Hinu Town. Ça fait comme ça va faire à Las Camp, je remets les pieds ici pour la première fois depuis un bail. J'arrive à Attalia, pose ma terreur dans le port, l'inscrit au registre, puis prend la direction d'Anataka, la capitale. Et j'ai un tout nouvel objectif. Après avoir traversé le désert, j'arrive à la ville principale. Je vais directement dans le zouk, à ma boutique. Je pousse la porte. On me souhaite la bienvenue, comme à n'importe qui. Personne ne me reconnaît visiblement.
« Je vous verse vos salaires et tout ce à quoi j'ai droit ?
... Clotho ?
Oui. J'ai changé de tête pour pouvoir me balader librement. Pas envie d'avoir la marine sur le dos tout le temps. Bon, venons en à la raison de ma présence. Ramenez tout le monde ici, on ferme la boutique pour aujourd'hui. »
Joignant le geste à la parole, je retourne la pancarte indiquant qu'on est désormais fermé et baisse les stores pour que personne ne nous voie. Quelques secondes plus tard, toute l'équipe est réunit devant moi, dans les allées des den den.
« Bien. Vous savez tous que j'ai abandonné la révolution.
…
Pas un bruit, ça doit vouloir dire que oui. Vous savez aussi que je suis donc passé pirate. J'aime bien l'équipe que vous formez, et je vous garde à Revtavy. Sauf que désormais, vous ne bossez plus que pour moi, finit la révo.
Non !
On est révolutionnaires, on ne peut pas faire ça.
La révo, c'est finit. Elle n'arrivera jamais à faire ce qu'elle souhaite. Sinon elle l'aurait fait depuis longtemps. Venez bosser pour moi. On démonte ici et on reconstruit tout ailleurs.
Mais on a nos vies ici !
Vous pouvez en trouver sur d'autres îles.
On serait où ?
J'en sais rien. Ptet Armada.
Armada ?! Mais t'es cinglé ?! C'est rempli de pirates.
Personne ne vous fera de mal avec moi.
Non. Je n'abandonnerai pas la révolution parce que toi tu le veux. Je crois en la cause tout comme tu y croyais avant.
La révolution est la cause de la mort de Franck.
Écoute, on sait que tu es blessé, mais faire ça ne va ri*/
Personne ne veut venir ?
Non.
Ok. J'ai acheté cet endroit. Il m'appartient. Je n'en ai plus besoin, je vais donc le démolir.
On l'achètera.
Avec quel argent ? Tu sais que j'ai dépensé quarante cinq millions quand même pour l'acheter. Vous avez autant d'argent ?
Je … On achète a crédit et on te rembourse petit à petit.
Non. Je n'ai aucune utilité à garder une boutique si elle ne me rapporte rien. Vous ne voulez pas quitter la révolution pour me suivre. Vous allez travailler pour quelqu'un d'autre ?
Sûrement.
Utiliser les connaissances acquises ici ?
Oui.
Non. Je ne peux pas accepter ça. J'ai passé trop de temps à investir dans des escargots uniques en leur genre. Je ne peux pas vous laisser divulguer les secrets.
Minute. Tu vas avoir besoin de quelqu'un avec les connaissances nécessaire pour le bien être des escargots. Je viens avec toi. Je ne permettrai pas que des pauvres animaux sans défense soient martyrisés.
Yuma ? »
En un éclair, je lance une lame d'air sur mes anciens employés. Ils se font trancher en deux avant de pouvoir réagir. Ils tombent sur le sol, coupés en deux, le sang se répandant à flot dans la boutique. Yuma hurle et tombe en reculant. C'est dommage, ils auraient été très utiles. Mais bon, j'allais pas les laisser révéler les secrets de mes escargophones à n'importe qui. Peu m'importe. Je récupère autant de den den que je peux en les mettant dans un très gros sac. Je vais remonter une boutique, et les nouveaux employés auront des modèles pour expérimenter et comprendre comment ils sont créés. Je détruis le labo, ne laissant rien en bon état, tout réduit en bouillit, piétiné, massacré, défiguré. Hors des question que quelqu'un copie le travail pour lequel j'ai payé si cher.
Une fois la boutique dévalisée, j'attrappe Yuma par la manche et on sort de la boutique par la porte de derrière et on part. Il faudra quelques jours pour que la marine vienne vérifier pourquoi la boutique est fermée. Ce qui me laisse de l'avance. Direction le désert, on repart aussitôt. Je laisse les escargots à Yuma, elle va aller au bateau, moi j'ai autre chose à faire encore.
« Je vous verse vos salaires et tout ce à quoi j'ai droit ?
... Clotho ?
Oui. J'ai changé de tête pour pouvoir me balader librement. Pas envie d'avoir la marine sur le dos tout le temps. Bon, venons en à la raison de ma présence. Ramenez tout le monde ici, on ferme la boutique pour aujourd'hui. »
Joignant le geste à la parole, je retourne la pancarte indiquant qu'on est désormais fermé et baisse les stores pour que personne ne nous voie. Quelques secondes plus tard, toute l'équipe est réunit devant moi, dans les allées des den den.
« Bien. Vous savez tous que j'ai abandonné la révolution.
…
Pas un bruit, ça doit vouloir dire que oui. Vous savez aussi que je suis donc passé pirate. J'aime bien l'équipe que vous formez, et je vous garde à Revtavy. Sauf que désormais, vous ne bossez plus que pour moi, finit la révo.
Non !
On est révolutionnaires, on ne peut pas faire ça.
La révo, c'est finit. Elle n'arrivera jamais à faire ce qu'elle souhaite. Sinon elle l'aurait fait depuis longtemps. Venez bosser pour moi. On démonte ici et on reconstruit tout ailleurs.
Mais on a nos vies ici !
Vous pouvez en trouver sur d'autres îles.
On serait où ?
J'en sais rien. Ptet Armada.
Armada ?! Mais t'es cinglé ?! C'est rempli de pirates.
Personne ne vous fera de mal avec moi.
Non. Je n'abandonnerai pas la révolution parce que toi tu le veux. Je crois en la cause tout comme tu y croyais avant.
La révolution est la cause de la mort de Franck.
Écoute, on sait que tu es blessé, mais faire ça ne va ri*/
Personne ne veut venir ?
Non.
Ok. J'ai acheté cet endroit. Il m'appartient. Je n'en ai plus besoin, je vais donc le démolir.
On l'achètera.
Avec quel argent ? Tu sais que j'ai dépensé quarante cinq millions quand même pour l'acheter. Vous avez autant d'argent ?
Je … On achète a crédit et on te rembourse petit à petit.
Non. Je n'ai aucune utilité à garder une boutique si elle ne me rapporte rien. Vous ne voulez pas quitter la révolution pour me suivre. Vous allez travailler pour quelqu'un d'autre ?
Sûrement.
Utiliser les connaissances acquises ici ?
Oui.
Non. Je ne peux pas accepter ça. J'ai passé trop de temps à investir dans des escargots uniques en leur genre. Je ne peux pas vous laisser divulguer les secrets.
Minute. Tu vas avoir besoin de quelqu'un avec les connaissances nécessaire pour le bien être des escargots. Je viens avec toi. Je ne permettrai pas que des pauvres animaux sans défense soient martyrisés.
Yuma ? »
En un éclair, je lance une lame d'air sur mes anciens employés. Ils se font trancher en deux avant de pouvoir réagir. Ils tombent sur le sol, coupés en deux, le sang se répandant à flot dans la boutique. Yuma hurle et tombe en reculant. C'est dommage, ils auraient été très utiles. Mais bon, j'allais pas les laisser révéler les secrets de mes escargophones à n'importe qui. Peu m'importe. Je récupère autant de den den que je peux en les mettant dans un très gros sac. Je vais remonter une boutique, et les nouveaux employés auront des modèles pour expérimenter et comprendre comment ils sont créés. Je détruis le labo, ne laissant rien en bon état, tout réduit en bouillit, piétiné, massacré, défiguré. Hors des question que quelqu'un copie le travail pour lequel j'ai payé si cher.
Une fois la boutique dévalisée, j'attrappe Yuma par la manche et on sort de la boutique par la porte de derrière et on part. Il faudra quelques jours pour que la marine vienne vérifier pourquoi la boutique est fermée. Ce qui me laisse de l'avance. Direction le désert, on repart aussitôt. Je laisse les escargots à Yuma, elle va aller au bateau, moi j'ai autre chose à faire encore.
