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CP! Pour Certainement Problèmatique!

Après mon interrogatoire, j'avais du embarquer sur un navire et je devais avouer que le voyage ne fut pas de tout repos. Aucune escale, aucune distraction, c'est a peine si on m'adresser la parole hormis pour me convier au repas. Le voyage durer, et a vrai dire les conditions climatique n'était pas toujours les plus belles. Des vents, des pluies de long jours plombé par le soleil. Le plus étrange reste cette espèce de montagne que nous avions franchi du nom de Red Line.

On ne m'en dis pas vraiment plus, cependant j'avais compris que nous étions maintenant sur la mer de tout les dangers Grand Line. Qui aurait pu croire que j'aurais mis pied ici un jour? Est-ce que Edward avait fini par rejoindre cette mer lui aussi? Je n'en avais aucune idée. Je n'avais même plus mon escargophone a disposition. Ce voyage commencer peu a peu a me retirer mon sourire naturel. Qui aurait pu croire que trois  semaine sans mettre le pied a terre une seule fois pourrait paraitre aussi long? Nous finissions par faire escale, alors que de mon côté je n'avais toujours pas le droit de sortir du navire.

Je pense que c'est a peu près vers ce moment la que j'ai perdu le compte du temps qui passer sur ce navire. Est-ce que ce voyage et me tenir isoler faisait parti du test? Qu'importe, j'avais plus ou moins l'habitude. L'équipage était austère, alors je n'en attendais pas bien plus.

Au bout encore d'un certain temps, nous étions enfin arriver a destination. Une île de nom de Lone Down. Pour le coup, je ne savais pas du tout ou nous étions. Je n'étais absolument pas préparer a Grand line, et je commençais a douter du fais d'être prêt pour ce que je risquais de subir ici, pourtant je n'avais pas le choix. Il n'y aurait pas de retour en arrière, pas d'excuses. Je n'ai jamais eu peur de ce qui parais impossible pour les autres, c'est le propre des magiciens de réalisé l'invraisemblable.

J'étais la, enfin a l'extérieur, alors que poser le pied sur autre chose que du bois faisais étrangement une bonne sensation. Certaine chose semblait déjà étrange, pourtant je décider de garder le silence. On me demander d'attendre la sans bouger. Et bien.... J'avais comme le sentiment que le long voyage en bateau aller me manqué mais soit. Qu'importe si j'étais prêt ou non, c'était le temps de débuté le plus grand des tours de magie! Le début d'une nouvelle vie!
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Le quai baigné de brume mit du temps à découper le petit homme tassé dans un long imperméable, aussi gris que le pavé du port où l'on déchargeait des caisses d'un bout de brouillard à un autre. L'être marchait d'un pas vif, qui martelait sèchement des talons le sol. Il était dégarni, grassouillet, moustachu et peinait à atteindre le mètre et ses soixante centimètres. En guise de poignée de main, l'homme tendit un paquet enveloppé, tout en longueur.

CP! Pour Certainement Problèmatique!  Philma10

T'as faim ? C'est un sandwich au poisson. Truite je crois, un truc blanc. Moi c'est Samuel P. Martin. Tu peux m'appeler Sam si je peux t'appeler Al. Viens Al, on a de la route.

Le vieux Martin parlait vite, mais n'était ni désagréable du ton, ni de l'attitude. Par contre, il marchait vite, vraiment vite. Il était étonnant de voir un être court sur pattes les agiter avec une telle vélocité, surtout à cet âge. Tout en longeant la digue, il parlait pour deux, laissant à peine l'occasion à Alaaric de répliquer. Cela n'était peut-être pas plus mal.

Je m'en suis pris un aussi. Voyons ce que ça dit. Euah ! Sec ! T'aimes la mayonnaise Al ? N'achète jamais un sandwich dans cette ville sans ta fiole de mayo, de tomate ou de ce que tu veux pour huiler tout ça. Tiens, mets-en dans le tien. Ouais, c'est mieux. Bon hein ? Attention, crotte de chien. Les gens, j'te jure. On est littéralement à un pas de la plus grosse chasse d'eau du monde et ils laissent leurs clebs chier sur la planche. T'as un chien Al ? Moi j'en veux pas. Je veux pas d'un chat non plus. On dit qu'on est soit des gens à chiens ou des gens à chats. Je suis gens à pas devoir changer des litières ni taper un footing dans la ville pour que Médor dégueulasse les bords de quais. En plus, pas bon le sport par ici, du moins en plein air. Tu sais pourquoi ? Ben l'air, justement, y en a pas vraiment. On respire plutôt les merdes des usines, de la ville d'en-haut. T'façon, mon sport à moi c'est le golf. A part dégommer le brouillard, y aurait aucun intérêt à se faire un dix-huit trous par ici. T'as déjà joué au golf Al ? J'ai un jeu dans mon bureau. On pourra se faire quelques balles à l'occasion. Si t'es pris bien sûr.


Il s'arrêta brusquement devant un petit navire, mais dont les voiles étaient emballées comme un gros baluchon qui lévitait. Seules des amarres maintenaient le bâtiment au sol, trop tenté qu'il était de filer dans les airs. Martin désigna le zeppelin d'un pouce encore un peu sali par la mayonnaise qui lui teintait aussi quelques extrémités de poil de moustache. Guère longtemps cela dit, car le papier de la collation, tout en wanteds, se recycla en serviettes pour se décrasser, avant qu'ils les jettes en boulette dans la mer.

Finis ton sandwich avant d'embarquer, mon gars. Je nous ai aussi pris une canette de Water Seven Up pour rincer. Encore fraiches. Hé hé, tu t'attendais pas à ça je parie ? Tu te dis, c'est qui ce vieux con qui me file du poisson trop sec et qui trimballe sa gueule de pilier de comptoir ? Tu t'attendais à du grand jeu non ? Genre, mec en uniforme, qui te cause autoritaire, qui fait genre on est l'élite. On l'est, mon gars. Mais les talons qui sentent le cirage et l'interdiction de lâcher une caisse, c'est bon pour la Marine. Puis ici, dans ce fog, qui on aurait à impressionner ? T'es en famille Al.

Tiens, dis-moi, qu'est-ce que tu attends de ce boulot ? Pourquoi tu le tentes déjà ?
    Je n'eus pas vraiment le temps de comprendre ce qu'il arrivait que soudainement un petit bonhomme arriver a pas furieux dans ma direction. Un drôle de type petit et bien en chair, celui arriver visiblement avec un sandwich en guise de bonjour. Celui-ci parler plutôt vite, encore plus vite que moi, tellement vite que je n'avais même pas le temps de répondre et c'est pas une petite performance.

    De mon côté, je me contentais de planté mes crocs dans le casse croute sans vraiment répondre ou chercher a le faire, de toute façon cela aurait été bien dur a faire de toute façon. Celui-ci n'était pas le plus fin des mets, mais a priori j'étais habituer a ne pas faire la fine bouche. Je n'avais pas toujours crouler sous l'argent, et il n'était pas rare que je doivent me contenter de la nourriture la moins chère. Sam avait un pas plutôt rapide pour quelqu'un de son gabarit, je parvenais néanmoins a le suivre, bien que cela puisse donner l'impression qu'il cherche a me fuir.

    Nous étions encore une fois devant un navire, quoi encore? C'est que je commençais a en avoir plutôt marre des bateaux avec tout ça! J'avais du passer a peine une petite demi-heure a terre et je devoir encore reprendre la mer? L'agent me demander ce que j'attendais de ce boulot, pourquoi je le tenter ma chance. Je pris un léger sourire avant de répondre:


    " Je ne suis pas sur de le savoir encore moi-même, mais on m'a dis qu'on avais une bonne mutuel! "

    J'entamais ma canette de soda, alors que je me permettais de lâcher un léger rire. Malgré les paroles de celui-ci, je n'étais pas totalement en confiance. J'avais du mal a croire que cette formation sois une partie de plaisir, et je n'attendais pas a recevoir de cadeau. Je prenais encore une fois la parole, après avoir pris une gorgé de ce soda:

    " Non, je ne m'attend pas a un grand jeu, parce que je ne m'attend pas a un traitement de faveur. Et je préfère prévenir que je suis plutôt du genre têtu. Je m'en sortirais, même si je dois travailler trois fois plus que n'importe qui d'autre. "


    Je n'ai pas peur de faire des efforts, je n'ai jamais eu peur d'en faire. Je suis habile de mes mains il est vrai, je ne pense pas avoir été gâter par la nature, j'ai toujours du me battre. J'ai sacrifier bien des choses pour devenir le magicien que je suis aujourd'hui et devenir un agent du gouvernement ne serait qu'un défi en plus. Je n'aime pas la facilité, au plus ils me feront galérer, au plus je leur montrerais ce dont je suis capable.

    Je mettais enfin le pied a bord du bateau, celui-ci commencé enfin sa traverser alors que je n'avais qu'une seule idée en tête. Quelque soit le temps que ca prendra, quelques soit les efforts que je devrais faire, je ressortirais plus fort.
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    Hmm, t'es jeune, tu trouveras ta voie. Puis c'est pas obligé d'avoir de grandes ambitions pour mener une bonne vie. C'est même pas obligé de croire en ce qu'on fait. Tant qu'on le fait bien.

    Ils empruntèrent l'étroite passerelle pour monter dans l'énorme cabine de ce vaisseau sans pont. C'était plutôt un gros tonnelet tiré par un ballon, et l'intérieur offrait la même idée. Ni fenêtres, ni meubles. Seulement des lattes en bois semées en cerceaux, du sol au plafond. Une grosse ligne de peinture rouge traversait toute la longueur de l'étui à passagers, une autre, jaune, signifiait le plafond. La cabine était occupée par divers passagers de tous styles et plusieurs membres du personnel, tous vêtus des mêmes vestes et casquettes en tweed orange pâle, assuraient à la fois la répartition des passagers pour faciliter le transport et l'éclairage au moyen d'un lumino dial enfermé dans une simili-lanterne. Quelques consignes furent rappelés, comme l'interdiction de manger, boire ou jeter des détritus. Sam n'y faisait plus attention, trop habitué qu'il était à prendre ce transport. Puis, une légère secousse informa que le transport décollait du port.

    Première fois en aéronef ? Tu verras, y aura un moment sympa. Je disais, quand on aura fini notre petit tour du proprio, y a un gars qui va me poser des questions sur toi. Je dis un gars, se peut que ce soit une, mais à ma connaissance Lucien bosse aujourd'hui. Ouais, y en a qui appellent leur gosse Lucien. Dans une ville brouillard, tu noteras l'ironie. Enfin, ouais, le gars va me poser des questions. "Comment il est ce Al ? Il t'inspire quoi ? Tu lui as dit pour son frangin ?" Et moi je répondrai. Je dirais ce que je peux pour rassurer, suis un bon gars. Mais je vais pas broder sur du vide pour te vendre, Al. T'es jeune, tu te laisses dériver, très bien. Seulement ce qu'on fait là, c'est un entretien. Cause-moi, donne-moi des arguments pour te recommander. Parce que je vais pas...

    Sam observa les civils alentours et baissa le ton, mais pas au point de sembler virer à la confidence.

    Je vais pas te mentir. Si tu veux te mettre à bosser avec moi dans les assurances santé, va falloir qu'on sente que t'en as. Pas parce que tu le dis, parce qu'on le dit pour toi. Tu piges ? Tiens , par exemple, jeu de rôle ! Tu sais ce que c'est un jeu de rôle, pas vrai ? Mais oui tu sais. Imaginons, je suis un mec opposé aux assurances. Pour moi, c'est le mal, je rêve d'un monde où il n'y a aucune couverture santé et où tout le monde peut crever la gueule ouverte sans que personne ne protège personne. Comment tu me convaincrais ?

    Tu sais quoi ? On va faire mieux. Tu le vois, le type derrière-moi, genre quatre mètres de distance, gabardine à losanges et qui se mord l'intérieur de la joue parce qu'il a sans doute envie de fumer et qu'on peut pas ? Va le voir et convainc-le de chercher à se faire assurer sitôt débarqué. T'as genre cinq minutes pour y parvenir. Enfin, plus que quatre minutes cinquante-cinq maintenant.
      Sam' soulever un point qui me semblait intéressant. A ses yeux, être bon dans son domaine est quelque chose de suffisant. Pour lui, on n'a pas forcement besoin de croire en ce que l'on fais, j'avoue que ce genre de raisonnement me semblait pour le moins étrange, surtout pour un agent du gouvernement. Pour moi, c'était surtout quelque chose que l'on devait garder dans un coin de sa tête en évitant de trop en parler. Nous étions maintenant sur un étrange navire, alors que le petit homme m'expliquer que cela était un Aéronef.

      Un aéronef? Qu'est-ce que c'était que ce truc? C'était bien la première fois que je montais sur ce genre de machine. C'était pour le moins fascinant, on est vraiment dans un monde a part sur Grand line, même si cela n'était qu'une petite partie du monde lorsqu'on y penser bien. Celui-ci me disait que je devrais convaincre. J'avais l'impression qu'il voulait être un soutient pour moi, mais de l'autre côté je continuer a me montrer méfiant. Celui-ci était pratiquement trop cordial, celui-ci me parler plus ou moins en message codé, lorsqu'il me demander de faire ne petite démonstration de mes talents. Vendre quelque chose? Bon, et bien même-ci cela n'était pas vraiment dans mes spécialités, je supposais que je n'avais pas d'autre solution que de prendre le défi.

      Après tout, si je voulais montrer mes capacités, une démonstration serait certainement plus parlante que des paroles. Je hochais la tête, je n'avais que cinq minute, enfin un peu moins. Je commençais donc doucement a m'avancer de ma futur "victime", alors que je prenais un léger sourire en prenant une grande respiration. Je prenais encore la parole, j'avais déjà décider de mon petit tour:


      " Non mais tu le crois toi? Ce type essaye de me vendre une assurance maladie, plutôt du genre têtus, il ne voulait pas me lâcher. "


      Celui-ci riais, m'expliquais que pour le coup j'avais bien raison, alors que c'étais a moins de répondre alors que je sortais ma pièce avant de jouer avec:

      " En même temps, il veux me faire payer une assurances pour une petite sommes par moi, mais a laquelle je ne me servirais probablement jamais. Et puis, je suis en bonne santé, je ne risque pas d'avoir une somme astronomique a sortir en une fois si je tombe malade. Tu a vu les prix des soins sur grand line? C'est vraiment pas donner, cette bande de charlatan. "

      Celui-ci commençais plus ou moins a angoissé, alors que je garder le sourire, la sauce commençais plus ou moins a prendre, alors que je continuais mon monologue:

      " - Non, je préfère encore ne rien faire pour ne pas tomber malade, même si avec le brouillard et l'humidité qui règne ici, ça risque de ne pas être évident de rester en forme. A ce qu'il parait l'humidité c'est pas bon pour les os, on prend des risques avec les années, heureusement que je ne travail pas ici. Vous travaillez ici vous? "

      Celui-ci m'expliquais qu'il vivait sur cette ile depuis bien longtemps déjà, alors que je sentais comme un malaise de son côté. J'avais pour le moins réussi a le perturbé, alors qu'il me restait qu'a profité de cette faille:

      " Bah! Le tout c'est d'être prévoyant! Si vous avez assez d'économie, je suppose que vous n'avez pas grand chose a craindre, je suppose que votre argent ne part pas dans des choses inutile? "

      Celui-ci me demander de l'excusé, alors qu'il s'éloigner de moi pendant quelques minutes. Puis faisais mine de cogité, alors que de mon côté je lâchais un léger rire. Pendant son départ, j'avais réussi a lui chiper son tabac de ses poches, de quoi le rendre encore plus fébrile. L'inconnu se décider enfin a se rendre voir Samuel, alors qu'il prenait enfin la parole:

      " - Bonjours! J'ai entendu dire que vous pouviez avoir de bon prix sur des assurances maladies? Vous pouvez m'en dire plus? "  

      J'étais pour le moins satisfait. Quatre minute pour qu'il se décide a aller voir samuel, reste a voir si j'avais convaincu sam. N'était-ce pas lui qui me disait bosser dans les assurances santé? Il ne risquait pas de remettre en doute le fais que j'avais convaincu ma cible, même si l'effet ne durerais peut-être pas indéfiniment. Je mettais une cigarette éteinte a mon bec, jouer avec les apparences c'est le propre d'un magicien, celui-ci ne s'était même pas rendu compte que c'était moi qui venait de lui vendre.
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      Le moustachu sortit péniblement un calepin de sa poche et se mit à écrire une suite de renseignements. L'étranger, un certain Tahar Tuhuf, lui des informations de plus en plus personnelles. Du nom, on passait à la situation familiale, puis le passif médical, les façons d'accéder à sa maison et même ses croyances. Quand Tahar se faisait méfiant, Sam justifiait le besoin de collecter ces données, l'absence de bureau pour déjà avoir son dossier et la garantie qu'il évitera une file d'attente en donnant les informations à l'arrachée. Le petit manège jugé suffisant, Sam remercia le mannequin d'entraînement pour sa coopération et fixa Alaaric, un sourire amusé sous la moustache.

      Et là, comment on est supposés continuer notre conversation tous les deux, si ton gars est persuadé qu'on n'est pas complices ? Excusez le petit, Monsieur Tuhuf. J'essaye de lui apprendre le porte-à-porte. Mais vous serez contacté dès demain. J'ai ce qu'il faut.

      Un brin désorienté, mais poussé à les laisser tous les deux, Tahar repartit dans son coin.

      C'était pas mal, Al. Bon, comme je te dis, fallait penser à l'après, quand t'aurais fini ta mission auprès de lui. Mais l'idée de faire comme si t'étais lourdé par les rabatteurs était bonne. Ce qui compte, c'est l'amorce. Faut que ton pigeon se mette activement dans un objectif, même si c'est le tien. Dès qu'il le fait, il va chercher à confirmer le fait de s'y être lancé. C'est ce qui fait que plutôt que se méfier des infos que je lui ai demandées, il attendait confirmation qu'il avait eu raison. Quand tu seras en mission, garde ça en tête.

      Ah, attends, on y arrive.


      Les membres du personnel de l'aéronef invitèrent les passager à avancer vers le plafond du vaisseau. De fait, la double gravité de l'île mettait les gens la tête à l'envers à mi-chemin. Pour les ballons, cela se traduisait par une lente inversion de leur sens. La cabine était prévue pour la transition, mais il fallait marcher comme un hamster dans sa roue le temps d'un demi-cercle. Les marques de couleur s'inversèrent. Elles étaient le seul moyen de mesurer le changement de centre gravitationnel. Avec la pollution, les fenêtres ne permettaient pas d'admirer le renversement du sol. Voilà pourquoi la plupart des aéronefs n'en possédaient plus.

      Tu te rends compte ? On est la tête à l'envers en ce moment et on avance vers le haut, la tête pointée vers l'océan. J'y pense, en causant d'inversion: t'as des questions ? On va devoir pas mal trotter sitôt en fin de voyage. S'il y a des trucs que tu veux savoir, c'est le moment.
        Alors que mon petit tour avait plus ou moins bien marcher, Sam me faisait remarquer quelque chose. En effet, j'avais travaillé seul, sans me soucier du fait que j'aurais surement besoin de reprendre contact avec lui qui si ça avait été une mission était mon coéquipier. Je ne pourrais certainement plus me permettre que d'agir avec un coup d'avance, je devais réaliser a l'après, me dire que lors d'une mission on ne peut pas se permettre que d'agir sur la première intuition et au plus simple. Cela dis, il semblait avoir quand même apprécier la manière avec laquelle j'avais détourné l'attention du "client"

        Il me donna le tuyau certainement d'un homme qui avait dû user de ce genre de stratagème jusqu'à ce que cela devienne une seconde nature pour lui. Peut-être essayait-il d'en faire autant avec moi, de me mettre en accord avec sa façon de penser sans que je le réalise véritablement. De mon côté, je ne pense pas être quelqu'un dont il est facile de se jouer, toujours est-il que je devrais faire attention.

        Celui-ci me parla du décor, de la magie dont tout ça ressortais. Un monde inversé, cela pouvait sembler être une fable, et pourtant, c'était bien la réalité, c'était là sous mes yeux. Je prenais un instant pour regarder avec plus ou moins de merveille ce phénomène, malgré la pollution qui se dégager de tout ça. Je riais un instant avant de prendre la parole :


        " Vous savez, je suis magicien.... J'ai toujours été fasciné par ce qui semble impossible, dans un sens, c'est ça la magie. Rendre possible ce qui semble impossible pour les autres. "

        Je prenais une pièce, alors que d'un simple tour me voila maintenant avec deux. Je les rangeais dans ma poche avant de prendre a nouveau la parole, après tout, il m'avait demandé si j'avais des questions alors que je plongeais mon regard d'ancre dans le sien :


        " Oui.... Vous m'avez dit qu'il suffisait d'être bon dans ce travail, même si on ne croit pas à notre cause. C'est votre cas ?.... Je veux savoir ce qui vous a poussé à choisir ce chemin. "

        Etait-ce une question prévisible ? Une question bateau ? Certainement, pourtant dans le fond je voulais savoir ce qui l'animer, comment avait-il su ? Comment avait-il trouvé sa voie ? Est-ce que la réponse lui est juste tomber sur le coin du visage sans le savoir ? Je pense que d'un certain sens, cette expérience me permettrais aussi d'en savoir davantage sur moi-même et sur ce que je désire vraiment. Je savais qu'a la fin de tout ça, je serais différent, à quel point ? Je ne le savais pas encore, mais toujours est-il que je voulais, que j'avais besoin de le savoir.
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        Ah, je voulais surtout dire que c'est pas obligé, de savoir pourquoi on fait ce qu'on fait, tant qu'on le fait bien. Dans nos services, on a des objectifs, des rapports à rendre et c'est tout. Si l'assurance qu'on vend est bonne ou pas, au bon client ou pas, c'est l'affaire des supérieurs. Il y a pas mal d'employés qui perdent du temps à tenter de déterminer leur place dans un organisme. Alors qu'elle est négligeable.

        Regarde ces gars en uniformes qui bossent pour la compagnie de l'aéronef. Tu crois qu'ils est important qu'ils se demandent s'ils croient en leur cause ? S'ils améliorent le monde ? Ils font juste leur boulot. C'est utile, mais négligeable. Tout ce qu'on leur demande, c'est de bien bosser. Pareil pour nous, Al. Aux assurances, on ne vend pas d'idéologie, on fait un travail.


        Le vaisseau finit son demi-cercle et entama la descente. Sur le trajet qui séparait encore les deux hommes de Lone Down, Sam répondit à la question d'Alaaric, un peu distraitement, comme s'il avait oublié l'importance de son propre vécu.

        J'ai fait quelques conneries, quand j'étais gamin. Fraude, faux et usage de faux, détournement de fonds. J'étais mal barré. La faute au milieu social ? Au fait d'être pauvre ? D'avoir de mauvais parents ? Sans doute un peu, oui. Mais c'était moi qui faisais les conneries. On m'a chopé. On se fait toujours choper.

        La compagnie chez qui je faisais des fausses assurances, elle m'a donné le choix. Ou je payais mes dettes, ou j'aidais à coincer d'autres fraudeurs. Qu'est-ce que j'aurais pu faire d'autre que collaborer ? Mes semblables, ils m'auraient vendus tout pareil pour s'en sortir. Y a pas d'honneur chez les crapules. Ca, c'est dans les romans de gare, pour émoustiller la civile qui a besoin de tout rationaliser.

        C'est pour dire, les assurances, c'est pas plus mal que la fraude. Ca paye moins, mais je dépense mon argent pour des trucs qui me plaisent, pas des pots-de-vins. Et au grand jour, en plus. En plus, j'aime ça. Pas aider les assurances, coincer des fraudeurs. Je les connais, je connais leurs méthodes. Je suis un bon élément pour les débusquer et les dénoncer. Et quand j'en loupe un, ben c'est qu'il était plus doué. Ca me pousse à m'améliorer aussi.


        L'aéronef atterrit. Une parcelle du tonneau qui composait la pièce se découpa pour laisser passer lumière et brouillard. Deux employés sautèrent, une manoeuvre en main, pour attacher le ballon qui voulait déjà reprendre de l'altitude. D'autres déroulèrent la passerelle permettant de quitter le transport. Sam et Alaaric l'empruntèrent au milieu d'autres et le nouvel arrivant put constater qu'ils avaient amarré non pas dans un port, mais sur un toit carré, frappé de dalles régulières et si polies que la pluie devait y glisser facilement. Autour d'eux, des bouts de hauts bâtiments de pierre sombre, tous partiellement grignotés par le brouillard ambiant.

        Une rame d'escaliers sous une arche en brique abritait les voyageurs qui quittaient le toit. Sam fit signe à Alaaric de le suivre pour s'isoler des badauds et contempla un bâtiment en face d'eux, qu'il désigna du doigt.

        La vue quand il y a beaucoup moins de brume:


        Ton lieu de formation. Roublard. Les premières semaines, t'auras besoin d'un parrain pour y accéder. Ce sera moi, probablement. Le temps que les services t'observent, compilent des infos, testent tes facultés physiques et intellectuelles. Un conseil, ne mens jamais à ces gens. Leur boulot, c'est de le savoir, si tu mens. Etre au CP, c'est abandonner toute idée de vie privée, de secret. C'est dur, vraiment dur, comme boulot. Une fois que t'auras passé les portes de ce bâtiment, y aura plus de retour en arrière, Al.

        Si tu me filais une des clopes de l'autre oiseau ? Faut faire disparaître les preuves. On dirait que, toi aussi, t'aimes faire des petites conneries.


        Il en prit une l'alluma et laissa Al réfléchir, s'exprimer, peut-être confesser des choses s'il en ressentait le besoin. Pour une fois, Sam ne bougeait pas vite.
          Encore une fois, Sam me disait à quel point à ses yeux, il n'était pas nécessaire de croire en sa cause. Que le CP n'était pas une idéologie, que beaucoup ne faisais qu'accomplir leur travail sans réellement se soucier de si c'était bien ou mal, de si les décisions prises était bonne. Bête et discipliné semblait être les maîtres-mots, et celui-ci finissais par m'expliquer son parcours pour le moins compliqué. Il me disait qu'il n'avait pas vraiment eu le choix, que son passé avait fini par le rattraper.

          Pourtant, l'agent m'expliquait aussi ce côté grisant de vivre au grand jour, sans avoir peur des ennuis. Du côté satisfaisant de choper les autres criminels. Je me souvenais aussi avoir eu ce sentiment lorsque j'avais aidé la montagne à arrêter un groupe de criminel, ou encore quand j'avais aidé celle à qui je dois mon séjour ici. J'avais aimé la sensation de me battre, d'être dans le feu de l'action. Oh, je savais bien que bien souvent, je n'avais pas été le plus fort. J'étais souvent ce type normal qui se débrouillait pour accomplir son objectif en surmontant ses propres limites. Je n'étais pas une force de la nature, je n'étais pas un type plus malin qu'un autre. J'étais simplement habile de mes mains, et j'avais appris à faire avec mes forces et mes faiblesses.


          Je gardais plus ou moins le silence, me contentant de réfléchir aux paroles de Sam. Qui aurait pu prédire que je finissais par en arriver ici ? J'avais fait beaucoup de choses dans ma courte existence. J'avais volé, aussi bien que me battre contre des criminels, ou encore danser dans des bars. Beaucoup d'amusement, car dans le fond, c'était une grosse part de moi. Je ne prends pas toujours les bonnes décisions, mais je fais tout pour ne pas me regarder dans vingt ans et avoir honte de l'homme que je suis ou que j'étais. J'ai toujours eu mes raisons d'agir, et en soit, se lever avec le sourire aux lèvres est déjà une fin.


          Je regardais le paysage qui allait devenir le mien durant certainement plusieurs mois. Alors que Sam me demandait une cigarette que j'avais réussie a chiper. Alors il s'en était rendu compte ? Et bien... Au final, ce n'était pas au vieux briscard qu'on allait réussir à mettre de la poudre aux yeux. Je souriais, alors que je prenais deux cigarettes alors que d'un tour de main en voilà plus qu'une. Il allumait la sienne, alors que je remettais celle éteinte de mon bec dans ma poche. Il me disait que de mon côté, je prenais du plaisir à faire des bêtises, alors que je répondais :


          " - Et bien... Je vais, vous avouez quelques choses.... Je pense que plus jeune, si personne n'avait regardé bizarrement mes tatouages, peut-être que je n'aurais pas fait tatouer mes yeux. Je ne suis pas un gamin sage, j'aime m'amuser quoi que cela veuille dire pour vous. Comme je vous l'ai déjà dit, j'ai une fascination pour ce qui semble impossible. Pour ce qui est de la formation, je ferais tout pour ne pas vous décevoir. "

          Je regardais le bâtiment, alors que je passais doucement les portes de celui-ci. Il n'y aurait pas de retour en arrière, c'était le premier jour du reste de ma vie.
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          Tu t'es fait tatouer les yeux comme un pied-de-nez aux autres ? C'est très rock, ça ! Allez, on va descendre. Et sans bondir dans le vide. Petit truc de CP: ne jamais faire quelque chose qui montre que t'en es un. Marchons.

          Sam éjecte son mégot et prend le temps de le regarder se faire gober par le fog en contrebas. Le temps de vérifier que ses lacets tiennent la route et il repart, toujours pressé, vers la cage d'escalier où plus personne ne demeure.

          Tu veux savoir un truc marrant ? Je ne t'ai pas vu piquer ses clopes à l'autre buse. J'ai un petit talent d'observation, mais pas au point de percer les tours d'un magicien. Comment j'ai su ? Ben parce que tu me l'as dit. Parce que je ne t'ai pas demandé si tu avais piqué les clopes, je t'en ai demandé une, comme si je savais. Je savais pas, je me doutais. Et comment je me doutais ? Parce que tu m'as montré que t'avais les doigts agiles avec ta pièce, que je savais que tu savais que le mec voudrait fumer en sortant de l'aéronef et que je l'ai vu fouiller pour rien ses poches. C'était que de la déduction, pas un surpassement de l'autre.


          A cette allure, il débouchèrent bien vite dans la rue, après un long porche sombre dallé de carrelage jusqu'à hauteur de taille. Le haut du mur était offert au plus strict ennui aux résidents du bâtiment, à l'exception d'un vieux graffiti délavé.

          Y a toujours plusieurs façons de parvenir à un but, Al. C'est comme l'autre disait sur son livret de stratégie. J'ai plus le passage en tête, mince ! En substance, c'était l'idée que, pour survivre à des fusilleurs, soit tu les dépasses en ayant un meilleur blindage, soit tu te renseignes sur les jours de pluie. Ou sur où te placer pour avoir le soleil de dos, s'il ne pleut pas. En tout cas, c'est comme je te disais: faut toujours prévoir les conséquences. Les pirates, puis même les révolutionnaires, ils prévoient peu. C'est ce qui les tue.

          Ils traversèrent une ruelle de pierres sombres et de quelques silhouettes qui vivotaient sans se soucier d'eux. Le petit moustachu hocha de la tête pour lui même et expliqua à Alaaric qu'il ne lui recommandait pas le travail de bureau, au vu de son tempérament. Mais qu'il le recommanderait aux missions d'infiltration et d'espionnage des criminels divers. Si Alaaric s'y sentait bien, il pourrait même infiltrer un des groupes pour renseigner le Cipher Pol. Bien sûr, il demeurerait Agent avant tout et n'aurait pas le permis de tuer, tout comme chaque délit devrait être uniquement dans le but de sa mission pour le CP et consigné dans les rapports. Les Agents avaient plus d'amplitude pour agir que leurs homologues de la Marine, mais ils étaient avant tout des employés du Gouvernement Mondial.

          Sam s'arrêta finalement devant une grande porte aussi sombre que l'ébène, sertie dans un mur blanc sale, mais qui devait être impressionnant après un bon entretien. Le petit moustachu hocha de la tête pour lui même et, une main sur la porte, il répéta:

          Rappelle-toi: ne mens jamais à ces gens. Tu connais la différence entre un pirate et un Agent ? Le pirate, il embellit une aventure qu'il raconte à tout le monde. L'Agent, il n'améliore pas une histoire qu'il ne raconte pas, pas même en privé. Entrons.
            Sam souligné mon attitude, me disant qu'il trouvait mon attitude rock. Je riais très légèrement après ça, c'est vrai que c'était certainement une attitude rock. À l'époque, j'étais un peu plus jeune, un jeu punk très différent des autres. Quelqu'un qui était souvent rejeté à cause de ces différences, et qui un jour en a eu marre d'être désolé d'être différent. Le meilleur moyen de combattre ses différences, c'est de les accepter tout simplement. Je n'ai jamais regretté mon choix, et puis, il ne faut pas sous-estimer la fascination comme objet de charme.

            Sam m'expliquait qu'il ne m'avait pas vu volé les cigarettes, mais que c'était qu'un savant mélange de logique et de déduction. Il ne voulait pas me surpasser, il utilisait ses propres armes. Il avait des astuces que lui avait données l'expérience, et à ce moment-là, je comprenais qu'être agent, c'était surtout avoir un coup d'avance. Il fallait être observateur, faire attention à chaque détail, que son cerveau devienne une machine qui fonctionne sans arrêt. De part mon art, j'étais déjà quelqu'un d'observateur.... Et je comprenais un peu mieux pourquoi le CP s'était intéressé à moi.

            Je n'avais pas sûrement pas suivi le cursus classique d'un Agent, cependant ma vie, mon existence entière m'avait préparer à cette formation. Et d'un certain sens, je savais que si mes tours m'étaient utiles, alors tout ça serait encore plus intéressant que prévu. Le briscard me faisait encore un rappel sur le fait de ne jamais mentir, je ne m'en faisais pas vraiment pour ça. Un magicien réussi souvent à ne jamais dévoiler ses secrets sans jamais mentir. Le mensonge et l'arme de celui qui se pense malin, la vérité est souvent bien plus dur à déchiffrer. Je n'avais de toute façon pas d'intention mauvaise, j'étais déterminé a allait au bout, quelles que soient les difficultés. Je passais la porte, c'était le début de ma formation.

            J-1.

            Je n'avais pas d'affaire qui m'étais propre, en dehors de mes cartes, de quelques pièces et de mes affaires d'arriver. J'avais une chambre simple, un lit, une table. Beaucoup de choses étaient communes, le self de repas, les douches, les toilettes. On se croirait dans un véritable internat, alors que tout était fait pour nous couper du reste du monde. Les premiers tests furent des tests de déductions où j'eus de plutôt bons résultats. Ce qui me valut le regard noir de pas mal de mes confrères en formation. Les gens font souvent des messes basses lorsqu'il me voit, mais je n'en tiens pas vraiment compte. Sam vient encore me rendre visite, me donne quelques précieux conseils. Mais une chose est sur c'est que je n'en étais qu'au début.

            J-2

            C’était enfin le premier jour des tests physique, et là, je pense que le retard que j'avais sur les autres se faisait bien plus ressentir. J'arrivais dernier a tous les exercices. Pourtant, je ne me laisse pas vraiment impressionner et mon sourire constant a le talent de rendre fous les autres, qu'importe. Il ne m'en fallait pas plus pour prendre la résolution d'amélioré l'ensemble de mes capacités physique. J'avais une plutôt bonne condition pour une personne normal, mais je comprenais que pour devenir CP cela n'était suffisant. Je ne devais pas être qu'une personne normale.

            J-15

            Je continue de m'entraîner avec acharnent, alors que je commence un peu à m'habituer au rythme. Je commence à moins ressentir à les courbatures et les lourdeurs dans les membres. Les gens continuent à parler dans mon dos, surtout du fait que j'ai un frère pirate. Je n'avais pas cherché à le cacher et pour le coup, je n'avais que faire des on dis. Je sais qui je suis et ce que je suis, de plus en travaillant plus qu'aucun d'entre eux, je finirais par les dépasser. J'ai pris l'habitude de jouer avec mes cartes tous les soirs, cela me permet de rester concentré sur mon objectif.

            J-45

            Je commence à rattraper les autres. J'ai pris l'habitude de m'entraîner une heure de plus chaque soir, alors qu'on peut voir que mon corps commence, a, s’affine de plus en plus. Pour le moment, hormis les instructeurs, personne ne m'adresse véritablement la parole hormis pour me dire que je n'étais pas fait pour ça. De mon côté, je me contente souvent de jouer de mes cartes pour rétorquer. J'ai même réussi à obtenir un rire aujourd'hui, comme quoi tout a un début.

            J-61

            Cela fait maintenant deux mois que je suis arrivé, Sam continue de venir de temps à autre, il me ramène parfois des sandwiches. Ça me fait parfois du bien au moral de changer un peu de ma routine, c'est vrai que la bouffe n'est pas mauvaise, mais on mange très souvent la même chose. On s'y fait cela dit. Pour la première fois, j'entends parler des six techniques. Les techniques qui permettraient de transcender les limites des êtres humains. Avec ces techniques, on deviendrait un surhomme, alors que je comprenais un peu mieux cette force incroyable dont avait fait preuve l'agente qui m'avait amené ici. On raconte qu'elles sont pratiquement impossibles a maîtriser pour des gens normaux. Il ne m'en faut pas plus pour me convaincre, je veux les maîtrises quel que soit le temps que ça prendra.

            J-120

            J'ai enfin rattrapé le niveau des autres. Je ne suis plus le dernier, je suis plutôt dans la moyenne. Nous faisons souvent un échange afin de nous entraîner, mais tout le monde a l'envie d'être le meilleur. On ne me prend plus vraiment de haut, mais on ressent tout de même la méfiance qu'on pas mal de personne envers moi. Il faut croire qu'avoir un frère pirate n'aide vraiment pas, même s'il faudrait qu'il réalise que j'ai beau être son jumeau, je ne suis pas Ed'. J'ai de très bons résultats en cours théorique, je continue mon entraînement intensif. Je ne perds pas mon objectif de devenir le meilleur, et de maîtriser les six techniques.

            J-300

            C'est mon dernier jour de formation, j'ai fait des progrès monumental durant cette dernière année. Je pourrais bien en surprendre plus d'un. Mon corps est définitivement plus athlétique qu'avant, je suis devenu plus fort, plus robuste, plus rapide. J'ai enfin été promu Agent, alors que le moment est enfin venu pour moi de revenir sur ma South Blue natale afin d'accomplir mes premières missions en coopération avec la marine. Pas les boulots les plus gratifiants, mais je suppose que c'était un début. Quoi qu'il en soit, je monte à bord d'un navire. J'allais enfin retourner chez moi, suis-je devenu différent ? Je ne tarderais pas à m'en rendre compte.
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