Robina ronchonnait fortement sur le gaillard avant de son galion, elle ne voulait pas de ce travail, elle était blessée, avait besoin de repos, son bras en écharpe de son dernier affrontement avec Mitzi del Bra la faisait encore souffrir atrocement pourtant elle était déjà en train de se diriger vers un nouvel affrontement. Pourquoi et comment ?
Ces deux questions trouvaient leurs réponses il y a de cela quelques jours, quand elle s’était fait convoquer dans le bureau de Rydd Steiner au Baroque Works sur Whiskey Peak, son bras qui avait été luxé lui faisait encore souffrir le martyre, mais elle s’était tout de même installée dans la chaise que son supérieur lui proposait.
Installez-vous mademoiselle Erwolf, nous avons à parler.
Pourquoi ? Je ne crois pas avoir fait quelque chose de mal, à ce que je sache.
Oh non, ça n’est pas ça, en fait, c’est plutôt le contraire, vu votre efficacité, nous voulons vous proposer de quoi vous dégourdir les jambes et ainsi vous détendre.
Des vacances en somme ?
On peut dire ça comme ça. Connaissez-vous les Avengers ?
Absolument pas, qu’est-ce que c’est ? Un groupe de musique ?
De musique, non, pas vraiment. Ce sont des pirates.
Vous m’avez parlé de vacances, pas de pirates à combattre.
Oui, mais c’est un petit équipage des blues, ils ne vous poseront aucun problème, j’en suis certain.
Mais je suis encore blessé de mon dernier échange avec des pirates, je ne peux pas y aller comme ça. Regardez-moi, vous voyez bien que je ne suis pas en état.
Mais si, je suis persuadé que vous y arriverez, avec une seule main même. Voilà vos cibles, rien de bien alléchant c’est sûr, mais ça mettra un peu de beurre dans les épinards. Maintenant vous pouvez y aller.
Elle se leva, elle aurait bien voulu continuer à discuter et argumenter, mais les dernières tentatives s’étaient toutes soldés par un échec, et puis si c’était aussi facile que son supérieur lui disait, elle pouvait bien faire un effort, ça ne lui coûtait pas grand-chose en soi. Elle ouvrit la porte du bureau quand le Silver 1 se retourna vers elle pour lui donner une dernière information.
Ah oui, je ne vous ai pas dis, ils se trouvent en direction de Grand Line, poursuivit par d’autres chasseurs de primes, votre but c’est d’être celle qui les piégera et qui permettra de les arrêter. Le Cap des Jumeaux est un endroit parfait pour le faire, c’est un passage obligatoire pour tout le monde, pirate comme civil pour se rendre sur la route de tous les périls.
Je peux poser une dernière question avant de prendre congé ?
Oui, je vous écoute.
À quoi ressemble leur pavillon ?
Un pavillon classique, un crâne avec deux épées. Il est entouré d’étoiles et il y a des bandes rouges et blanches aussi. Vous verrez c’est assez atypique pour que vous le reconnaissiez au premier coup d’œil.
Il avait alors fallu faire les préparatifs pour le départ, elle avait pris un billet au bureau de la Translinéenne de Cactus Town, encore cinq cent mille berries pour faire un demi-tour, elle avait envie de continuer son voyage, pas de revenir sur ses pas, cependant, les ordres étaient les ordres. Et puis elle pourrait voir comment se portaient les dragomards en passant, enfin elle relativisait un peu.
Elle était donc installé près du mat de Beaupré, regardant l’horizon, le village accroché à Red Line commençait à se détacher, l’équipage des Glaciers s’activaient, déjà plusieurs semaines qu’ils étaient partis du Royaume-Archipel de Sanderr, certains avaient perdu des doigts, une jambe ou un bras durant le peu de temps qu’ils avaient vécus sur l’Iceberg, mais tous avaient maintenant le pied marin et l’habitude de dormir avec le roulis de l’océan, ils étaient devenus de véritables soldats des mers.
Le Cap des Jumeaux est en vue Capitaine. Que faisons-nous ?
Nous allons nous positionner au port, maître Lanch, les Avengers vont devoir passer près de nous, nous allons simplement les attendre, poursuivis comme ils le sont, ils doivent perdre du temps à tenter de perdre leur poursuivant. Nous serons là pour les attendre.
Mais vous ne semblez pas être de bonne humeur, si je puis me permettre.
Vous pouvez, cette mission ne me plaît pas, je préférerais continuer notre chemin, plutôt que de faire demi-tour pour quelques petits pirates.
C’est vrai, mais vous êtes une chasseuse de primes du Baroque Works, vous devez écouter ce que dis votre supérieur. Comme on le dit à l’armée :
Je fais parfois ce que je veux faire, le reste du temps je fais ce que je dois.
Tant que vous ne serez pas en haut de la chaîne, vous aurez des ordres à recevoir de la part de vos supérieurs, il en a toujours été ainsi.
Moi qui espérais ne pas me voir limiter par un supérieur en m’engageant dans la B.N.A..
Je comprends votre sentiment, malheureusement le Baroque Works fonctionne autrement. Et puis, après tout, il vous faut encore mettre de l’argent de côté pour construire votre restaurant non ?
Un petit sourire en entendant ces paroles, s’afficha sur le visage de la jeune femme, son restaurant, elle rêvait de l’avoir depuis qu’elle était partie la première fois de Sanderr, elle aurait déjà pu le faire depuis maintenant un petit moment.
Oui, vous avez raison. Merci quartier-maître, faites-nous rentrer au port, que nous nous cachions au milieu des autres navires.
Bien sûr. Allez bande de moules ! On s’active, l’Iceberg doit s’amarrer au port et plus vite que ça, je veux que ça soit fait dans l’heure, sinon vous allez me nettoyer ce pont !
Oui, Sergent !
Il ne fallut pas plus d’une demi-heure pour que l’Iceberg se retrouve à un ponton des quais, ils étaient un des plus gros bâtiments, mais au milieu de tous ces autres mâts, ils passeraient plus inaperçus.
Et maintenant capitaine, on fait quoi ?
On attend monsieur Shui, prévenez les hommes, que tout le monde reste à son poste, nous repartons dès que les pirates arrivent. Faites descendre la rampe, nous devons tout de même faire le plein d’eau douce et des provisions de première nécessité, je vais aller chez le grossiste.
De sa voix forte, l’ancien sergent givrelame passa le mot à tous les habitants du galion Sanderrien, il repartait dès que les voiles apparaîtraient et le plein fait, les vengeurs n’arriveraient pas avant un moment, ils se prépareraient pour l’affrontement durant ce laps de temps. La capitaine vérifia que Libertalia et Coupe-faim coulissaient bien dans leur fourreau, même si elle n’avait qu’un seul bras de valide, elle devrait forcer si elle utilisait son bras droit, puis descendit la rampe d’accès au port suivi de Fang Shui.
Ces deux questions trouvaient leurs réponses il y a de cela quelques jours, quand elle s’était fait convoquer dans le bureau de Rydd Steiner au Baroque Works sur Whiskey Peak, son bras qui avait été luxé lui faisait encore souffrir le martyre, mais elle s’était tout de même installée dans la chaise que son supérieur lui proposait.
Installez-vous mademoiselle Erwolf, nous avons à parler.
Pourquoi ? Je ne crois pas avoir fait quelque chose de mal, à ce que je sache.
Oh non, ça n’est pas ça, en fait, c’est plutôt le contraire, vu votre efficacité, nous voulons vous proposer de quoi vous dégourdir les jambes et ainsi vous détendre.
Des vacances en somme ?
On peut dire ça comme ça. Connaissez-vous les Avengers ?
Absolument pas, qu’est-ce que c’est ? Un groupe de musique ?
De musique, non, pas vraiment. Ce sont des pirates.
Vous m’avez parlé de vacances, pas de pirates à combattre.
Oui, mais c’est un petit équipage des blues, ils ne vous poseront aucun problème, j’en suis certain.
Mais je suis encore blessé de mon dernier échange avec des pirates, je ne peux pas y aller comme ça. Regardez-moi, vous voyez bien que je ne suis pas en état.
Mais si, je suis persuadé que vous y arriverez, avec une seule main même. Voilà vos cibles, rien de bien alléchant c’est sûr, mais ça mettra un peu de beurre dans les épinards. Maintenant vous pouvez y aller.
Elle se leva, elle aurait bien voulu continuer à discuter et argumenter, mais les dernières tentatives s’étaient toutes soldés par un échec, et puis si c’était aussi facile que son supérieur lui disait, elle pouvait bien faire un effort, ça ne lui coûtait pas grand-chose en soi. Elle ouvrit la porte du bureau quand le Silver 1 se retourna vers elle pour lui donner une dernière information.
Ah oui, je ne vous ai pas dis, ils se trouvent en direction de Grand Line, poursuivit par d’autres chasseurs de primes, votre but c’est d’être celle qui les piégera et qui permettra de les arrêter. Le Cap des Jumeaux est un endroit parfait pour le faire, c’est un passage obligatoire pour tout le monde, pirate comme civil pour se rendre sur la route de tous les périls.
Je peux poser une dernière question avant de prendre congé ?
Oui, je vous écoute.
À quoi ressemble leur pavillon ?
Un pavillon classique, un crâne avec deux épées. Il est entouré d’étoiles et il y a des bandes rouges et blanches aussi. Vous verrez c’est assez atypique pour que vous le reconnaissiez au premier coup d’œil.
Il avait alors fallu faire les préparatifs pour le départ, elle avait pris un billet au bureau de la Translinéenne de Cactus Town, encore cinq cent mille berries pour faire un demi-tour, elle avait envie de continuer son voyage, pas de revenir sur ses pas, cependant, les ordres étaient les ordres. Et puis elle pourrait voir comment se portaient les dragomards en passant, enfin elle relativisait un peu.
Elle était donc installé près du mat de Beaupré, regardant l’horizon, le village accroché à Red Line commençait à se détacher, l’équipage des Glaciers s’activaient, déjà plusieurs semaines qu’ils étaient partis du Royaume-Archipel de Sanderr, certains avaient perdu des doigts, une jambe ou un bras durant le peu de temps qu’ils avaient vécus sur l’Iceberg, mais tous avaient maintenant le pied marin et l’habitude de dormir avec le roulis de l’océan, ils étaient devenus de véritables soldats des mers.
Le Cap des Jumeaux est en vue Capitaine. Que faisons-nous ?
Nous allons nous positionner au port, maître Lanch, les Avengers vont devoir passer près de nous, nous allons simplement les attendre, poursuivis comme ils le sont, ils doivent perdre du temps à tenter de perdre leur poursuivant. Nous serons là pour les attendre.
Mais vous ne semblez pas être de bonne humeur, si je puis me permettre.
Vous pouvez, cette mission ne me plaît pas, je préférerais continuer notre chemin, plutôt que de faire demi-tour pour quelques petits pirates.
C’est vrai, mais vous êtes une chasseuse de primes du Baroque Works, vous devez écouter ce que dis votre supérieur. Comme on le dit à l’armée :
Je fais parfois ce que je veux faire, le reste du temps je fais ce que je dois.
Tant que vous ne serez pas en haut de la chaîne, vous aurez des ordres à recevoir de la part de vos supérieurs, il en a toujours été ainsi.
Moi qui espérais ne pas me voir limiter par un supérieur en m’engageant dans la B.N.A..
Je comprends votre sentiment, malheureusement le Baroque Works fonctionne autrement. Et puis, après tout, il vous faut encore mettre de l’argent de côté pour construire votre restaurant non ?
Un petit sourire en entendant ces paroles, s’afficha sur le visage de la jeune femme, son restaurant, elle rêvait de l’avoir depuis qu’elle était partie la première fois de Sanderr, elle aurait déjà pu le faire depuis maintenant un petit moment.
Oui, vous avez raison. Merci quartier-maître, faites-nous rentrer au port, que nous nous cachions au milieu des autres navires.
Bien sûr. Allez bande de moules ! On s’active, l’Iceberg doit s’amarrer au port et plus vite que ça, je veux que ça soit fait dans l’heure, sinon vous allez me nettoyer ce pont !
Oui, Sergent !
Il ne fallut pas plus d’une demi-heure pour que l’Iceberg se retrouve à un ponton des quais, ils étaient un des plus gros bâtiments, mais au milieu de tous ces autres mâts, ils passeraient plus inaperçus.
Et maintenant capitaine, on fait quoi ?
On attend monsieur Shui, prévenez les hommes, que tout le monde reste à son poste, nous repartons dès que les pirates arrivent. Faites descendre la rampe, nous devons tout de même faire le plein d’eau douce et des provisions de première nécessité, je vais aller chez le grossiste.
De sa voix forte, l’ancien sergent givrelame passa le mot à tous les habitants du galion Sanderrien, il repartait dès que les voiles apparaîtraient et le plein fait, les vengeurs n’arriveraient pas avant un moment, ils se prépareraient pour l’affrontement durant ce laps de temps. La capitaine vérifia que Libertalia et Coupe-faim coulissaient bien dans leur fourreau, même si elle n’avait qu’un seul bras de valide, elle devrait forcer si elle utilisait son bras droit, puis descendit la rampe d’accès au port suivi de Fang Shui.