Oy oy o/
Me voilà pour la première partie de cette grande quête
POINT FORME:Globalement, ça se lit bien ! C'est assez fluide et le récit ne nous perd pas dans sa continuité, c'est même très clair ! Les fautes d’orthographes sont rares, de grammaire plus encore, on regrettera cependant pas mal d'oublis de mots qui font facilement tiquer et surtout des tournures pas toujours très pertinentes et compréhensibles. Une petite relecture à ce sujet n'aurait clairement pas été un luxe pour régler ce souci ~
Mais surtout, SURTOUT ! Il y a. Beaucoup. Beaucoup. De points. Trop même, à mon sens. Servant normalement à couper une phrase en plusieurs actions/pensée distincts, on a l'impression que tu prends cette idée de façon littéral et que du coup, chaque action ou chaque pensée a sa propre phrase. Alors, ce n'est pas le cas sur l'entièreté du RP, mais ça amène plusieurs fois à des enchaînements de phrases qui n'ont aucun lien entre elles et qui cassent pas mal le rythme du récit – à la lecture, c'est pas gênant au global, enfin pas trop – dont un moment où ça transparaît clairement mais j'y reviendrai sur le point fond. Ici, je ne peux que te conseiller d'être un peu moins gourmand en points et de faire varier ta ponctuation, à la fois pour offrir plus de rythme et casser un peu moins le récit.
Sinon, style de narration intéressant que celui de Robina. Le contemplatif est sans doute le meilleur choix pour immerger le lecteur dans son récit, en permettant au travers des yeux du personnage d'évoluer avec lui. Les descriptions sont présentes, le côté jungle ressort pas mal et on s'y plonge sans soucis. Cependant, il advient que la quantité de descriptions n'est pas des plus réguliers, il y a de l'équilibré, mais pas mal de trop plein mais aussi parfois un manque qui perd dans la situation.
Un trop plein dans le sens où tu décris avec détail des points qui sont vite oubliés ou qui ne servent pas dans l'histoire, l'alourdissant de ce fait. Un exemple vite fait :
Robina Erwolf a écrit: je me suis renseigné et je peux vous le dire, des palmiers, des micouliers, nalbris, vougets bleus…
>> C'est sympa de le préciser, mais au final, ça aurait pu être n'importe quel type d'arbre que ça aurait eu la même importance. Un surplus de détail est plus intéressant à mettre en avant s'il présente un intérêt dans la suite de l'histoire (par exemple, si elle avait dû tenter de s'abreuver en récupérant l'eau des arbres).
Un manque également dans le sens où il y a quelques moments où le texte aurait gagné à décrire un peu plus ce qu'il se passe autour de Robina, pour montrer par exemple qu'elle ne s'enfonce pas dans une simple jungle, que chaque direction prise pourrait la perdre à jamais, etc … Je n'ai malheureusement pas d'exemple concret à donner (au risque de proposer une citation de 20 lignes et personne ne veut ça), mais je peux te conseiller de te réintéresser à tes descriptions de la jungle pour te faire une idée de ce que je veux dire.
Plus généralement, avec un meilleur dosage dans les descriptions et des tournures de phrase moins détaillés (donner des chiffres précis genre l'arbre de 20m au village des Tikishes), on obtiendra quelque chose de vraiment cool !
En parlant de truc cool, j'en viens au choix de l'histoire raconté par un narrateur externe plus ou moins omniscient. On en parlait justement hier concernant Atlas, mais c'est un style qui demande une bonne maîtrise sur son RP et surtout que les interventions soient cohérentes et utiles pour diverses raisons (cassure net dans le récit, transition efficace/ellipse courte, apport d'un élément comique là où il n'y en aurait pas d'ordinaire …). Or, dans ton cas, c'est un exercice qui demande encore des efforts pour être pleinement maîtrisé. Le narrateur apparaît à doses régulières et peu envahissantes, en effet, mais ses interventions manquent encore de pertinence dans le récit. Je reprends l'exemple des arbres ci-dessus mais on peut le constater ici aussi :
[quote=Robina Erwolf]Nous pouvons aussi rajouter la peur, je pense que vous vous en doutez, mais ça, elle ne le dit pas dans ses écrits. Reprenons notre histoire.[/quote]
>> Effectivement, la situation le fait facilement deviner, mais au final, ça aurait pu rester sous-entendu, j'entends par là qu'il n'y avait pas forcément nécessité à ce que le narrateur coupe court à la continuité du récit pour préciser quelque chose qu'on peut deviner par la situation, les pensées ou autre notamment ~
Pour formuler cela autrement, le narrateur arrive un peu trop comme un cheveu sur la soupe et ne présente pas encore tout l'intérêt qu'il pourrait apporter au récit. Ce que je peux te conseiller à ce sujet, c'est de réfléchir en amont à ses interventions (cf ce que j'ai dit plus haut sur ce qui fait un bon narrateur extérieur) ou de se demander si son intervention a pu apporter quelque chose dans l'histoire, si tu n'aurais pas pu l'amener plus simplement et/ou implicitement/explicitement.
Il y a d'autres petits points formes mais qui seront détaillés dans le point fond, étant liés.
Je résume donc :
- Bon texte qui se lit tranquillement.
- Ponctuation (surtout les points) à faire varier et espacer un peu plus les phrases.
- Descriptions nombreuses mais qui gagneraient à être plus régulières en quantité et en détail.
- Style du narrateur extérieur à peaufiner pour le rendre plus pertinent et efficace.
Voilà pour le point forme o/
POINT FOND :On va y aller tranquillement, parce qu'il y en a des choses à dire ! Tout d'abord, sur la globalité, tu suis très bien le récit que tu as énoncé, y a pas de faux semblant ou d'événements inattendus sortis du chapeau à malice, pas de surprise donc mais surtout ça conserve la cohérence du récit et c'est bon à prendre ~
Maintenant, entrons dans le vif du sujet ! Et on arrive instantanément sur un premier souci, la mise en contexte. Elle est très rapide, même trop rapide. Instantanée même. Tu nous présentes un peu la vie de Robi sur le bateau où elle bosse, tu amènes tranquillement la tempête, c'est appréciable, mais au final, tout ça pour finir sur un écran noir puis hop, tu es sur la plage ? C'est beaucoup de préparation pour peu de choses, en fin de compte. À vrai dire, en commençant à lire, je l'imaginais chuter hors du bateau et se retrouver seule sur l'île, éventuellement tomber sur des survivants du bateau qui se serait échoué après coup eux aussi. Mais finalement non.
Je dirais même que par rapport à ce que tu as décrit, un problème de cohérence se pose : elle se trouve dans la cuisine au moitié où l'accident a lieu, déjà les chances de survie sont minces (entre les objets qui volent et même simplement les murs, l'eau qui s'infiltre) mais surtout, comment elle a pu être sorti du bateau au final ? Par un trou dans la coque ? Possible. Mais comment aurait-elle pu échouer si loin du bateau ? Ici, on est face à une situation qui tient presque du miracle, cocasse pour quelqu'un qui a la malchance hérité de sa famille, non ?
Bon, on peut clairement même cela sur le compte de ce souci de transition trop brusque, parce qu'au final, on ne sait rien de ce qu'il s'est passé entre-temps. Je puis te conseiller, cependant, plus d'attention sur ce genre de logique, certes menu détail, mais qui peuvent en surprendre plus d'un et sortir très vite de l'histoire ~
On enchaîne ensuite avec la première partie jungle, la découverte des lieux, la rencontre avec les indigènes. Ici, il y a deux soucis qui ressortent grandement : premièrement, le naufrage. Le fait est qu'on a pas encore de bateau à vapeur, alors à moins de vivre à proximité de la plage, difficile de voir arriver l'embarcation et ses survivants, en tout cas pas aussi rapidement que tu ne l'a décris. Après, on peut se dire que les natifs sont effectivement d'un village proche, mais dans ce cas, pourquoi aller directement jusqu'à la « ville » ? Ce sont des natifs tout de même, pas des êtres civilisés. J'étais même étonné qu'aucun d'eux n'ait eu dans l'idée d'au moins croquer un bout, par instinct ou par envie. Mais je reviendrai sur ce point très vite. Le fait est que le côté primitif habitant en prend un coup.
En parlant de cela, deuxièmement, l'apparition du natif qui n'est vraiment pas naturel. C'est un natif et surtout un chasseur venu juste sur un terrain, certes est censé appartenir au « roi » des natifs, mais n'est pas forcément son territoire de chasse, ainsi fort étonnant de voir qu'il ne soit fait mention d'aucune posture ou d'équipement (leurs fameux couteaux, peut-être une lance artisanale sûrement plus appropriée pour chasser du gibier) de chasseur, qui l'aurait rendu bien plus menaçant de prime abord, puis étrange et agréable par la suite. Un petit manque qui fait poser des questions sur la menace qu'il représente réellement.
Finalement, dans son état et vu que le natif a l'air sympa – même s'il est pas très subtil dans ses propos, j'y reviendrai – voilà que Robina s'embarque à la suite du bonhomme, très vite rejoint par des camarades et surtout un survivant du naufrage. Cette partie est intéressante parce qu'elle permet une très bonne transition tout en apportant deux éléments : le manque de communication, et la relation entre les deux humains et les natifs. Les échanges sont assez courts mais communicatifs et on oublie vite que les personnages auront marché plusieurs fois à travers la jungle. Une très bonne idée qui emporte le lecteur sans le perdre et propose une ellipse implicite très utile pour conserver le rythme de son scénario.
La partie où on évolue un peu plus du point de vue des natifs (rappelons-les les tikishes, ça sera plus simple :v) est aussi intéressante, mais je pense qu'elle aurait gagné à être un peu plus développé. Le fait est qu'à ce moment-là se pose tout l'enjeu de la situation actuelle : pourquoi Robina se fait embarquer auprès de leur chef ? Pourquoi l'emmènent-ils là-bas alors qu'ils auraient parfaitement pu se la manger discrètement de leur côté ? Qui est ce chef et que fait-il réellement, comment a-t-il réussi à convertir toute l'île à cette cause si grande ? Par la force ? Par la conversion à cette idéal de conquête ? Beaucoup de points qui sont répondus de façon évasif et sur lesquels on ne revient finalement pas, et ce qu'on en retient, c'est que le chef aurait autant pu être un tyran fanatique venu d'ailleurs et profitant des indigènes pour se reconstruire qu'un natif un peu plus zélé que les autres et avec assez de cervelle et d'extérieur pour les commander tous. Et qu'ils sont tous sous sa cause parce qu'il promet de la viande.
Et finalement, on arrive en ville. J'en reviens enfin à mon point concernant les tikishes car quelque chose me dérange beaucoup chez eux : la façon dont tu les joues et tu les décris font qu'il apparaissent … trop civilisés. Je m'explique : la fiche d'île exprime clairement qu'il s'agit de peuples primitifs, et le mot n'est pas choisi au hasard : paumés sur leur île, à bouffer les gens qui passent sans distinction, cela paraît trop illogique qu'ils aient pu ériger toute une civilisation et donc développer des techniques et styles de constructions (je parle en terme de placement, de gestion du terrain, etc …) avancés, ce que j'ai pourtant eu l'impression de ressentir vis-à-vis des Tikishes et plus particulièrement de cette « ville ». Après, on peut se dire que c'est une image, une exagération, mais voilà, ça reste un point à notifier. Pour la cohérence d'univers principalement.
La partie en ville (arrivée, nettoyage/préparation, repas & rituel) est fort intéressante et bien décrit, logique et on ressent bien la détente qui s'installe au début en Robina, avant de la replonger violemment dans un cauchemar. Rien à redire là-dessus, les Tikishes sont clairement pas là pour faire copain-copain !
En revanche, il apporte ici le plus gros point noir de ce rp : le narcotique. Clairement, les effets ont été sous-estimés. Beaucoup trop même. Le but d'un narcotique est en effet, non pas d'endormir, mais de bloquer les signaux de sensibilité. Le narcotique engourdit les sens, les endort. Clairement, à ce moment-là, Robina n'aurait même pas dû réaliser ce qui lui arrivait. On pourrait se dire qu'il s'agissait d'une petite dose, pour que la victime ait la sensation d'être encore libre, mais on est là sur des natifs qui piègent leurs victimes avec, et sans une très bonne connaissance des dangers que cela induit ou la notion de dose minime et maximal – encore qu'ils pourraient s'en faire une idée –, la dose reçue sera forcément importante (surtout vu qu'elle s'en est fait enduire tout le corps). En bref, Robina n'aurait pas dû pouvoir s'en sortir à ce moment-là.
On pourrait même ajouter, sur ce point, qu'elle n'aurait pas dû pouvoir profiter de l'adrénaline qui lui a permis de retrouver ses sens, car il est le résultat de l'instinct face à un danger imminent, or sans sensibilité, ça paraît difficile que l'instinct réagisse (c'est ce qui rend le narcotique aussi dangereux d'ailleurs). Mettons alors qu'il s'agissait pas d'un narcotique, d'un substitut propre à l'île, moins puissant ou ne bloquant pas l'instinct. Pour la suite, ça sera plus qu'important. Et du coup, sur ce point, le seul conseil à ce propos, c'est de se renseigner en amont ou à défaut de ne pas sous-estimer leurs effets ~
On y passe très vite, mais ne pas oublier aussi qu'à l'instar de l'alcool, il ne faut pas simplement quelques minutes – même avec de l'adrénaline – pour chasser les effets, surtout que vu que c'est un sujet qui revient par la suite, au final, la drogue est presque oubliable par la suite alors qu'elle s'imposait naturellement comme ton plus grand danger dans cette fuite. On perd un peu en logique, une fois encore, et s'il ne t'handicape pas tant sur la suite, il aurait été plus plaisant que cela serve dans la suite du scénario.
Parce que la partie fuite manquait de cet aspect de panique, d’oppression, de danger de tous les instants, de survie presque animale. Robina a vu la mort, y a échappé de peu, mais droguée, paniquée, « poursuivie » par ses ennemis, et pourtant, on a l'impression que c'est une promenade de santé. Pas de rencontre dans la jungle alors qu'elle est censée être dangereuse – on peut s'accorder sur le fait que Robi fait peur par son aura de puissance, mais dans son état, n'importe quel monstre y verrait certainement une proie facile. En somme, elle n'aurait pas dû passer qu'aux Tikishes mais aussi aux animaux de la jungle dans sa fuite, ce qui n'est pas le cas.
C'est presque une promenade de santé, au final. Elle court sans rencontrer de danger, elle prend le temps d'observer, de réfléchir sur le chemin à prendre, et surtout de dormir. Dormir sur ses deux oreilles. Assiste-t-on vraiment à une fuite pour sa vie, ou bien à un cache-cache entre amis ? Je me suis posé la question, à un moment. Et encore une fois l'ambiance ne transparaît pas autant qu'elle ne devrait le faire. Robina est contemplative, pourquoi ne pas lui faire visualiser tout ce qui l'entoure comme oppressant, angoissant, effrayant ? Ou au contraire mystérieux, prêt à la perdre ? C'est le chaos dans l'esprit de la demoiselle, mais ça ne s'est pas senti malheureusement. Un peu dommage, on arrive à la rencontre le lendemain mi-figue mi-raisin en espérant que cela remette dans le récit.
Et si l'on omet cette histoire de drogue, de fatigue, d'état de panique et d'instinct de survie presque animale, il faut reconnaître que le combat est bien ! Il est suffisamment rapide pour être tout à fait cohérent, et assez long pour ne pas être totalement expédié. Un fort bon dosage qui nous transporte sans soucis. On peut regretter le manque évident de réelle opposition des Tikishes aux cabrioles de Robina – intéressantes et visuellement sympathiques à imaginer – mais le combat reste très cool malgré tout. Ici, j'aurai envie de dire que tu pourrais essayer de jouer un peu plus sur la capacité de réflexion de ton personnage, qu'elle donne pas toujours la sensation d'être en pleine possession de ses moyens et qu'elle puisse jouer un peu plus sur son instinct, surtout sur ce genre de situations ~
Ce petit affrontement plié, on enchaîne très vite sur la suite et fin de cette première partie d'aventure – on ressent plutôt bien l'urgence de la situation obligeant Robina à fuir très rapidement, ici – et surtout, la rencontre avec Ziggzou ! (tousse) Et c'est pas trop mal amené, que ça soit l'arrivée de Robina dans la zone ou l'affrontement expédié logiquement et proposant, à mon sens, un peu plus de menace de la part des Tikishes même si la demoiselle les balayent aisément. L'étalage de tes techniques est, cependant, certes appréciable, mais auraient eu plus d'impact dans le précédent combat qu'ici, où le combat est assez succinct. Après tout, cela doit rester des « atouts » de ton personnage, autant qu'elles trouvent leur utilité dans un moment plus opportun, non ?
Je passe rapidement sur la discussion avec Zigg, suite logique de ce qu'il s'est passé juste avant. Je reviendrais sur un petit point juste après, néanmoins. Et pareil, on survole la conclusion avec le Téphrop, ça rappelle la cruauté du bonhomme et ça pose la base pour la suite, rien à dire dessus ~
Voilà qui conclut notre « petite » review concernant cette première partie ! En résumé, un RP qui tient la route et se lit agréablement bien, mais avec plusieurs coquilles évidentes qui ne demandent surtout qu'à être améliorés o/ Ah, et attention avec la drogue évidemment, huhu
J'aimerai terminer ce point fond avec les PNJ.
→ Les membres d'équipage sont malheureusement oubliables, servant surtout d'élément de scénario plus qu'être acteurs de l'histoire, donc pas gênant, mais il y avait de quoi leur offrir plus d'intérêt je pense (Robina aurait pu échouer avec eux et vivre ce premier jour avec, par exemple)
→ Zigg n'a pas encore eu le temps de vraiment être exploité, mais j'ai tiqué sur deux choses : la première est que l'interaction a été un peu trop … normale entre une humaine fatigué et qui vient d'abattre deux ennemis sans sourciller et un natif qui sait parler – un minimum – sa langue. Et surtout, toute l'île semble être au courant de la prophétie (logique si le chef a le contrôle sur tous les peuples ou presque de la zone), alors j'étais étonné de voir que Zigg n'avait pas fait tout de suite les liens avec la prophétie. Une petite surprise, mais qui n'entache pas la lecture. En revanche, je pense que c'est un point à souligner car cela permet de donner un peu vie aux PNJ en dehors de la vision de ton personnage et ne donnent pas l'impression qu'ils s'animent et découvrent la vie quand ils apparaissent dans le texte ~
→ Le Téphrop manque encore un peu de côté menaçant. On a bien deviné son côté cruel et sans pitié, son ambition, le charisme qu'il impose. Bref, c'est un type effrayant. Et … Ce n'est pas ce qu'on peut vraiment ressentir dans ses actes, particulièrement avec Robina. Avant que ne commence le rituel, c'était normal, mais quand il a enfin pu se lâcher, il n'a pas l'air de devenir plus effrayant qu'il ne l'était déjà avant. Après, je dois bien avouer que l'idée de l'imaginer trouver ça banal et rester impassible m'effraie plus que tout, mais il n'a clairement pas l'air de ce type, le monsieur. Trop tard pour changer malheureusement, je ne puis que te conseiller que lorsque tu fais intervenir des personnages extravagants dans le style, il peut être très intéressant de mettre en avant l'impression qu'il dégage, que ça apparaisse dans ses gestes, son visage et de ce fait sur tes textes, dans la vision de Robina plus particulièrement.
→ Enfin, les Tikishes en eux-mêmes. Il y a les points déjà soulevés précédemment sur leur menace ou leur intellectuel alors qu'ils sont considérés comme « primitifs », donc je ne repasse pas dessus, mais je les trouve à vrai dire surtout assez irréguliers dans leurs démarches et leur façon de penser/agir. Lorsque le premier d'entre eux apparaît, il ne cherche même pas à être subtil dans ce qu'il dit, et surtout parle comme s'il était compris. Puis ensuite il se montre soudainement plus amical à cause de la promesse faite par son chef, mais ça n'a pas vraiment de logique de lui faire ce revirement juste après ce qu'il a proféré juste avant pour les mêmes raisons. Comment dire ? C'est un peu trop aléatoire. Par la suite, ils se montrent tantôt discrets et amicaux – donnant à boire, aidant à se laver même si c'est fait un peu violemment – tantôt hyper menaçants, lançant des regards effrayants qui font réagir Robi, agissant comme de vrais petits chasseurs, parlant entre eux à voix basse … En bref, ils sont comme dit assez irréguliers dans leur comportement, difficile de vraiment les saisir, et pas dans le bon sens. Pour un ensemble de PNJ dans le genre, je privilégierai plutôt deux axes pour les prochains rps : soit c'est un gros groupe uni et dans ce cas, mieux vaut uniformiser les pensées et caractères, presque comme si l'ensemble formait un seul PNJ, soit c'est un petit groupe avec des personnalités plus distinctes (pouvant amener à des discordes ou des oppositions de caractère, d'opinion) mais dans tous les cas, privilégier une ligne de conduite unique à ces PNJ-groupe jetables, quitte à te faire dériver un peu de ton objectif de base, sera plus intéressant et moins surprenant (surprenant dans le mauvais sens, là encore).
Voili voilou, pas mal de révisions je pense sur le jeu de PNJ, ne serait-ce que pour animer la vie autour de l'histoire et le rendre le tout plus dynamique.
Pour achever ce petit point, je dirais que tout ceci se résume en une phrase :
« Un RP avec beaucoup de potentiel et d'idées, mais dont l'exploitation est encore largement perfectible : comme ta quête, c'est, je l'espère, un tournant dans la vie de Robina
»
P.S : Je tiens à préciser par avance que je ne serai clairement pas aussi long pour les deux autres parties, je pense que pas mal de points reviendront dessus, on ne change pas son style d'écriture du jour au lendemain :v Mais en tout cas, j'espère que tout cela t'aidera grandement à être encore plus qualitatif dans tes écrits o/
Avec tout ça, on en arrive ENFIN à la partie que tout le monde attend parce qu'au fond, c'est tout ce qu'on veut, huhu
Je zappe la partie PP/PI, effectivement pas de témoin, pas de popularité o/
Concernant les dorikis, on part sur un bon tarif 1000 à 3000 dorikis auquel on applique le petit malus Blues ce qui nous fait une max possible à 320 dorikis !
Cela donne donc :
Soit un total de :
- 2992 dorikis (presque, presque !)
- +78 PP
- 58 PI
→ Concernant la grève, j'avais une question : ne penses-tu pas que ça serait plus logique d'en faire une globale pour les trois parties de ta quête ? Histoire de rendre ça plus spectaculaire
C'est évidemment toi qui voit :3