Tout a commencé quand j'discutais business avec Nojika, la boss de Belmer Corp, une sacrée meuf, assez flippante, une poigne de fer dans un gant d'acier. Bref, on négociait un approvisionnement pour Ray et pendant les négociations, son secrétaire est rentré dans le bureau et lui a soufflé un truc à l'oreille, puis elle m'a foutu à la porte, avec courtoisie certes, mais quand on est à la porte, on s'en branle du « s'il vous plait » et « merci ». C'est d'autant plus vrai quand on a une obligation de résultat envers un vieux qu'a dû liquider plus de trucs qu'un mandataire en période de récession. Du coup, j'me suis interrogé, Pourquoi elle m'a foutu dehors ? Où est ce que ça a merdé ? C'est moi qui ais merdé ? Bon, vu que j'avais pas de réponse, j'ai choppé le secrétaire quand il sortait du taff. La simple menace de le ligoter, puis de le pendre à poil sur la place du village a suffit à lui faire cracher le morceau : des gusses ont cambriolé la maison de la Nojika, ont kidnappé son p'tit frère, laissé une demande de rançon et que donc la négociation, bah elle est plus trop à l'ordre du jour.Ce qui nous amène à maintenant, le cul sur un banc.
Bon. Du coup. Qu'est ce qu'on fait ? Où qu'on va ? Car perso, j'vois trois solutions : soit j'explique à Ray que ça a foiré, soit je m'enfuis, soit j'essaie de libérer le gosse. Bon, on va pas se mentir, avec la première solution, j'ai de fortes chances de dormir avec les poissons d'ici ce soir et j'suis moyen chaud pour de la poissonophilie. Avec la seconde, je me retrouve avec Ray qui me pourchasse, bon je m'en suis déjà sortie une fois, mais j'avais pas une prime à l'époque... Donc, reste que la troisième. Mwarf. J'suis quand même assez moyennement chaud pour faire une enquête toussa toussa, d'une parce que je sais pas faire, de deux parce que ça sent l'embrouille et de trois car il va arriver une couille et que ça va encore me retomber sur la gueule. Le troisième point est sûr, c'est Loi de Cofresi, c'est un peu comme la loi de Murphy mais en pire : si un truc peut foirer, il va foirer et ça va retomber sur Jev', si un truc ne peut pas foirer, il va foirer et on s'accordera pour dire que c'est la faute du Jev'. Oui, je hais cette loi, mais j'ai pas trop le choix. Alors, je me lève et j'vais faire un truc.
Bon, deux choix possibles, aller à la ville la plus proche et demander les noms des gens louches dans le coin et de tous se les faire un par un jusqu'à trouver un gusse qui sache des trucs ou aller voir si y'a pas un indice à la maison familiale de la Noj'. Bon, pour la seconde, faudrait que je sache où c'est. Je choppe un passant à lunettes, franchement, il mérite pas de descriptions car j'ai pas envie de décrire tous les quidams que je croise, utilise ton imagination grand.
-Hé, quat'zyeux, tu sais où est-ce qu'elle la maison de Mme Nojika ?
-J'suis pas une carte mec, débrouille toi.
Je me lève et colle une droite explosive sur le banc.
-Tu disais ?
-Faut prendre la route de Belmer et c'est au bout.
-Tu penses sérieusement que je connais les emplacements des routes de Cocoyashi ?
-Ah, oui. C'est la première à gauche.
-Merci, passe une bonne journée et aussi pense à réparer le banc que t'as cassé.
Du coup, je m'avance en suivant le chemin qu'il m'a indiqué. On crame sous le soleil de plomb, du coup, je vais marcher entre les mandariniers. Au bout de cinq minutes, j'vois un truc au loin, avec du vert dessus. Je m'rapproche, le truc c'est une maison, le vert des mandariniers. Franchement, si j'étais PDG du plus gros producteur d'agrumes des mers Bleues, j'aurais un château, avec des tables de black-jack et des putes, pas une p'tite maison dans la prairie. Enfin, c'est plus un verger qu'une prairie mais bon, je trouve que p'tite maison dans le verger, bah ça sonne mal.
Vous avez déjà vu des mandarines roses ? Non ? Moi non plus. Donc le truc rose là bas, dans l'arbre, c'en est pas et vu que je pense pas que ce soit un foutu chewing-gum, j'opte pour la possibilité humaine. J'vais sous le mandarinier.
-Bon, tu descends et t'expliques ce que t'as à voir avec le kidnapping ou je te descends ?
Le truc rose bouge.
Bon. Du coup. Qu'est ce qu'on fait ? Où qu'on va ? Car perso, j'vois trois solutions : soit j'explique à Ray que ça a foiré, soit je m'enfuis, soit j'essaie de libérer le gosse. Bon, on va pas se mentir, avec la première solution, j'ai de fortes chances de dormir avec les poissons d'ici ce soir et j'suis moyen chaud pour de la poissonophilie. Avec la seconde, je me retrouve avec Ray qui me pourchasse, bon je m'en suis déjà sortie une fois, mais j'avais pas une prime à l'époque... Donc, reste que la troisième. Mwarf. J'suis quand même assez moyennement chaud pour faire une enquête toussa toussa, d'une parce que je sais pas faire, de deux parce que ça sent l'embrouille et de trois car il va arriver une couille et que ça va encore me retomber sur la gueule. Le troisième point est sûr, c'est Loi de Cofresi, c'est un peu comme la loi de Murphy mais en pire : si un truc peut foirer, il va foirer et ça va retomber sur Jev', si un truc ne peut pas foirer, il va foirer et on s'accordera pour dire que c'est la faute du Jev'. Oui, je hais cette loi, mais j'ai pas trop le choix. Alors, je me lève et j'vais faire un truc.
Bon, deux choix possibles, aller à la ville la plus proche et demander les noms des gens louches dans le coin et de tous se les faire un par un jusqu'à trouver un gusse qui sache des trucs ou aller voir si y'a pas un indice à la maison familiale de la Noj'. Bon, pour la seconde, faudrait que je sache où c'est. Je choppe un passant à lunettes, franchement, il mérite pas de descriptions car j'ai pas envie de décrire tous les quidams que je croise, utilise ton imagination grand.
-Hé, quat'zyeux, tu sais où est-ce qu'elle la maison de Mme Nojika ?
-J'suis pas une carte mec, débrouille toi.
Je me lève et colle une droite explosive sur le banc.
-Tu disais ?
-Faut prendre la route de Belmer et c'est au bout.
-Tu penses sérieusement que je connais les emplacements des routes de Cocoyashi ?
-Ah, oui. C'est la première à gauche.
-Merci, passe une bonne journée et aussi pense à réparer le banc que t'as cassé.
Du coup, je m'avance en suivant le chemin qu'il m'a indiqué. On crame sous le soleil de plomb, du coup, je vais marcher entre les mandariniers. Au bout de cinq minutes, j'vois un truc au loin, avec du vert dessus. Je m'rapproche, le truc c'est une maison, le vert des mandariniers. Franchement, si j'étais PDG du plus gros producteur d'agrumes des mers Bleues, j'aurais un château, avec des tables de black-jack et des putes, pas une p'tite maison dans la prairie. Enfin, c'est plus un verger qu'une prairie mais bon, je trouve que p'tite maison dans le verger, bah ça sonne mal.
Vous avez déjà vu des mandarines roses ? Non ? Moi non plus. Donc le truc rose là bas, dans l'arbre, c'en est pas et vu que je pense pas que ce soit un foutu chewing-gum, j'opte pour la possibilité humaine. J'vais sous le mandarinier.
-Bon, tu descends et t'expliques ce que t'as à voir avec le kidnapping ou je te descends ?
Le truc rose bouge.
Dernière édition par Jevta Cofresi le Mer 30 Sep 2015 - 23:30, édité 1 fois