Certains la connaissent pour sa célèbre université, d’autres pour son activité volcanique et ses mystères archéologiques, d’autres encore pour son exploitation de la fameuse « Grixendre » qui a fait son surnom : le pays des artificiers. Koneashima est un archipel prodigieux, notamment en raison du Jifu-san sur l’île principale qui se dresse jusqu’aux cieux et dont le sommet est masqué par les nuages. Érigé au rang de monument, véritable richesse naturelle, ce mont culminant à trois mille mètres d’altitude est aujourd’hui exploité par les Hommes, souvent pour le meilleur, parfois pour le pire.
Près de la zone portuaire, une embarcation fend les eaux calmes. A son bord, Ned et Jayce, tous deux stupéfaits devant ce spectacle grandiose. La coque de noix progresse en direction du port chargé de vie et d’animation. D’innombrables bateaux mouillent aux quais qui s’étendent à perte de vue. Des bâtiments de la marine et des navires de commerce vont et viennent, causant remous et agitation. D’autres bateaux participent à ce brouhaha ambiant, portant un même blason sur leurs voiles où figure le nom réputé de « Yusuké », la Maison responsable du port. Tout le monde est attelé à une tâche : ouvriers chargent et déchargent cargaisons sur cargaisons, marines et miliciens veillent à la sécurité, touristes s’émerveillent devant la beauté du paysage, bercés par l’ambiance d’activité et de productivité humaine. A Koneashima, il semble faire bon vivre, pense Ned, occupé à donner les derniers coups de rames en direction des quais. Après avoir attaché l’embarcation à un pilotis, les deux amis s’immiscent dans la foule tourbillonnante.
- Halte, messieurs ! interpelle quelqu’un dans le dos du duo.
Les deux pirates font volte-face et découvrent un homme à la carrure imposante et à la hauteur rivalisant avec les deux mètres cinquante de Jayce. La trentaine, les yeux cernés par le manque sommeil, il arbore le blason de la Maison Yusuké, brodé sur ce qui semble être un uniforme. Hallebarde en main en guise d’avertissement, le milicien se racle la gorge avant de reprendre la parole.
- Quel est l’objet de votre venue à Koneashima ?
- Nous sommes deux archéologues, nous venons participer à une expédition au mont Jifu-san organisée par le Consortium Bear Voyages, répond Ned.
- Hm…Vous me paraissez être bien lourdement armés pour de simples archéologues.
- Eh bien, c’est-à dire que nous sommes des archéologues indépendants. Nous voyageons depuis pas mal d’années sur les mers et nous avons une fois été attaqués par des pirates. Depuis ce jour, nous avons décidé d’apprendre à nous défendre, je pense que vous comprendrez.
- Vous n’avez pas tort, c’est malheureux, les mers ne sont plus aussi calmes qu’avant… Dans ce cas, je vous souhaite un agréable séjour en nos terres, bienvenue à Koneashima messieurs.
Ned et Jayce le remercient d’un geste de la main et s’engouffrent dans l’activité portuaire. L’avantage d’être des pirates sans grande notoriété c’est qu’ils peuvent aisément passer entre les mailles du filet. Néanmoins, Ned n’a pas menti au milicien, les deux compères ne sont pas ici en tant que pirates, mais bien en tant qu’explorateurs. Quelques semaines plus tôt, une mouette messagère leur avait remis le journal quotidien alors qu’ils voguaient sur East Blue, et ils avaient découverts dans celui-ci une annonce du Consortium Bear Voyages, la compagnie ayant la main mise sur le tourisme à Koneashima. Un groupe d’explorateurs du CBV était à la recherche d’archéologues suffisamment expérimentés pour participer à une expédition dans les plus hauts sommets du mont Jifu-san. Ils mentionnaient une certaine excavation naturelle qui, a priori, regorgerait de minéraux rares. Avides de découvertes, les deux pirates n’eurent même pas à se concerter qu’ils avaient déjà pris la route vers Koneashima sans perdre une seconde.
Progressant dans le port depuis un certain temps, les deux amis constatent que la matinée à laissé place à une journée ensoleillée. A mesure qu’ils avancent dans les terres de Koneashima, le mont Jifu-san se rapproche et n’est désormais qu’un extraordinaire pilier naturel que le duo admire depuis sa base, ébahi, la tête relevée. Et tandis qu’ils sont abasourdis devant ce spectacle, ils ne se rendent pas même compte qu’ils viennent de quitter le port et de pénétrer dans la ville principale. Abaissant leur regard, ils découvrent d’immenses bâtiments et fortifications à l’architecture orientale. Une végétation luxuriante décore le paysage, lui donnant un cachet à la fois coloré et naturel. La ville semble aussi animée que le port. On y croise toutes sortes de gens, des marchands ambulants, des familles, des personnes âgées, des marines… L’œil toujours habile, Ned remarque que beaucoup de bâtiments arborent différents blasons, sans doute symbolisant les grandes maisons nobles de l’île.
Avec une ville aussi belle et animée, les deux hommes ne voient pas le temps passer pendant leur marche. Suivant conformément les informations de l’annonce, ils se rendent sur une place publique se trouvant au pied de Jifu-san. Sirotant une spécialité locale, un thé noir qu’ils viennent tout juste de payer à un marchand, Ned et Jayce progressent avec nonchalance, traversant les quartiers pavés. Au détour d’une rue, ils atteignent la fameuse place publique, encore plus vivante que les autres coins de la ville. Une foule à perte de vue s’adonne à un carnaval. Des personnes vêtues de costumes extravagants, des cracheurs de feu, des danseurs et des musiciens. Un attroupement loufoque et jovial qui fait vivre l’endroit. Amusés par cette fête haute en couleur, les pirates dégustent leur thé brûlant - qui n’a d’ailleurs pas très bon goût - le sourire pendu aux lèvres comme deux gamins. Près de l’entrée de la place, un peu à l’écart de la foule, un petit groupe de personnes ne semble pas prendre part au carnaval. Ils se trouvent devant un stand surplombé d’un panneau portant le logo du Consortium Bear Voyages. Ned interpelle son ami d’une tape sur l’épaule, pointe du doigt le petit rassemblement et lui indique qu’il doit sans nul doute s’agir de l’équipe d’expédition. Leur objectif atteint, le duo s’avance vers le stand, ô combien excité à l’idée de se lancer dans une nouvelle aventure.
- Mezieurs, mezieurs ! Bienvenue, approzez ! Vous z’êtes des archéo…euh…
- Oui, nous sommes bien des archéologues, ne vous fiez pas à nos armes, répond Ned.
- Alors z’est génial ! Vous venez pour l’annonze, n’est-ze pas ? s’exclama l’homme avec un zozotement à couper au couteau.
- Tout à fait.
- Parfait ! Tout d’abord, ze tiens à me présenter. Ze m’appelle Heska Bô, archéologue attitré du Conzortium Bears Voyazes, z’ai pour mission de vous guider vous et zette petite équipe ici présente zusqu’au zommet du mont Zifu-san.
Jayce, aussi droit soit-il, n’arrive pas à contenir ses rires et laisse s’échapper un gloussement étouffé indéchiffrable.
- Skrrrrrrr…
- Eh bien mon zer monsieur, vous ne vous zentez pas bien ? Z’ai un verre d’eau fraîze pour vous, zi vous voulez. Ze comprends que vous zoyez un peu ztrezé à l’idée de faire zette azenzion.
- Hahaha, ne faites pas attention à lui, il est un peu barbouillé mais ça va passer. Alors dites-moi, cette ascension…
- Oui, excusez-moi ! Alors, z’est très zimple.
Heska replace ses petites lunettes rondes du bout de l’index, puis reprend la parole.
- L’obzectif est d’atteindre le zommet du mont Zifu-san, pour zela, nous allons zev…zevauz…che-vau-cher les lamas zéants qui nous zerviront à grimper zusqu’à environ deux mille mètres d’altitude. Zette première partie zera plutôt zimple et rapide parze que le zemin est pavé et les zones zont habitées. Les derniers villazes ze trouvent à deux milles mètres, nous y déposeront nos montures pour entamer la deuxième partie de l’azenzion, qui zera la plus dangereuze. D’ailleurs, ze vous demanderait de bien vouloir me zigner ces papiers qui indiquent qui vous conzenter à participer à zette expédition et que le CBV n’est en aucun cas rezponzable zi zamais vous êtes blessé ou que vous mourrez.
Ned et Jayce s’exécutent et gribouillent leur signature sans même regarder le document.
- Au-delà de deux milles mètres, les terrains zont rudes et il faudra bien zouvent ezcalader pour pouvoir grimper. Vous l’avez vu zur l’annonce, notre obzectif est d’atteindre une excavation naturelle au zommet où nous trouverons zans doute zertains minéraux de haute valeur.
- Vous êtes sûr qu’il n’y a pas de risque pour que le volcan entre en éruption lorsque nous serons au sommet ? interroge un des membres du groupe, un tantinet inquiet.
- Alors, ze ne contrôle pas le volcan mon bon monzieur, mais zazer que la dernière éruption remonte à plusieurs années et que les vulcanologues ne prévoient pas de nouvelle éruption avant au moins une dizaine d’années ! Le risque est inzignifiant, ne vous z’en faites pas. Bon sur ze, ze me charge de boucler les derniers préparatifs et nous pourrons partir, l’horaire vient d’être dépazée, nous n’attendons plus perzonne.
Ned frétille à l’idée de commencer cette expédition. Il se tourne alors vers les autres membres de l’équipe pour découvrir ceux qui vont les accompagner, lui et Jayce, dans cette aventure. Le pirate compte une quinzaine de personnes et au regard du matériel que ses équipiers emportent, ils semblent tous être des explorateurs et des archéologues qualifiés. Cependant, cinq types ont l’air un peu paumés et n’ont aucun équipement sur eux. Crânes rasés, une mine renfermée et des vêtements de moines, il est difficile de croire que ces énergumènes soient des aventuriers chevronnés. L’un deux, à la peau cendrée, semble d’ailleurs bien étrange. L’équipe est composée exclusivement d’hommes, à l’exception d’une personne. Une jeune femme aux cheveux blancs et au regard assez sévère.
Près de la zone portuaire, une embarcation fend les eaux calmes. A son bord, Ned et Jayce, tous deux stupéfaits devant ce spectacle grandiose. La coque de noix progresse en direction du port chargé de vie et d’animation. D’innombrables bateaux mouillent aux quais qui s’étendent à perte de vue. Des bâtiments de la marine et des navires de commerce vont et viennent, causant remous et agitation. D’autres bateaux participent à ce brouhaha ambiant, portant un même blason sur leurs voiles où figure le nom réputé de « Yusuké », la Maison responsable du port. Tout le monde est attelé à une tâche : ouvriers chargent et déchargent cargaisons sur cargaisons, marines et miliciens veillent à la sécurité, touristes s’émerveillent devant la beauté du paysage, bercés par l’ambiance d’activité et de productivité humaine. A Koneashima, il semble faire bon vivre, pense Ned, occupé à donner les derniers coups de rames en direction des quais. Après avoir attaché l’embarcation à un pilotis, les deux amis s’immiscent dans la foule tourbillonnante.
- Halte, messieurs ! interpelle quelqu’un dans le dos du duo.
Les deux pirates font volte-face et découvrent un homme à la carrure imposante et à la hauteur rivalisant avec les deux mètres cinquante de Jayce. La trentaine, les yeux cernés par le manque sommeil, il arbore le blason de la Maison Yusuké, brodé sur ce qui semble être un uniforme. Hallebarde en main en guise d’avertissement, le milicien se racle la gorge avant de reprendre la parole.
- Quel est l’objet de votre venue à Koneashima ?
- Nous sommes deux archéologues, nous venons participer à une expédition au mont Jifu-san organisée par le Consortium Bear Voyages, répond Ned.
- Hm…Vous me paraissez être bien lourdement armés pour de simples archéologues.
- Eh bien, c’est-à dire que nous sommes des archéologues indépendants. Nous voyageons depuis pas mal d’années sur les mers et nous avons une fois été attaqués par des pirates. Depuis ce jour, nous avons décidé d’apprendre à nous défendre, je pense que vous comprendrez.
- Vous n’avez pas tort, c’est malheureux, les mers ne sont plus aussi calmes qu’avant… Dans ce cas, je vous souhaite un agréable séjour en nos terres, bienvenue à Koneashima messieurs.
Ned et Jayce le remercient d’un geste de la main et s’engouffrent dans l’activité portuaire. L’avantage d’être des pirates sans grande notoriété c’est qu’ils peuvent aisément passer entre les mailles du filet. Néanmoins, Ned n’a pas menti au milicien, les deux compères ne sont pas ici en tant que pirates, mais bien en tant qu’explorateurs. Quelques semaines plus tôt, une mouette messagère leur avait remis le journal quotidien alors qu’ils voguaient sur East Blue, et ils avaient découverts dans celui-ci une annonce du Consortium Bear Voyages, la compagnie ayant la main mise sur le tourisme à Koneashima. Un groupe d’explorateurs du CBV était à la recherche d’archéologues suffisamment expérimentés pour participer à une expédition dans les plus hauts sommets du mont Jifu-san. Ils mentionnaient une certaine excavation naturelle qui, a priori, regorgerait de minéraux rares. Avides de découvertes, les deux pirates n’eurent même pas à se concerter qu’ils avaient déjà pris la route vers Koneashima sans perdre une seconde.
Progressant dans le port depuis un certain temps, les deux amis constatent que la matinée à laissé place à une journée ensoleillée. A mesure qu’ils avancent dans les terres de Koneashima, le mont Jifu-san se rapproche et n’est désormais qu’un extraordinaire pilier naturel que le duo admire depuis sa base, ébahi, la tête relevée. Et tandis qu’ils sont abasourdis devant ce spectacle, ils ne se rendent pas même compte qu’ils viennent de quitter le port et de pénétrer dans la ville principale. Abaissant leur regard, ils découvrent d’immenses bâtiments et fortifications à l’architecture orientale. Une végétation luxuriante décore le paysage, lui donnant un cachet à la fois coloré et naturel. La ville semble aussi animée que le port. On y croise toutes sortes de gens, des marchands ambulants, des familles, des personnes âgées, des marines… L’œil toujours habile, Ned remarque que beaucoup de bâtiments arborent différents blasons, sans doute symbolisant les grandes maisons nobles de l’île.
Avec une ville aussi belle et animée, les deux hommes ne voient pas le temps passer pendant leur marche. Suivant conformément les informations de l’annonce, ils se rendent sur une place publique se trouvant au pied de Jifu-san. Sirotant une spécialité locale, un thé noir qu’ils viennent tout juste de payer à un marchand, Ned et Jayce progressent avec nonchalance, traversant les quartiers pavés. Au détour d’une rue, ils atteignent la fameuse place publique, encore plus vivante que les autres coins de la ville. Une foule à perte de vue s’adonne à un carnaval. Des personnes vêtues de costumes extravagants, des cracheurs de feu, des danseurs et des musiciens. Un attroupement loufoque et jovial qui fait vivre l’endroit. Amusés par cette fête haute en couleur, les pirates dégustent leur thé brûlant - qui n’a d’ailleurs pas très bon goût - le sourire pendu aux lèvres comme deux gamins. Près de l’entrée de la place, un peu à l’écart de la foule, un petit groupe de personnes ne semble pas prendre part au carnaval. Ils se trouvent devant un stand surplombé d’un panneau portant le logo du Consortium Bear Voyages. Ned interpelle son ami d’une tape sur l’épaule, pointe du doigt le petit rassemblement et lui indique qu’il doit sans nul doute s’agir de l’équipe d’expédition. Leur objectif atteint, le duo s’avance vers le stand, ô combien excité à l’idée de se lancer dans une nouvelle aventure.
- Mezieurs, mezieurs ! Bienvenue, approzez ! Vous z’êtes des archéo…euh…
- Oui, nous sommes bien des archéologues, ne vous fiez pas à nos armes, répond Ned.
- Alors z’est génial ! Vous venez pour l’annonze, n’est-ze pas ? s’exclama l’homme avec un zozotement à couper au couteau.
- Tout à fait.
- Parfait ! Tout d’abord, ze tiens à me présenter. Ze m’appelle Heska Bô, archéologue attitré du Conzortium Bears Voyazes, z’ai pour mission de vous guider vous et zette petite équipe ici présente zusqu’au zommet du mont Zifu-san.
Jayce, aussi droit soit-il, n’arrive pas à contenir ses rires et laisse s’échapper un gloussement étouffé indéchiffrable.
- Skrrrrrrr…
- Eh bien mon zer monsieur, vous ne vous zentez pas bien ? Z’ai un verre d’eau fraîze pour vous, zi vous voulez. Ze comprends que vous zoyez un peu ztrezé à l’idée de faire zette azenzion.
- Hahaha, ne faites pas attention à lui, il est un peu barbouillé mais ça va passer. Alors dites-moi, cette ascension…
- Oui, excusez-moi ! Alors, z’est très zimple.
Heska replace ses petites lunettes rondes du bout de l’index, puis reprend la parole.
- L’obzectif est d’atteindre le zommet du mont Zifu-san, pour zela, nous allons zev…zevauz…che-vau-cher les lamas zéants qui nous zerviront à grimper zusqu’à environ deux mille mètres d’altitude. Zette première partie zera plutôt zimple et rapide parze que le zemin est pavé et les zones zont habitées. Les derniers villazes ze trouvent à deux milles mètres, nous y déposeront nos montures pour entamer la deuxième partie de l’azenzion, qui zera la plus dangereuze. D’ailleurs, ze vous demanderait de bien vouloir me zigner ces papiers qui indiquent qui vous conzenter à participer à zette expédition et que le CBV n’est en aucun cas rezponzable zi zamais vous êtes blessé ou que vous mourrez.
Ned et Jayce s’exécutent et gribouillent leur signature sans même regarder le document.
- Au-delà de deux milles mètres, les terrains zont rudes et il faudra bien zouvent ezcalader pour pouvoir grimper. Vous l’avez vu zur l’annonce, notre obzectif est d’atteindre une excavation naturelle au zommet où nous trouverons zans doute zertains minéraux de haute valeur.
- Vous êtes sûr qu’il n’y a pas de risque pour que le volcan entre en éruption lorsque nous serons au sommet ? interroge un des membres du groupe, un tantinet inquiet.
- Alors, ze ne contrôle pas le volcan mon bon monzieur, mais zazer que la dernière éruption remonte à plusieurs années et que les vulcanologues ne prévoient pas de nouvelle éruption avant au moins une dizaine d’années ! Le risque est inzignifiant, ne vous z’en faites pas. Bon sur ze, ze me charge de boucler les derniers préparatifs et nous pourrons partir, l’horaire vient d’être dépazée, nous n’attendons plus perzonne.
Ned frétille à l’idée de commencer cette expédition. Il se tourne alors vers les autres membres de l’équipe pour découvrir ceux qui vont les accompagner, lui et Jayce, dans cette aventure. Le pirate compte une quinzaine de personnes et au regard du matériel que ses équipiers emportent, ils semblent tous être des explorateurs et des archéologues qualifiés. Cependant, cinq types ont l’air un peu paumés et n’ont aucun équipement sur eux. Crânes rasés, une mine renfermée et des vêtements de moines, il est difficile de croire que ces énergumènes soient des aventuriers chevronnés. L’un deux, à la peau cendrée, semble d’ailleurs bien étrange. L’équipe est composée exclusivement d’hommes, à l’exception d’une personne. Une jeune femme aux cheveux blancs et au regard assez sévère.