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Botter des Culs



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L'air lui brûlait les poumons. Chacun de ses pas se faisait plus pénible, plus dur... Et le cliquetis des lourdes chaines qui entravaient ses poings et ses chevilles n'allait en rien arranger sa situation. A bout de souffle, Joshua s'affala contre la façade du grand bâtiment. Le béton nu de la caserne de la marine lui écorcha les avant bras tandis qu'il peinait à se maintenir debout. Ses jambes flageolant tandis que son cœur battait à s'en rompre les veines, Joshua avait peur. Et à raison.

Deux silhouettes massives et mal intentionnées apparurent alors, marchant vers lui de leurs bottes ferrées.
Deux sourires vicieux dans la nuit.

Joshua n'aurait pas du tenter de s'enfuir. Malgré la fatigue, malgré les risques auxquels il était exposé sur le chantier, malgré l'humiliation, il n'aurait pas du. Les mercenaires des Berry Soul ne faisaient pas de cadeau à ceux qui tentaient de se soustraire à leur joug.

Car maintenant... Son cul allait être botté.



[...]



Les deux soldats s’immobilisèrent face à la silhouette chétive de l'homme poisson. Comme brisé, celui-ci se laissa glisser lentement sur contre la façade de la caserne, s'affalant dans la boue tandis que ses jambes l'abandonnaient.

L'un des deux mercenaires laissa alors glisser la courte mais massive matraque de sa main, avant de la faire tournoyer lentement du bout de sa dragonne. Les deux compères se regardèrent d'un air complice, avant de braquer leurs yeux de prédateurs sur le pauvre esclave à bout de force. Sa fuite n'aura pas été longue. Impossible de s'échapper de cette île.
Le mieux qu'il pouvait espérer aurait été de s'enfuir assez loin pour que les gars de la marine le capture avant eux. Car mieux valait tomber entre les mains du Sous amiral Von Blutz -bien plus laxiste sur les mesures de répression- que ne pouvaient l’être les Berry soul.
L'un des deux homme ricana. Ce stupide esclave avait tout juste réussi à atteindre la facade de la zone sous juridiction de la marine. Pauvre fou... Maintenant il était trop tard pour lui.


Les sirènes retentirent tout à coups tout autour d'eux, leur arrachant un rictus de surprise ! Aucune alarme n'avait été déclenchées pour la fuite de ce seul esclave, tout confiant qu'ils étaient dans leur poursuite. Mais alors, qu'est ce que ?...
Les spots lumineux commencèrent à apparaître un à un, hérissant l’immense structure tentaculaire de la mine. Le cratère jusque là noire comme la nuit devint soudainement une formidable cité miniature en effervescence.

Les deux Berry Soul se regardèrent d'un air ahuri, avant de hausser des épaules pour se retourner vers l'esclave toujours à leur merci. Car alarme ou pas, des culs devaient d'abord être bottés.



[...]



Du haut de son perchoir, Oro Kirochi sortit soudainement de sa torpeur. Au son de l'alarme qui commença sa longue mais puissante montée en intensité, le terrible chef des Berry Soul eu soudainement tous les sens en alertes. Pas une alarme en deux mois, et aucun exercice prévu par ses soins. L'affaire était sérieuse et Oro en eu parfaitement conscience à l'instant ou son instinct combatif s’éveilla.
D'un bond il sauta de sa rambarde et contempla de ses yeux en fente l'intégrité du complexe qu'il surplombait. Du haut du Phare, le mercenaire dominait la situation.

Et derrière son regard froid de guerrier, une étincelle s’éveilla. Oro était content. Trop longtemps inactif. Trop de journée à tenir ses hommes plutôt qu'à se battre sur un champ de bataille. Mais ce soir... Ce soir il allait pouvoir montrer à son employeur, le Grand Basara, qu'il avait eu raison de lui faire confiance.

Car pour Oro Kirochi, redouté leader des Berry soul, ça ne faisait aucun doute. Ce soir, des culs allaient pouvoir être bottés.



[...]



-L'alarme chef !
-J'ai entendu.

Parfait. Pour une fois faire confiance à cette ordure de la mer allait être profitable. Le tintamarre qui ébranlait la surface au dessus du groupe de révolutionnaire en attesterait, la diversion de Toji Arashibourei était en marche. La première partie du plan d'action était donc en branle, plongeant inexorablement l'ensemble des participants de la scène dans les engrenages d'une lutte à mort. Mais pour l'heure la troupe de révolutionnaire continua à avancer lentement dans l'étroit boyaux de terre. De l'eau jusqu'aux cuisses, le cavalier de la Révolution Franky menait la marche de toute sa ténébritude.
Pour eux, l'heure du combat n'avait pas encore sonné. Ce n'est que lorsque l'ignoble scélérat de Toji se serrait approprié toutes les attentions des garnisons de la marine et des Berry Soul que les révolutionnaires passeraient à l'attaque. D'abord délivrer tous les esclaves présent, puis capturer le plus possible d'information sur la création du Granit marin ; et enfin quitter les lieux avant que Thunder Fish ne les dévaste comme il s'amuse si souvent à le faire.

Mais malgré tous leurs plans et leurs efforts de discrétion, l'instinct de Francky était intraitable : ce soir des culs allaient devoir être bottés.




[...]



-Et où vous allez vous ?


Je monte sur le parapet qui domine l'ensemble de l'île en effervescence, faisant face au vide un moment avant de répondre tout en me laissant tomber sans hésitation dans les airs :

-Botter des culs.


Dernière édition par Toji Arashibourei le Dim 23 Juin 2024 - 18:00, édité 1 fois
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Une éternité que j'tombe. Du moins c'est l'impression qu'ça m'en a donné. Des putain d'piges que j'me r'trouve à chuter du haut d'mon parapet, le caleçon et la ch'mise hawaïenne qui bat au vent et les glawis qui s'aèrent. Des piges à réfléchir et à méditer sur l'av'nir la philosophie et le bien fondé de la conscience des âmes ? Mon cul ouais, juste quelques s'condes qui ont semblé plus longue à certains qu'à d'autres. Mais me m'là d'retour, et ça va faire mal.

Le temps reprend son cours donc, l’arrêt sur image s'efface pour faire place au présent, et mon calbute avale les mètres de chute comme une vieille pute engouffre la masse salariale.
Deux p'tites silhouettes qui grossissent vitesse grand V.
Deux p'tites silhouettes qui le resteront trop pour leur propre bien.


...


-Alors mon p'tit, on essaye de s'faire la belle ?
-Héhé, t'as vu ça, t'as du bol ce soir c'est son et couleur pour ta pomme. Pas vrai Joe ?
-Pour sûr Bill, pour sûr. Hurhurhur

Joshua a peur. Joshua a atteint le stade de la panique où son corps se résigne. Il attend les coups qui vont pleuvoir. Et la peur lui liquéfie les os... car la douleur... jamais il ne s'est habitué à la douleur. Ni à la cruauté de ces hommes qui lui font face.
Deux silhouettes qui finissent de s'avancer vers Joshua.
Deux ombres qui l'engloutissent et qui */ SBAOUM !!


...


-Keuf keuf !

Joshua évacue péniblement la poussière de sa main fébrile, essayant tant bien que mal de discerner le monde qui l'entoure malgré l'épais nuage de gravat en suspension. L'explosion qui résonne encore dans sa tête en occulte presque les sirènes d'alarme qui hurlent sans cesse en fond... Joshua plisse des yeux... et son regard se porte enfin sur une forme massive qui se redresse lentement devant lui. Le vent souffle soudainement dans la ruelle, chassant la poussière en épais volutes qui s'étiolent dans la nuit. Et face à lui, Moi. Avec un grand M. Véritable concrétion massive de muscles et de cicatrices. Statue vivante suintant de force et de colère. Autel du massacre et de*/...!

-Et merdeuuuuux, j'ai marché dans un truc.


Je décale mes pieds, avant de les racler sur le sol nu de la mine. Enfoncées profondément dans le sol, les deux têtes des Berry Soul qui ont joué les pistes d’atterrissage. Leurs corps encore parcourus de spasmes gesticulent à la surface, petites marionnettes désarticulées sous la puissance de cet impact inattendu.

Joshua me regarde d'un air atterré, comme face à une hallucination née des méandres de sa folie. Mais non, j'suis bel et bien réel mon louloup, et c'est pas ces deux loustics qui nous diront l'contraire. Quoi que là ils sont pas forcement en état de dire grand chose.
Alors du coup je finis par tourner mon œil unique vers le p'tit vers à moitié nu qui peine à se déplier de contre son mur, autant pour la causette pour par réel soucis d'information.

-Salut p'tit gars. C'est par où la caserne des trous d'bal ?

Petit moment d'silence... puis l'esclave tend un doigt tremblant vers ce qui me semble être la base d'un immense barrage. J'accepte l'info, et me détourne sans un mot de plus pour me lancer en de grandes et lentes enjambées à l'assaut du centre névralgique de la défense de l'île.
Berry Soul de mes trois, vous z'allez bientôt connaitre ce que signifie avoir mal.


...


L'immense apparition venait de disparaître dans la nuit, et commençaient alors à apparaître ci et là de puissantes explosions. Joshua se releva alors péniblement, armé d'une force nouvelle malgré ses jambes encore tremblantes. Il s'approcha alors lentement des deux Berry Soul, les faces encore prisonnières du sol.

-Fffftu !

L'esclave cracha toute sa rancœur en un épais glaviot qui alla maculer l'uniforme des deux mercenaires malchanceux. Et un petit sourire commença a naître sur les lèvres asséchées de l'homme poisson. Des lèvres qui n'avaient pas souri depuis des mois, des années. Mais ce soir beaucoup de choses allaient changer.


Une explosion plus importante que les autres retentit de derrière un des bâtiments administratif du quartier des ingénieurs, dispersant dans les airs poussière, blocs de béton et combattants. Et un rire puissant s'empara alors de l'immense cratère :

-MWOUAHAHAHAHAH !
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PU.TAIN, c'est l'éclate !

Nan sans dèc' j'vous jure j'commence enfin à m'dérider, genre reprise du taff avec échauf'ment et amuse bouche. Bon j'sais pas si la métaphore parlera à tout l'monde, mais là pour le coup ça chang'ra pas grand chose au cas du gus qui s'trouve juste en face de moi.

Faut dire que son sabre vient de se briser sur ma clavicule, alors forcement ça aide pas à s'sentir confiant. La bougre en a les jambes toutes flageolantes, et une p'tite tache qui s'fait au niveau d'l'entrejambe. Tin', les mercenaires c'est plus ça j'vous jure. La bonne chose mon gars, c'est que tu viens du coup d'éviter un coup d'pieds dans les couilles à t'en inventer un troisième genre. Le mauvais, c'est que j'vais devoir avoiner les chicots à la place. J'espère pour toi qu'tu préfères pisser plutôt qu'manger hein.
L'Uppercut cueille le soldat de la Berry soul compagnie, et sa minuscule forme passe rapidement la crête du cratère pour disparaître à l'horizon. "Ting" que fait son bout d'sabre alors qu'il tombe par terre. "Huhuhu" fait le gars qui savoure encore la délicate sensation de l'os qui s'effrite sur ses phalanges.


-Le voilà ! Abattez le !


Oh oui oh oui, abattez moi ! Huhuhu ! Me v'là qui m'carapate d'un bond à l'angle du bâtiment le plus proche, non sans piétiner le tas de corps inconscient de la dernière section de mercenaire à m'avoir croisé. Et j'me marre en ralentissant juste assez pour que la troupaille parvienne à me suivre, car après tout j'suis là pour la diversion, faudra pas l'oublier.
Oui non parce que j'vous dirais bien que tout c'tas d'béton et d'ferraille, ça pourrait faire un moment que j'aurais pu refaire la déco version art et travaux des grands maréchaux, mais nan. Nan y a Moooonsieur Francky qui doit d'abord s'infiltrer et libérer tout le p'tit monde qu'on sait cloîtré dans les camps d'travaux. Alors en attendant d'recevoir le signal, ben j'fais mumuse et j'gagne du temps pour ceux qui en ont pathétiqu'ment besoin. Putain d'révo, pas foutu d'faire le travail de dix hommes alors qu'ils sont six fois plus dans leurs têtes...


-Je l'ai !

Ou pas. La balle du mousquet s’arrête net dans la paume de ma main, finissant de tournoyer sur elle même dans un sifflement de fumée. Lorsque je dépasse le Berry Soul interloqué, je lui fais un clin d’œil tout en lui rendant le projectile d'un geste négligeant. Ses yeux s'écarquillerons démesurément lorsqu'il s'apersev'ra que j'ai pris le temps de la façonner rapidement à la force des doigts en une mignonne petite tête de mort souriant de toutes ses dents.

Le mec défaille tandis que la troupe qui me poursuit le dépasse en trombe, et moi j'continue ma partie de chat entre les nombreux bâtiments qui composent la mine à ciel ouvert. Nombreux sont ceux à avoir été rapidement évacué, et j'peux voir que les chantiers ont été stoppé et qu'une bonne partie des esclaves qui y travaillaient alors commencent à être orientés à l'écart des combats. Mais c'pas mon taff ça, c'est celui d'Francky.


Je pile devant un attroupement d'une douzaine de soldats, qui hoquettent de terreur en concert tandis qu'on se surprend mutuellement !  Mais comme je suis du genre urbain, je décide rapidement de briser la glace avec un sourire des plus avenant :

-25 ?
-Euh... Pardon ?  25 quoi ?
-Le nombre de coups que tu vas prendre avant que tu n'retombes au sol. 25 non ?
-Euh.... !
-Va pour 25 !
-Nan attendez je /*... ! Crakatapak !


Le crépitement des impacts arrive en une fraction de secondes durant laquelle le temps semble soudainement s’être stoppé entre le soldat et moi. Seuls mes bras semblent avoir soudainement disparus... Puis... L'homme s'envole d'un seul coup dans les airs, virvolte en une multitude de soleils, avant de retomber lourdement dans la boue !
Ses compagnons incrédules arrivent à peines à décrocher leurs regards de la masse informe et tremblotante qu'est devenu leur compagnon.


-Tsss... 23 bordel ! Faut que j'reprenne la main on dirait.

Bonsoir messieurs, que diriez vous de m'donner un "p'tit" coup d'pouce ? Huhuhu.



Les onze soldats hurlent en cœur tandis que je fonds sur eux, un sourire carnassier me découpant le visage !
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Zzzzzzz !… *ronfle*


[...]


-Toji.

*ronfle*

-Toji.

Hum ?… Je pionce. Depuis ce qu’il semble être une éternité. Demi-éternité à la limite…


[...]


-Toji !


Au loin, l’univers m’envoie la douce berceuse de la guerre. Tintement de lames qui s’entrechoquent, fracas de la pierre et du bois, hurlement de rage et de douleurs. Douce mélodie tant connue qu’elle en devient de l’ASMR pour le vétéran que je suis. Je m’replonge dans mon sommeil bienheureux… *ronfle*

-Toji bordel !

Mais y  a comme un petit d’moustique qui vient m’tirer une nouvelle fois d’mes songes. Un p’tit bruit dans un coin d’ma caboche. Irritant. Pénible. Connu. Pénélope.

-Bon tu vas te réveiller oui ou merde ?!

-...

-Merde… que j’grommelle finalement pour seule réponse et sans ouvrir mon unique œil valide…

-Tu me l’a déjà faite à Shabondy celle-là….

-Qu’es-tu veux la morpionne ? T’vois pas qu’je pionce là ?

C’est vrai quoi merde, il est où le repos du guerrier là ? Les mômes j’vous jure. N’en faites jamais. Bruit d’explosion plus importante qui finit d’me tirer d’mon sommeil quasi-séculaire… Et merde… voilà vous avez gagné j’me lève…

J’ouvre donc un œil, peinant a remettre les idées en place. Autour de moi je redécouvre ce qu’il semble être un champ de bataille, constitué en grande partie d’un complexe maintenant en ruine, partiellement balayé par les flammes. Et j’ai les neurones qui s’rebranchent, amenant un à un les éléments du contexte. l’attaque coordonnée de l’île avec les révos. C'te tête de noeud de Basra et notre vendetta. Ma diversion qui a évoluer en destruction de masse. L’évacuation des esclaves présents. Tout m’revient ou presque.


Plus loin en contrebas, j’découvre l’unique source de boucan encore présent dans l’secteur, à savoir notre p’tit Franky-kun, digne représentant des force de frappe d’la révolution – si tant est qu’on puisse dire que la révolution puisse être digne d’un truc – affrontant de toutes ses forces un robuste gaillards en tenue d’samurai, crane chauve bras bionique et masque peu accueillant en bonus. Les deux loustics se foutent sur la tronche depuis un bon moment visiblement, rasant dans leur discussion manuelle tout bâtiment qui a la malchance d’être sur le chemin d’leurs coups ou d’leurs corps. Vlan, le samurai balaye Franky d’un puissant revers de lame, l’envoyant s’écraser dans un pan de mur qui n’y survivra pas. C’est plaisant à r’rgarder… j’referme lentement mon œil… *ronfle*




-Putain Toji réveille toi maintenant !

Raaah foutu moustique !

J’ouvre donc l’œil pour de bon cette fois et rajuste ma posture. J’me découvre donc affalé sur une véritable colline de débris et de corps, constitué en majorité par l’immense bâtiment qu’était la caserne des Berry-souls ainsi que de ces occupants.  Un trône de destruction et de corps inertes, voilà qui m’va bien et j’m'étonne pas d’avoir pioncé du repos des justes même si juste c’est pas souvent un therme qui m’correspond bien. J’repositionne mon auguste séant, redresse mon buste et racle ma gorge sèche. Une demi-éternité que j’dors comme j’disais...
Au loin on peut voir l’soleil commencer à pointer le bout d’son nez, preuve s’il en est que ça fait un moment que l’opération aurait du finir.


-Toji je !...*
-Ca va Péné, j’me lève, arrête.

Ca lui coupe le siffler, c’qui en soi n’est jamais une mauvaise chose.
Elle est en bas d’la montagne de gravats où je siège, heureusement toujours dans les bras de l’autre gouvernante de l’enfer qui malgré son gabarit frêle semble la porter sans le moindre tremblement. Etrange bonne femme celle-là… faudra que j’tire au clair c’qui va pas avec elle… mon instinct m’dit qu’y a un truc qui cloche.

Ou plutôt qui cloche pas.
Ouais c’est bizarre.

Les voilà qui montent d’un pas sûr les débris jusqu’à moi, rivalisant pour me foudroyer des pires regards réprobateurs des 4 mers. Et faut dire que la compétition est rude entre les deux. Niveau championnat du monde j’dirais même. Manquerait plus que Rachel est on aurait notre podium c’est sûr.

-Pas trop tôt.

-Rooooh ca va c’est quoi l’soucis ? L’île est a nous non ? *baille* Et les esclaves sont libres z’avez c’que vous vouliez non ?

-Il reste un problème. Me dit d’un ton sec madame Marrypète-sec.

-Hum ?…

-Franky semble rencontrer de la résistance de la part du meneur des mercenaires semble t-il.

J’replonge mon regard en bas, et effectiv’ment avec un peu plus d’attention j’peux constater que Franky, malgré toute sa bonne volonté, est en tarin d’en chier face à son adversaire.
C’est pas qu’il est pas bon l’zig’, j’dirais même qu’il a fait d’sacrés progrès depuis la dernière fois où j’l’ai vu s’battre. Bon faut dire aussi que cette fois-ci  moi et mon équipage on avait buté toute sa clique. Forcement ça motive à s’améliorer. Nan c’est juste que l’autre est plus fort c’est tout. Pas d’beaucoup. Mais trop apparemment.

-V’voulez que j’m’y colle c’est ça ?

-Evidemment ! T’es là pour ça non ?!

Putain d’révo… même pas foutu d’gérer une pauvre compagnie d’mercenaire. Et qui c’est qui s’y colle après ? j’vous l’donne en mille c’est bibi. Bon cela dit ça m’dérange pas, coller des gnons c’est plus de l’ordre du hobby que du boulot maint’nant.

-Ok ok j’y vais…

Je me relève péniblement, tout rouillé d’mon somme.

-Hey la vieille bique, tu pourrais m’en foutre une histoire de m’réveill* ! Slash !

Pas l’temps d’finir ma phrase qu’une main noueuse mais au combien efficace mon souffle le visage !
On s’regarde tous les trois, tous surpris même elle. C’est parti tout seul visiblement, comme une délivrance. Faut croire que ça fait un moment qu’elle gardait ça en elle la vieille. Et faut reconnaitre que malgré mon cuir de vieux guerrier, malgré des muscles de mâchoire à même de remorquer des cuirassier entiers… ben j’l’a sens encore cette gifle. J’ai la joue en feu et une p’tite part de moi qui refrène des envies d’chialer.

snirfl…
putain c’était quoi ça ?!
Elle nous a giflé…

Encore une fois y  a un truc avec cette vioque qu’il va falloir tirer au clair. J’ai connu des rencontres avec des boulets d’canon qui m’avait moins remis les idées en place. Même Pénélope semble réaliser qu’y a un truc qui cloche.
Apres un p’tit temps d’surprise envers son propre geste, Miss Mary semble reprendre le contrôle d’elle même, et sans un mot d’excuse raffermit son visage de l’air de reproche qu’on lui connait si bien avant de me dire :

-Au travail monsieur Thunder F.

-Pouvez m’appeler Toji. Toji Arashibourei.

Que j’lui dis en commençant à descendre de la montagne de débris en grandes enjambées.
J’la verrais pas tiquer à mon nom, comme une épine dans sa bottine.  Pénélope si.


Mais moi non. Nan moi j’me concentre sur c’qui m’attend d’vant moi : botter des culs.
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J’descend donc, m’approchant sans crainte de c’qui semble être l’épicentre d’une petite tempête. Les lames d’air, explosions et débris volent en tous sens sous les coups répétés des deux énergumènes qui se font face. Et moi j’me plante à distance presque raisonnable, histoire de mater un peu de spectacle avant de m’décider quoi faire. J’en profite pour m’allumer un bon gros cigare épais comme un bras d’bébé… tire dessus lentement pour en savoureux les arômes poisseux…  Je penche la tête juste assez pour esquiver un bloc de pierre qui va s’écraser dans la falaise voisine, sans sourcilier le moins du monde.

Faut dire qu’ils s’y donnent de bon cœurs les mecs. Vas-y que j’te balance mes techniques secrète. Vas-y que j’hurle mes attaques ultimes, etc. Nan mais quelque part c’est sympa à r’rgarder si on omet un instant qu’un des deux finira par y passer. Ou les deux c’la dit. Ca m’déplairait pas même.
Mais bon j’rigole mais va falloir que j’me bouge si j’veux sauver le fion d’ce cher Franky. P’tit a p’tit ses forces le quittent et l’autre est clairement en train de prendre le dessus. Et qui c’est qui va se faire engueuler si Franky canne ? V’voyez l’topo quoi. Gremelemeleu…



Vlan ! Enième fois que Franky est projeté en arrière dans les décombres, cette fois ses avant bras entaillés profondément par la lame de Oro Kiroshi. Son haki du renforcement faiblit, alors que celui de son adversaire semble toujours aussi redoutable. Mais si Franky était du genre à abandonner ça s’saurait. Il repart donc de plus belle dans la mélée, meuglant tel un taureau furieux, aveuglé par sa fierté et sa faiblesse. Tssss…


-Ca va Franky ? Tout s’passe comme tu veux ?

Hurlement de rage pour toute réponse alors qu’il enchaine les frappes, en vain.

-Nan mais si t’as besoin d’conseils chuis là quoi.

Il esquive de justesse un coup de lame ascendant, repartant à l’assaut juste a temps pour encaisser un violent coup de bras bionique dans le ventre. Le gars à beau avoir des abdos en titane il l’a visiblement sentit passé quand même.

-Aouch ! Tu vois là moi j’aurais profiter de sa position un peu trop en appui sur sa jambe gauche pour faire une feinte du pied et attaquer dans son angle mort droit. Mais bon j’dis ça j’dis rien, c’est pour aider.

Nouvel hurlement de rage et de frustration de Franky, une fois de plus obligé d’esquiver in extremis une attaque léthale. Faut bien dire que mes remarques condescendantes doivent jouer hein huhuhu. Alors j’tire sur mon barreaux de chaise avant de cracher une épaisse fumée nauséabonde.

-Monte ta garde Franky… Tsss… Là tu pouvais attaquer Franky… Attention à gauche Franky.

Sbaf ! Le pauvre cavalier de la révolution mange un immense revers de pommeau de sabre sur la tempe droite, l’envoyant valdinguer au loin.

-Ah merde. C’était MA gauche Franky, désolé. Huhuhu.

J’prends plaisir à tourmenter ce pôv’ bougre, mais faut avouer qu’la situation s’y prete bien. L’autre par contre reste parfait’ment concentré. Visiblement il a bien conscience qu’il est le dernier de sa bande en lice, et avec expérience il s’économise en restant sur la défensive. Evitant de s’épuiser sur des mouvements superflus, il attend son heure et ne frappe qu’avec l’intention de tuer. Son sakki, sa soif de tuer, est d’ailleurs assez remarquable. Pas un instant il ne m’a d’ailleurs quitté du regard, souscieux d’éviter de m’offrir une cible trop facile. Expérimenté le zig’… Je tire une fois encore sur mon cigare, savourant l’instant autant qu’la scène. Et Franky qui r’débarque, titubant plus qu’il ne marche, mais le regard toujours aussi enragé. Trop fier pour abandonner, surtout d’vant moi. Mais c’est jamais bon d’être trop fier et entété.

Tu parles en specialiste hihihi
Roooh ca va toi hein



Bon du coup, comme je sens qu’les choses sont sur le point de dégénérer pour de bon et qu’les deux miss derrière moi me l’feront regretter, j’me décide à finalement intervenir.
En quelques pas j’arrive donc derrière un Franky qui peine à rassembler son souffle et ses forces, l’attrapant par ce qu’il reste du col de son manteau.

-Hein ?! Qu* !…

Il a pas l’temps d’finir de s’étonner que j’le balance au loin d’un revers de main, c’est a dire en l’occurrence vers la falaise la plus proche. Il s’y écrasera dans un fracas de tous les diables, sous couvert de chute de pierre et d’un gros nuage de poussière. Dort petit ange, tonton Toji prend l’relais huhuhu.


Et notre samurai du jour comprend. Il comprend que c’est maint’nant qu’ca va s’corser. Alors il raffermit sa prise sur son sabre, sans pour autant que je n’décele la moindre trace de peur dans son regard.  Pour ma part je m’rapproche lentement de lui d’un air décontracté, jouant du cigare entre mes lèvres. Puis j’lui dit d’un sourire carnassier :

-Salut.

Pas d’réponse. Soit son masque l’empêche de parler soit il craint un piège.

-Mercenaire j’me trompe ?

Infime inclinaison de son crane chauve que j’prends pour un oui.

-La base est détruite, les esclaves libres, et nous en vie. On peut appeler ça un échec non ?

Hochement de sourcil approbateur.

-Du coup, si tu t’évitais pas mal de douleurs en posant ton sabre par terre hein ?

Le gus semble hésiter, puis finalement :

-Il me reste une voie pour conserver le soutient du seigneur Basara : lui ramener ta tête Arashibourei.



Huhuhu, on est bien d’accord. Et j’vois bien à ton attitude que tu as pleinement conscience de l’immensité d’la tâche. T’es dans la merde voilà tout. Mais j’t’aime bien. T’as des trippes et ça j’respecte mon gars.

Alors du coup j’décide de lui laisser sa chance.

-Ok. J’te laisse une minute pour y réfléchir. Que j’dis en sortant une montre à gousset de ma poche.

-...

-Une minute où j’riposterai pas.

Oro met quelques instants à comprendre, puis finalement ses yeux s’éclairent d’une lueur furieuse. Il a réalisé et toute sa fierté en prend un coup.


-Dragon slain Chopper !

Hurle t’il en projetant d’un violant coup de sabre une lame d’air surpuissante ! Celle-ci fend l’espace en labourant la terre sur son passage, creusant un long sillon de plusieurs mètres dans le sol en tranchant débris et roche sur son passage sans la moindre difficulté. Et moi j’bouge pas à son arrivée. J’souris même. Lorsqu’elle m’atteint plein torse la voilà qui éclate dans un onde choc terrible, faisant le vide autour de moi !

La fumée se dissipe… Et j’apparais toujours sur mes pieds et toujours souriant, la chemise entrouverte laissant voir mon haki du renforcement qui s’estompe.

Je jette un œil à ma montre.

-55 secondes.


Le regard du sabreur se fait fente, et il se rue sur moi de toutes ses forces !
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L’avantage de ne pas contre-attaquer, c’est qu’on peut s’concentrer à 100% sur sa défense. L’adversaire a quant à lui toujours le doute que j’puisse avoir menti et ne l’attende au tournant, mais moi j’sais c’qu’il en est. Alors quand on est taillé plus massif qu’un cuirassier, qu’on a un des meilleurs Haki au monde si ce n’est l’meilleur… ben  forcement ça facilite pas mal le taux d’survie.

Les coups pleuvent donc, rebondissant sans gène apparente sur mon corps empli de fluide du renforcement, tantôt immobile d’un Tekkai tantôt souple comme un félin. Quant aux frappes qui pourraient éventuellement percé mes vieilles écailles je les esquive sans trop d’mal, mue par des réflexes aiguisés au fil de mes innombrables combats et épaulé par mon Haki de l’observation. J’lui laiss’rai pas m’faire la moindre entaille au loustic. J’le veux mental’ment brisé.


Oro se rassemble donc une énième fois sur ses appuis, concentrant ses forces… Le sol sous ses pas explose lorsqu’il se projette en avant, disparaissant à la vue de tous pour réapparaitre derrière moi une fraction de seconde plus tard dans un claquement de tonnerre ! Derrière moi le reste de son attaque qui ne m’a pas percuté de plein front va finir sa course au loin dans un cuirassier, l’amputant de toute sa proue. Pour ma part, je me retourne lentement, tout juste amputé de la moitié d’mon cigare.

-Pas mal huhuhu. Que j’dis sans m’arrêter d’sourire.


Je jette un œil à ma montre… Lui s’immobilise quelques secondes pour reprendre son souffle, son torse massif montant et descendant au rythme d’une respiration devenue difficile. Mais dans son regard la détermination est intacte. Il laisse retomber la pointe de son sabre, avant de décrire un large cercle autour de lui avec son katana. Je peux sentir l’air se densifier autour de lui alors qu’il rassemble toute sa volonté et ses forces. Ses yeux se ferment… plongeant probablement dans un flashback qui se voudrait salutaire… Puis se rouvrent soudain’ment avec un vrai regard de tueur ! Son sabre est brandit lentement au dessus de sa tête des deux mains… ses pieds crissent sur les gravats alors qu’il renforce ses appuis…


-GOD KILLER SLASH !


Son cri raisonne dans l’arène naturelle que forme l’île plus puissamment que ne l’avaient fait jusque là les plus rudes explosions, se répercutant encore et encore tandis qu’il plonge sur moi à la vitesse de l’éclair ! En plein vol l’homme tournoie sur lui même, créant une mini tournade d’où s’échappent des décharges d’électricité statiques. Seuls deux yeux rouge sang restent visibles, braquée sur mon cou comme une promesse de mort. La lame fuse de toute sa force, semblant trancher l’univers sur son passage !

VLAM !!

Onde de choc terrible qui fracasse ce qu’il restait de bâtiment à proximité ! Suivi du silence…
Puis lorsque la poussière s’estompe enfin… j’apparais, toujours droit sur mes deux pieds, tenant d’un bras tendu Oro Kiroch par le visage, mon immense main englobant sans mal toute sa tête.
Dans mon autre main ma montre à gousset, que j’referme alors d’un claqu’ment sec.

-La minute est finie mon gars.

Entre deux d’mes doigts je vois un de ses yeux me braquer du même regard meurtrier, sans peur, incapable d’abandonner. Huhu, j’laime bien çuis-la.


Sans un mot de plus je projette alors sa tête à mes pieds de toutes mes forces, laissant le reste de son corps suivre le moment malgré lui d’un grand cercle avant de se fracasser au sol ! J’écrase ainsi  son crâne de tout mon poids alors même qu’il percute la pierre dans un fracas d’apocalypse !

BOOOOOM !







Quelques minutes plus tard nous somme au centre d’un cratère d’un vingtaine de mètre, au milieu d’une pluie de débris et de poussière qui peine a se disperser
Jamais mon regard ne l’a quitté. Il est là.. à mes pieds… le corps immobile et la tête enfoncée encore un peu plus profondément dans la roche… et une lueur de vie au fond d’tout ça. J’la sens… à peine perceptible mais présente. Si tous ses os n’étaient pas en miette il cherch’rait encore à riposter l’enflure huhuhu.

-T’abandonnes ?

Que j’demande d’un ton fauss’ment mielleux.

Sifflement d’un aiguille empoisonnée qui fuse de ce qu’il reste de son masque pour seule réponse.
Je l’attrape en plein vol de la bouche, avant d’la faire jouer entre mes dents comme un cure dent.

-Et maint’nant ?


La lueur fini par s’éteindre, lentement, comme à contre cœur… Oro Kiroch perd connaissance pour de bon.
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-Il est mort ? Que m’demande Pénélope d’un air circonspect.

-Dis pas d’conn’rie. Fait juste dodo.

Quelques spasmes erratiques du pauvre samurai encore incrusté dans le sol lui confirment mes dires. Elle hausse alors des épaules en faisant la moue, pas si convaincue, mais peu importe. Je la reprends des bras de MissMarry pour la caller de nouveau sur mon épaule. Et elle y gagnera au change, le moindre de mes os est plus large que l’autre bique tout entière, en moins cagneux.
Et puis j’compte veiller personnellement à c’qu’elle ne pose pas un pied sur l’île sur un moment d’inattention, le calme après l’excitation des combat étant propice à ce genre de bévues. Et pour ceux qui suivent pas au fond j’ai juré sur une de mes trois couilles qu’elle ne le ferait pas et je tiens a resté impair dans mon anatomie intime.


En parlant de faire les trucs soit même…
Je coche dans ma tête toutes les cases des trucs à faire que j’ai accomplit jusque là :
> Infiltration ? Ok
> Diversion ? Ok
> Neutraliser la garnison de la marine ? Ok
> Vanner du révo et le faire passer pour un gland ? Ok
> Neutraliser les Berry-soul ? Ca c’était le boulot de Franky et d’ses révo, mais Ok quand même.
> Libérer les esclaves ca non plus c”était aux révo de gérer…


J’zieute autour de moi, découvrant comme à une sortie d’rêve le monde qui m’entoure pour y constater destruction, ruines et flammes. Rien qu’du beau si vous voulez mon avis.
Rien qu’du truc qui va casser les couilles et la tirelire de Basara d’mes trois huhuhu. Et sa crédibilité auprès des autres étoiles ‘videment. Et ça… CA ça n’a pas d’prix.
Car c’était ça le but surtout. Les esclaves… bon oui tant mieux pour eux hein, mais si ca ne tenait qu’à moi je… je…

Tuuuuu ?...

Ben j’sais pas trop en fait. Fut un temps je les aurais embarqués pour les revendre ou les faire trimer dans une de mes propres affaires pas si propres. Mais là…

hihihi
Roh ça va toi hein.



Je regarde Miss Mary organiser de façon méthodique l’évacuation de l’île et le pillage de tout ce qui pourrait être utile a la révolution et qui n’a pas été détruit dans l’attaque, allant même jusqu’à apporter les premiers secours aux marines blessés présents. Du temps perdu selon moi, mais bon si ça l’amuse de perdre son temps et des bandages… Mais bon, leurs renforts vont pas tarder à arriver et il n’est pas pour projet d’rester plus longtemps que prévu sur place. Je s’serais pas étonné qu’un amiral et toute une flopée de zig’ ne débarquent un chouia chafouins, et là j’ai d’autres chats à fouetter et une môme à mettre au lit.

Il est donc grand temps d’mettre les voiles et d’retourner sur l’iles des hommes-poissons préparer la prochaine étape du plan visant à broyer la réputation de Basara et ses roubignolles. Et si au passage j’peux m’poser 2 minutes tranquille seul peinard ça s’ra top. Pas d’risque qu’on vienne m’y faire chier cela dit, personne n’y fout plus les pieds là bas.




-Et on fait quoi de lui ? Que m’demande Pénélope en désignant Oro de la tête.

P’tit temps de réflexion.

-On l’embarque.

Basara n’est pas réputé pour être tendre avec ceux qui échouent à défendre ses plans. Le laisser là l’condamnerait à mort et l’bougre a su m’plaire. Allez savoir, on lui trouv’ra pt’être une utilité. Il a ma grâce et ça s’rait con d’la gacher sur l’autel d’une étoile revancharde. Car ça pour sûr il va être revanchard le Basara huhuhu.

J’l’attends.
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