Lentement, Tetsu, le fief de l’impératrice se découpe dans la brume. Il est assez étrange de devenir simple passager, plus personne pour te communiquer des informations ou prendre des ordres. Tu n’es plus qu’une espèce de marchandise. On a appareillé il y a quelques semaines en tant que simple forgeron. Pour plus « d’authenticité » on s’est munis d’assez peu de fond et on partage la cabine d’un couple de fermier aussi venu profiter des bienfaits d’une source chaude aux vertus supposément miraculeuse. Manifestement le couple n’arrive pas à enfanter et heureusement, ils ne vérifient pas si ça continue à bord du navire. Quoi qu’il en soit nos quelques échanges avec les marins, touristes et autres immigrants, nous permettent d’affermir peu à peu notre identité empruntée. Deux forgerons venus renouer avec l’art antique de la métallurgie. Deux hipsters de la forge au look improbable et au talent disparate, une couverture tellement grotesque que nul n’osera doter de nous. Entre mon look improbable de forgeron imposant, barbu et chauve, malgré mon jeune âge, et le cache-œil et la queue de cheval de l’Ethan, on affirme grand et fort notre coté archétypal.
L’embarcation s’approche lentement de l’entrée magistrale de l’île se glissant entre les navires de pèches et autres esquifs. Vu d’ici, le coin semblerait presque prospère. Heureusement d’ailleurs que nous puisons reposer sur l’expérience de Salem, où des moins des bribes de souvenir de son passage par ici. Je dois avouer, que je ressens une certaine tension, c’est maintenant que tout va se jouer. Notre embarcation va passer le portail, mouiller à proximité des quais. C’est la qu’une équipe va embarquer vérifier la cargaison et l’identité des passagers, et si on est reconnu on est foutu. Je ne sens aucune agitation à bord, manifestement, l’équipage est habitué et les passagers inconscients du danger. Je m’offre même le luxe de profiter du paysage tandis que l’on progresse vers les portes encadrées par deux colosse de pierres qui fixe gravement les embarcations. L’unique ouverture dans la falaise insurmontable qui ceint l’île. Dispositif similaire aux portes du courant Tarai, sauf que cette fois-ci, on n’est pas de ceux qui les actionne. Mais bon, on les appelle les portes des héros, en soit, nous sommes des héros, donc ce sont nos portes, tout va bien ! J’arrange une dernière fois mon kimono identique à celui porté par ceux de Simotsuki. Les manches remontées pour mettre en valeur mes bras musclé, un katana de bonne facture, et provenant de l’île en question. Comme quoi, ça sert d’avoir des subordonnés qui bossent sur l’île. Je rejoins alors notre cabine conformément aux ordres du capitaine.
L’embarcation s’approche lentement de l’entrée magistrale de l’île se glissant entre les navires de pèches et autres esquifs. Vu d’ici, le coin semblerait presque prospère. Heureusement d’ailleurs que nous puisons reposer sur l’expérience de Salem, où des moins des bribes de souvenir de son passage par ici. Je dois avouer, que je ressens une certaine tension, c’est maintenant que tout va se jouer. Notre embarcation va passer le portail, mouiller à proximité des quais. C’est la qu’une équipe va embarquer vérifier la cargaison et l’identité des passagers, et si on est reconnu on est foutu. Je ne sens aucune agitation à bord, manifestement, l’équipage est habitué et les passagers inconscients du danger. Je m’offre même le luxe de profiter du paysage tandis que l’on progresse vers les portes encadrées par deux colosse de pierres qui fixe gravement les embarcations. L’unique ouverture dans la falaise insurmontable qui ceint l’île. Dispositif similaire aux portes du courant Tarai, sauf que cette fois-ci, on n’est pas de ceux qui les actionne. Mais bon, on les appelle les portes des héros, en soit, nous sommes des héros, donc ce sont nos portes, tout va bien ! J’arrange une dernière fois mon kimono identique à celui porté par ceux de Simotsuki. Les manches remontées pour mettre en valeur mes bras musclé, un katana de bonne facture, et provenant de l’île en question. Comme quoi, ça sert d’avoir des subordonnés qui bossent sur l’île. Je rejoins alors notre cabine conformément aux ordres du capitaine.
Dernière édition par Yamamoto Kogaku le Jeu 19 Aoû 2021 - 12:39, édité 1 fois