North Blue nous voilà ! Tremblez, rouges, gris, jaunes ou verts ( pas noirs, ça serait raciste ), tremblez tous autant que vous êtes tandis que l'armada du Cipher Pol 5 approche de vos nids de serpents ! Demain, elle viendra toquer à votre porte. Demain mettra un terme à vos exactions ! Demain vous verra croupir au fond de cellules moisies, à l'endroit même où vous auriez dû naitre, engeances de démon ! Demain...
Hmmm...
Niééh ? Ké ki se passe ?
Mince, j'ai trop dormi.
Naaon. Pourquoi tu te réveilles maintenant mec, tu nous coupes dans un super rêve là ! Un discours digne de Luther-King bordel ! Ouais, il est houit heuuurrrs du mat'. Pas déjà non, t'as rien compris mon pote. Seulement huit heures du mat' ! Seulement ! Tu saisis la nuance ?! Bon, ça sert à rien d'insister, toute façon quand tu tires cette tronche là, c'est que t'écoutes rien de ce que jte dis...
[...]
Dis donc, tu traines pas toi. J'ai pas le temps dme sortir la tête de tu sais où qutu t'es débarbouillé, sappé, sustenté...sustenté ? J'adore ce mot, il sonne bien... N'empêche, jrepiquerais bien un pti somme moi...je suis faaa-tiii-ZZZzzz.
[...]
Neuf heures trente. Rei n'a toujours pas quitté sa cabine. Il devrait sans doute aller s'enquérir auprès du capitaine de bord de la durée et des conditions du voyage, des prévisions météorologiques ou encore aller rejoindre ceux de ses collègues embarqués à bord du même navire que lui. Ce qui exclue d'office l'agent d'entretien prétendument employé gouvernemental qui a jugé bon de s'offrir une escapade au frais en compagnie d'un dénommé Colonel Marquiz. Trop las et surtout pas mis au courant de ce léger détail à temps, le chef de terrain du CP5 n'a pas fait part de son mécontentement. Avec un peu de chance, les autres membres de l'équipe sont tous bien à bord. Encore qu'avec cette brochette de perles là, mieux vaut ne pas se faire trop d'illusions. Mais trêve de digression.
Si Rei est toujours enfermé dans son compartiment privé à se soustraire ainsi aux autres occupants de l'embarcation, c'est qu'il a mieux à faire pour l'heure. Le jeune premier a revêtu son apparence de licorne et s'observe maintenant dans une glace, intrigué, tentant de se familiariser avec ce nouveau lui. Il cherche ses propres traits dans ceux que lui renvoit le miroir, incline la tête de droite de gauche, pivote sur lui même pour s'admirer dans toute sa splendeur.
Et ce qu'il voit semble lui plaire. Bien vite, il prend de l'assurance. Se lance dans un véritable défilé à base de moontrot *, puis effectue une série de petits bonds sur lui-même, faisant onduler sa crinière soyeuse d'un blanc immaculé au gré de ses sauts. Il projette de s'essayer à quelques ruades, quand soudain.
-Excusez-moi Monsieur, j'entre.
-Non, ne ... !!
Cloc.
***** kawaaaaai-attitude *****
Boom.
La description qui suit se veut fidèle à ce que le contremaître qui pénètre dans la cabine à l'improviste peut observer.
Il y a tout d'abord une nuée d'étoiles filantes sorties de nulle part qui accroche l'œil tandis qu'elle s'élève vers le plafond avant de disparaître. Il y a aussi là un individu les quatre fers en l'air – expression qui prend tout son sens en pareille circonstance – ayant renversé tout ses ustensiles de toilette ( toilettage ? ), visage à moitié recouvert d'une serviette. Mais le plus curieux réside encore dans ses cheveux habituellement verts sombres ici blancs comme neige, ses oreilles tout sauf conventionnelles et les sabots qui font office de pieds.
-Qu'est ce que...
Oups...
***** kawaaaaai-attitude *****
Transformation sous forme humaine finalisée, l'agent ne laisse pas le temps à son interlocuteur de reprendre ses esprits et d'assimiler ce curieux spectacle dont il a été le témoin privilégié.
-Hum. Je vous serai gré de chasser bien vite de votre esprit tout ce que vous venez de voir contre-maître. Pas un mot de tout ceci à qui que ce soit, me suis-je bien fait comprendre ?
La ride qui lui barre le front suffit à signifier le sérieux de l'ordre maquillé en courtoise requête. L'autre ne s'y trompe pas.
-Euh...oui, oui, tout oublier, entendu.
-Merci. Vous vouliez me parler je crois ?
-Euh, oui. Le Capitaine souhaite simplement savoir si votre cabine vous convient, et vous convie à partager son déjeuner à midi pile.
Pour qui le connait un tant soit peu, il est aisé de lire l'exaspération dissimulée derrière le sourire poli du jeune homme. Être surpris dans une situation embarrassante pour de si futiles raisons ne le ravit pas le moins du monde.
-Remerciez votre capitaine et dites lui que je le rejoindrai à l'heure convenue. Maintenant, sortez je vous prie.
Le changement de ton et d'expression sur son visage entre les deux dernières phrases laisse planer une curieuse menace que le marine perçoit sans peine. Le sous officier bat en retraite sans tarder.
Le bon-sens de Rei l'incite à déserter lui aussi sans tarder sa cabine, pour éviter de répéter de ce genre de déconvenue; sa séance d'auto-contemplation reportée à plus tard, l'hôte de marque de la traversée fait donc son apparition sur le pont principal. Après avoir jeté un bref regard sur l'immensité bleue, il se met à observer les manœuvres des matelots de quart. Leur application à la tâche lui redonne le sourire. Si seulement ses agents pouvaient en prendre de la graine... D'ailleurs, où sont-ils ceux-là ? Qu'ils n'aient pas encore fait parler d'eux, c'est inouïe, voire louche. Le pas décidé, le jeune homme se met à sillonner le navire de long en large, croisant les doigts pour qu'aucun incident fâcheux ne survienne avant qu'il n'ait mis le grappin sur ses troupes.
* moonwalk version équidé, si jamais
Hmmm...
Niééh ? Ké ki se passe ?
Mince, j'ai trop dormi.
Naaon. Pourquoi tu te réveilles maintenant mec, tu nous coupes dans un super rêve là ! Un discours digne de Luther-King bordel ! Ouais, il est houit heuuurrrs du mat'. Pas déjà non, t'as rien compris mon pote. Seulement huit heures du mat' ! Seulement ! Tu saisis la nuance ?! Bon, ça sert à rien d'insister, toute façon quand tu tires cette tronche là, c'est que t'écoutes rien de ce que jte dis...
[...]
Dis donc, tu traines pas toi. J'ai pas le temps dme sortir la tête de tu sais où qutu t'es débarbouillé, sappé, sustenté...sustenté ? J'adore ce mot, il sonne bien... N'empêche, jrepiquerais bien un pti somme moi...je suis faaa-tiii-ZZZzzz.
[...]
Neuf heures trente. Rei n'a toujours pas quitté sa cabine. Il devrait sans doute aller s'enquérir auprès du capitaine de bord de la durée et des conditions du voyage, des prévisions météorologiques ou encore aller rejoindre ceux de ses collègues embarqués à bord du même navire que lui. Ce qui exclue d'office l'agent d'entretien prétendument employé gouvernemental qui a jugé bon de s'offrir une escapade au frais en compagnie d'un dénommé Colonel Marquiz. Trop las et surtout pas mis au courant de ce léger détail à temps, le chef de terrain du CP5 n'a pas fait part de son mécontentement. Avec un peu de chance, les autres membres de l'équipe sont tous bien à bord. Encore qu'avec cette brochette de perles là, mieux vaut ne pas se faire trop d'illusions. Mais trêve de digression.
Si Rei est toujours enfermé dans son compartiment privé à se soustraire ainsi aux autres occupants de l'embarcation, c'est qu'il a mieux à faire pour l'heure. Le jeune premier a revêtu son apparence de licorne et s'observe maintenant dans une glace, intrigué, tentant de se familiariser avec ce nouveau lui. Il cherche ses propres traits dans ceux que lui renvoit le miroir, incline la tête de droite de gauche, pivote sur lui même pour s'admirer dans toute sa splendeur.
Et ce qu'il voit semble lui plaire. Bien vite, il prend de l'assurance. Se lance dans un véritable défilé à base de moontrot *, puis effectue une série de petits bonds sur lui-même, faisant onduler sa crinière soyeuse d'un blanc immaculé au gré de ses sauts. Il projette de s'essayer à quelques ruades, quand soudain.
-Excusez-moi Monsieur, j'entre.
-Non, ne ... !!
Cloc.
***** kawaaaaai-attitude *****
Boom.
La description qui suit se veut fidèle à ce que le contremaître qui pénètre dans la cabine à l'improviste peut observer.
Il y a tout d'abord une nuée d'étoiles filantes sorties de nulle part qui accroche l'œil tandis qu'elle s'élève vers le plafond avant de disparaître. Il y a aussi là un individu les quatre fers en l'air – expression qui prend tout son sens en pareille circonstance – ayant renversé tout ses ustensiles de toilette ( toilettage ? ), visage à moitié recouvert d'une serviette. Mais le plus curieux réside encore dans ses cheveux habituellement verts sombres ici blancs comme neige, ses oreilles tout sauf conventionnelles et les sabots qui font office de pieds.
-Qu'est ce que...
Oups...
***** kawaaaaai-attitude *****
Transformation sous forme humaine finalisée, l'agent ne laisse pas le temps à son interlocuteur de reprendre ses esprits et d'assimiler ce curieux spectacle dont il a été le témoin privilégié.
-Hum. Je vous serai gré de chasser bien vite de votre esprit tout ce que vous venez de voir contre-maître. Pas un mot de tout ceci à qui que ce soit, me suis-je bien fait comprendre ?
La ride qui lui barre le front suffit à signifier le sérieux de l'ordre maquillé en courtoise requête. L'autre ne s'y trompe pas.
-Euh...oui, oui, tout oublier, entendu.
-Merci. Vous vouliez me parler je crois ?
-Euh, oui. Le Capitaine souhaite simplement savoir si votre cabine vous convient, et vous convie à partager son déjeuner à midi pile.
Pour qui le connait un tant soit peu, il est aisé de lire l'exaspération dissimulée derrière le sourire poli du jeune homme. Être surpris dans une situation embarrassante pour de si futiles raisons ne le ravit pas le moins du monde.
-Remerciez votre capitaine et dites lui que je le rejoindrai à l'heure convenue. Maintenant, sortez je vous prie.
Le changement de ton et d'expression sur son visage entre les deux dernières phrases laisse planer une curieuse menace que le marine perçoit sans peine. Le sous officier bat en retraite sans tarder.
Le bon-sens de Rei l'incite à déserter lui aussi sans tarder sa cabine, pour éviter de répéter de ce genre de déconvenue; sa séance d'auto-contemplation reportée à plus tard, l'hôte de marque de la traversée fait donc son apparition sur le pont principal. Après avoir jeté un bref regard sur l'immensité bleue, il se met à observer les manœuvres des matelots de quart. Leur application à la tâche lui redonne le sourire. Si seulement ses agents pouvaient en prendre de la graine... D'ailleurs, où sont-ils ceux-là ? Qu'ils n'aient pas encore fait parler d'eux, c'est inouïe, voire louche. Le pas décidé, le jeune homme se met à sillonner le navire de long en large, croisant les doigts pour qu'aucun incident fâcheux ne survienne avant qu'il n'ait mis le grappin sur ses troupes.
* moonwalk version équidé, si jamais