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24H Chrono

Après mes aventures sur les mers bleues, j’étais de nouveau seul sur ma barque. Le soleil cognait contre ma peau brulé par le temps et la réverbération de l’océan. Je me sentais faible. Ce n’était plus une galère, mais presque une habitude depuis ma chute de Reverse. Et puis, j’avais beau user de mes forces pour bouger les rames, il n’y avait pas de terre à l’horizon. Je commençais à désespérer.
La nuit tomba enfin, me laissant du répit et la fraicheur tant souhaité. J’étais tellement fatigué, que mon sommeil tomba en même temps que la pénombre. C’est donc tout simplement que mes yeux se sont fermés peu de temps après.

C’est étrange, mais il y a des moments où le rêve ce mélange avec la réalité. C’était maintenant le cas. Je me voyais être transporté dans une civière, puis emmené dans un lit douillet.

Ulcky : Outch…

C’est rare d’avoir une douleur en rêve ! Mais le temps que sorte de mon délire, le mal avait disparu et Morphée avait repris ses droits.
A mon réveil, j’étais toujours dans ce lit onirique. Après quelques minutes, j’avais compris que rien de tous cela était faux, mais bien la réalité. Pour la première fois depuis longtemps, j’avais enfin l’espoir de m’en sortir. Et je ne devais pas laisser passer ma chance de survire.

J’ai regardé autour de moi. Mise à part le plumard, pas grand-chose à dire. J’étais perfusé, sans doute pour me redonner des forces, mais menottés aussi par l’autre bras. Ce n’était pas très rassurant, pas clair non plus. Une fenêtre opaque m’indiquait qu’il faisait jour et c’était tout.

Ma solitude fut rompue au moment où quatre personnes entrèrent sans sommation dans la pièce.
Il y avait deux gardes. C’était assez simple de les reconnaitre, car habillé en mode militaire, armés et avec un balai dans le cul. Il y avait une femme en blouse, sans doute la toubib. Heureusement que je ne suis pas trop con pour déduire ce genre de truc. Le dernier en revanche… Le patron sans doute ? Un homme en costume blanc et des lunettes rondes. Il semblait mener la danse. Mon intuition fut confirmée lorsque ce dernier prit la parole.

Andrei : Bonjour Monsieur, mes hommes vous ont repêchés sur la côte à moitié mort. Heureusement qu’ils vous ont vus et que nous avons les moyens de vous soigner.

Pouvez-vous nous dire qui vous êtes ?
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Andrei : Vous êtes muet peut-être ?

Yuan : Ok, ok… Je ne le sens pas ce mec. Méfis-toi de ce que tu dis. Sinon on est mal. Fais le mec fatigué quand même.

Ulcky : Euh… Merci ? Je suis en vie grâce à vous, Donc merci.

Andrei : Donc, vous êtes ?

Yuan : Il insiste, tu vas encore dire que je suis trop méfiant, mais la dernière fois on en a chié.

Et Yuan avait raison, même moi j’avais du mal avec son insistance. Il gardait les mains dans le dos avec une posture de supériorité. Il attendait sa réponse et ne devait pas être habitué à attendre.

Ulcky : Je suis un bucheron de l’île du karaté. Je devais faire un voyage du côté de Bliss et… La tempête… Je n’ai pas bien compris… On était plusieurs sur la barque de sauvetage, mais… Mais ensuite…

Yuan : Depuis quand tu es devenue bon pour faire de l’impro ?

Ulcky : Ah ça ! J’ai eu le temps de l’imaginer pendant le voyage.

J’appuyais mes paroles avec les actes, petits sanglots, visage déconfit, bref, la totale. Mais l’homme ne bronchait pas. Il restait impassible devant moi. Il releva simplement ses lunettes avec son doigt. Ma mascarade continuant et les menottes faisant un bruit métallique désagréable, j’ai ajouté du sel dans mon rôle.

Ulcky : Pourquoi m’avoir attaché ? Je ne comprends pas. Et où sommes-nous ? Vous ne me voulez pas de mal ? S’il vous plait…

Jouer le désespéré était sans doute le mieux à faire pour le moment. Surtout face à un mec avec un égo gros comme mes couilles, c’est dire !

Andrei : Comme vous allez le découvrir, autant vous dire où vous êtes. Je me nomme Andrei Poutchino, je suis le directeur de la prison de Classic Town. Cela répond donc à plusieurs de vos questions. Quant à savoir si vous allez les garder, cela dépendra de la suite. Pour l’heure, vous allez être accompagné pour vous nourrir et vous rendre plus… présentable. A plus tard M. Yuan…

Yuan : Hein ? C’est quoi ce délire ? Il sait qui nous sommes ? Non, pas possible, pas aussi vite ! Répond un truc, sinon il va nous piéger !

Ulcky : Monsieur quoi ? Pardon mais, je me nomme Jacques, Jacques Thon, comme le poisson. Pourquoi m’avoir appelé ainsi ?

Le directeur se retourne aussitôt ma phrase finie, il tourna sa tête un instant et lâcha ses derniers mots avant de partir.

Andrei : Admettons…
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Il n’était pas au clair avec moi. La preuve, j’étais toujours attaché comme l’un de leur prisonnier. Et balancer mon identité aussi rapidement… Il y avait un truc pas clair. Il ne semblait pas certain de leur coup malgré tout, sinon, il ne m’aurait pas laissé comme ça sur un lit douillet avec juste deux gardes et une toubib comme escorte.

Après les examinassions d’usage et les quelques grimaces de la belle, dû à mon hygiène douteuse. On me dirigea vers la sortie. Cela faisait du bien de se dégourdir les jambes. Nous avons traversé plusieurs couloirs avant de sortir. Ah l’air frais ! C’était agréable de sentir ça sur ma peau. Je n’avais pas eu trop le temps d’en profiter puisqu’il fallait que j’avance encore. C’est les gardes qui me l’ont dit avec leurs pétoires. Les lieux étaient en demi-teinte. Une partie, plus loin, semblait en ordre. Mais la zone où nous marchions était en construction, ou plutôt en rénovation. Comme si un cataclysme était passé par là. Peu de garde en hauteur, mais bien armé et surtout pas mal de prisonnier comme main-d’œuvre avec pelle, pioche et j’en passe.

A première vue, nous étions sur une petite île. Beaucoup de roche, un air marin facilement détectable et de la poussière. J’arrivais à voir le rivage à plusieurs endroits. Mais en zieutant un peu plus, il semblait y avoir qu’une zone où un bateau était amarré. Si je devais partir, c’était cette direction que je devais prendre. Pas le temps de faire le tour du proprio pour trouver un autre endroit similaire.
On se rapprochait doucement des autres bâtiments qui tenaient debout. Je vous passe les détails d’une description de prison, car là il y avait tous, des barreaux, des barbelés, des caméras, la totale.

On m’invita, si je puis dire, à continuer ma marche vers l’intérieur. Là encore, après quelques passages dans des couloirs et des zones de résidences obligatoires de longue durée, j’ai échoué dans un réfectoire. Un doigt pour me montrer où m’asseoir. J’ai hésité à en montrer un autre pour les insulter. Mais Yuan m’en avait dissuadé. Un peu trop provocateur pour un simple civil d’après lui.
Je me suis assis, on m’amena un plateau repas, mince, j’avais trop faim…
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