Azerios à la recherche d’aventure

Azerios a un aspect plutôt banal pour un homme de son âge, il mesure 1m76 pour un poids de 78kgs. Sa musculature est celle d’une personne pratiquant une activité physique régulière. Les traits de son visage sont fins, lui donnent parfois un premier abord strict, sévère mais il n’en est rien car au second abord son regard et son attitude trahissent quelqu’un de paisible et d’amical.

Il a les cheveux châtains très foncés, coiffés en bataille pas très longs, porte un bandeau noué sur son front, la plupart du temps dans les tons noir, gris foncé voire bleu foncé. Ses yeux sont marrons foncés à la limite du noir, mais la lueur du soleil leur donne un aspect rougeoyant qu’il le tient de sa mère, pour le reste il ressemble à s’y méprendre à son père.

Il a un tatouage sur l’omoplate gauche représentant un requin formé par divers symboles dont il est la seule personne vivante à connaître la signification. Son avant-bras gauche est marqué par une cicatrice longue d’une dizaine de centimètres et sa main gauche est marquée par une multitude de petites cicatrices.

Il porte généralement un haut ample, avec un col ample également, recouvrant son cou, dans les mêmes tons que son bandeau. Même si le code vestimentaire n’a pas de réelle importance pour lui ce n’est pas quelqu’un qui cherche à attirer l’attention, et préfèrera passer inaperçu.
Il porte un sac en bandoulière marron foncé dans le dos auquel est fixé le fourreau de son wakizashi (pour éviter les répétitions, voir description de son équipement).

Pour le bas quelque chose de relativement simple aussi, généralement un pantalon dans les tons foncés et des bottines marrons foncé en cuir retourné, semi-montantes à l’aspect a peine usées.

Il aborde une posture droite, une démarche silencieuse lente à la limite du nonchalant, souvent les mains dans les poches. C’est quelqu’un de discret.

Même s’il peut sembler peu loquace, réservé voire timide au premier abord, il affiche très souvent un habituel sourire en coin qui rappelle sa vraie nature, Azerios est quelqu’un de sociable.

Avec un bon fond, il accorde facilement sa confiance (parfois trop facilement) et sait se montrer d’une loyauté infaillible et d’un altruisme certain envers ceux qui la mériteront. A l’inverse son côté rancunier est capable de transformer ce soutien inconditionnel en un esprit revanchard implacable et impitoyable envers ceux qui la trahiront.

En présence de personnes qu’il connait, il se montre plutôt jovial voire taquin. Par le passé ses compagnons d’arme et de voyage le savaient (et parfois à leur dépens), il est quelqu’un de bonne composition qui ne rate pas une occasion de faire une farce. Il n’a pas la langue dans sa poche, ce qui l’aura desservi de nombreuses fois par le passé.

De nature patiente et calme, il a pour habitude de méticuleusement analyser chaque situation avant d’agir, les confrontations avec ses adversaires ne font pas exception. Il adore les défis mais n’est pas du genre à se lancer à corps-perdu dans un combat qu’il n’a aucune chance de remporter préférant parfois le repli aux efforts inutiles ce qui peut passer pour de la flemmardise.
Son éducation lui a toujours imposé de respecter ses ainés, et ce, même parmi ses éventuels adversaires.

Il a une vision assez pessimiste, voire cynique de la justice, ce qui ne l’empêche pas de voir les choses avec humour. A ses yeux la seule justice valable est celle que l’on applique soi-même. Concernant le monde, selon lui, il regorge d’opportunités qui n’attendent que d’être saisies.

De formation militaire, c’est un lève-tôt qui apprécie tout particulièrement l’exercice physique, qui en plus d’être une habitude acquise par son passé dans la marine est important afin d’être toujours paré au pire.
Azerios aime beaucoup voyager (même s’il n’a encore jamais quitté Grand Line), rencontrer de nouvelles personnes et partager d’interminables beuveries. Et outre la bonne bière et le bon whisky, c’est un bon vivant, il aime manger malgré sa morphologie plutôt fine.

Il a en horreur l’ingratitude et les gens qui n’ont aucune reconnaissance. Ne se prenant cependant pas pour un justicier, il n’aime pas se mêler de ce qui ne le concerne pas.  

Fils unique d’une mère fleuriste originaire de North Blue, et d’un père chasseur de prime originaire de South Blue, Azerios a vu le jour sur une petite ile de South Blue, dans un petit village fleuri d’à peine une centaine d’habitants. Sa mère étant très occupée avec son commerce, et son père rarement présent à cause de son métier de lame à louer, il a grandi aux côtés des autres enfants de son village et y a vécu durant quelques années. Là-bas il reçut une éducation assez dure. Lorsqu’il fêta ses huit ans, ses parents décidèrent de quitter son ile natale pour des perspectives économiques plus juteuses et ils partirent tous trois pour Grand Line, s’installant finalement à Logue Town.

Le commerce floral de sa mère prenant de l’ampleur et son père toujours absent, Azerios fut souvent livré à lui-même et du se débrouiller très jeune. Ce qui l’amena parfois à faire beaucoup de mauvais choix, son caractère espiègle provoquant à de multiples reprises des incidents. Alors qu’il multipliait les méfaits et mauvaises fréquentations en l’absence de figure d’éducation, il fut envoyé à l’école de la marine à l’âge de 12ans après plusieurs rappels à l’ordre.
Pris en charge par un instructeur plus que bienveillant, il finit par s’intégrer et y apprit les valeurs de la marine, le sens du mot Justice et la discipline militaire pendant quelques années. Très jeune il fut initié aux pratiques martiales, et au maniement du sabre. Il cherchera toujours à s’améliorer tant pour satisfaire ses instructeurs que pour s’améliorer dans cet art pratiqué par son père et toute la lignée. Le maniement du sabre était une affaire de famille qui se transmettait de père en fils depuis pas mal de générations. Et même si jusqu’à présent son père n’avait jamais pris le temps, il avait bon espoir de pouvoir un jour atteindre une bonne maitrise de cet art pour faire la fierté de sa famille. Malgré leur absence, il aimait ses parents et savait qu’ils faisaient leur maximum pour son bien.

A la fin de sa formation règlementaire, il fut affecté à un bataillon à l’âge de 15ans et fut envoyé au large de Grand Line et ne rentrait à Logue Town que très rarement ce qui fait qu’il n’avait pas beaucoup de nouvelles de ses parents, ce qui ne l’empêchait pas de passer du temps avec son père lorsque ses permissions coïncidaient avec le retour de ce dernier entre deux chasses. A bord d’un cuirassier de la marine, il passa quelques années à multiplier les missions de surveillance et de maintien de l’ordre. Affrontant fréquemment pirates et bandits sur la terre comme sur la mer. Son supérieur direct était le Colonel Baltow, c’était un homme d’un cinquantaine d’année à la carrure imposante et au caractère dur qui se montrait intraitable aussi bien avec les adversaires qu’il croisait qu’avec ses propres hommes. Ce dernier ne semblait d’ailleurs pas apprécier le caractère farceur d’Azerios qui lui valut maintes et maintes corvées de travaux d’intérêt généraux. Ce qui n’empêchait pas le jeune soldat d’éprouver un respect sincère envers lui, c’était un chef dur mais juste, qui vivait pour son devoir.

Jusqu’à lors, le bataillon n’avait jamais subi de revers, le Colonel Baltow était fin stratège et menait son équipage et son navire d’une main de maître, ils se contentaient de surveiller les côtes et d’interpeller pirates et malfrats de bas étage qui avaient le malheur de croiser leur route
En dehors de ça ils passaient le plus clair de leur temps à opérer toujours plus de manœuvres d’exercice et d’entrainement au combat. Toutefois un évènement particulier marqua un tournant dans sa carrière au sein de la marine lorsqu’il avait tout juste 20ans l’affrontement qui avait eu lieu ce jour la restera à jamais gravé dans sa mémoire dans le moindre détail, comme dans sa chair. Un navire imposant de couleur sombre apparu au large d’une baie dans laquelle le cuirassier avait jeté l’ancre, ce dernier arborait un pavillon noir. Comme à son habitude, le Colonel Baltow ordonna la manœuvre d’interception et ce qui ressemblait à une mission de routine pour lui serait en réalité la dernière.
Rapidement tout le monde s’affaira à son poste, ce jour-là Azerios était affecté aux ponts inférieurs en soutien aux canonniers.  Approchant peu à peu du navire, il put entrevoir ce dernier de plus près, une coque robuste d’un bois noircis, une voilure d’un gris cendré, une énorme figure de proue en forme de tête de cerf avec des bois recouverts de pics métalliques. Le cuirassier n’était qu’à quelques mètres du navire ennemi quand ce dernier ouvra les hostilités faisant feu de tout bois. Une gerbe de poudre et de boulets frappa le bâtiment de la marine. Ce dernier ne tarda pas à répliquer en tirant une première salve. Mais les pirates ne surenchérirent pas cette fois-ci et le navire changea brusquement de cap toutes voiles gonflée, il prit soudainement une autre direction pour venir frapper violemment avec l’énorme tête de cerf.  Le choc fut extrêmement violent.

Quand Azerios rouvrit les yeux, c’était le chaos. Ses frères d’arme gisaient au sol, certains inconscients, d’autres agonisant. Le feu commençait à se répandre sur le pont inférieur, l’air était étouffant, l’odeur de poudre encombrait ses narines. Il entendait que le combat faisait rage sur le pont supérieur. Il tacha tant bien que mal de reprendre ses esprits. Le corps endolori par le choc, plein de doute, il saisit deux pistolets pour monter sur le pont prêter main forte à ses compagnons. Arrivé sur le pont, le Colonel était aux prises avec plusieurs pirates, les flammes et les corps de soldats recouvraient le pont, les pirates étaient passés à l’abordage et ils ne comptaient pas laisser de survivants.

Il se précipita pour aider son supérieur, mais fut interrompu par un pirate qui se ruait sur lui à l’opposée. Il eut à peine le temps de se retourner, dans un réflexe de tirer sur un assaillant avec le pistolet tenu en main droite. Lorsqu’il se retourna et pointa son second pistolet cette fois tenu en main gauche dans la direction ou se tenait quelques instants plus tôt le colonel, il constata effroi que ce dernier était mort, gisant au sol. Un pirate imposant, le pied sur sa dépouille et le visage couvert de sang le regardait avec un sourire sadique. Il se souviendra a jamais de ce sentiment d’impuissance, impossible de tirer ou même de réagir, il était paralysé par l’effroi. Son mentor, ses compagnons d’arme, tous étaient passé de vie à trépas en un instant. Il n’eut pas le temps de faire grand-chose, le pirate était déjà à quelques centimètres de lui, et donna un violent coups de sabre en direction de sa main gauche ce qui toucha son arme. Cette dernière explosa violemment dans sa main, et le coup de sabre projeta une onde invisible qui entailla profondément son bras gauche et projeta le jeune soldat en arrière avec une violence indécente.

C’est la dernière chose dont Azerios se souvenait, car lorsqu’il se réveilla il était à Logue Town en convalescence, très peu de soldats avaient survécu à l’abordage et sans doute était-ce une question de chance. Les pirates avaient pris la fuite et semble-t-il que personne ne les avait pris en chasse. La rage de n’avoir rien pu faire pour ses compagnons et de savoir que les pirates étaient partis sans difficulté bouillonnait en lui. Il fut par la suite affecté à une nouvelle garnison, sous les ordres d’un supérieur bien différent du Colonel Baltow pour qui il éprouvait un profond respect. Le lieutenant Biggs, un officier antipathique tristement connu pour percevoir certains pots de vin et pour être en entente avec certains pirates et brigands du secteur. Il resta quatre années sous ses ordres, partant en mission sans cesse, étant régulièrement confronté à des questions éthiques, aux abus de pouvoirs et actes de corruption de sa hiérarchie. Ce temps passé au service de ce nouveau lieutenant provoqua une remise en question certaine de la Justice de la marine. Là où le Colonel Baltow se montrait jadis juste et intraitable avec la vermine, le lieutenant Biggs se montrait plus que coopératif avec la pègre locale, étouffant crimes en tous genre en échange d’argent et de services. A plusieurs reprises certains soldats avaient essayé de tenir tête ou de dénoncer Biggs mais en vain, et peut être était-ce une certaine forme de lâcheté qui poussa Azerios à taire ces méfaits.

A l’âge de 24ans, sa mère mourut dans sa boutique lors d’un pillage pirates, ce qui le poussa à rentrer à Logue Town. Il retrouva son père aux funérailles, rongé par la tristesse qui lui proposa de l’accompagner. Mais il ne pouvait pas, il était engagé et avait le devoir d’honorer la marine. C’est en apprenant que son lieutenant était en lien étroit avec la bande de pirate assassin de sa mère qu’il ouvrit les yeux. Il décida de dénoncer ce dernier à ses supérieurs, mais comme d’habitude rien n’aboutit. Il écopa d’une mise à pied temporaire pour insubordination et ne pouvant pas obtenir vengeance vis-à-vis de Biggs, il décida de déserter son poste de marine, ayant totalement perdu la foi en cette institution et sa soit disant « justice », afin d’accompagner son père. Plus rien ne les retenait à Logue Town.

Ils voguèrent jusqu’à Whiskey Peak et s’installèrent à Cactus Town, ville depuis laquelle son père avait l’habitude de partir en chasse. Le jeune homme chercha l’anonymat et c’était l’endroit rêvé, il trouva rapidement un petit boulot pour gagner sa vie auprès d’un charpentier ébéniste du nom de Earl qui le prit sous son aile et lui apprit le métier. Nombreux étaient les navires accostant à Whiskey Peak et ce n’est pas le travail qui manquait pour un charpentier. Ainsi Azerios passait le plus clair de son temps à réparer et entretenir des navires de toute sorte et de tous horizons, s’abreuvant des récits d’aventures et de voyages de ses clients et lorsque son père rentrait de chasse, ils s’entrainaient ensemble au maniement du sabre. Son père lui avait même offert son propre sabre, un wakizashi qu’il tenait lui-même de son père portant le nom Shunkashuto. Pendant quelques années il mena cette vie routinière à Cactus Town jusqu’à ce que son père ne donne plus signe de vie.

Il avait pour habitude de rentrer chaque mois voire tous les deux mois, mais suite à sa dernière chasse, il ne rentra pas. Azerios attendit patiemment son retour, continuant son activité de charpentier et poursuivant l’entrainement. Au bout d’un an sans nouvelle, c’est plein de tristesse et d’amertume qu’il finit par se faire une raison. Le métier de chasseur de prime était un métier dangereux et au fond il s’était toujours préparé à l’éventualité de le perdre. Peut-être était-il mort, peut-être avait-il décidé de refaire sa vie quelque part. C’est suite à cela qu’il se rapprocha d’un groupuscule formé d’une dizaine de pirates sans équipage venant de divers horizons, afin d’arrondir ses fins de mois. Ce groupe était mené par un pirate du nom de Dagna, et leurs actions visaient principalement à prendre d’assaut et à piller les navires marchands. Pendant un peu plus d’un an il mena cette double vie, réalisant occasionnellement des coups avec la bande de Dagna ce qui provoquait chez lui une rare sensation de liberté et une excitation tirée de l’interdit. Ces coups étaient devenu une véritable drogue chez le jeune homme, multipliant les pillages, la petite bande faisait parler d’elle, et il continua de participer jusqu’à ce que Dagna se fasse prendre. Il fut emmené par la marine, ce qui marqua la fin des festivités. Le groupe finit par se dissoudre quelques mois après privé de son leader et le jeune charpentier retourna à son quotidien de charpentier, se contentant de réparer et entretenir les navires principalement pirates dans le besoin. Jusqu’au jour où deux soldats de la marine vinrent poser des questions à Earl, ils cherchaient son jeune apprenti. Pas de doute Dagna ou un autre avait parlé et avait donné des noms. Earl fit mine de ne pas connaître le jeune homme et le soir même il lui demanda de partir quelques temps et de faire profil bas pour éviter les ennuis, Azerios s’exécuta et chercha un moyen de quitter Whiskey Peak. La chance lui sourit alors quand il rencontra le capitaine d’un navire marchand faisant escale ici, et dont la destination était South Blue.

Sa soif de liberté et son envie de partir découvrir le monde, ses mystères et ses richesses se faisant de plus en plus ressentir. Il était aujourd’hui prêt à tourner une page et à prendre la mer pour commencer à écrire une nouvelle histoire.