LUX CIARA TORELLI
• Pseudonyme : /
• Age : 26 ans.
• Sexe : Femme.
• Race : Humaine.
• Métier : Matelot 2nde classe.
• Groupe : Marine.
• Age : 26 ans.
• Sexe : Femme.
• Race : Humaine.
• Métier : Matelot 2nde classe.
• Groupe : Marine.
• But : Découvrir la raison de son existence. Trouver son but, en fait.
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : A part crocheter les serrures, j’pense que c’est tout.
• Équipement : Si c’est possible, un pistolet (le truc à un seul coup que tu mets quinze ans à recharger avec de la poudre et tout) ancien qu’elle tient de son paternel. This one, ou dans l'genre.
• Parrain : Maya inside o/
• Ce compte est-il un DC ? Refonte plutôt.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? /
• Codes du règlement :
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : A part crocheter les serrures, j’pense que c’est tout.
• Équipement : Si c’est possible, un pistolet (le truc à un seul coup que tu mets quinze ans à recharger avec de la poudre et tout) ancien qu’elle tient de son paternel. This one, ou dans l'genre.
• Parrain : Maya inside o/
• Ce compte est-il un DC ? Refonte plutôt.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? /
• Codes du règlement :
Description Physique
« Ardent Torelli, c’est vous ? »
Un peu qu’c’est moi. Y s’passe quoi, vous vendez des calendriers ?
« Lieutenant Franco D. Port. Je suis là pour avoir quelques informations au sujet de votre fille, Lux. »
Qu’est-ce qu’elle a encore fait, celle-là ? Ne m’dites pas qu’elle est à l’origine de l’incendie de l’auberge, hein ? Intenable cette gosse. Je me demande bien ce qui me pousse à la garder à la maison…
« Non monsieur. A vrai dire, votre fille désire entrer dans la Marine. Nous devons donc dresser un dossier complet avant de l’accepter. »
Lux ? Dans la Marine ? Vous v’fouteriez pas un peu de ma gueule par hasard ? Non mais, soyez réalistes… Z’avez vu la gamine ? Pas plus haute que trois pommes. Bon, d’accord. Cinq. Mais attendez, elle vous arrive à peine au menton, lieut’nant. Et pourtant, z’êtes pas grand vous non plus. Si j’devais mettre des mesures exactes ? Barf, elle s’rait pas loin d’chatouiller le mètre soixante. Ou cinquant’cinq. J’saurais pas trop vous dire. J’suis pas à la mesurer tous les jours non plus… Non, puis, z’avez vu sa carrure ? C’t’une gonzesse hein, c’pas exac’tement l’type qui a cent kilos d’muscles en plus. Plutôt l’contraire, si vous voyez c’que j’veux dire. M’étonnerais pas qu’elle galère à lever une arme la p’tiote.
Ouais bon, j’ai compris. Elle veut entrer chez les mouettes. Mais v’croyez qu’elle va s’y intégrer ? Avec sa tignasse rousse, elle pass’ra pas inaperçue, j’vous l’dis. C’pas comme si elle était moche, ça non. C’est ma fille après tout. Elle a hérité d’mes gênes de beauté. Voyez, c’menton fier et volontaire, ou c’regard outremer ? Exactement. C’est la marque des Torelli. J’sais pas d’qui elle tient sa taille par contre. Sûr’ment d’ma femme. Mais chez les Torelli, on est grand d’ordinaire. Alors bon.
J’suis son padre, hein, j’vais pas non plus m’attarder d’ssus, mais vous croyez qu’une nana comme elle, avec autant d’potentiel sur l’buste, va bien s’intégrer chez vos mouettes ? J’dis pas qu’les filles doivent pas faire soldate, mais quand même. Moi d’mon temps, une p’tite poulette comme ça, c’était pas en tant que cam’rade qu’elles v’naient à la caserne. J’veux dire, elle est trop délicate, à la moindre rixe, elle va s’faire casser en deux. C’est ma fille hein, j’sais encore comment qu’elle est solide.
« Monsieur, ce n’est pas ce genre de ren- »
Eh, mais t’as cru quoi là, à me couper la parole ? Ouais, j’le vois ton insigne, j’le vois, t’en fais pas. Mais t’es chez moi, mon p’tit gars. T’es chez moi. Alors tu moufte pas. Tu voulais que j’cause de ma p’tite ? Alors j’en cause. Et si j’ai envie d’te décrire sa garde-robe au complet, j’le fais. Comment ça, t’es pas là pour ça ? Qu’est-ce que j’m’en fiche, t’sais ?
Alors, la garde-robe, du coup. Ben en fait, j’n’ai pas grand-chose à dire sur l’sujet. Ouais, ben j’sais, mais c’pas d’ma faute si ma gosse elle s’habille tout le temps pareil hein ? Avec ce bustier-là, pour cacher son potentiel qu’elle me dit même si j’en crois pas un mot, et son pantalon de cuir, soi-disant pour protéger ses arrières. Ses arrières, ses arrières, mon cul ouais. J’sais qu’elle sait qu’elle est belle, ma p’tite. J’sais qu’elle pense que j’crois toutes ses salades. Mais j’sais qu’elle aime bien faire baver les gars. Hein ?
T’dois pas l’avoir rencontrée si tu sais pas, mec. Ma fille, tu l’oublie pas comme ça. C’est dans les gênes, j’te dis. Les Torelli, ça marque l’esprit. Me contredis pas, j’te dis. Si tu l’avais rencontrée, tu saurais. Avec sa démarche là, à rouler son p’tit cul pour attirer l’attention, et sa manière de se tenir. Très digne, très fière, comme si ça pouvait lui faire gagner des centimètres… T’sais, quand elle te toise là, d’ses prunelles turquin, en pinçant les lèvres… Quoi ? Ouais, elle aime bien s’maquiller. C’pour ça que, si tu m’avais pas interrompu, t’aurais pu savoir que j’allais dire qu’elles étaient purpurines, ses lèvres. Mais comme t’es con, et impatient, ben tu sauras pas.
Un peu qu’c’est moi. Y s’passe quoi, vous vendez des calendriers ?
« Lieutenant Franco D. Port. Je suis là pour avoir quelques informations au sujet de votre fille, Lux. »
Qu’est-ce qu’elle a encore fait, celle-là ? Ne m’dites pas qu’elle est à l’origine de l’incendie de l’auberge, hein ? Intenable cette gosse. Je me demande bien ce qui me pousse à la garder à la maison…
« Non monsieur. A vrai dire, votre fille désire entrer dans la Marine. Nous devons donc dresser un dossier complet avant de l’accepter. »
Lux ? Dans la Marine ? Vous v’fouteriez pas un peu de ma gueule par hasard ? Non mais, soyez réalistes… Z’avez vu la gamine ? Pas plus haute que trois pommes. Bon, d’accord. Cinq. Mais attendez, elle vous arrive à peine au menton, lieut’nant. Et pourtant, z’êtes pas grand vous non plus. Si j’devais mettre des mesures exactes ? Barf, elle s’rait pas loin d’chatouiller le mètre soixante. Ou cinquant’cinq. J’saurais pas trop vous dire. J’suis pas à la mesurer tous les jours non plus… Non, puis, z’avez vu sa carrure ? C’t’une gonzesse hein, c’pas exac’tement l’type qui a cent kilos d’muscles en plus. Plutôt l’contraire, si vous voyez c’que j’veux dire. M’étonnerais pas qu’elle galère à lever une arme la p’tiote.
Ouais bon, j’ai compris. Elle veut entrer chez les mouettes. Mais v’croyez qu’elle va s’y intégrer ? Avec sa tignasse rousse, elle pass’ra pas inaperçue, j’vous l’dis. C’pas comme si elle était moche, ça non. C’est ma fille après tout. Elle a hérité d’mes gênes de beauté. Voyez, c’menton fier et volontaire, ou c’regard outremer ? Exactement. C’est la marque des Torelli. J’sais pas d’qui elle tient sa taille par contre. Sûr’ment d’ma femme. Mais chez les Torelli, on est grand d’ordinaire. Alors bon.
J’suis son padre, hein, j’vais pas non plus m’attarder d’ssus, mais vous croyez qu’une nana comme elle, avec autant d’potentiel sur l’buste, va bien s’intégrer chez vos mouettes ? J’dis pas qu’les filles doivent pas faire soldate, mais quand même. Moi d’mon temps, une p’tite poulette comme ça, c’était pas en tant que cam’rade qu’elles v’naient à la caserne. J’veux dire, elle est trop délicate, à la moindre rixe, elle va s’faire casser en deux. C’est ma fille hein, j’sais encore comment qu’elle est solide.
« Monsieur, ce n’est pas ce genre de ren- »
Eh, mais t’as cru quoi là, à me couper la parole ? Ouais, j’le vois ton insigne, j’le vois, t’en fais pas. Mais t’es chez moi, mon p’tit gars. T’es chez moi. Alors tu moufte pas. Tu voulais que j’cause de ma p’tite ? Alors j’en cause. Et si j’ai envie d’te décrire sa garde-robe au complet, j’le fais. Comment ça, t’es pas là pour ça ? Qu’est-ce que j’m’en fiche, t’sais ?
Alors, la garde-robe, du coup. Ben en fait, j’n’ai pas grand-chose à dire sur l’sujet. Ouais, ben j’sais, mais c’pas d’ma faute si ma gosse elle s’habille tout le temps pareil hein ? Avec ce bustier-là, pour cacher son potentiel qu’elle me dit même si j’en crois pas un mot, et son pantalon de cuir, soi-disant pour protéger ses arrières. Ses arrières, ses arrières, mon cul ouais. J’sais qu’elle sait qu’elle est belle, ma p’tite. J’sais qu’elle pense que j’crois toutes ses salades. Mais j’sais qu’elle aime bien faire baver les gars. Hein ?
T’dois pas l’avoir rencontrée si tu sais pas, mec. Ma fille, tu l’oublie pas comme ça. C’est dans les gênes, j’te dis. Les Torelli, ça marque l’esprit. Me contredis pas, j’te dis. Si tu l’avais rencontrée, tu saurais. Avec sa démarche là, à rouler son p’tit cul pour attirer l’attention, et sa manière de se tenir. Très digne, très fière, comme si ça pouvait lui faire gagner des centimètres… T’sais, quand elle te toise là, d’ses prunelles turquin, en pinçant les lèvres… Quoi ? Ouais, elle aime bien s’maquiller. C’pour ça que, si tu m’avais pas interrompu, t’aurais pu savoir que j’allais dire qu’elles étaient purpurines, ses lèvres. Mais comme t’es con, et impatient, ben tu sauras pas.
Description Psychologique
Bon, qu’est-ce que veux d’autre, mon gars ? Comment, j’ai pas répondu à ta question première ? C’était quoi ? Ah, une description ? Ben et c’que j’viens d’te dire, c’était quoi hein ? Oh, tu parles de sa façon d’être… Ben fallait l’dire plus tôt, gars.
Pour c’que j’en sais, Lux c’est pas le genre de nana qui reste passive quand on l’agresse. Donc si t’avais dans l’idée d’en faire ton souf’douleur à l’académie, revois tout d’suite tes priorités, sinon tu risqu’rais d’plus t’la péter avec ta voix grave. La p’tite, elle est du genre à pas s’laisser faire, t’vois. Elle est réactive. J’ai tenté d’lui apprendre la moré. Modétra. Modération. V’là. Sauf que j’sais pas non plus c’que ça veut dire. Donc ben, t’vois, c’pas le type de nana à rester zen quand tu commences à la chercher. Parfois, elle est calme. Tu la r’gardes, elle bouge pas d’un pouce. Tu peux la bousculer, elle réagit pas. C’est quand elle est focalisée sur un aut’ truc. Mais t’fie pas à son calme, gars. En vrai, elle note tout dans un coin d’sa p’tite caboche. Tu t’imagines pas, mais t’es mort de treize façons différentes dans sa tête. La vengeance, mon vieux, elle connaît. Plus rancunière qu’elle, j’sais pas.
Mais c’pas tout. Ma fille, elle tient d’moi, elle est intelligente. Elle sait compter deux et deux pour faire vingt-deux. Si moi j’sais pas lire, elle, elle a appris. Elle a essayé d’m’apprendre, mais ça m’a saoulé. En fait, elle est persévérante aussi. Elle essaie toujours d’me faire apprendre à lire. Elle a pas peur de quand j’suis un ours, mon gars. T’sais, l’matin, au réveil, quand tu grognes sur tout c’qui bouge. Ben quand j’suis pas content, j’suis comme ça. Et elle a pas peur, alors même qu’j’en ai collé des tartes à ses frères pour moins que ça.
Ouais, elle doit savoir qu’c’est ma p’tite protégée. C’ma fille unique en même temps. Quand t’as six mini-toi, ça fait du bien d’avoir une p’tite princesse. J’l’ai p’tet surprotégée parfois, j’avoue. Elle sait tirer parti d’ses avantages la gamine, j’te jure. En deux-trois phrases, elle t’embobine comme jamais, avec sa p’tite moue innocente là. Si elle ment ? Barf, parfois, comme tout l’monde j’suppose. Mais comment savoir si elle ment hein ? Elle est pas bête ma p’tite, elle sait comment tourner les choses. Pour ça, faudrait d’mander à sa mère. Sauf que ma femme, elle est morte.
D’ailleurs, ça a bien attristé ma gamine ça. Elle adorait sa mère. C’était un peu son modèle. D’puis qu’elle est morte, Lux elle est devenue plus sauvageonne. Plus comme ses frères, et comme moi. Elle s’adapte à son environnement j’suppose, pour pas montrer c’qui la blesse. J’l’ai jamais vue pleurer, à part quand elle été bébé. J’crois qu’elle tient beaucoup à l’image qu’elle donne, qu’elle veut pas paraître mauviette.
Pour c’que j’en sais, Lux c’est pas le genre de nana qui reste passive quand on l’agresse. Donc si t’avais dans l’idée d’en faire ton souf’douleur à l’académie, revois tout d’suite tes priorités, sinon tu risqu’rais d’plus t’la péter avec ta voix grave. La p’tite, elle est du genre à pas s’laisser faire, t’vois. Elle est réactive. J’ai tenté d’lui apprendre la moré. Modétra. Modération. V’là. Sauf que j’sais pas non plus c’que ça veut dire. Donc ben, t’vois, c’pas le type de nana à rester zen quand tu commences à la chercher. Parfois, elle est calme. Tu la r’gardes, elle bouge pas d’un pouce. Tu peux la bousculer, elle réagit pas. C’est quand elle est focalisée sur un aut’ truc. Mais t’fie pas à son calme, gars. En vrai, elle note tout dans un coin d’sa p’tite caboche. Tu t’imagines pas, mais t’es mort de treize façons différentes dans sa tête. La vengeance, mon vieux, elle connaît. Plus rancunière qu’elle, j’sais pas.
Mais c’pas tout. Ma fille, elle tient d’moi, elle est intelligente. Elle sait compter deux et deux pour faire vingt-deux. Si moi j’sais pas lire, elle, elle a appris. Elle a essayé d’m’apprendre, mais ça m’a saoulé. En fait, elle est persévérante aussi. Elle essaie toujours d’me faire apprendre à lire. Elle a pas peur de quand j’suis un ours, mon gars. T’sais, l’matin, au réveil, quand tu grognes sur tout c’qui bouge. Ben quand j’suis pas content, j’suis comme ça. Et elle a pas peur, alors même qu’j’en ai collé des tartes à ses frères pour moins que ça.
Ouais, elle doit savoir qu’c’est ma p’tite protégée. C’ma fille unique en même temps. Quand t’as six mini-toi, ça fait du bien d’avoir une p’tite princesse. J’l’ai p’tet surprotégée parfois, j’avoue. Elle sait tirer parti d’ses avantages la gamine, j’te jure. En deux-trois phrases, elle t’embobine comme jamais, avec sa p’tite moue innocente là. Si elle ment ? Barf, parfois, comme tout l’monde j’suppose. Mais comment savoir si elle ment hein ? Elle est pas bête ma p’tite, elle sait comment tourner les choses. Pour ça, faudrait d’mander à sa mère. Sauf que ma femme, elle est morte.
D’ailleurs, ça a bien attristé ma gamine ça. Elle adorait sa mère. C’était un peu son modèle. D’puis qu’elle est morte, Lux elle est devenue plus sauvageonne. Plus comme ses frères, et comme moi. Elle s’adapte à son environnement j’suppose, pour pas montrer c’qui la blesse. J’l’ai jamais vue pleurer, à part quand elle été bébé. J’crois qu’elle tient beaucoup à l’image qu’elle donne, qu’elle veut pas paraître mauviette.
Biographie
« En fait, monsieur, ce qu’il nous faudrait, ce serait plutôt son historique… »
Ah mais fallait l’dire plus tôt, au lieu d’rester assis comme un gland à boire un thé en m’écoutant bavasser. T’serais pas un peu con, des fois ?
Bon, ben on va commencer par l’commencement, hein ? C’était il y a… Plus ou moins cinquante piges, j’crois. J’suis né sur West Blue mon gars, d’un père charpentier et d’une mère… Euh… Disons qu’elle savait d’quoi il en retournait quoi. J’ai grandi là-bas, et j’te jure, c’pas l’para- Quoi ? Oh, j’suis remonté trop loin ? Bon. Mais s’t’arrêtais d’me couper la parole aussi…
J’ai rencontré ma femme en v’nant par ici, sur East Blue, livrer des meubles. C’était la p’tiote du client d’mon paternel. Bien comme il faut, j’dois dire. J’suis rev’nu plusieurs fois pour la voir, la lutiner. T’sais comment ça s’passe hein. Puis j’l’ai mariée parce que son père m’tannait pour régulariser la situation. S’tu veux que j’simplifie, c’que j’l’avais engrossée en fait. Donc j’l’ai mariée. Et j’suis restée dans l’coin. C’pas si mal, Pa’d’joie, comme île. Bon, c’est sûr, ça manque un peu d’animation. Mais y a une taverne, des bicoques, des champs et des forêts, et ça m’va. En plus, y avait pas d’charpentier, alors j’ai pu prendre l’marché t’vois.
J’avais vingt ans, en c’temps-là. Ma femme en avait presque dix-huit. En premier, elle a eu des triplés. J’te dis pas comment c’était quand elle les a largué. J’l’ai jamais entendu crier aussi fort. J’crois qu’le doc a même failli tourner de l’œil au fur et à mesure qu’les p’tits sortaient. Moi j’me d’mandais combien y en avait, parce que ça sortait, ça sortait, et ça avait pas l’air de s’arrêter. Donc y en a eu trois. Puis un an après, y a eu un autre p’tit gars. Et encore un autre, deux ans après. Et un dernier, un an après. On s’est r’trouvés avec six bouches à nourrir en plus. Six p’tits gars qu’il fallait élever. ‘Reus’ment, j’suis pas mauvais comme charpentier, et j’gagnais bien ma vie. Alors j’ai pu subvenir aux besoins d’ma famille sans problème. On s’en sortait pas si mal. Puis ma Charlie, elle faisait aussi la nourrice pour les autres mioches du bled. Alors elle apportait d’l’eau au moulin. Quoi ? Du beurre dans les épinards ? Qu’est-ce que j’en sais moi. J’suis pas Stein eh… Tu connais pas Stein ? Hein Stein, quand même !
Bon, tu la ferme un peu que j’continue, ou j’t’en met une ? Voilà. J’me fiche que tu sois une mouette, t’sais. C’toi qu’es venu me voir à la base. Donc. Après cinq ans d’ce régime, ma femme était d’nouveau enceinte. Et c’est là qu’on a eu Lux.
Peu après, ma femme est tombée malade. Mais genre, grav’ment malade. Elle gardait l’lit toute la journée, et vomissait toute la nuit. Les docs n’savaient pas quoi faire. Mes fils étaient désorientés, et apeurés. Et ma p’tite, ben elle semblait comprendre le truc. Elle pleurait pas. Elle restait calme et gentille. Elle dormait, mangeait et nous observait sans faire d’vagues. Elle était sage quoi. Tout le contraire d’aujourd’hui.
Ma femme est restée malade pendant de longues années. Tout ce que pouvaient faire les docs, c’était d’la garder en vie. Mais c’pas une vie ça. Quand Lux a eu sept ans, ma femme a demandé la Grâce. Elle a rej’té tous les docs, et elle a bu du poison. Un truc foudroyant. Quelques s’condes après l’avoir bu, elle a cessé d’vivre. A partir de là, Lux n’a plus été la même. J’l’ai él’vée comme j’ai pu, mais j’crois qu’la mort d’sa mère l’a marquée plus qu’elle n’veut l’admettre.
Mes fils et moi, on a fait c’qu’on a pu, mais Lux restait comme un mystère. J’savais pas trop quoi faire avec elle. J’ai tout essayé. La sévérité, le laxisme, le chantage, le système d’récompenses et tout. Mais rien à faire. Quand elle a eu dix ans, elle a foutu l’feu au grenier. C’était pas intentionnel, comme l’pense tout l’monde. J’crois qu’elle voulait juste s’faire une histoire. Elle a toujours eu une grande imagination. Il n’était pas rare d’la voir cavaler en meuglant qu’elle était un dragon, ou bien d’la voir frapper avec des bouts d’bois sur un sac de farine en s’prenant pour un chevalier. Elle l’a jamais dit, mais pour l’coup du grenier, il m’semble qu’elle était dans un trip de démons. V’savez, ces bestioles qui vivent dans l’feu, avec les cornes et tout. Ouais, j’sais pas où elle a été pêché ça, mais bon.
Avec ses frères, c’était souvent qu’elle se battait. Et vas-y que j’te fourre mon poing dans l’museau. Et vas-y qu’j’te fonce dedans comme un bélier. Elle a pas froid aux yeux ma p’tite. Mais parfois, elle réfléchit pas tell’ment non plus. Elle fonce dans l’tas comme si elle était dix fois plus forte qu’elle ne l’est réellement. Combien d’fois j’ai dû la séparer, elle et ses frères, alors qu’ils s’tapaient d’ssus…
Puis j’ai trouvé une autre minette qui m’bottait bien. Après trois ans d’relations dans l’pêché, on s’est marié. Lux avait alors quinze ans. C’tait une belle gamine. Elle t’nait d’sa mère principalement, mais d’moi aussi. Fougueuse et mignonne. Les gars s’sont pressés d’vant ma porte pour la courtiser. Comme si j’allais leur laisser ma gamine pour qu’ils lui fassent des trucs indécents. Z’ont cru… Mes fils la protégeaient aussi d’ces jeunots. C’tait leur princesse à eux aussi. J’sais pas combien d’nez ont été brisés à cause de ça. Autant que des cœurs j’crois bien. Lux elle aimait ça, l’attention. Par contre, elle aimait pas ma nouvelle femme. Elle lui battait froid, tout l’temps. Elle s’montrait insolente et même méchante. J’avais beau lui coller des raclées, rien n’y f’sait. Ma femme a essayé d’l’amadouer avec des cadeaux, mais ça a pas marché non plus. Ses frères essayaient de la faire culpabiliser, en vain. Puis un jour, l’plus vieux a défié Lux. Il lui a dit qu’elle était pas capable de s’montrer une gentille fille parfaite avec ma femme.
C’était l’déclic. Lux n’a pas pu résister au défi. Elle a alors changé du tout au tout. J’sais pas si elle était hypocrite pour prouver qu’elle pouvait rel’ver l’défi, ou si elle n’attendait qu’ça pour lâcher la bride à ses sentiments sans avoir l’impression d’trahir feu sa mère. Mais elle s’est montrée mignonne après ça. Alors on a continué sur les défis. Pas cap’ d’aller à l’école. Pas cap’ d’être première d’ta classe. Pas cap’ d’rester garder les mioches du village pour faire un peu d'argent d'poche. P’tet qu’elle a compris l’truc. Ou p’tet pas. Mais elle relevait les défis, et elle s’est montré la plus adorable des gamines après ça.
Puis elle a eu vingt ans. Y avait toujours ces zouaves qui lui tournaient autour. Discrètement, parce qu’ils s’faisaient casser les dents sinon. Mais j’savais qu’ils étaient là. Y avait tout l’temps des bouquets d’fleurs ou des bijoux qui traînaient dans la chambre de Lux. J’arrivais pas à les coincer, ces p’tits cons. Ses frères non plus. Et l’un d’eux, j’sais plus l’quel, a lancé un autre défi. Pas cap’ d’rester chaste jusqu’à c’que j’y dise que l’gars était bon pour moi. Et elle a arrêté d’ramener ces cadeaux.
Pour son anniversaire, ses vingt-et-un ans, j’lui ai offert le vieux pistolet d’mon père, qui l’a eu d’son père avant lui, et ainsi d’suite. Un vieux machin dont j’prenais soin, avec de la poudre et des balles de plomb. Un truc qu’mon ancêtre tenait d’son temps dans la Marine. Une antiquité, mais qui fonctionnait toujours. J’lui ai appris à s’en servir. J’te dis pas les heures qu’on a passé d’ssus. J’voulais l’offrir à mon aîné, à la base, mais il aime pas les armes à feu. Les autres non plus d’ailleurs. Mais Lux, elle a adoré. Alors j’lui ai montré comment s’mettre, comment l’charger, l’décharger, l’démonter, et tout ça. Elle était plutôt douée. Et ça m’rassurait d’savoir qu’elle s’rait pas obligée d’se battre tout l’temps au corps à corps si elle devait s’défendre.
Après, y a rien eu d’remarquable jusqu’ici. Jusqu’à c’que tu viennes m’apprendre qu’elle voulait entrer dans la Marine. C’quoi c’te lubie, hein ? C’t’une nana, elle d’vrait pas avoir à défendre d’autres gens.
« Vous n’avez aucune idée de ses motivations pour rejoindre la Marine ? »
Non, aucune. Quoique… P’tet que c’est encore un d’ces défis à la con… Ses frères adorent la tester par ce biais… Ouais, ça doit être ça. L’un d’eux a dû la défier d’s’engager.
« Ce n’est pas très conventionnel comme motivations. »
Quoi, t’crois qu’elle tiendra pas ? J’te l’ai dit. Si elle s’est fait défiée, elle renoncera pas. Pire, elle fera tout pour s’surpasser. Si vraiment elle s’engage, ça m’étonnerais pas qu’elle vise des promotions rapides.
« Bon. Je vais pouvoir clôturer le dossier de formation alors. Ce sera tout, monsieur Torelli. Je vous souhaite une bonne journ- »
Ouais, c’est ça. Toi aussi. Dis bonjour à ta mère d’ma part, mais fais-le pas savoir à ma femme. Elle est jalouse, c’te bestiole… Et dites aussi à ma fille d'passer nous voir. A moins qu'elle soit cloîtrée dans votre base pour sa formation ? Ou qu'elle soit envoyée dans une académie j'ne sais où ? Ouais. Bref. Dites-lui d'passer m'voir en tout cas. J’sais bien qu’elle sait pas trop c’qu’elle doit faire d’sa vie, mais si j’pouvais l’empêcher d’se la jouer justicière pour un défi à la con, c’serait pas plus mal.
Hélas, rien ne dissuada Lux de s'engager. Elle tira les deux mois de formations sans broncher, avant d'être catapultée en tant que Matelot de Seconde Classe.
Ah mais fallait l’dire plus tôt, au lieu d’rester assis comme un gland à boire un thé en m’écoutant bavasser. T’serais pas un peu con, des fois ?
Bon, ben on va commencer par l’commencement, hein ? C’était il y a… Plus ou moins cinquante piges, j’crois. J’suis né sur West Blue mon gars, d’un père charpentier et d’une mère… Euh… Disons qu’elle savait d’quoi il en retournait quoi. J’ai grandi là-bas, et j’te jure, c’pas l’para- Quoi ? Oh, j’suis remonté trop loin ? Bon. Mais s’t’arrêtais d’me couper la parole aussi…
J’ai rencontré ma femme en v’nant par ici, sur East Blue, livrer des meubles. C’était la p’tiote du client d’mon paternel. Bien comme il faut, j’dois dire. J’suis rev’nu plusieurs fois pour la voir, la lutiner. T’sais comment ça s’passe hein. Puis j’l’ai mariée parce que son père m’tannait pour régulariser la situation. S’tu veux que j’simplifie, c’que j’l’avais engrossée en fait. Donc j’l’ai mariée. Et j’suis restée dans l’coin. C’pas si mal, Pa’d’joie, comme île. Bon, c’est sûr, ça manque un peu d’animation. Mais y a une taverne, des bicoques, des champs et des forêts, et ça m’va. En plus, y avait pas d’charpentier, alors j’ai pu prendre l’marché t’vois.
J’avais vingt ans, en c’temps-là. Ma femme en avait presque dix-huit. En premier, elle a eu des triplés. J’te dis pas comment c’était quand elle les a largué. J’l’ai jamais entendu crier aussi fort. J’crois qu’le doc a même failli tourner de l’œil au fur et à mesure qu’les p’tits sortaient. Moi j’me d’mandais combien y en avait, parce que ça sortait, ça sortait, et ça avait pas l’air de s’arrêter. Donc y en a eu trois. Puis un an après, y a eu un autre p’tit gars. Et encore un autre, deux ans après. Et un dernier, un an après. On s’est r’trouvés avec six bouches à nourrir en plus. Six p’tits gars qu’il fallait élever. ‘Reus’ment, j’suis pas mauvais comme charpentier, et j’gagnais bien ma vie. Alors j’ai pu subvenir aux besoins d’ma famille sans problème. On s’en sortait pas si mal. Puis ma Charlie, elle faisait aussi la nourrice pour les autres mioches du bled. Alors elle apportait d’l’eau au moulin. Quoi ? Du beurre dans les épinards ? Qu’est-ce que j’en sais moi. J’suis pas Stein eh… Tu connais pas Stein ? Hein Stein, quand même !
Bon, tu la ferme un peu que j’continue, ou j’t’en met une ? Voilà. J’me fiche que tu sois une mouette, t’sais. C’toi qu’es venu me voir à la base. Donc. Après cinq ans d’ce régime, ma femme était d’nouveau enceinte. Et c’est là qu’on a eu Lux.
Peu après, ma femme est tombée malade. Mais genre, grav’ment malade. Elle gardait l’lit toute la journée, et vomissait toute la nuit. Les docs n’savaient pas quoi faire. Mes fils étaient désorientés, et apeurés. Et ma p’tite, ben elle semblait comprendre le truc. Elle pleurait pas. Elle restait calme et gentille. Elle dormait, mangeait et nous observait sans faire d’vagues. Elle était sage quoi. Tout le contraire d’aujourd’hui.
Ma femme est restée malade pendant de longues années. Tout ce que pouvaient faire les docs, c’était d’la garder en vie. Mais c’pas une vie ça. Quand Lux a eu sept ans, ma femme a demandé la Grâce. Elle a rej’té tous les docs, et elle a bu du poison. Un truc foudroyant. Quelques s’condes après l’avoir bu, elle a cessé d’vivre. A partir de là, Lux n’a plus été la même. J’l’ai él’vée comme j’ai pu, mais j’crois qu’la mort d’sa mère l’a marquée plus qu’elle n’veut l’admettre.
Mes fils et moi, on a fait c’qu’on a pu, mais Lux restait comme un mystère. J’savais pas trop quoi faire avec elle. J’ai tout essayé. La sévérité, le laxisme, le chantage, le système d’récompenses et tout. Mais rien à faire. Quand elle a eu dix ans, elle a foutu l’feu au grenier. C’était pas intentionnel, comme l’pense tout l’monde. J’crois qu’elle voulait juste s’faire une histoire. Elle a toujours eu une grande imagination. Il n’était pas rare d’la voir cavaler en meuglant qu’elle était un dragon, ou bien d’la voir frapper avec des bouts d’bois sur un sac de farine en s’prenant pour un chevalier. Elle l’a jamais dit, mais pour l’coup du grenier, il m’semble qu’elle était dans un trip de démons. V’savez, ces bestioles qui vivent dans l’feu, avec les cornes et tout. Ouais, j’sais pas où elle a été pêché ça, mais bon.
Avec ses frères, c’était souvent qu’elle se battait. Et vas-y que j’te fourre mon poing dans l’museau. Et vas-y qu’j’te fonce dedans comme un bélier. Elle a pas froid aux yeux ma p’tite. Mais parfois, elle réfléchit pas tell’ment non plus. Elle fonce dans l’tas comme si elle était dix fois plus forte qu’elle ne l’est réellement. Combien d’fois j’ai dû la séparer, elle et ses frères, alors qu’ils s’tapaient d’ssus…
Puis j’ai trouvé une autre minette qui m’bottait bien. Après trois ans d’relations dans l’pêché, on s’est marié. Lux avait alors quinze ans. C’tait une belle gamine. Elle t’nait d’sa mère principalement, mais d’moi aussi. Fougueuse et mignonne. Les gars s’sont pressés d’vant ma porte pour la courtiser. Comme si j’allais leur laisser ma gamine pour qu’ils lui fassent des trucs indécents. Z’ont cru… Mes fils la protégeaient aussi d’ces jeunots. C’tait leur princesse à eux aussi. J’sais pas combien d’nez ont été brisés à cause de ça. Autant que des cœurs j’crois bien. Lux elle aimait ça, l’attention. Par contre, elle aimait pas ma nouvelle femme. Elle lui battait froid, tout l’temps. Elle s’montrait insolente et même méchante. J’avais beau lui coller des raclées, rien n’y f’sait. Ma femme a essayé d’l’amadouer avec des cadeaux, mais ça a pas marché non plus. Ses frères essayaient de la faire culpabiliser, en vain. Puis un jour, l’plus vieux a défié Lux. Il lui a dit qu’elle était pas capable de s’montrer une gentille fille parfaite avec ma femme.
C’était l’déclic. Lux n’a pas pu résister au défi. Elle a alors changé du tout au tout. J’sais pas si elle était hypocrite pour prouver qu’elle pouvait rel’ver l’défi, ou si elle n’attendait qu’ça pour lâcher la bride à ses sentiments sans avoir l’impression d’trahir feu sa mère. Mais elle s’est montrée mignonne après ça. Alors on a continué sur les défis. Pas cap’ d’aller à l’école. Pas cap’ d’être première d’ta classe. Pas cap’ d’rester garder les mioches du village pour faire un peu d'argent d'poche. P’tet qu’elle a compris l’truc. Ou p’tet pas. Mais elle relevait les défis, et elle s’est montré la plus adorable des gamines après ça.
Puis elle a eu vingt ans. Y avait toujours ces zouaves qui lui tournaient autour. Discrètement, parce qu’ils s’faisaient casser les dents sinon. Mais j’savais qu’ils étaient là. Y avait tout l’temps des bouquets d’fleurs ou des bijoux qui traînaient dans la chambre de Lux. J’arrivais pas à les coincer, ces p’tits cons. Ses frères non plus. Et l’un d’eux, j’sais plus l’quel, a lancé un autre défi. Pas cap’ d’rester chaste jusqu’à c’que j’y dise que l’gars était bon pour moi. Et elle a arrêté d’ramener ces cadeaux.
Pour son anniversaire, ses vingt-et-un ans, j’lui ai offert le vieux pistolet d’mon père, qui l’a eu d’son père avant lui, et ainsi d’suite. Un vieux machin dont j’prenais soin, avec de la poudre et des balles de plomb. Un truc qu’mon ancêtre tenait d’son temps dans la Marine. Une antiquité, mais qui fonctionnait toujours. J’lui ai appris à s’en servir. J’te dis pas les heures qu’on a passé d’ssus. J’voulais l’offrir à mon aîné, à la base, mais il aime pas les armes à feu. Les autres non plus d’ailleurs. Mais Lux, elle a adoré. Alors j’lui ai montré comment s’mettre, comment l’charger, l’décharger, l’démonter, et tout ça. Elle était plutôt douée. Et ça m’rassurait d’savoir qu’elle s’rait pas obligée d’se battre tout l’temps au corps à corps si elle devait s’défendre.
Après, y a rien eu d’remarquable jusqu’ici. Jusqu’à c’que tu viennes m’apprendre qu’elle voulait entrer dans la Marine. C’quoi c’te lubie, hein ? C’t’une nana, elle d’vrait pas avoir à défendre d’autres gens.
« Vous n’avez aucune idée de ses motivations pour rejoindre la Marine ? »
Non, aucune. Quoique… P’tet que c’est encore un d’ces défis à la con… Ses frères adorent la tester par ce biais… Ouais, ça doit être ça. L’un d’eux a dû la défier d’s’engager.
« Ce n’est pas très conventionnel comme motivations. »
Quoi, t’crois qu’elle tiendra pas ? J’te l’ai dit. Si elle s’est fait défiée, elle renoncera pas. Pire, elle fera tout pour s’surpasser. Si vraiment elle s’engage, ça m’étonnerais pas qu’elle vise des promotions rapides.
« Bon. Je vais pouvoir clôturer le dossier de formation alors. Ce sera tout, monsieur Torelli. Je vous souhaite une bonne journ- »
Ouais, c’est ça. Toi aussi. Dis bonjour à ta mère d’ma part, mais fais-le pas savoir à ma femme. Elle est jalouse, c’te bestiole… Et dites aussi à ma fille d'passer nous voir. A moins qu'elle soit cloîtrée dans votre base pour sa formation ? Ou qu'elle soit envoyée dans une académie j'ne sais où ? Ouais. Bref. Dites-lui d'passer m'voir en tout cas. J’sais bien qu’elle sait pas trop c’qu’elle doit faire d’sa vie, mais si j’pouvais l’empêcher d’se la jouer justicière pour un défi à la con, c’serait pas plus mal.
Hélas, rien ne dissuada Lux de s'engager. Elle tira les deux mois de formations sans broncher, avant d'être catapultée en tant que Matelot de Seconde Classe.
Test RP
« Cap ou pas cap ? »
La voix résonnant près de son oreille tira la rousse de son sommeil. Ouvrant un œil, encore dans les brumes de ses rêves, elle fronça les sourcils. Puis sa mémoire se mit en marche, et elle put reconnaître Helios, l’un de ses camarades. Blond, cheveux ras, l’air avenant. Sourire déformé par une cicatrice. Pas vraiment futé, mais qui compensait son manque de raisonnement par une imagination sans borne. De quoi se trouver des points commun avec elle. Etouffant un bâillement, Lux se redressa totalement sur sa couchette. Helios avait vite compris comment fonctionnait cette dernière, et il ne manquait pas d’imagination pour rendre amusante les longues périodes de vide à la base.
« Alors, cap ou pas cap ? »
Clignement de paupière. Lux secoua doucement sa crinière, et sa tête, pour se réveiller.
« De quoi ? Marmonne-t-elle d’une voix encore rauque.
— De te rendre dans le bureau de Debossah sans te faire prendre, de piquer son stylo fétiche, et d’aller le balancer à la flotte.
— T’es un grand un malade. Tu sais qu’elle va tous nous en faire baver après ?
— Cap ou pas cap ? »
Le sourire d’Helios était rayonnant, malgré la faible luminosité de la pièce. Avec un soupir amusé, la rousse haussa un sourcil évocateur.
« Cap, évidemment. »
Et elle se débarrassa de ses couvertures pour balancer ses jambes hors du lit. Enfilant rapidement l’uniforme réglementaire de son rang, sans se soucier des œillades du marin à ses côtés, Lux tressa ensuite ses cheveux pour essayer de les discipliner un minimum. Puis, pieds nus, elle se glissa hors de la pièce à pas de loup. Derrière elle, Helios s’installait en attendant son retour. Ils jouaient par manche. Chacun son tour. Ce coup-ci, c’était à la jeune femme de se faire défier. La prochaine fois, ce serait au sien.
Pendant que son collègue se prélassait sur la couchette toute chaude, Lux sillonnait les couloirs de la base. Elle faisait très attention à rester dans les zones d’ombres, dans les zones non couvertes par les Den Den de surveillance. Silencieuse, elle n’en était pas moins nerveuse. Les pulsations de son cœur battaient des records de vitesse. A chaque détour d’un couloir, elle croyait faire une crise cardiaque, son cœur manquant un ou plusieurs battements le temps de vérifier que la voie était libre. Plusieurs fois, elle bifurqua au dernier moment et fit demi-tour avant d’être interceptée par des soldats. Elle risquait gros, si elle était surprise à essayer d’entrer dans le bureau de Debossah. Elle n’était qu’un petit pion, facilement remplaçable, en tant que matelot de seconde classe. Et si elle se faisait renvoyer, si tôt après les deux mois de formation, elle perdrait son défi avec son frère. Le dernier, celui qui était le plus proche d’elle en âge. Il avait parié qu’elle ne tiendrait pas un an dans la Marine. Elle allait lui donner tort. Elle allait lui montrer qu’elle pouvait tenir plus d’un an, si elle voulait. Que ce n’était pas un problème pour elle.
Toute à ses songes, Lux avait failli manquer de tourner à un endroit. Elle se ravisa donc, et prit la bonne direction. Elle n’était plus très loin. Encore quelques mètres et… La voilà. La porte. Le bureau de Debossah. Fermé à clé, évidemment. Fouillant dans une de ses poches, la rousse en sortit deux épingles. Depuis qu’elle avait l’âge de marcher, elle s’arrangeait pour visiter un peu partout, et bien souvent, elle avait été confrontée à des portes closes. Alors, la nécessité faisant loi, elle avait appris à crocheter les serrures. Celle-ci était plus coriace que celles qu’elle avait affronté par le passé. Mais après une dizaine de longues minutes d’intense concentration et de stress, elle réussit finalement à en venir à bout. Rangeant les épingles dans sa poche d’une main tremblante, la rousse s’essuya le front avec la manche de son autre bras. Un coup d’œil à gauche, un coup d’œil à droite. Personne. Elle entrouvrit alors la porte et se glissa à l’intérieur. Il faisait sombre. Il n’y avait pas de veilleuses par ici.
Dépitée, et se morigénant pour n’avoir pas pensé à prendre une lampe, la jeune femme se déplaça à tâtons. Elle se cogna plusieurs fois à des étagères, des chaises ou au bureau. Quand elle arriva d’ailleurs sur ce dernier, elle soupira rapidement. Ses yeux s’étaient un peu acclimatés à l’obscurité, et avec le rayon de lumière venant du couloir, elle distinguait globalement les formes. Toujours en tâtonnant, cela dit, elle réussit à trouver le tiroir sous le bureau. Egalement fermé à clé. Retenant un soupir de frustration, la rousse reprit ses épingles et se remit à l’œuvre. Cette serrure était plus simple que celle de la porte, aussi l’opération ne prit que quelques minutes. Elle le tira doucement vers elle, et d’une main leste, elle chercha la boîte où la Sous-Amirale rangeait son stylo fétiche. Tout le monde en avait entendu parler, sur la base. Et Lux avait pu s’en rendre compte par elle-même la semaine précédente, quand Debossah avait réquisitionné ses services pour nettoyer les déjections de son animal de compagnie du moment.
Lux grimaça en repensant à ce moment. L’espèce de petit singe pour lequel Debossah s’était prise d’affection était malade. Il avait une de ces coliques… Ramasser et nettoyer ça n’avait pas été de tout repos. Plusieurs fois, la rousse avait cru qu’elle allait rendre le contenu de son repas. Et à l’occasion de l’une de ses fois où elle avait tourné la tête pour ne pas dégobiller, elle avait observé l’étrange rituel de la Sous-Amirale qui rangeait son crayon.
Quand elle fut certaine que le stylo était bien à sa place, la jeune femme referma la boîte et la glissa dans l’une de ses poches. D’une main, elle referma le tiroir et se redressa. Elle se cogna durement le crâne contre une masse de chair et d’os, et ses épaules se raidirent. En s’écartant doucement, elle put apercevoir la forme reconnaissable du macaque de Debossah. Serrant les dents, la rousse tenta de contourner le bureau pour filer d’ici, mais l’animal bondit et se plaça devant la porte.
« Hey, doucement p’tit gars. Tu m’reconnais ? C’est moi qui ai nettoyé tes merdes la semaine dernière… »
Pour toute réaction, le macaque hurla. Réprimant un juron, Lux s’empara de la veste qui traînait sur le dossier du siège derrière elle et s’en recouvrit la tête pour ne pas se faire reconnaître par les Den Den de surveillance.
« Saleté de bestiole. Vire de là ! »
D’un coup de pied, la rousse dégagea le singe de son passage. Il hurla de plus belle, et elle s’empressa de sortir du bureau. En voulant refermer la porte rapidement avant de se détourner pour fuir, la jeune femme ne vit pas que le loquet ne s’enclenchait pas correctement. Elle remonta les couloirs de son sprint le plus rapide, tournant brusquement quand elle voyait la silhouette de certains soldats devant elle, et sortit du bâtiment. Elle longea les murs un long moment, avant de se débarrasser du manteau dans un coin. Derrière elle, l’agitation commençait à se faire entendre. Agissant comme les soldats qu’elle aperçut, Lux se dépêcha de gagner le port. Le souffle court, le cœur battant à vive allure, elle ne traîna pas. Pourtant, elle n’allait pas assez vite. Derrière elle, le macaque n’avait pas tardé à la retrouver.
Un cri aigu indiqua sa présence. Lux se raidit, mais elle continua son chemin. D’un geste qui se voulait désinvolte, elle balança le boîtier contenant le stylo à la mer. Le singe la suivait toujours. Elle se retourna pour lui en coller une, et peut-être pour le mettre à la flotte aussi, quand il bondit sur elle.
« Nom d’un… Dégage de là sale bête ! »
C’était officiel, elle détestait les singes. Attrapant l’animal par la queue, elle le vira de son dos et le balança au sol avant de courir pour mettre le plus de distance possible entre elle et lui. Devant elle, des soldats commençaient à se déployer, sans doute pour rechercher l’intrus. Elle bifurqua pour se cacher, et attrapa une pierre qui gisait à côté d’elle. Le macaque ne tarda pas à bondir dans sa direction. Cachée derrière des caisses en bois, et bien déterminée à garder sa place dans la Marine, Lux se défendit. D’un coup proprement ajusté, elle assomma l’animal. Projeté en arrière par la force du coup, ce dernier tomba sur le quai. Et roula jusqu’à tomber dans l’eau.
« Merde… »
Mais elle n’avait pas le temps de s’attarder sur le problème. Longeant les caisses, elle émergea un peu plus loin et réussit à se faufiler parmi les soldats, comme si elle les rejoignait après s’être levée en vitesse. Coup de chance ou heureux hasard, la patrouille comptait un grand nombre de ses coéquipiers. Dont Helios. Ce dernier avait un grand sourire aux lèvres en la voyant, et il lui fit un clin d’œil complice. Désespérée, la rousse leva les yeux au ciel. Il ne savait vraiment pas être discret… Haussant les épaules, elle rejoignit les rangs, et aida ses camarades pour la battue qui était lancée. Debossah allait leur en faire baver quand elle remarquerait la disparition de son stylo fétiche et celle de son macaque de compagnie. Mais le point positif de tout ça, c’est que Lux avait rempli sa mission avec brio. Elle se jura que le prochain défi pour Helios allait être corsé.
La voix résonnant près de son oreille tira la rousse de son sommeil. Ouvrant un œil, encore dans les brumes de ses rêves, elle fronça les sourcils. Puis sa mémoire se mit en marche, et elle put reconnaître Helios, l’un de ses camarades. Blond, cheveux ras, l’air avenant. Sourire déformé par une cicatrice. Pas vraiment futé, mais qui compensait son manque de raisonnement par une imagination sans borne. De quoi se trouver des points commun avec elle. Etouffant un bâillement, Lux se redressa totalement sur sa couchette. Helios avait vite compris comment fonctionnait cette dernière, et il ne manquait pas d’imagination pour rendre amusante les longues périodes de vide à la base.
« Alors, cap ou pas cap ? »
Clignement de paupière. Lux secoua doucement sa crinière, et sa tête, pour se réveiller.
« De quoi ? Marmonne-t-elle d’une voix encore rauque.
— De te rendre dans le bureau de Debossah sans te faire prendre, de piquer son stylo fétiche, et d’aller le balancer à la flotte.
— T’es un grand un malade. Tu sais qu’elle va tous nous en faire baver après ?
— Cap ou pas cap ? »
Le sourire d’Helios était rayonnant, malgré la faible luminosité de la pièce. Avec un soupir amusé, la rousse haussa un sourcil évocateur.
« Cap, évidemment. »
Et elle se débarrassa de ses couvertures pour balancer ses jambes hors du lit. Enfilant rapidement l’uniforme réglementaire de son rang, sans se soucier des œillades du marin à ses côtés, Lux tressa ensuite ses cheveux pour essayer de les discipliner un minimum. Puis, pieds nus, elle se glissa hors de la pièce à pas de loup. Derrière elle, Helios s’installait en attendant son retour. Ils jouaient par manche. Chacun son tour. Ce coup-ci, c’était à la jeune femme de se faire défier. La prochaine fois, ce serait au sien.
Pendant que son collègue se prélassait sur la couchette toute chaude, Lux sillonnait les couloirs de la base. Elle faisait très attention à rester dans les zones d’ombres, dans les zones non couvertes par les Den Den de surveillance. Silencieuse, elle n’en était pas moins nerveuse. Les pulsations de son cœur battaient des records de vitesse. A chaque détour d’un couloir, elle croyait faire une crise cardiaque, son cœur manquant un ou plusieurs battements le temps de vérifier que la voie était libre. Plusieurs fois, elle bifurqua au dernier moment et fit demi-tour avant d’être interceptée par des soldats. Elle risquait gros, si elle était surprise à essayer d’entrer dans le bureau de Debossah. Elle n’était qu’un petit pion, facilement remplaçable, en tant que matelot de seconde classe. Et si elle se faisait renvoyer, si tôt après les deux mois de formation, elle perdrait son défi avec son frère. Le dernier, celui qui était le plus proche d’elle en âge. Il avait parié qu’elle ne tiendrait pas un an dans la Marine. Elle allait lui donner tort. Elle allait lui montrer qu’elle pouvait tenir plus d’un an, si elle voulait. Que ce n’était pas un problème pour elle.
Toute à ses songes, Lux avait failli manquer de tourner à un endroit. Elle se ravisa donc, et prit la bonne direction. Elle n’était plus très loin. Encore quelques mètres et… La voilà. La porte. Le bureau de Debossah. Fermé à clé, évidemment. Fouillant dans une de ses poches, la rousse en sortit deux épingles. Depuis qu’elle avait l’âge de marcher, elle s’arrangeait pour visiter un peu partout, et bien souvent, elle avait été confrontée à des portes closes. Alors, la nécessité faisant loi, elle avait appris à crocheter les serrures. Celle-ci était plus coriace que celles qu’elle avait affronté par le passé. Mais après une dizaine de longues minutes d’intense concentration et de stress, elle réussit finalement à en venir à bout. Rangeant les épingles dans sa poche d’une main tremblante, la rousse s’essuya le front avec la manche de son autre bras. Un coup d’œil à gauche, un coup d’œil à droite. Personne. Elle entrouvrit alors la porte et se glissa à l’intérieur. Il faisait sombre. Il n’y avait pas de veilleuses par ici.
Dépitée, et se morigénant pour n’avoir pas pensé à prendre une lampe, la jeune femme se déplaça à tâtons. Elle se cogna plusieurs fois à des étagères, des chaises ou au bureau. Quand elle arriva d’ailleurs sur ce dernier, elle soupira rapidement. Ses yeux s’étaient un peu acclimatés à l’obscurité, et avec le rayon de lumière venant du couloir, elle distinguait globalement les formes. Toujours en tâtonnant, cela dit, elle réussit à trouver le tiroir sous le bureau. Egalement fermé à clé. Retenant un soupir de frustration, la rousse reprit ses épingles et se remit à l’œuvre. Cette serrure était plus simple que celle de la porte, aussi l’opération ne prit que quelques minutes. Elle le tira doucement vers elle, et d’une main leste, elle chercha la boîte où la Sous-Amirale rangeait son stylo fétiche. Tout le monde en avait entendu parler, sur la base. Et Lux avait pu s’en rendre compte par elle-même la semaine précédente, quand Debossah avait réquisitionné ses services pour nettoyer les déjections de son animal de compagnie du moment.
Lux grimaça en repensant à ce moment. L’espèce de petit singe pour lequel Debossah s’était prise d’affection était malade. Il avait une de ces coliques… Ramasser et nettoyer ça n’avait pas été de tout repos. Plusieurs fois, la rousse avait cru qu’elle allait rendre le contenu de son repas. Et à l’occasion de l’une de ses fois où elle avait tourné la tête pour ne pas dégobiller, elle avait observé l’étrange rituel de la Sous-Amirale qui rangeait son crayon.
Quand elle fut certaine que le stylo était bien à sa place, la jeune femme referma la boîte et la glissa dans l’une de ses poches. D’une main, elle referma le tiroir et se redressa. Elle se cogna durement le crâne contre une masse de chair et d’os, et ses épaules se raidirent. En s’écartant doucement, elle put apercevoir la forme reconnaissable du macaque de Debossah. Serrant les dents, la rousse tenta de contourner le bureau pour filer d’ici, mais l’animal bondit et se plaça devant la porte.
« Hey, doucement p’tit gars. Tu m’reconnais ? C’est moi qui ai nettoyé tes merdes la semaine dernière… »
Pour toute réaction, le macaque hurla. Réprimant un juron, Lux s’empara de la veste qui traînait sur le dossier du siège derrière elle et s’en recouvrit la tête pour ne pas se faire reconnaître par les Den Den de surveillance.
« Saleté de bestiole. Vire de là ! »
D’un coup de pied, la rousse dégagea le singe de son passage. Il hurla de plus belle, et elle s’empressa de sortir du bureau. En voulant refermer la porte rapidement avant de se détourner pour fuir, la jeune femme ne vit pas que le loquet ne s’enclenchait pas correctement. Elle remonta les couloirs de son sprint le plus rapide, tournant brusquement quand elle voyait la silhouette de certains soldats devant elle, et sortit du bâtiment. Elle longea les murs un long moment, avant de se débarrasser du manteau dans un coin. Derrière elle, l’agitation commençait à se faire entendre. Agissant comme les soldats qu’elle aperçut, Lux se dépêcha de gagner le port. Le souffle court, le cœur battant à vive allure, elle ne traîna pas. Pourtant, elle n’allait pas assez vite. Derrière elle, le macaque n’avait pas tardé à la retrouver.
Un cri aigu indiqua sa présence. Lux se raidit, mais elle continua son chemin. D’un geste qui se voulait désinvolte, elle balança le boîtier contenant le stylo à la mer. Le singe la suivait toujours. Elle se retourna pour lui en coller une, et peut-être pour le mettre à la flotte aussi, quand il bondit sur elle.
« Nom d’un… Dégage de là sale bête ! »
C’était officiel, elle détestait les singes. Attrapant l’animal par la queue, elle le vira de son dos et le balança au sol avant de courir pour mettre le plus de distance possible entre elle et lui. Devant elle, des soldats commençaient à se déployer, sans doute pour rechercher l’intrus. Elle bifurqua pour se cacher, et attrapa une pierre qui gisait à côté d’elle. Le macaque ne tarda pas à bondir dans sa direction. Cachée derrière des caisses en bois, et bien déterminée à garder sa place dans la Marine, Lux se défendit. D’un coup proprement ajusté, elle assomma l’animal. Projeté en arrière par la force du coup, ce dernier tomba sur le quai. Et roula jusqu’à tomber dans l’eau.
« Merde… »
Mais elle n’avait pas le temps de s’attarder sur le problème. Longeant les caisses, elle émergea un peu plus loin et réussit à se faufiler parmi les soldats, comme si elle les rejoignait après s’être levée en vitesse. Coup de chance ou heureux hasard, la patrouille comptait un grand nombre de ses coéquipiers. Dont Helios. Ce dernier avait un grand sourire aux lèvres en la voyant, et il lui fit un clin d’œil complice. Désespérée, la rousse leva les yeux au ciel. Il ne savait vraiment pas être discret… Haussant les épaules, elle rejoignit les rangs, et aida ses camarades pour la battue qui était lancée. Debossah allait leur en faire baver quand elle remarquerait la disparition de son stylo fétiche et celle de son macaque de compagnie. Mais le point positif de tout ça, c’est que Lux avait rempli sa mission avec brio. Elle se jura que le prochain défi pour Helios allait être corsé.
Informations IRL
• Prénom : Choupette.
• Age : 22 à ce jour.
• Aime : Beaucoup de choses.
• N'aime pas : Beaucoup d'autres choses.
• Personnage préféré de One Piece : Impossible d'en choisir un seul.
• Caractère : Sociopathe, accroc au chocolat, distraite, narcoleptique... Comment ça c’n'est pas vrai ?
• Fait du RP depuis : Ouh là. Un bout d'temps. Avec quelques pauses entre temps.
• Disponibilité approximative : J'vais dire 3 à 4 jours sur 7, pour faire une moyenne.
• Comment avez-vous connu le forum ? Je l'ai vu dans ma boule de cristal.
ONE PIECE REQUIEM ©
Dernière édition par Lux C. Torelli le Sam 5 Déc 2015 - 21:44, édité 7 fois