bien particulière. Enfin c'est cette raison là que mes parents me récitaient lorsque je posais la question avant de m'endormir. "White Island" est une île toute blanche, de ses plages à ses forêts, tout et je dis bien tout, est recouvert de sel. Au niveau mondial, c'est l'un des plus grands exportateurs de sel du monde, c'est peu dire. Et même si l'argent n'est pas un problème ici, nous devons faire face à bon nombre de difficultés. Par exemple, quand on est comme mon cousin allergique à l'iode, et bien vous devez constamment vivre dans une petite bulle. Non non la c'est une plaisanterie, même si le problème serait réel, je crois qu'on a tous développé une certaine tolérance au sel.

Bref, ça me permet d'en venir au deuxième problème... A force de vivre dans le sel, chaque aliment de nature salé n'a plus aucun gout pour nous. En fait, pour qu'on sente le gout du salé, faut qu'on mange quelque chose de sucré. En gros, mangez une orange, un délicieux goût sucré envahira votre bouche et vous emmènera au delà de l'extase. Moi, si je mange une orange, ça aura le même gout qu'une côte de boeuf bien cuite pour vous. Enfin, je m'égare...

C'est donc sur cette île que j'ai eu la chance de grandir. Je précise que j'aime répertorier tout ce que je vis par écris. Enfin à cette époque je n'avais pas encore la physiologie pour écrire, ni même l'intelligence. C'est pourquoi aujourd'hui juste après mon admission dans la Marine, je commence ce journal.

1604, dans les mers de North Blue, une petite île du nom de "White Island".

Donc, comme je le disais, "White Island" est une île entièrement recouverte de sel, et c'est ici que je suis né. Mes parents, Suguru ( mon père ) et Tatsu ( ma mère ), ont eu deux enfants. Mon grand frère, Kikuchi et moi-même Tanio. Je pourrais aussi vous parler de l'espèce rare de limace que mon frère avait acheté avec ses petites économies, mais un jour alors que la fenêtre était ouverte, un coup de vent salé toucha la pauvre bête.. On sait tous ce que le sel fait à une limace ?

Mon père était un ancien soldat de la marine, il l'à quitta après le retrait de l'Amiral en chef Gentry. Même si il n'aimait pas en parler, on savait qu'il n'avait rien contre le nouvel amiral en chef. C'était juste un adepte de l'ancienne époque. L'argent qu'il avait amassé suffisait à nous faire vivre agréablement, si bien que personne n'avait besoin de travailler. C'est dans ce cadre que je fus élevé.

1614, au large près de "White Island".

Je me souviens à cette époque mon père m'emmenait souvent à la pêche à l'huitre. Notre île étant saturée en terme de salinité, les perles étaient un moyen rapide et efficace pour faire de l'argent. C'était toujours bien pour continuer à alimenter les comptes sans toucher aux économies. Si je vous parle de cette période, c'est parceque c'est à partir de ce jour que j'ai compris dans quel monde je vivais. En fait, durant mon enfance je ne m'étais jamais vraiment posé la question sur le pourquoi du comment. Les pirates étaient les méchants, mais à mes yeux ils étaient des héros. On n'avait jamais été envahit, notre île avait une trop grosse valeur pour que le gouvernement mondial la laisse sans surveillance. C'est probablement pour ça que je n'avais pas peur.

Ce jour là, on était à la pêche comme d'habitude, on s'était éloigné de la côte un peu plus qu'à l'accoutumé. Les perles les plus belles sont aussi les plus dures à avoir, mon père l'avait compris. Souvent, il m'envoyait les cueillir, j'étais plus petit il était donc plus facile pour moi de me faufiler entre les rochers de sel. C'est donc sans surprises que j'accepta lorsque mon père me proposa gentiment de plonger à sa place. J'aimais ça de toute façon, sous l'eau tout est plus calme et moi j'aime le calme. Tellement de vigueur ! Bref..

A peine sous l'eau que déjà quelque chose clochait. On avait pas regardé ou peut être n'avons nous pas fait attention, mais la où habituellement des milliers d'huitres se pavanaient tranquillement sur les rochers de sel, il n'y avait que de la poussière blanche noircie par une substance bizarre par endroit. A peine cette découverte faite qu'un bruit sourd retentit, assez puissant pour que je l'entende sous l'eau, puis des bulles, beaucoup de bulles...

Je me souviens seulement m'être réveillé sur la barque de mon père. Il criait, ou plutôt il pestait:

-"Ils bousillent tout au mortier ces fils de chiens ! Marines , butez ces chacals pour moi !".

Cette phrase terminé, je pu seulement apercevoir un bateau arborant un drapeau pirate, et plusieurs petites corvettes, chacun des deux camps tirant boulets de canon et mortier. Puis le black-out.

1619, quelques part sur North Blue.

Je sais pas trop si j'ai bien fait de faire ce que j'ai fait. ADAM. Le nouvel ennemi du monde. Du point de vu de la Marine. Mais ce jour, lors de l'attaque des pirates, c'était bien la Marine qui était là pour nous défendre, pas la révolution. Ces révolutionnaires veulent faire croire aux gens qu'ils sont la solution, mais ce n'est pas eux qui nous défendent. A quoi sert une armée si elle ne peut pas défendre ce pour quoi elle prétend se battre ? A rien. La Marine, malgré ses défaites, malgré ses erreurs, elle garde toujours l'ordre et la discipline. Pas la révolution. Alors aujourd'hui, dites moi, ai_je bien fait de m'engager ?

A vrai dire je sais pas trop pourquoi j'ai voulu m'investir. Depuis le début, j'aime l'archéologie. Je voulais en faire mon métier, d'autant plus que sur White Island, bon nombre de choses sont encore à découvrir sous cette couche de sel qui s'épaissit au fur et à mesure que l'on creuse. Peut être est-ce parceque mon frère s'est aussi engagé ? Enfin, lui c'était un génie, une vraie tête, il est partit travaillé pour la section scientifique et ça fait maintenant 2 ans qu'on a plus de nouvelle. On sait juste qu'il est vivant et qu'il se porte bien, c'est les seules choses qu'on nous dit quand on cherche à savoir ce qu'il devient.

Peut être est_ce un manque, un espoir secret de le revoir, savoir si il va réellement bien. Je ne parle pas souvent de mon frère, mais lui et moi on était fusionnel. Même si il a 5 ans de plus que moi, il s'est toujours occupé de moi, c'était un peu une deuxième figure paternelle, mais plus à mon niveau. Rah.. Comme on dit, "qui vivra, verra".

1626, base principale de North Blue, aile des réservistes.

L'époque où j'hésitais est révolue. Les révolutionnaires sont le mal, et les pirates également. Ces 7 dernières années m'ont montré à quel point le monde était cruel. La perversion, la jalousie, les idéologies, la religion, la vengeance, les richesses, chaque chose dans ce monde est comme le vent qui fait tourner le moulin, sauf que le moulin, c'est la guerre. Il n'y plus de raison pour la haine et le conflit, ne pas avoir de raison est devenu une excuse en soit. Je suis un Marine, un soldat de la garde, un combattant de la liberté des droits. Je combattrais pour la justice, je combattrais pour la loi.

Ces sept dernières années, j'ai enduré les entrainements sans faiblir, j'ai accepté chaque mission qu'on me confiait, aussi insignifiante soit-elle. A coté de ça, j'ai pu me créer une base de donnée conséquente sur les personnalités de ce monde. Connaitre ses alliés est important, mais connaitre ses ennemis l'est tout autant. Mais depuis peu, j'ai compris qu'en temps de guerre, l'information n'est pas suffisante pour lutter. Il faut le pouvoir, la force, l'influence, la popularité, la richesse. En soit, il faut devenir le plus puissant.

J'ai pu revoir mon frère, deux fois depuis que je me suis engagé. Il allait bien, enfin il semblait vraiment très fatigué, ou déprimé je n'ai pas réussi à savoir. En tout cas, il travail sur un grand projet. Il n'avait pas le droit de me parler de quoi que ce soit, mais je le connais, je sais qu'il est sérieux. Lui aussi lutte pour le bien de ce monde, alors pourquoi pas moi ? "Rankyaku Time" hein.. Pour survivre dans ce monde, il faudra que je le maîtrise.

Je pense que c'est la dernière fois que j'écris dans ce journal. Je dédie ces derniers mots à ma mère. J'aurai aimé que tu vois ce que je deviens, et j'aurai aimé être là pour te dire adieu. Mais il se trouve que je n'en ai pas eu le temps, ou peut être pas eu l'envie ? Aurais-je eu la force de te dire au revoir ? Je ne suis pas un lâche, je ne veux pas me dire que ton fils est un lâche. Non je ne suis pas un lâche. Si tu peux m'entendre, écoute mes derniers mots maman: " Tu avais le coeur d'un ange, mais pas les ailes..".

Extraits du Journal de Miyazaki Tanio.

>> Test RP

Le Test RP est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation une fois achevées les étapes précédentes. Faire un test RP avant cette intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.

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Informations IRL

Prénom : Joris.
Age : 23 ans.
Aime : Fuh fuh..`Les carambars au caramel quand ils sont super durs !
N'aime pas : J'sais pas si c'est moi qui ne l'aime pas ou plutôt si c'est lui qui ne peut pas me sentir, mais j'entretien une relation conflictuelle avec mon réveil.
Personnage préféré de One Piece : Sans aucune hésitation Sanji. C'est lui qui a le plus la classe à mon goût. Sinon Smoker est au top aussi !
Caractère : Quelques mots pour vous décrire ? C’est toujours plus agréable de savoir avec qui on écrit...

Mmmmh, j'sais pas trop quoi dire dans ce genre de partie là. Juste, n'hésitez pas à déconner avec moi; J'suis un grand marrant pas marrant, j'veux dire que je suis bon publique, mais je pense que vous finirez par fuir mes tentatives de blague ( assez omniprésentes quand je prend confiance.. ).
Fait du RP depuis : Je fais du rp depuis 2007, mais j'ai arrêté pendant un bon moment. Je suis un ancien de Chapeau de paille rpg qui a fermé ses portes y'a quelques années. Ca doit donc faire 4 ou 5 ans que je n'ai pas rp. Pardonnez mes erreurs si possibles Very Happy

.

Disponibilité approximative : Je pense pouvoir me connecter chaque jour dans la semaine, mais je ne peux absolument pas dire combien de temps. Sachez juste que vous n'aurez jamais à m'attendre plus d'une journée pour les rps.

Comment avez-vous connu le forum ? J'voulais reprendre, je connaissais ce forum ( si c'est toujours le même, il a quelques années il me semble ), j'ai donc tapé "one piece requiem" sur google et miracle vous étiez là, et super actifs en plus. Fuh fun..`

Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).

Dernière édition par Miyazaki Tanio le Lun 15 Juin 2015, 22:35, édité 1 fois

Posté Ven 12 Juin 2015, 09:21 par Alric Rinwald

B'jour Tanio, re-bienvenue o/

Pour le test RP, donc ^^

Vous êtes deux marins, même ancienneté, même puissance, même détermination. Un seul montera en grade. Justement, une action de grande envergure est actuellement menée de front par la révolution. Toi et ton collègues êtes envoyés pour calmer le jeu. Fais tout pour te démarquer et avoir la promotion. Raconte-nous.

Si t'en veux un autre, tu dis =)

Bon courage o/

Posté Lun 15 Juin 2015, 22:20 par Miyazaki Tanio

A première vu, c’était une ile assez petite, pas plus de cinq kilomètres d’envergure, tout ce qu’il y’a de plus banal à une exception prés, sa forêt. D’immenses arbres d’environ 20 mètres de haut surplombaient de toute leur grâce une flore des plus développée. Bizarrement, il semblait à Tanio que l’ile était creuse en sont centre, telle une cuve infernale semblable au trou des enfers décrit dans les mythes.

Tanio se trouvait sur la cime d’un arbre, essayant d’apercevoir l’hypothétique camp de révolutionnaire vers lequel, lui et son coéquipier Maséo devaient se diriger. L’odre de mission résumé en un mot, « entremetteur ». Une bataille allait avoir lieu entre les troupes alliées et les rebelles, et si elle avait vraiment lieue, les répercussions sur le moral des troupes s’en trouverait diminuée. En temps de guerre, une bataille sans aucun sens outre le gain de territoire ne faisait qu’abaisser le moral des troupes, et actuellement c’était tout ce que les grandes pompes du gouvernement mondial voulaient éviter.

« -Y’a du mouvement à environ trois cent mètres de là. On doit rester discret, trouve un endroit à l’abris des regards pour te cacher, moi je reste là haut. »

D’un mouvement de tête silencieux, Maséo acquiesça. Avant hier encore, Tanio ne connaissait pas ce jeune soldat tout juste sortit de l’école. C’était un génie paraissait-il et c’était justement d’un génie dont il avait besoin pour l’épauler dans cette périlleuse entreprise. Le plan été osé, mais si il avait été projeté au même grade que lui dés sa sortie d’école, c’était qu’il était probablement qualifié pour intervenir auprès des gradés le moment venu. Pour le moment, il se montrait docile, ne prenant que peu la parole. Mais Tanio n’était pas un meneur, c’était un homme de l’ombre, et une ombre n’est grande que lorsque la lumière est forte.

Un petit bruit d’oiseau retentit. Un expert s’y serait trompé, mais il fallait se rendre à l’évidence, Maséo avait aussi un don pour les bruits d’animaux. C’était le signal, les ennemis étaient juste en dessous de lui, mais avant d’agir il était peut être bon d’écouter…

-« Quand on y repense, c’est un peu idiot non d’essayer de savoir si l’eau atteint le sol plus vite que la pisse quand tu les renverses ? »

-« Les grandes questions de l’humanité paraissent parfois un peu dénuées de sens, mais si personne n’avait jamais cherché à savoir qui du cheval ou de l’âne est le plus rapide, on serait encore en train de voyager à pied. »

-« Sortez moi de là pitié.. ».

*Mais c’est quoi cette conversation miteuse* pensa Tanio. Il était clair qu’il était inutile d’attendre quoi que ce soit de ce groupe d’idiots sans cervelle. Ils seraient plus utiles attachés à un arbre par les pieds à cracher des informations un temps soit peu utiles si possible.

-« Qu’est ce que..? »

En quelques secondes seulement, Maséo se jeta sur le soldat fermant la marche du petit convoi. D’un rapide coup de coude assené sous le menton, il assomma le pauvre homme puis se dirigea vers le deuxième.
C’est ce moment la que Tanio choisit pour intervenir, la cohue créée par son coéquipier avait perturbé les premiers membres du groupe qui s’étaient retournés pour voir à quoi était dût le bruit provenant de l’arrière. Ce fut donc sans mal que d’un coup de pied vif et puissant il assomma le premier du cortège, puis se rua sur le deuxième qu’il mit hors d’état de nuit d’un coup de pied giratoire placé juste derrière la nuque. Plus que trois, Maséo venant de se débarrasser de son deuxième opposant.

*Bien, les forces s’équilibrent*
A peine eut-il le temps de faire un pas que déjà Maséo sortit un petit couteau balistique et le projeta sur un des patrouilleurs. En plein dans l’épaule. La vitesse d’exécution avait été telle qu’aucun d’entre eux n’osa plus bouger. Ils avaient compris, leur supériorité numérique n’étant plus d’actualité, un combat à deux contre deux n’était pas envisageable étant donné la différence de niveau entre eux et les deux jeunes Marines.
Tanio fut surprit de la vivacité de son équipier, il dépassait même ses espérances. Aujourd’hui il n’avait pas besoin d’un intellectuel, mais plutôt d’un combattant. Lui, savait s’occuper des missions diplomatique. Parler, c’était son point fort.

Après avoir minutieusement attaché les cinq patrouilleurs assommés à un arbre, Maséo ligota également les deux encore conscients. A la différence des autres, Tanio avait préféré les bâillonner, histoire des les empêcher d’appeler à l’aide dés leur réveil.
Autour d’eux une flore imposante les empêchaient de voir à plus de dix mètres, suffisant pour éviter les attaques surprises au corps, mais trivial pour les attaques à longue distance. Un homme perché dans un arbre pouvait à tout moment leur tirer dessus.

Il fallait établir un périmètre de sécurité pour interroger les otages sans se faire surprendre. Tanio commença par fouiller les membres du groupes, il put récupérer huit pistolets avec une munition chacun, sept ceintures en cuir, environ trois mètres de lacets provenant des bottes et un Den den mushi. Mettant le Den den dushi de coté un moment, il se saisit des lacets et des pistolets. Il commença par découper quelques lianes assez fines et assez longues ayant de préférences au maximum le diamètre de son auriculaire. Il retira ensuite les boucles de ceinture et perça les lianes à chacune de leurs extrémités. Il attacha à la boucle un lacet qu’il noua au cran d’un pistolet puis entoura les ceintures , en hauteur, autour d’arbres assez fins pour pouvoir permettre de refermer la boucle. Il camoufla le tout avec des branches et des feuilles puis répéta l’action autant de fois qu’il avait de pistolet.
Toute personne essayant d’approcher de leur emplacement sera immédiatement détectée. Les pistolets installés dans les arbres étant attachés au niveau de la gâchette, un ennemi touchant une de ces lianes enclencherait automatiquement un tir, permettant à Tanio et Maseo de réagir instantanément. Trivial, mais suffisant.

Durant l’atelier bricolage de Tanio, Maséo avait guetté le moindre mouvement autour d’eux. Il ne semblait pas paniqué, encore moins inattentif. Il était bon pour ça.

-« Pas besoin de demander, je surveille, toi occupe toi de savoir qui est le chef ici et comment lui parler ».

-« Fuh fuh.. Avec plaisir ! » lui répondit Tanio.

L’un des deux patrouilleurs s’était évanoui, probablement de soif. Il n’allait pas mourir tant qu’on lui donnerait de l’eau, ça serait fait, mais pour le moment il fallait en apprendre plus sur la situation.

-« Comme vous pouvez le constater, tous vos amis ont seulement été assommés. Je le précise car c’est vraiment, vraiment très important pour moi de savoir que vous comprenez mes intentions. »

-« Même si je me suis rendu, ça n’veut pas dire que je pactise. Plutôt crever déchet de Marine. »

-« Yare yare.. Je ne suis pas du genre à donner des coups quand on ne me répond pas. D’autant plus que ma mission n’est pas de tuer qui que ce soit. Je veux bien vous donner quelques informations sur le pourquoi de notre présence ici, mais en échange j’aimerai en apprendre plus sur vous également. Pensez vous pouvoir coopérer ? »

-« Tsss, j’y gagne quoi moi ? J’vous ai dis d’me buter, j’vous dirais rien.»

-« Bien bien.. Procédons différemment. Il est intéressant de voir que dans votre petit cortège vous étiez positionné au centre. Comme si vous vouliez être protégé, vous ne possédiez aucune arme sur vous. En revanche l’un de vos coéquipier possédait 2 pistolets, celui juste derrière vous. Est-ce votre garde du corps ? Vos vêtements, bien que rudimentaires, semblent tout de même de meilleure qualité que ceux de vos soldats. Je dis « vos » parce que, évidemment, tous ces arguments ajoutés au fait que vous possédiez un den den mushi me permettent de vous soupçonner d’être un personnage gradé dans l’armée révolutionnaire ayant de ce fait le pouvoir de.. »

Il n’eut même pas le temps de terminer sa phrase que l’homme se libéra de son ligotage et sauta immédiatement sur Tanio. Le poids de l’homme le fit chuter au sol et sa tête percuta une racine bien encrée qui l’étourdit. Alors que son champ de vision était réduit par l’espèce de voile blanc devant ses yeux, il eu tout de même le réflexe d’asséner un violent coup de genou dans les côtes de son opposant qui, accroché à lui tel un fauve, cracha de douleur et tomba sur le côté. Tanio en profita pour tenter d’entourer à l’aide de ses jambes le cou de l’ennemi, mais fut repoussé violemment sur le côté.

*Tiens, c’était quoi ce petit mot ?* pensa Tanio en roulant sur le côté.

L’homme se releva, leva son poing puis il s’écroula, hurlant de douleur. Derrière lui, Maséo venait de tirer à l’aide de son arme de service, la balle avait transpercé la jambe du révolutionnaire. Immédiatement, Maséo l’attacha à nouveau et plus solidement, puis fit un garrot pour empêcher l’hémorragie.

-« Merci Maséo, sur le coup c’était parfait. »

-« No problème ! J’me sentais pas d’humeur à rentrer tout seul », dit-il d’un ton ironique.

La remarque fit sourire Tanio. Maintenant que toute menace était écartée, il fallait impérativement savoir qui était cet homme. Lors de son combat au corps à corps, malgré le flou, il avait pu apercevoir un nom sur l’étiquette de sa veste suivit d’un coeur dessiné à l’encre. « Viola » semblait-il y avoir marqué.

*Si c’est ce que je pense, j’ai un atout de mon côté* pensa Tanio un sourire au coin des lèvres.

-« Bon, maintenant que ta jambe va mieux on va pouvoir parler d’accord ? »

-« Essaye toujours. »

-« Dis moi, je voulais vraiment éviter d’en arriver là, après tout je trouve ça assez bas de toucher à des choses sacrées telles que la vie privée, les ambitions, les rêves, la famille… Mais puisqu’on en est là, j’aimerai te demander, comment va Viola ? »

Le visage de l’homme se durcit, il baissa les yeux un court instant, puis lorsqu’il les releva il semblait ne plus rien laisser entrevoir.

-« J’connais pas de Viola ».

*Pas bête le morceau.*

-« Mais si ! Je suis sur que vous voyez de qui je parle. La jeune demoiselle du nom de Viola qui vous attend patiemment chez vous. »

-« Non, toujours rien » dit-il sèchement.

-« Ecoutez, c’est simple. Je sais que vous voyez exactement de qui je parle, mais vous préférez nier. Dans l’hypothèse que je ne sois pas au courant de quoi que ce soit sur cette prétendue Viola, certes vous avez raison et vous gagnez. Tout va bien pour vous, enfin vous resterez attaché ici après mon départ priant pour que votre jambe ne pourrisse moins vite que le temps que mettront vos alliés à vous trouver. En revanche, si je connais réellement Viola, et je peux vous l’affirmer, vous prenez le risque de voir cette charmante jeune femme se retrouver dans le beau drap seulement parce que vous ne m’aurez pas aidé à savoir ce que je veux savoir. Alors dites moi, nous savons vous comme moi que cette Viola est importante à vos yeux, voulez vous vraiment prendre ce risque ? »

A ce moment là le visage de l’homme se transforma, on aurait eu l’impression que ses yeux allaient tomber tant son visage se décomposa.

-« C’est bon, je vais tout vous dire. Demandez moi ce que vous voulez.. ».

*Une chance qu’il ne soit pas au courant de l’écriteau sur son étiquette fuh fuh..*

-« Tout d’abord, j’aimerai savoir votre nom, votre grade au sein de l’armée révolutionnaire ainsi que le nom de la personne sur qui je pourrais éventuellement tomber lorsque j’appellerais sur ce petit Den den mushi s’il vous plait. »

-« Et bien, j’m’appelle Enzo Cartagè. Je suis vice capitaine de bateau, et ce Den den mushi est directement relié au centre de commandement de l’armée révolutionnaire. Etes vous satisfait MONSIEUR LE MARINE ? ».

Tanio le regarda un moment, puis lui sourit.

-« Oui merci, au fait joli petit mot dans votre col ! »

Le vice capitaine essaya de tourner la tête afin d’apercevoir ce fameux mot, mais il n’y parvint pas. Il continuerai probablement à se demander ce qu’il y’avait marqué, et lorsqu’il le découvrirait.. Tanio espérait être là lorsqu’il comprendrait qu’il s’était fait berner.
Un main se posa sur son épaule.

-« Tu vas appeler alors ? », dit Maséo.

-« Evidemment, c’est une bonne occasion, négocier à distance c’est pas tous les jours possible ».

Maintenant que Tanio avait les informations qu’il voulait, il pouvait procéder aux négociations. Pas vraiment besoin de savoir le pourquoi de cette bataille pour que le plan fonctionne. Encore une fois, tout n’est qu’une histoire d’illusion.
Il se saisit du Den den mushi, le décrocha puis attendit.

-« Pulupulupulu… Pulupulupulu… Pulupulupulu… Catcha. J’écoute ».

-« Bonjour, mon nom est Miyazaki Tanio, membre de la Marine. Puis-je entamer un pourparler avec la personne en charge de vos troupes ? »

-« Co…Comment avez vous eu ce Den den Mushi ?! »

Tanio tendit le Den den Mushi à Enzo et lui fit signe de parler.

-« I.. Ici Enzo Cartage, vice capitaine de la 3 ème flotte, j’ai été capturé par l’ennemi, venez m’ai.. ».

Maseo lui retira l’appareil le coupant dans sa phrase et le tendit à son équipier.

-« Laissez moi vous expliquer. Je ne compte pas vous menacer d’une quelconque façon, je veux seulement entamer des négociations avec votre supérieur. Je ne suis pas là pour tuer qui que ce soit, mais si ça me permet d’obtenir ce que je veux alors sachez que j’ai carte blanche ! » dit-il d’un ton moqueur.

-« Bien, je vais voir ce que je peux faire » répondit la voix.

Quelques secondes s’écoulèrent avant que l’interlocuteur désiré ne prenne le den den mushi, secondes dont Tanio se servit pour peaufiner et bien mettre en ordre les mots qu’il s’apprêtait à prononcer.

-« Ici Pavel Monty, capitaine de flotte de l’armée révolutionnaire, à qui ai-je l’honneur ? ».

-« Miyazaki Tanio monsieur, simple messager de la Marine. Comme il est impoli pour un messager de s’adresser au destinataire de son message par le biais d’un Den den Mushi, je vous propose la chose suivante. Afin de garantir ma sécurité au sein de votre base, je compte vous rendre tous les otages à l’exception d’un certain Enzo Cartagè. Une fois mon message livré et votre réponse donnée, celui-ci vous sera livré sans délais lors de mon départ en preuve de ma bonne foi. Qu’en dites-vous ? ».

-« Soit, nous ne sommes pas du genre à abandonner nos camarades. Suivez vos « otages », ils vous mèneront à nous. En attendant, gardez en tête que vous vous jetez directement dans la gueule du loup. En espérant que vous respectiez vos engagements. Catcha ».

C’était parfait, la conversation avait tourné à son avantage et il avait pu obtenir une immunité. En temps de guerre les otages étaient le meilleur moyen de procéder pour une négociation. En général les dirigeants acceptaient plus facilement les demandes des messagers, abandonner des otages diminuant le moral des troupes. Et des troupes qui n’ont pas le moral sont des troupes inutiles.

Maséo le sortit de sa stupeur en lui demandant:

-« Tu ne penses pas qu’avant d’y aller on devrait nous aussi prévenir la chaine de commandement ? ».

-« Si bien sur, j’y comptais. Ayant obtenu l’immunité, il n’y a plus aucun risque pour moi d’aller chez eux tant que le plan est respecté. Alors écoute moi bien, tu vas aller à la base immédiatement rapporter chaque faits de notre mission. Nous avons reçus un ordre direct pour la réussite de sa mission, les commandants de flotte ne pourront rien te refuser. Et c’est à ça que je veux en venir.. Peux tu dire aux commandants de flotte d’échanger leurs costumes avec de simples Marines ? ».

-« Euh oui mais je ne comprend pas trop pourquoi… ».

-« Fuh fuh… Et bien, je compte demander à ce Pavel Monty de réunir tous ses capitaines de navire pour délivrer mon « message ». Ainsi, pendant ce laps de temps, toute leur flotte sera désorganisée en cas d’attaque. Nous en revanche, si nos capitaines donnent leurs tenues à de simple marins et que ces marins mêmes viennent eux aussi au camp pour les négociations, se faisant passer pour les capitaines, non seulement nous ferons preuve de bonnes foi devant eux en leur faisant croire que nous aussi nous prenons le risque de désorganiser nos troupes, mais en plus vu que nos sois disant « capitaines » ne seront en réalité que de simples marins, nos troupes à nous seront toujours commandées par les capitaines de bateaux. Nous ne serons pas désorganisés en cas d’attaque, nous auront donc l’avantage et qui plus est, les guetteurs de l’armée révolutionnaire n’y verront que du feu puisque les capitaines seront déguisés et donc camouflés. Tu comprends ? ».

-« Ainsi si les révolutionnaires refusent les négociations, nous pourrons toujours profiter de l’absence de leurs capitaines pour les entourer et les forcer à se rendre ! ».

-« Bingo. »

Après avoir réveillé les patrouilleurs assommés et appliqué les premiers soins à Enzo, Maséo s’était dirigé vers le centre de commandement de la Marine accomplir sa mission. Tanio, accompagné par six des sept patrouilleurs prisonniers, s’était rendu comme convenu à la base de l’armée révolutionnaire. Immédiatement escorté par un groupe de soldats armés, il fut conduit devant Pavel Monty. A l’aide d’arguments mielleux, il accepta le fait de réunir ses capitaines pour écouter le message. Et quelques heures plus tard, alors que le soleil commençait à se coucher, les capitaines factices de la Marine arrivèrent. Les négociations purent ainsi commencer.

-« Pauvre fou, j’espère que ton message est important pour me « forcer » à réaliser tes moindres demandes sinon crois moi que cette nuit sera pour toi la dernière. »

-« J’en ai conscience. »

-« Alors parle. »

Pavel Monty était un homme grand et costaud, vraiment costaud. Son visage buriné par l’âge lui donnait un air sévère et ses sourcils épais et broussailleux donnaient l’impression à Tanio qu’il était d’humeur maussade. De longs cheveux roux tombants au niveau des épaules, et une barbe épaisse, recouvrant son visage des joues jusqu’au cou. Vêtu d’un grand manteau vert, d’un pantalon large et noir ainsi que de bottines à clou en cuir, il ne semblait pas être un « dirigeant ». Enfin, pas selon le stéréotype du Marine en tout cas.

-« Monsieur, comme vous pouvez le constater, et afin de vous prouver ma bonne foi, j’ai rendu les otages en bonne santé. Et.. »

Pavel coupa Tanio.

-« Otages en bonne santé, mais otages quand même.. »

Le jeune Marine lui répondit:

-« Certes otages, mais otages en bonne santé quand même ! » lança t-il d’un ton moqueur.

Pavel grommela mais ne dit rien. Tanio poursuivit:

-« Comme je disais, j’ai rendu les otages en bonne santé, j’ai aussi convoqué nos capitaines de bateaux afin de ne bénéficier d’aucun avantage stratégique. J’aimerai donc vous proposer la solution suivante qui est aussi le contenu de mon message, pourriez vous accepter un accord nous permettant d’éviter des morts inutiles en renonçant à cette bataille. Evidemment, si votre réponse est positive, la notre sera automatiquement positive également ».

L’homme se redressa de toute sa hauteur, il dominait bien Tanio d’une tête. Il le fixa longuement. La colère était facilement descriptible sur son visage, ça sentait pas bon.
Un homme arriva en courant et s’inclina devant Pavel.

-« Parle. », lui dit-il.

-« Les capitaines de bateaux de la Marine ne sont plus sur leurs bateaux comme convenu, c’est donc bien eux qui sont ici."

-« Merci, tu peux partir ».

Après un petit rire moqueur Tanio murmura:

-« On prend ses précautions hein ? »

* Faites que Maséo les fasses agir à temps…*

Pavel ignora la remarque du Marine et répondit immédiatement:

-« Désolé jeune homme mais, je ne peux pas accéder à cette requête. Certes tu m’as rendu mes otages, mais tu as menacé la vie de mes hommes. Les révolutionnaires ne pactisent pas avec les Marines, je voulais voir quelle type de tentative désespéré le commandant de votre flotte allait tenter de mettre en oeuvre, mais je suis déçus. Chers amis, compagnons, abattez les, et coulez leur flotte ! ».

Une dizaine de révolutionnaires se jetèrent immédiatement sur Tanio, il réussit à se reculer à temps puis à envoyer un violent coup de pied à l’un deux le mettant instantanément K.O. Mais seul il ne pourrait pas tenir, si Maséo n’avait pas réussit à réunir la flotte à temps, il n’allait pas s’en sortir.

Un cris retentit, puis alors que peu à peu tout le monde se calmait et le silence revenait, le cris devint une voix facilement audible. Un homme criait une phrase, le même homme que précédemment.

-« Ces fumiers nous entourent, les capitaines étaient des leurres, la flotte est complètement cernée on ne peut rien faire ! ».

Pavel grogna puis fixa Tanio.

-« Pas d’avantage tactique hein ? ».

-« Fuh fuh… Vous refusez la paix, c’était juste au cas ou.. ».

A la fin de la nuit, les révolutionnaires avaient rebroussé chemin sous la contrainte, les Marines restèrent quelques jours en patrouille afin d’éviter une nouvelle attaque, de dos. La mission avait été un succès, Maséo avait pu réunir la flotte et convaincre les capitaines de manoeuvrer pour entourer l’ennemi. Le conflit avait été évité, même si quelques coups de canons furent tirés, il n’y eut que très peu de pertes.

Alors que Enzo Cartagè regagnait son bateau, il put enfin lire le mot sur l’étiquette. Tanio ne vit pas sa réaction, mais il avait pu entendre et profiter du cris rageur de celui-ci.

-« Sois maudit Miyazaki Tanio !!!! ».

Posté Sam 20 Juin 2015, 12:31 par Sören Hurlevent

Yebah mon grand ! La bienvenue, encore une fois, premier avis pour toi !

Niveau descriptions, on arrive à cerner le bonhomme, mais je suis pas très fan des détours que tu prends pour dire quelque chose de simple (du style, le paragraphe simplement destiné à dire qu'il est super pâle, limite albinos). ça a tendance à perdre un peu la gentille lectrice. Le but des descriptions, c'est d'avoir une idée nette et précise d'un personnage. Tester des trucs niveau style, ça se fait, mais pas au détriment du but initial =p

Niveau bio, tu fais le choix de donner quelques extraits du journal de l'ami Tanio. Quelques trucs qui m'interpellent : pourquoi si peu d'extraits, pourquoi si espacés dans le temps ? En mettre plus, des courts, des longs, des moyens, des cruciaux et des plus légers, à mon avis, ça aurait donné une super saveur à l'ensemble. Le plus gros défi de la prez, c'est de donner une idée générale d'un personnage tout en le rendant vivant, humain. Du coup, tout se joue dans les petits détails, et non dans les grandes lignes.
Aussi, j'ai du mal à comprendre le grand frère, supposé être fusionnel avec Tanio et l'oubliant presque complètement après son engagement dans la marine, en se montrant exagérément distant. Pourquoi abandonnes-tu ta mère et ton père, aussi ? Y'a moyen d'avoir des permissions et de retourner les voir... d'autant que ton perso a l'air de bien s'entendre avec eux. Ou alors, ils sont morts ? Si oui, comment ? Je t'avoue avoir pas tout pigé sur ce coup.

Bon, par contre, niveau bonnes idées, y'a ce qu'il faut aussi. Ton île natale est vraiment cool, et mériterait, je pense, de figurer sur le forum. Les raisons de ton perso concernant son engagement dans la marine sont bonnes et bien amenées, même si elles n'expliquent pas à 100% son aversion pour la révolution. Et au vu du test rp (je vais y venir), je pense que tu as de très bonnes bases pour faire des trucs chouettes et maîtrisés.

Le test, donc. On sent que les prez, c'est peut-être pas ce qui te fait vraiment kiffer, hein. Là, tu t'es fait plaisir. Tu joues très bien le côté intellectuel du Tanio (tiens, j'y pense que maintenant, mais d'où lui vient ce goût pour les livres et tout ce qui est du domaine de la pensée ?), le collègue est très loin d'être rabaissé comme ça aurait pu être le cas, et en tant qu'amie des pnjs, je trouve ça très plaisant. Bon, par contre, du coup, ça respecte moyen le sujet d'Alric, qui évoquait quand même une promotion possible et une compétition entre vous deux. Mais bon.
Seul reproche, je trouve la réaction du chef révo très expéditive. N'oublie pas que la révo a tout intérêt à être négociatrice, étant donné que ses forces armées sont tout de même marginales à l'échelle mondiale. Après, tu développes un peu le côté inflexible et chevaleresque du bonhomme, donc ça passe.

Niveau forme, tu confonds aussi des mots de temps en temps. J'ai compté trois faux usages, mais je les ai pas relevés, comme une andouille. Mahach s'en chargera pour le deuxième avis, si il y pense. Sinon, t'auras le droit de le manger. Si, si.

680 dorikis pour moi, et des bisous !

Une belle journée à toi !

Posté Sam 20 Juin 2015, 16:02 par Mahach

Salut Tanio, et encore une fois, bienvenue sur OPR !

Je viens donc pour ton deuxième avis avec une validation à la clé ! Du coup, je te propose de commencer sans plus attendre.

Et on va commencer par les trois mots mal employés, parce que je n'ai pas envie d'être mangé !
- "je n'avais pas encore la physiologie pour écrire" : la physiologie, c'est l'étude biologique des fonctions d'un organe, héhé. A la rigueur "physionomie", et encore, ce serait maladroit de dire ça.
- "un coup de pied giratoire" : circulaire, c'est mieux, à moins que ton collègue ait mangé le fruit du démon du rond point huhu ! ^^
- "stupeur" : à la place de "torpeur" (merci Sö, héhé !)
- Et j'en ai même trouvé un autre : "Entremetteur", pour sa connotation romantique (intermédiaire serait plus approprié).

Bon, sinon, globalement, tu esquives souvent les petits détails (dans la première partie) et quelques fautes ponctuent ton récit.

Pour ta description physique et psychique, contrairement à Sören, les détours ne me dérangent pas, sauf quand il s'agit de faire du remplissage. Niveau longueur, t'as fait à peu près le job, c'est limite, mais on s'en contentera. Par contre, quand tu jettes un oeil de plus tard, tu as quelques lignes pour un truc qui aurait pu tenir une demi ligne. Du coup tu noies le poisson et on a vraiment que la base. Personnellement, je reste sur ma faim, j'aurais en apprendre plus sur ces petits gestes ou ces petites pensées qui font que ton personnage n'est pas un personnage commun. Comme dit Sören, tout se joue dans les petits détails.
C'est dommage.
Le tout est assez scolaire, même si le ton donne une impression de douceur (ce qui est sympa déjà, parce que ça personnalise un peu ta plume), et je pense que faire signer le tout par le frère de Tanio était un peu inutile. C'était le petit truc qui faisait que tu ne voulais pas que ça soit trop commun par rapport à d'autres descriptions banales. Quitte à faire décrire ton personnage par son frère, autant y aller à fond. Parce que sans la dernière phrase, je pensais que c'était un narrateur lambda.

Concernant ta bio, Sören a là encore dit pas mal de choses que je pense (notamment sur le choix des passages ou les ruptures de liens familiaux). Je rajouterai une petite chose, pourquoi avoir mis deux fois le premier titre ? Si le titre est le même, c'est que ça parle de la même chose, donc inutile de le mettre une deuxième fois. ^^
C'est le but d'un paragraphe de séparer les choses, héhé. Paragraphe 1, tu nous parles de ton île pour situer le propos ; paragraphe 2, tu nous parles de toi. Et tout ça rentre sous le premier titre. Bon, c'était une bonne initiative (surtout que ton île est cool) et la "faute" est minime.

En parlant de ton île, je vais t'envoyer un petit MP après avoir poster cet avis héhé.

Sinon, dernière chose : ton test !
Comme l'a dit Sören (ouais, encore héhé), on a vu que tu t'éclatais ! Et j'ai adoré le parallèle entre Maséo et toi : il peut briller autant qu'il veut, ça ne fera que grandir ton ombre !
Sauf qu'ici, c'est vraiment toi qui a brillé ! J'ai vraiment aimé ton test, il est complètement différents des descriptions et de la bio.

Et enfin, avant de passer aux dorikis, je voudrais revenir sur ton carnet de noms de némésis et tes bottes. Si tu pourras avoir tes lames basiques dès le début, il faudra que tu passes par la section création pour faire valider ou non tes bottes. Sinon, pour le carnet, tu peux l'avoir. La gazette est largement diffusée dans le monde de One Piece, les gens parlent des faits qui sont transcrits, donc il n'y a pas de raison que quelqu'un d'aussi instruit que Tanio ne soit pas au courant.

Bon, passons aux dorikis ! Ton test compense largement les exercices du début mais les deux comptent dans la notation finale alors je table sur du 650, ce qui te fait 665 dorikis de départ !

Bonne aventure !

Posté Sam 20 Juin 2015, 20:34 par Miyazaki Tanio

Pour commencer, merci pour toutes ces précisions ! J'sais que Ca va m'aider à faire mieux les prochaines fois !
Juste, vous m'avez perdu ! J'ai jamais pensé à tout ca genre faire du remplissage, ou utiliser des moyens détournés pour dire une chose. C'est juste ma manière d'écrire haha c'est instinctif.
Bref je suis désolé pour les fautes, j'ai tout tapé sur mon portable, et même si Ca n'excuse rien le correcteur orthographique est vraiment atroce, et certes j'aurai pu être plus efficace dans la relecture Smile

.

Pour le choix de ne mettre que des petits passages du journal, c'est que comme précisé Tanio est une ombre, c'est donc une nécessité pour lui de ne pas trop se dévoiler. J'ai peut être du coup fait la présentation trop en fonction du personnage. Je comprend en tout cas, Ca fait longtemps que j'ai pas rp, les présentations m'ont toujours saoulé, je m'éclate effectivement plus dans le rp pur et dur. Et je pense aussi que j'aurai du plus détailler le personnage, j'suis désolé à vrai dire j'voulais en terminer le plus vite possible avec cette présentation, quitte à ne pas avoir une quantité enorme de Dorikis.

Mais la c'est parfait. Encore merci pour les conseils, je suis également flatté par tous ces compliments, encore plus pour l'île ! Et merci pour l'accueil également !! Smile

Posté par Contenu sponsorisé