Et voilà, une nouvelle aventure pour notre toute nouvelle chasseuse de primes. Ses longs cheveux volent au vent, les embruns de l’océan flottant dans les airs, embaumant l’atmosphère de son doux parfum iodé. Elle frotte le sol avec un balai aux poils durs, elle a réussi à se faire prendre dans l’équipage pour continuer à visiter East Blue, de nouvelles saveurs avec ces nouvelles destinations. Mais, malheureusement pour elle, le poste de cuisinier était déjà pris.
Elle se retrouve donc à récurer le sol du pont pour qu’il reste propre. De ce qu’elle a appris en partant de Cocoyashi, c’est qu’ils se dirigent vers l’île du Sultanat de Pétales. Spécialisés dans la fabrication de parfum, des fleurs à perte de vue, l’île serait un véritable paradis sur terre pour tous les amateurs de fragrances. Le capitaine lui avait dit qu’elle ne serait pas payée pour son travail, mais qu’au moins elle pourrait voyager avec lui. Quelques femmes sont aussi de la partie, en plus d’elle. Elles ne se parlent que le soir, mais échange leurs anecdotes sur la vie en mer.
Elles sont beaucoup plus expérimentées que la Sanderrienne sur le voyage en haute mer, et non-sujette au mal. L’estomac de la nettoyeuse de pont n’est pas fait pour le roulis de l’eau, il n’a pas l’habitude. Mais le temps du voyage, elle perd la sensation de nausée. Elle se dit qu’il lui faudra du temps, mais qu’elle pourrait peut-être réussir à ne plus être aussi mal à chaque fois qu’elle repart en voyage. Cependant, la traversée touche à sa fin, on rentre les voiles, on prépare à s’amarrer au port.
Les membres de l’équipe du navire courent dans tous les sens. Certains s’occupent des cordages, d’autres des voiles en montant aux échelles de corde. Tout le monde a un rôle dans cette grande entreprise qu’est de mettre pied à terre. Mais celui de Robina est de ne pas être dans les pattes des autres et de se faire discrète. Elle monte donc près du gouvernail pour ne pas gêner. Au loin, l’île du Sultanat des Pétales. La destination finale du navire sur lequel la cuisinière voyage.
Les senteurs des fleurs et des différents parfums forcissent, la distance se réduisant. Des vagues d’odeur assaillent alors notre native de Sanderr. Des magnolias, des lilas, des myosotis, de la rose et tellement d’autres différentes qu’elle ne saurait toute les différencier. En réalité, elle n’en différencie aucune, mais apprécie les senteurs.
Il fallut un long moment avant d’accoster, plus longtemps qu’elle ne le pensait. La jetée est déjà toute proche, mais ça ne va pas assez vite à son goût. Elle voudrait déjà être à terre, sentir le sol sous ses pieds et non pas le roulis. D’autres navires sont accostés tout le long du port. On peut entendre des mouettes criés leur appétit dans les airs, à la recherche d’un poisson ou d’un déchet qu’elle pourrait voler. Alors qu’il ne reste que quelques manœuvres pour se stopper, l’ancienne seconde du palais royal de Sanderr rentre dans les quartiers de l’équipage.
La partie femme est un véritable chaos. Des sous-vêtements sont un peu partout sur les caisses en bois, les hamacs et autres moyens de dormir. Même le sac de Robina contenant ses affaires de cuisine ainsi que son sabre d’entraînement se retrouve à rouler sur le sol. Elle grommelle alors qu’elle tente de rassembler ses biens. Une des amies qu’elle s’est faite pendant le voyage entre alors dans la cabine.
Alors, prête à découvrir la cuisine d’ici ?
La femme aux cheveux bleus se retourne pour faire face à Christina. Une femme aux longs cheveux roux, des taches de rousseur, un haut blanc. Elle regarde la Sanderrienne avec un regard mutin. D’un caractère un peu piquant, elle a apprécié lancer des piques à Robina pendant le voyage, mais ce qui lui a le plus plu, c’est le répondant de celle qu’elle taquinait. Un regard complice est échangé, elles sont toutes les deux là pour la même chose, découvrir l’île. Même si elles ont deux objectifs totalement différents.
Et pas qu’un peu ! Et toi, tu pars chez ton petit boutiquier ?
Ouais, j’espère bien qu’il va me passer la bague au doigt avec le voyage que j’ai fait pour venir jusqu’ici !
Un sourire est échangé entre les deux nouvelles amies. Elles se disent brièvement au revoir avant que Robina ne sorte pour se diriger vers le port. La planche pour descendre est déjà en place. Son sac sur le dos, elle pose le premier pas d’une nouvelle aventure. C’est sans compter le sac d’épice qui tombe devant elle qu’elle ne voit pas. Elle se prend les pieds dedans, perd l’équilibre et tombe dans l’eau. Elle est surprise par le choc glacé de l’eau par rapport à la chaleur extérieur. Mais elle fait vite surface. On rigole d’elle sur la terre ferme.
C’est en bouillant de rage qu’elle sort de l’eau. Elle est trempée, elle sent la mer, heureusement pour elle, elle porte des habits sombres, on ne peut pas voir par transparence, mais ils lui collent à la peau, et elle l’impression d’être devenu collante. C’est en essorant aux endroits qu’elle peut sans découvrir trop de chair qu’elle bougonne. Sa nouvelle aventure commence bien. Sa malchance avait déjà frappé.
Elle se retrouve donc à récurer le sol du pont pour qu’il reste propre. De ce qu’elle a appris en partant de Cocoyashi, c’est qu’ils se dirigent vers l’île du Sultanat de Pétales. Spécialisés dans la fabrication de parfum, des fleurs à perte de vue, l’île serait un véritable paradis sur terre pour tous les amateurs de fragrances. Le capitaine lui avait dit qu’elle ne serait pas payée pour son travail, mais qu’au moins elle pourrait voyager avec lui. Quelques femmes sont aussi de la partie, en plus d’elle. Elles ne se parlent que le soir, mais échange leurs anecdotes sur la vie en mer.
Elles sont beaucoup plus expérimentées que la Sanderrienne sur le voyage en haute mer, et non-sujette au mal. L’estomac de la nettoyeuse de pont n’est pas fait pour le roulis de l’eau, il n’a pas l’habitude. Mais le temps du voyage, elle perd la sensation de nausée. Elle se dit qu’il lui faudra du temps, mais qu’elle pourrait peut-être réussir à ne plus être aussi mal à chaque fois qu’elle repart en voyage. Cependant, la traversée touche à sa fin, on rentre les voiles, on prépare à s’amarrer au port.
Les membres de l’équipe du navire courent dans tous les sens. Certains s’occupent des cordages, d’autres des voiles en montant aux échelles de corde. Tout le monde a un rôle dans cette grande entreprise qu’est de mettre pied à terre. Mais celui de Robina est de ne pas être dans les pattes des autres et de se faire discrète. Elle monte donc près du gouvernail pour ne pas gêner. Au loin, l’île du Sultanat des Pétales. La destination finale du navire sur lequel la cuisinière voyage.
Les senteurs des fleurs et des différents parfums forcissent, la distance se réduisant. Des vagues d’odeur assaillent alors notre native de Sanderr. Des magnolias, des lilas, des myosotis, de la rose et tellement d’autres différentes qu’elle ne saurait toute les différencier. En réalité, elle n’en différencie aucune, mais apprécie les senteurs.
Il fallut un long moment avant d’accoster, plus longtemps qu’elle ne le pensait. La jetée est déjà toute proche, mais ça ne va pas assez vite à son goût. Elle voudrait déjà être à terre, sentir le sol sous ses pieds et non pas le roulis. D’autres navires sont accostés tout le long du port. On peut entendre des mouettes criés leur appétit dans les airs, à la recherche d’un poisson ou d’un déchet qu’elle pourrait voler. Alors qu’il ne reste que quelques manœuvres pour se stopper, l’ancienne seconde du palais royal de Sanderr rentre dans les quartiers de l’équipage.
La partie femme est un véritable chaos. Des sous-vêtements sont un peu partout sur les caisses en bois, les hamacs et autres moyens de dormir. Même le sac de Robina contenant ses affaires de cuisine ainsi que son sabre d’entraînement se retrouve à rouler sur le sol. Elle grommelle alors qu’elle tente de rassembler ses biens. Une des amies qu’elle s’est faite pendant le voyage entre alors dans la cabine.
Alors, prête à découvrir la cuisine d’ici ?
La femme aux cheveux bleus se retourne pour faire face à Christina. Une femme aux longs cheveux roux, des taches de rousseur, un haut blanc. Elle regarde la Sanderrienne avec un regard mutin. D’un caractère un peu piquant, elle a apprécié lancer des piques à Robina pendant le voyage, mais ce qui lui a le plus plu, c’est le répondant de celle qu’elle taquinait. Un regard complice est échangé, elles sont toutes les deux là pour la même chose, découvrir l’île. Même si elles ont deux objectifs totalement différents.
Et pas qu’un peu ! Et toi, tu pars chez ton petit boutiquier ?
Ouais, j’espère bien qu’il va me passer la bague au doigt avec le voyage que j’ai fait pour venir jusqu’ici !
Un sourire est échangé entre les deux nouvelles amies. Elles se disent brièvement au revoir avant que Robina ne sorte pour se diriger vers le port. La planche pour descendre est déjà en place. Son sac sur le dos, elle pose le premier pas d’une nouvelle aventure. C’est sans compter le sac d’épice qui tombe devant elle qu’elle ne voit pas. Elle se prend les pieds dedans, perd l’équilibre et tombe dans l’eau. Elle est surprise par le choc glacé de l’eau par rapport à la chaleur extérieur. Mais elle fait vite surface. On rigole d’elle sur la terre ferme.
C’est en bouillant de rage qu’elle sort de l’eau. Elle est trempée, elle sent la mer, heureusement pour elle, elle porte des habits sombres, on ne peut pas voir par transparence, mais ils lui collent à la peau, et elle l’impression d’être devenu collante. C’est en essorant aux endroits qu’elle peut sans découvrir trop de chair qu’elle bougonne. Sa nouvelle aventure commence bien. Sa malchance avait déjà frappé.
Dernière édition par Robina Erwolf le Ven 15 Mar 2019 - 14:29, édité 1 fois