Je vais...

La Plaie, le pire amiral de l’histoire de la marine, le lubrique, l’incompétent. Nombreux sont les surnoms affectueux que l’on a pour l’homme qui a été Pludbus Céldèborde et bien d’autres encore qualificatifs existent, mais qui ne méritent pas d’être cités ici afin de rester tout public. Fils d’un marine, dernier d’une fratrie de marine, Pludbus n’a pas eu de choix et ça lui convenait bien. Il est monté au sommet de la hiérarchie, sans forcément mériter tout ce qu’il a fait, bénéficiant d’un bon réseau de frères et d’une chance insolente. Une fois Amiral en chef, bas les masques ! Et ce fut la descente aux enfers après quatre années d’un mandat aux bénéfices fortement discutable. Son seul honneur, c’est d’avoir démissionné.
Après bien des années d’errance dans la marine, aussi indéboulonnable qu’une verrue sur les parties intimes, Pludbus est resté corps et âme dans la marine, dispensant ses conseils malavisés et partageant son gout prononcé pour des traits de caractère de sa personnalité dont beaucoup se seraient passés : son côté égocentrique, sa lâcheté, son envie de paraitre intéressant et de se trouver une mère à ses enfants, etc. Bref, Plud n’était pas très désirable, même si dans le fond, il était pas bien méchant, quoique fui comme la peste.

Puis il a rencontré un monolithe bizarre sur une ile de Grandline et tout a changé. Il a perdu 80 ans et la majorité de ses lubies de vieillards. Se découvrant adolescent et totalement débarrassé de ses idées crasses, il fait sécession avec son passé, prenant le surnom de Pludto et se décide à mener une nouvelle vie, loin de ce qu’a été Pludbus Céldèborde, comme pour se racheter du mal qu’il a pu faire et accomplir une belle vie, grâce à cette deuxième chance. Alors qu’il file le parfait amour avec une jeune demoiselle comme lui, on lui diagnostique une saloperie incurable qui le tuera dans quelques années. Peu désiré de laisser une veuve éplorée derrière lui, Pludto coupe violemment les ponts pour le bien de sa dulcinée et se lance corps et âme dans ce qu’il a toujours aimé pendant toutes ces années : servir la marine. Au moins, jusqu’à sa mort.

Menant une mission avec les derniers Ghost Dogs, il parvient à libérer le capitaine Gharr Hadoc, prisonnier pendant un temps d’une bande de malfrats. Son commandement de la GM42, via son fruit de la citadelle, a grandement contribué au succès de cette mission, mais le destin s’abattit sur lui en la personne de Saladin qui le priva de son pouvoir, suffisamment insensible pour que le temps ne fasse pas son œuvre naturellement. Blessé et amputé d’une partie de lui-même, Pludto est rapatrié à Marie-Joie pour soins et bénéficie d’une promotion au rang de Commandant grâce à ses talents de commandements. Maintenant, il ne lui reste plus qu’à avoir une affectation et tout bas, on parle même d’un honneur suprême : fort Plud.