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The dead don't die.

Bon, me voilà en congé du renard pour me retrouver en corvée de cagnard. En tant que "jeune" agent des bureaux, je suis assignée volontaire d'office à la surveillance des enfants de soldats tandis que leurs parents profitent des bains, des massages et autres joyeusetés. Avec comme tenue de fonction obligatoire le maillot deux pièces. Ouais, bien sûr, encore une idée d'un gradé pervers qui voulait se rincer l'œil. Je suis certaine que dans les milieux autorisés, ils appellent ça la règle Fenyang. Moi, je contourne le dress code de rigueur avec un petit débarder marine et des lunettes de soleil parce que non, je ne vais pas passer mes journées à courir après des braillards hyperactifs en bikini.

Les humains miniatures, parlons-en! Certains les trouvent adorables, pas moi. Ils courent partout comme des poulets sans tête, sont bruyants, laids, et chialent pour un rien. Bref, j'ai juste envie de les buter, pour avoir la paix. J'ai pas quitté l'immense et assez intrusif colonel Shoga pour me faire emmerder par des quart de portions!

"Ani, ani, aniiiii!" ça c'est Taréo, un môme qui apparemment m'adore.

"Oui??"

"Pourquoi t'es grande? Pourquoi t'as un bandeau sur l'oeil? T'es une pirates? Pourquoi tu as des cicatrices partout? Pour..."

"Pourquoi tu ne fermerais pas ta gueule avant que je te la défonce?" réponds-je dans un univers parallèle avant de trucider le minot.

Malheureusement, dans la réalité, le mioche continue de m'assommer de questions avec un débit de mitrailleuse. Sonnée mais pas vaincue, je quitte le moulin à paroles pour aller faire la police au niveau du toboggan de la piscine. Je vois une employée me faire signe, c'est le moment de ma pause. Je peux donc profiter tranquillement d'un peu de tranquillité, accoudée à un balcon, et me griller une blonde, parce qu'on ne fume pas devant les enfants voyons! Alors que je regard les navires en contrebas, je distingue une ombre étrange au dessus des flots. C'est le plus gros piaf que je n'aie jamais vu! Et puis soudain, le drame!

Le gros oiseau n'en est pas un. C'est Baba de la Food Chain, un fichu géant! Et il vient de se poser aux niveau du toit! Immédiatement, je jette ma clope et je file dans mon vestiaire récupérer mes armes. Ensuite, je grimpe péniblement jusqu'au sommet de l'édifice. Et là, c'est une scène d'horreur qui se déroule sous mes yeux! En effet, le griffon a posé une énorme caisse qui vomit des cadavres animés qui s'en prennent aux vacanciers! Heureusement, un gradé de la Marine, même en slip de bain, reste un type dont il faut prendre les capacités de combat au sérieux. Seulement, taper avec ses poings sur des morts-vivants armés, ce n'est pas ce qu'il y a de plus efficace! Je donne un de mes jouets au Lieutenant Colonel Livingstone, et l'autre à un inconnu au bataillon et je file au contact de l'ennemi.

"Prenez tout ce qui vous tombe sous la main!" Transat, parasol, n'importe quel objet contondant fera l'affaire. "Non, Caporal Lowford, une frite en mousse, ça ne va pas le faire! Une bouée non plus Lieutenant Showl!"

Merde, ils ont du niveau les zombis! Ca ne va pas être une mince affaire de nous en débarrasser! Surtout le géant s'en mèle!

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Cher journal

La tête au soleil, les pieds dans l’eau, ce sont des vacances qui commencent bien ! Et puisque les principales activités sur la station W sont : rencontrer des collègues, se baigner dans les nombreuses piscines, et profiter des meilleurs cocktails des sept mers, j’ai jetée allègrement la première pour me consacrer pleinement aux deux autres !

Qui a dit qu’on ne pouvait plus profiter d’une bonne baignade une fois maudite par un fruit du démon ? Equipée d’une bouée resplendissante aux motifs de fleurs tropicales, vêtue d’un maillot de bain et coiffée d’un chapeau de plage que complètent des lunettes fumées et une crème solaire « garantie sans rougeurs même quand on a une peau plus blanche que les nuages », me voilà immergée jusqu’au ventre dans l’eau tiède et agréable d’une piscine ! Je me laisse porter paresseusement d’un bord à l’autre, cherchant autant que possible la protection des parasols plantés çà et là, et venant tirer quelques gorgées des meilleurs cocktails que l’on peut trouver au bar, répartis dans des verres que j’ai disposés à intervalles réguliers tout autour du bassin.

Perdue dans mes pensées, ravie d’exercer la plus noble activité de l’humanité : le larvage, je repose mollement ma tête en arrière pour apprécier le ciel infini que décorent quelques nuages qui avancent lentement au gré d’une brise si légère qu’on la sent à peine. Et évidemment, un soleil proche de la perfection qui étend ses rayons généreux sur…
… Pourquoi il fait tout sombre au-dessus de ma piscine tout à coup ?! Quel est ce nuage inopportun qui vient gâcher mon plaisir ?!

Je relève la tête, écarte mes lunettes de soleil, et découvre avec stupéfaction la silhouette immense d’une créature mi lion mi oiseau, mais un peu plus oiseau que lion quand même, se poser sur le toit du bâtiment central en vomissant des je-ne-sais-quoi qui se répandent un peu partout devant lui !
Je me dis que ce n’est rien, que c’est surement juste un colonel ou un contre-amiral qui cherche à frimer avec son fruit du démon tout neuf, quand j’entends un cri d’effroi :

« - Aaaaahhh ! »

La voix provient de ma gauche, et ce n’était certainement pas celle d’un énième enfant de haut gradé surexcité ! Je vois les autres vacanciers se disperser autour de moi et je comprends vite pourquoi : ce que le griffon vomit, ce sont des créatures humanoïdes qui ne semblent pas craindre les chutes et qui se jettent sur tous les malheureux qui passent à leur portée !

Une plume de la taille d’une planche de surf atterrit doucement dans ma piscine. Suivie d’un grand « BANG » qui fait trembler la surface de la station ! Lorsque les remous de l’eau se calment, je fais face à deux pattes monumentales munies de serres, elles-mêmes reliées au corps d’un lion au ventre tellement large qu’il pourrait faire office de couvercle à ma piscine ! Des ailes titanesque les surplombent, couronnant à la manière d’un archange une tête d’aigle au bec redoutable aux côtés duquel pendent deux longues moustaches.

Je hausse les sourcils, pas sereine du tout, et fais tous les efforts possibles pour remplacer mon visage terrifié par une mine avenante.

« - B… bonjour ? »

Il tourne la tête vers moi, et je suis pratiquement sûre que c’est moi qu’il fixe. Et qu’il sourit, d’un air vraiment terrifiant !
Je fais semblant de rester immobile, agitant discrètement les jambes pour essayer de m’éloigner prudemment… quand une de ses immenses serres fond vers moi, racle la surface de l’eau pour me saisir moi, ma bouée et mon chapeau, et me soulever dans les airs !!!

« - Hééé ! »
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Non mais regardez moi tous ces officiers qui se prélasse alors que le monde par en vrille... C'est vraiment affligeant et franchement, si je n'étais pas en mission spéciale pour la Base Ara Down, jamais je n'aurai foutu mes pieds sur cette station balnéaire pour grosse faignasse qui profite du système.

Non mais sérieusement, ils sont pas au courant qu'il y a des pirates qui se baladent dans toutes les mers ?! Et ils trouvent qu'ils ont le temps de se prélasser ? Pitoyable.

Enfin, prenant l'ascenseur, je suis le responsable qui vient d'arriver et que je devais rencontrer jusqu'aux sous sols de la station. Un sous sol qui profite des vapeurs de la station thermale pour faire pousser les différentes plantes venues de Boyn pour créer l'Air-Heure, nécessaire à la Division Flipper pour leurs sorties sous marine. Et dont l'approvisionnement a eu pas mal de retard ces derniers temps...
D'où ma présence ici.

- Comme nous l'avons dit dans le rapport Agent Amaryllis, nous avons subit de grande perte à cause d'une maladie qui a décimé la moitié de nos plantes...

...

- Nous ne savons pas d'où cela peut venir ! Notre environnement est pourtant largement contrôler mais...

Je lève la main et m'arrête soudainement pour me tourner vers lui, plantant mon regard noir de colère dans le sien.

- Je me contrefous de vos excuses Ingérieur Ren. Ces plantes sont indispensables au fonctionnement de la sous marine. Donc voilà ce que je vous propose : soit vous vous arrangez pour produire toute la commande sans plus de retard, soit vous me trouvez le coupable de cette épidémie végétale, soit, et je vous déconseille de choisir cette option : c'est moi qui fait mon enquête et je peux vous assurer que le responsable de tout cela passera un très, très mauvais quart d'heure... Vous comprenez ?
- Euh.. Oui... C'est très clair agent Amaryllis.
- Bien... Très bien. Alors que ch./

En pleine discussion, voilà que la station se met soudainement a trembler l'espace d'un instant avant de se stabiliser, me coupant dans ma tirade. Et tandis que je m'appuie à un mur pour me retenir de tomber, je dévisage une nouvelle fois l'Ingénieur avec un regard bien moins sombre que le précédent.

- C'est habituel ça ?

Après tout, la station est plantée sur un volcan alors... Mais si ça l'est il faudra penser à déplacer la production de plantes.

- Du tout.

Je fronce les sourcils, perplexe.

- Je vais voir ce qui se passe. Vous, tâchez de réfléchir à ce que je vous ai dit et soyez prêt à me donner une réponse quand je reviendrai.

D'autant que le sous marin venant récupérer la cargaison de plantes à Air-heure ne devrait plus tarder à arriver. Mais en attendant, je repars en arrière et repend le navire ascenseur qui mène à la station de plaisance.
Et à peine arrivé au dessus, une foule de plaisanciers famille de marine se rue vers moi pour se jeter dans le petit navire capable de faire descendre pas plus d'une quinzaine de personne... Mais ça, les gens n'en ont rien à faire et moi, je dois lutter pour me sortir de ce tas de gens, usant du kami-E pour me rendre flexible et du geppou pour m'envoler hors de la foule et de ce tube, ce n'est que là que je constate l'horreur de la situation...

Des pirates nous attaques. Et ils attaquent en nombres et... en taille ? Non mais ils sont sérieux à ramener des géants ? C'est quoi ce gros bordel à la fin ?!

A défaut de savoir ce qu'il se passe vraiment, j'envoie deux rankyakyu dans la masse de corps qui ne semblent absolument pas vivant mais qui bougent quand même et qui courent à la poursuite des civils.

Heureusement qu'on est quand même sur une station de vacances d'officier... défendu par son lot de cyborg type pacifista. Cela dit, je suis même pas certaine que ça suffira.


Dernière édition par Alcéa le Mer 20 Juil 2022 - 16:19, édité 1 fois
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Je taille. Je tranche. Je lacère. Je mutile. Je découpe. Je m'éclate, putain! Mais le plus dur est de garder une face neutre et de ne pas laisser l'excitation déformer mes traits. Je ne suis pas super chaude pour passer pour la psychopathe que je suis. Mais quand même, c'est Noël avec six mois d'avance pour moi. Des gens qui ne meurent pas quelque soit le niveau de sévices qu'on leur inflige.

Mais il y a un hic. C'est qu'ils sont nombreux et armés. Et qu'ils sont immortels, aussi. Ce qui rend le combat assez problématique. Seulement, en quelques minutes d'affrontement, j'ai compris plusieurs évidences. S'ils ne meurent pas sous nos coups, ils ne se régénèrent pas pour autant. Si on les estropie, ils n'avancent plus, si on leur coupe les bras, ils sont moins dangereux. Et si on les décapite, ils ne bougent plus du tout. Je communique ça aux autres, forçant ma voix à couvrir le fracas de la bataille.

"Coupez-leur les membres, ou la tête si vous pouvez!"

En espérant que ma consigne soit suivie, j'en fais la démonstration par l'exemple, j'enchaîne les coups de sabre et les ran kyaku qui permettent de creuser un sillon dans les lignes ennemies, et ceci faisant, de pouvoir récupérer leurs armes pour les lancer aux autres officiers qui essaient tant bien que mal de contenir la menace. Seulement, e vois bien qu'une pauvre nana s'est faite attraper par le griffon. Et je n'ai aucun doute sur le fait que c'est lui le gros morceau de l'armée adverse, sans mauvais jeux de mots.

J'adorerais poursuivre ainsi mon avancée, mais…les quelques marines et moi-même qui avons tenté une percée, sommes à présent isolés au milieu de la marée de morts vivants. Et on a toutes les peines du monde à rejoindre la ligne de front. En fait, au rythme où ça va, on va se retrouver submergés dans peu de temps.

"Merde!" pesté-je entre mes dents alors qu'un zombie m'entaille profondément la hanche.

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sol, dans une serre qui me maintient fermement tandis que deux yeux immenses me fixent avec avidité.
Beurk ! Je me disperse sous la forme d’un nuage de gaz, pour me reconstituer un peu plus loin dans les airs, hors de portée de cette horrible paluche. Le regard narquois que je décoche à l’intention de mon ravisseur pourrait être qualifié par certains de provocateur, voire de terriblement mesquin, mais si certains ne veulent pas finir leur carrière de journal comme papier à brouillon pour les listes de courses, ils feraient mieux de lui attribuer le qualificatif de « parfaitement approprié à la situation » !

« - On ne vous a jamais dit que c’est terriblement malpoli de saisir les femmes avec ses grosses mains comme ça ? Vous ne… hééé ! »

Le géant me saisit à nouveau ! Et cette fois, sa serre est entièrement recouverte d’un enduit noir et luisant que j’identifie immédiatement comme la manifestation de son haki (ou plutôt je me suis d’abord dit « pouah, il a trempé sa main dans du goudron ! », Puis j’ai pensé au haki).
Du bec immense du géant-griffon sortent des vocalises étranges :

« - Tchoi tu rechtes ahvec moi.
- Pardon ?
- Tu rechtes ahvec moi ch’ai dit.
- Vous savez, je ne peux pas vous comprendre si vous parlez avec votre bec. »

Le griffon pousse un soupir, et commence à se transformer partiellement. D’une créature mi aigle mi lion, il passe à une créature un tiers aigle, un tiers lion, et un tiers géant humanoïde au niveau du buste et du visage. Le voilà avec six pattes : deux de lion, deux d’aigle qui me tiennent toujours, et deux gros bras de géant humanoïde. Vu le visage moche et bouffi qu’il me dévoile, je commence à regretter qu’il n’ait pas gardé son bec !

« - Je disais donc : tu vas rester avec moi. Et… » BAM !!!

Le nuage de gaz explosif lui détonne à la figure ! J’en profite pour me disperser et prendre mes distances avec lui. Le géant grogne, secoue la tête, et époussette son visage noirci. Non seulement je ne l’ai pas blessé, mais je l’ai contrarié je crois !
Je m’efforce de m’éloigner aussi vite que je peux, depuis les airs, en répandant derrière moi une trainée de gaz explosif prêt à détonner sur commande. Le géant se dresse sur ses pattes arrière, tend ses ailes immenses de griffon, et les fait battre un grand coup. La bourrasque balaie tout devant elle : gaz, parasols, bouées de plage, et Caramélie volante qui se retrouve projetée dans tous les sens et ne se réceptionne qu’une bonne centaine de mètres plus loin !

Le géant bondit déjà dans ma direction. Je m’empresse de générer autour de moi la plus grande quantité de gaz coloré -et détonnant !- possible, jusqu’à me recouvrir entièrement. J’en produis autant que je peux, jusqu’au dernier moment, jusqu’à ce que les immenses serres noires et luisantes soient pratiquement sur moi. Et là…
Je file ! Un « soru » me propulse derrière lui. Un second me permet de prendre un peu de distance alors que les serres éventrent le sol de gigantesques foreuses-marteaux ! Et la seconde d’après…

BRAOUM !

Tout le nuage de gaz coloré se transforme en une terrible explosion qui happe le griffon avec elle, et dont le souffle enflammé balaie et détruit tout de qui se trouve autour ! Lorsque la fumée se dissipe, un cratère large de plusieurs mètres a remplacé le coin de pelouse paradisiaque et les transats qui étaient là l’instant d’avant.
Et au milieu de ce cratère, un griffon fumant, noirci, qui a perdu quelques plumes mais qui est toujours indemne en plus d’être particulièrement mécontent !!

Bon, ça commence à bien faire ! Tout le gaz soporifique que je lui ai fait respirer pendant notre discussion n’a même pas eu l’air de le chatouiller, et mes explosions ne lui font pas plus d’effet qu’un coup de soleil ! Désolée si tu voulais un combat épique journal, mais je déteste les duels où je ne suis pas sûre de gagner. Je vais prendre mes distances, tâcher de me faire oublier, et le laisser se faire maîtriser par un de ces nombreux colonels en vacances qui feraient bien de maîtriser leurs galons !!

Profitant de ce qu’il m’ait perdu de vue, je prends mes distances et me mêle aux autres vacanciers en débandade. Je commence tout juste à comprendre ce qui s’est passé : le géant a amené avec lui une foule de créatures étranges, semblables à des humains sur lesquels des plantes auraient commencé à pousser, et qui s’attaquent à tous ceux qu’ils voient ! Heureusement, quelques groupes de résistance efficace ont commencé à s’organiser.
Enfin efficace…

J’avise le petit groupe commandé par une borgne en débardeur, dont l’élan initial semble brisé au fur et à mesure que les hordes de pirates décérébrés se jettent sur eux sans aucune peur ni aucune logique. Attends…. J’ai déjà vu ce cache œil quelque part, non ?

J’espérais avoir le temps de me récupérer des vêtements, des chaussures confortables, et seulement ensuite revenir combattre. Mais bon, il s’agirait quand même d’aider les collègues !
Un projectile semblable à un feu d’artifice nuageux vient exploser au milieu de la masse de pirates qui encerclent le groupe. Le gaz soporifique se disperse dans tous les sens, et je m’assure de le contenir et le diriger vers les affreux. Tandis que ces derniers font connaissance avec le gaz caradort, je me propulse dans les airs et, voletant, je rejoins la cheffe du groupe.

« - Vous ne seriez pas l’agent Anima par hasard ? Je suis l’agent Caramélie d’Isigny. On a dû se croiser au moins une fois ou deux devant la machine à café des bureaux du CP5 ! Ça me fait plaisir de vous voir ici ! »

Je me pose gracieusement à ses pieds, enveloppée dans un manteau de gaz qui me donne une classe vaporeuse et compense ma quasi-absence de vêtements.
J’ai juste le temps d’adresser un sourire à ma collègue qu’une succession de coups au niveau de mon mollet m’indique que quelque chose ne va pas. Je ressens la même chose à mon épaule, et mon abdomen explose carrément sous forme de gaz tandis qu’une lame le traverse !

« - Sans rire, ils sont immunisés au gaz soporifique ?! » Je me retourne à nouveau vers ma collègue : « ce sont quoi ? Des espèces de zombis ? »

Tant pis pour eux ! Le gaz caradort est le préféré de mon arsenal parce qu’il évite de blesser mes cibles et limite les dommages collatéraux, mais on va revenir au gaz explosif !! En définitive, il n’y a que ça qui marche.
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Non mais dans quoi je suis tombée moi ?!

Je suis une putain d'agent du gouvernement qui prépare toujours mes missions minutieusement, et là, ma mission, c'est de m'occuper du ravitaillement en Air-Heure. Et au lieu de ça... Au lieu de ça... !

Non mais sérieusement ?! Des humanoïdes cadavériques qui foncent dans le tas, un géant qui a mangé un zoan des plus chelous, et c'est ça qu'ils appellent une station de vacances gouvernementales ?
A moins que ce soit un exercice de la marine ? Si c'était le cas, les mouettes remonteraient presque dans mon estime... Mais vu la panique, c'est mort ! Impossible que ce soit cela.

Usant de mon geppou, je survole la foule de civil qui tente de fuir tout en balançant des Rankyaku pour m'assurer de ne prendre aucun risque. Jusqu'à ce que des explosions retentissent du côté du géant, puis des gaz de couleurs chelou qui n'ont l'air d'avoir absolument aucun effet... Et d'un regard, j'arrive à apercevoir celle qui semble totalement fumeuse. Caramélie D'Isigny ? Si mes souvenirs sont bon, c'est une agente du CP5 qui a mangé le logia du gaz... Hm, je suppose qu'avoir des gens compétents dans cet défense est un bon point.

Alors en quelques pas de lunes, je m'approche d'elle et de l'autre femme a ses cotés. Si des agents sont là, on a peut être une chance de repousser cette attaque sournoise de pirates !

Tout en me rapprochant d'elles, je balaye la scène du regard et me bloque soudain sur place en voyant un cadavre plus grand et plus baraqué que les autres qui balancent de pauvres civils qu'il a coincé directement du bord de la station balnéaire. Non mais c'est quoi leurs problèmes ?! Et les pacifistas, ils font quoi ?!

Rapidement, cumulant soru et geppou, j'arrive au dessus de l'agente que j'ai reconnue.

- Agente d'Isigny ! Ces salauds balancent les civils par dessus la station !

Et sans un mot de plus, continuant de balancer des Rankyaku sur les ennemis, je plonge vers le bas de la station pour tenter d'aller sauver les civils que ces abrutis de marines sont pas foutu de protéger ! Ils ont beau lutter, frapper, ayant été pris de cours par l'offensive, ils n'ont pas été assez rapide.

Abusant du sixième style, je tente de combler leur défaut, foncant sur les pauvres vacanciers hurlant leur terreur, me concentrant sur ma chevelure pour défaire ma tresse et la transformer en véritable amas tentaculaires pour me permettre d'attraper les pauvres victimes. Mais je déchante vite, très vite. Je réussi cependant à en chopper deux avant d'être confronté à un géant attendant sagement sur son navire amarré en bas de la station, et n'ayant qu'a tendre les bras pour récupérer les futurs otages et les jeter dans la cale de son navire.

- Bordel.

Un bruit au large attire alors mon attention. Là, à quelques centaines de mètres, une créature gigantesque est entrain de créer un véritable maelstrom marin, et dans ce maelstrom, je peux alors voir nettement le sous marin que j'attendais pour réceptionner la cargaison d'Air-Heure.

Je serre les dents, retenant un jurons tandis que mes poings se serrent d'impuissance et que dans mes cheveux la femme et l'enfant que j'ai récupérer continue de pleurer.

Il nous faut un plan. Et un putain de bon plan, parce que clairement, je ne pourrais rien faire seule.

Alors, dépité mais pas encore résignée, je retourne vers ma collègue du Cipher Pol pour lui faire un rapport de la situation en déposant les deux civils qui partent immédiatement en courant en touchant le sol.

- C'est la Food Chain, ils sont là pour prendre des otages ! Ce salaud de Kutrosinsky doit être derrière tout ça et il est hors de question qu'on le laisse s'en tirer à si bon compte ! Et si vous voulez mon avis, sans navire, il n'ira pas loin !

Quant aux otages déjà à bord... Mieux vaut des dommages collatéraux qu'un gouvernement risquant d'avoir une mauvaise image si mit en porte à faux par une prise d'otage...
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L'agent Caramélie d'Isigny vient me sauver les fesses, avec un nom pareil, normal que ce soit une crème! Il y a aussi une autre bombasse qui nous passe par dessus et qui nous alerte que… quoi?

"Bon sang, je pensais qu'on avait évacué les civils! Et il font quoi ces renforts, putain!" beuglé-je d'une voix forte et autoritaire.

Je me retourne alors vers ma collègue du CP5 et ma voix se fait un peu plus avenante.

"Ces saloperies sont quasiment insensibles à tout. Le seul moyen de s'en débarrasser c'est de leur couper la tête." dis-je entre deux décapitations.

Soudain, un tir de pacifista pulvérise la tête d'un très gros zombi qui se préparait à nous fondre dessus.

"Leur exploser la tronche marche aussi, apparemment."

Et voilà la contre attaque de la Marine! Avec des robots et des Hauts-gradés vraiment pas contents que des morts-vivants soient venus gâcher leurs vacances, l'assaut est d'une brutalité sans nom. Malgré le nombre, malgré leur résistance, les deux fois nés se font balayer et finissent pour la plupart deux fois morts. La victoire semble se dessiner et l'espèce de gros poulet comprend vite que ça sent aussi le roussi pour lui.

Et c'est à ce moment là que la jolie brunette revient et nous fait une terrible révélation.

"Bon, maintenant que les renforts sont là..." dis-je avec un soupçon de soulagement. "On peut tenter de secourir les otages, non?"

Parce que bon, suggérer au milieu de soldats de la Marine qu'on envisage de laisser crever leur famille, pas certaine que ça passe crème. C'est alors qu'une série de puissantes bourrasques nous ramène au plus urgent, le griffon géant est en train de décoller et de ce que je comprends, il envisage sérieusement de se tirer avec les otages qu'ils ont déjà récupérés! Ils auraient fait une "grosse" prise, apparemment.

Je me tourne vers les deux autres drôle de dames du CP, interrogeant surtout Caramélie du regard quant à la suite des évènements.

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Peut-on faire quelque chose de plus cruel que de gâcher les vacances de pauvres gens en les jetant dans le vide ? Les jeter dans le vide puis les prendre en otage ? Oui, peut-être…
La solution de l’agent Amaryllis pour résoudre le problème est radicale ! Anima a vite fait de proposer d’au moins essayer de les sauver avant d’en arriver à de telles extrémités, ce qui me convient un peu mieux à vrai dire, même si ce ne sont pas les objections qui manquent. Après tout c’est le boulot de la marine de faire des sauvetages héroïques, le nôtre c’est de faire des trucs de méchants mais pour les gentils !
Finalement, c’est le cri de désespoir d’un des officiers présents non loin de nous qui apporte la solution à notre choix épineux :

« - Ils ont enlevé Taréo, le fils de la contre amirale Stitch ! Il est dans le navire en bas, il faut absolument le secourir ! »

J’échange un regard avec mes deux collègues et leur dis, avec un sourire enthousiaste :

« - Voilà notre plan dans ce cas : je vais vous emporter avec moi, et nous allons voler jusqu’au navire tout en bas. On va démolir le gouvernail, la voile, et tout ce qui est susceptible de leur permettre de s’en aller. Ensuite on récupère les otages, on les emporte soit en caragolfière, soit s’il y en a trop dans les canots de sauvetage, et on s’en va aussi vite qu’on est arrivés ! »

Mon sourire s’efface un instant :

« - Et si jamais la situation nous échappe, ou que le sauvetage devient impossible… le navire explosera avec son contenu et on accusera les pirates de s’être sabordés eux-mêmes. »

Les étoiles illuminent à nouveau mon visage :

« - Qu’est-ce que la caragolfière me direz-vous ? Regardez bien : »

Je me mets à générer rapidement une grande quantité de gaz caravole, le même gaz extrêmement léger qui me permet de me mouvoir facilement dans les airs, et le concentre à l’intérieur de moi. Mon corps se met à enfler, enfler, enfler jusqu’à devenir une sphère parfaitement ronde. De cette sphère s’échappent d’élégantes arabesques de gaz formant un halo doré qui m’enveloppe, aussi parfaitement inutile qu’indispensable à l’esthétique de l’ensemble ! Ainsi, j’ai l’air d’un ravissant carasoleil !

De cette charmante boule émergent mes bras qui se tendent en direction de mes deux compagnes :

« - Accrochez-vous, on décolle ! »

Nous plongeons ensemble dans le vide qui entoure la station, et nous stabilisons avec la légèreté d’une bulle de savon. Propulsée par la puissance synchronisée de trois geppous, notre montgolfière se dirige ensuite à bonne vitesse vers le navire des ravisseurs.

Les choses se gâtent en bas : un autre géant, fermement campé dans la mer, est en train de former un véritable tourbillon à la puissance de ses bras ! Il n’y a pas de temps à perdre, car je le soupçonne de chercher non seulement à éliminer toute possibilité pour nos navires de s’en prendre au leur, mais également de pouvoir l’éloigner facilement en cas de soucis !

Heureusement, notre Cipher-propulsion fait des merveilles et nous gagnons un temps précieux. Contournant le géant à bonne distance, nous approchons rapidement du navire, où nous sommes accueillies par une volée de tirs d’armes à feu ! Les munitions sifflent à côté de nous, certaines traversent l’immense sphère que je suis en laissant derrière elles quelques traînées de gaz, et m’obligent à adopter une trajectoire courbe pour protéger mes passagères.

« - Je vous abandonne ici. Il faudrait que l’une de vous aille saboter le gouvernail, et que l'autre essaie de retrouver les otages. »

Mon sourire, déformé par ma forme arrondie, se fait espiègle :

« - De mon côté je vais me faire exploser dans les airs pour démolir les mâts, et puis j’irai mettre un peu de bazar sur le pont… hihihi ! »
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- Je m'occupe du gouvernail.

Et de m'assurer que ce navire coulera dans tous les cas. Car si je veux bien que l'une de nous tente de sauver les otages, il me semble bien plus important de s'assurer de la réussite de la mission. Et comme la troisième Agente a proposé d'aller essayer de les secourir, je lui laisse cette tâche largement secondaire.

Après tout, ce ne sont que les familles des officiers trop coulant de la marine, ils n'auront qu'à s'en trouver d'autres quand tout sera fini, alors qu'il n'y a qu'un seul gouvernement mondial et que sa réputation ne pourra pas être sauvé d'un claquement de doigt s'il doit souffrir d'un chantage d'un de ses anciens corsaires... D'autant plus après la trahison qu'il a subit de sa part.

Alors sans plus attendre, je disparais d'un soru vers le pont supérieur du navire ou se trouve le gouvernail, me faufilant comme une anguille entre les jambes des trois géants resté sur l'énorme embarcation avec leur chef. Ceux ci ont à peine le temps de comprendre ce qu'il se passe que déjà j'atteins le gouvernail et le tranche net d'un rankyaku des familles. L'un des géants tournent alors sa grosse tête vers moi et loupe la réception de la poignée d'otages lancée du haut de la station, les laissant alors s'écraser comme des pommes pourris explosant sur un sol bien trop dur à leur réception.

Le bruit de craquement distrait suffisamment le géant pour me permettre de disparaitre de sa vue sans demander mon reste, et l'instant d'après je saute du navire et disparait sous sa coque, usant de mon geppou pour marcher juste au dessus de l'eau et contourner le vaisseau jusqu'à arriver à un hublot que je brise d'un shigan avant de me glisser à l'intérieur et m'assurer de saboter la tige du gouvernail sur plusieurs étages.

Seule dans le ventre du navire, je brise le bois avant de m'enfoncer dans les entrailles du bateau, cherchant à rejoindre le fond de cale pour m'assurer d'en détruire la poutre principal et en arracher quelques planches pour créer une voie d'eau suffisamment conséquente pour que le navire rejoigne les autres épaves de la baie.

Au dessus, à l'air libre, j'entends soudainement des bruits de pas vifs et une explosion, suivi d'un bruit sourd qui provoque le tremblement entier du bâtiment des géants. L'agent D'Isigny a du réussir à briser l'un des mâts. Et quelques secondes après une autre explosion retenti, mais le bruit semble clairement différent bien qu'elle fasse aussi trembler violemment le navire.

M'enfonçant toujours plus profondément dans le vaisseau, je passe alors devant un hublot et un détail du paysage attire soudainement mon attention... Un nuage noir s'évèle du pic volcanique de Tortuga, et de ce nuage, je peux voir s'enfuir une longue créature rouge filant dans le ciel... Ça ne serait quand même pas... La fille Tahgel ?
Je serre les dents et les poings un instant. Si la dragonne est dans le coin, l'ex agent Corbeau n'est probablement pas loin. Cet infâme traitre ne perd rien pour attendre ! Mais, ayant lui aussi suivi la formation du Cipher Pol, je doute de pouvoir lui faire payer ses crimes tout de suite... Après tout, même les amiraux ne sont pas foutu de l'arrêter.
Mais un jour... Un jour je lui ferais bouffer de la vase comme il me l'a faite bouffer à l'époque.

Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui je dois défoncer un navire, et surtout survivre avant qu'ils nous tombent dessus. Car déjà que les officiers de la marine galère avec la Food Chain, mais si en plus on se prend les renforts d'Armada, on est clairement foutu.
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"Bon... ben… va pour les otages alors." confirmé-je.

Sauf que voilà… plus facile à dire qu' à faire! Déjà parce que je n'en n'ai strictement rien à foutre de la survie des otages, à titre personnel, il peuvent tout brûler en enfer que ça ne me dérangerait pas. Sauf que la mission c'est de garder ces fichus niaiseux en vie! Et j'aime bien accomplir mes objectifs. Même si je sais que je ne pourrais protéger tout ce beau monde, il faut que j'en sauve un maximum, car sera autant de bon points pour le Carapport de mission.

Et puis un bateau de géants c'est bien beau, mais c'est aux dimensions des occupants… donc tout y est plus long, plus fastidieux… Et puis, il ne faut pas oublier l'équipage gargantuesque! Une négligence et je finis en chewing-gum sous la semelle de Pantagruel! Heureusement, plus ils sont grands plus ils sont cons! Il ne regardent pas en bas et je peux donc me faufiler à mon aise dans les entrailles de leur embarcation sans me donner la peine d'être discrète et surtout sans me faire repérer.

Après quelques pérégrinations je trouve mon objectif. Les geôles, entre leurs doigts gourds, on dirait des cages à souris, ce n'est que lorsqu'on réalise que se sont des être humains qu'il y a dedans que le spectacle devient révoltant. Et pire encore les matons ne sont pas des géants, ce sont des humains, des fanatiques qui vénèrent ces monstres comme des dieux et qui ne demandent qu'a se faire manger? Ils sont idiots ou leur maman les a bercés trop près du mur? Je dois donc libérer des captifs dans un clapier géant, posé sur une table à plusieurs mètres du sol.. génial…

Cette fois je me planque, en attendant que les géants se barrent et me laissent seule avec leur adorateurs. Je ne me fais donc pas prier pour expédier Ad-Patres ces abrutis endoctrinés, j'y retire même un peu de plaisir. En plus grâce à ma maitrise du Rokusiki, je me débarrasse de ces déchets sans éveiller les soupçons et sans qu'il donnent l'alerte. Une bonne chose de faite. Maintenant il faut donc que j'ouvre la porte. J'ai de la veine, ce n'est pas une serrure, juste un loquet! Bon, un verrou géant que je dois pousser de toutes mes forces pour ouvrir, mais c'est toujours mieux que de chercher une clef ou pire, de forcer la porte.

Une bonne chose de faite, sauf que ce n'est pas fini, les otages sont des femmes et des enfants, et il faut que je trouve un moyen de les faire descendre de là sans qu'ils se rompent les os! Ouais, vraiment, la mission sabotage était bien plus facile! Je regarde autour de moi et je ne vois pas top comment je vais bien pouvoir les tirer de là. Quand soudain, je réalise qu'il y a une nappe sur la table où on se trouve! La voilà la porte de sortie! Je laisse les otages sur place et je me laisse choir en attrapant un bout de tissu. Bien évidemment, je ne suis pas assez lourde pour entrainer le dessus de table jusqu'au sol et je dois forcer avec mes bras et des geppou pour atteindre mon objectif!

Encore quelques efforts et j'arrive à entrainer suffisamment de nappe, je n'ai qu'a tendre le tissu pour en faire une espèce de toboggan géant.

"Allez, chacun son tour!"

Les gamins adorent, les adultes un peu moins. Mais l'essentiel est là, on est tous en bas! Heureusement, car peu de temps après, une explosion violente secoue le navire et fait tomber la cage sur le sol avec grand bruit.

"Allez, à partir de maintenant, on me suit en silence, et on longe les murs!"

Car le long des plinthes c'est là qu'on a le moins de chances de se faire écraser par un pied de géant!




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Délestée de mon précieux cipher-chargement, je retrouve une liberté de mouvement qui n’est pas superflue face à la grêle de projectiles qui me visent ! Les balles sifflent autour de moi, m’arrachent parfois des lambeaux de fumée, et il y en a tant et tant que je suis bien obligée de m’en remettre à ma supposée invulnérabilité, priant pour qu’aucune de ces munitions ne soit capable de m’atteindre.
Volant entre les voiles et les cordages, je trouve refuge sous le mât central ; là, avec le sourire de celle qui s’apprête à faire une vilaine farce, je change la composition de mon corps: tout le gaz caravole devient du gaz caraboum, prêt à exploser au moindre stimulus et à faire un magnifique…

CARA-BRAOUM !

Le mât s’effondre dans un horrible craquement de bois, de cordages qui s’arrachent, et qui arrachent parfois leurs supports avec eux, et le flottement presque surnaturel de la lourde voile qui tombe au ralenti. Le navire tout entier bascule légèrement sur le côté, entraîné par le poids du mât mourant, donnant d’autres sujets de préoccupations plus immédiats à tous les malotrus qui me tiraient dessus !
Je dois l’avouer journal, c’est très amusant de casser des choses !  J’aime presque autant ça que de voler ! Je comprends presque pourquoi certaines personnes deviennent pirates, juste pour démolir ce qui leur plaît ! Même si moi au moins, j’échappe à la case prison et pendaison…
Allez, il reste encore deux mâts à abattre avant de récupérer mes collègues !

Redevenue une élégante Caramélie constituée de gaz caravole, je m’élance de nouveau dans les airs et, propulsée par mes geppous au style artistique et soigné, je file vers le second mât. Alors que j’entame mon changement de composition, je vois une ombre énorme se dessiner sur l’immense voile devant moi. Je crois un instant qu’il s’agit simplement d’un nuage venu cacher le soleil mais… non: quelque chose fonce vers moi !!
J’annule ma transformation, et fais un bond de côté juste à temps pour éviter l’immense serre noire et luisante qui déchire la voile, arrache bois, tissu et cordages, et se referme à l’endroit où je me trouvais l’instant d’avant !

Le griffon géant, car c’est bien lui, donne un large coup de patte circulaire que j’évite d’un bond en arrière, et stabilise sa position d’un grand battement d’ailes.

« - Che t’avais dit de rechter avec moi !
- Et moi je vous ai déjà dit que je ne comprends rien quand vous parlez avec votre bec ! »

Tout en lui parlant, je prends soin de mettre une distance raisonnable entre moi et ce géant volant de tous les cauchemars. Je fais le choix de rester à proximité du navire, sachant que je n’ai aucune chance de lui échapper en ligne droite dans le ciel, tant il est plus rapide que moi.
Le géant a un hochement de bec agacé, et annule se métamorphose uniquement au niveau de son visage. Il a l’air contrarié, et me désigne, les sourcils froncés, le mat effondré :

« - C’est toi qui as fait ça ?
- Euh… non ? »

Je hausse les sourcils et tente un sourire convaincant :

« - C’est vous qui avez tout cassé quand vous vous êtes rué sur le bateau comme une brute pour m’attraper. Ce qui est très malpoli, d’ailleurs. »

Il hausse les sourcils à son tour, et avise les marins (géants et humains) sur le pont, occupés à rester debout et à essayer de détacher ce qui reste du mât pour empêcher le navire de sombrer.

« - Désolé les p’tits gars ! Pas fait exprès. Je vous aiderai à réparer, promis. »

Puis il se retourne vers moi :

« - Bon, toi… »

Son corps tout entier se modifie, et il adopte une forme hybride, mi griffon, mi géant, lui donnant l’aspect d’un centaure chimérique doté de deux pattes, deux serres, deux énormes poings, deux immenses ailes, et deux moustaches bien trop longues !

Tu pourrais être tenté de croire, journal, que j’aime bavarder pour le plaisir avec les vilains pirates, même quand le monde se bat autour de moi et que mes camarades sont en danger. C’est faux. Enfin si c’est vrai, ça me plait bien, ça vient souvent tout naturellement, et c’est important lorsqu’on affronte un bon méchant de le laisser faire ses discours grandiloquents ! C’est une question de savoir vivre. Mais surtout, tout le long de notre discussion et comme à mon habitude, j’ai pris soin de générer et de répandre autant de gaz caradort que possible, chargé des particules les plus soporifiques que je sache produire, tout autour de mon adversaire.
S’il en a certainement absorbé une quantité non négligeable, cela ne l’empêche pas de manifester beaucoup trop d’ardeur à mon goût alors qu’il déploie ses énormes ailes, et les abat dans ma direction, provoquant une énorme bourrasque pour me balayer ainsi que tous mes miasmes ! Pourtant, je l’ai déjà vu à l’œuvre et cette fois j’évite le coup ! Je me laisse tomber au sol, et détale à vive allure sur le pont en répandant derrière moi une fumée nocive pour en écarter les occupants.

Soudain, un bruit sourd retentit à côté de moi. Puis un second, qui fait vibrer le sol. Puis un troisième qui me stoppe net dans ma course alors que je vois une énorme plume faisant pratiquement ma taille, noire, rigide et luisante, se planter juste devant moi ! L’instant d’après, c’est toute une pluie de plumes chargées de haki qui déferle sur le pont ! Elle transperce le sol, arrache des planches entières, sectionne les cordages, ainsi que tout ce qui a le malheur de se trouver sur leur trajectoire !

« - Désolé pour le pont, les gars. Promis, je reviendrai vous aider à tout réparer ensuite. »

J’avise la première ouverture que je vois, une simple trappe de bois en forme de grillage, et me glisse à travers pour chercher l’abri des coursives !
Là, je prends le temps de souffler un peu et de réfléchir à une stratégie. Comment suis-je censée vaincre un géant-aigle-lion féroce et déterminé… ?!
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Franchement, cette fois, s'ils arrivent à réparer leur navire, chapeau.

Mais ils n'y arriveront pas et, me frottant les mains devant l'eau qui ne cesse de monté depuis la cale, faisant flotter la cargaison stockée ici, je me retrouve propulsé dans cette même eau alors que le navire commence à se balancer dans tous les sens.

Franchement, je ne sais pas ce qu'il se passe en haut, mais ça craint. Et surtout, maintenant, je me sens mouillée et j'aime pas spécialement ça, même si je bosse souvent avec la sous marine ! Ou plutôt, j'aime pas DU TOUT qu'on me force la main !

Mais soit, d'une élégante brasse, je rejoins l'escalier géant qui permet de rejoindre l'étage supérieur depuis la cale au plafond taille demi géant et me sors de l'eau avant de fuir la fuite grâce au geppou et au soru.

Et deux étages plus haut, je tombe alors sur les otages accompagnés de l'agent dont je n'ai pas demandé le nom et pour dire vrai j'en ai bien rien à faire de son nom... Longeant les murs avec les otages, je la regarde avancer en silence, tentant de ne pas attirer l'attention des potentiels géant qui pourrait resté dans les couloirs du navires. Et même si elle me fait signe pour que je l'aide, je décide de l'ignorer pour le moment pour plutôt aller me renseigner sur la situation du pont supérieur.

Mais je ne l'atteints jamais, me retrouvant nez à nez avec une plume noire de haki de ma taille alors même qu'il est censé y avoir une plateforme de bois au dessus de ma tête ! Et ce constat fait, je retrouve alors l'Agente d'Isigny qui avance rapidement dans ma direction, suivit derrière elle de quatre pattes noires de haki entrain de dépiauter sauvagement le navire : deux serres d'aigles tranchant tout et deux bras d'humains jetant les débris.

- Désolé les gars ! Promis je vous aiderai à réparer après !

Sans que l'agent D'Isigny s'arrête, je finis par lâcher un simple constat.

- D'accord... ça chie. Allons en bas !

Acquiesçant sans demander son reste, nous retournons toutes les deux à l'étages inférieurs où nous pouvons cette fois retrouver à la fois l'autre CP et les otages si encombrants.

- Je propose qu'on fasse un trou dans le mur et qu'on se casse discrètement, et immédiatement.

Et parce que j'ai pas particulièrement l'habitude d'attendre l'avis des autres sur mes propositions, je m'élève légèrement grâce au geppou et découpe une large tranche de mur en planche de quelques rankyaku, créant alors une très large ouverture dans le mur.

- Ceux qui veulent vivre, c'est par ici !

Et cette affirmation est d'autant plus vrai que plusieurs géants sont entrains de remonté des entrailles du navire entrain de sombrer, fuyant l'eau qui semblent les avoir quelques peu surpris.

Le plongeon va être un peu rude pour de simples civils mais entre plongé d'une trentaine de mètre de haut dans la mer et affronter des géants sur un navire entrain de sombrer, j'ai peur que le choix soit quand même vite fait.

Bon, cela dit, plus ils sont indécis et moins le plongeon est important. Par contre, je veux bien leur offrir un peu de temps en allant crever les yeux d'un des deux premiers géants arrivé d'un soru et de deux shigan, mais je risquerai pas trop ma vie pour eux alors l'homme de ma vie si beau et fort compte sur moi pour plein d'autres choses !
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Si personne ne se précipite par l'ouverture ce n'est pas que l'endroit soit soudain devenu agréable et rassurant. Non, le souci c'est qu'entre un navire rempli de géants hostiles et un bond de trente mètres dans l'inconnu, le choix est difficile pour les otages. Après tout, ils ne sont pas comme nous, ce ne sont pas des agents entrainés, ce sont des femmes et des enfants. La plupart ne survivraient pas à la chute. Et si, par chance, il ne périssaient pas à l'impact, le choc les laisserait incapables de nager et ce serait la noyade assurée. Bref, je comprend leurs hésitations. Je les vois se serrer les uns contre les autres, tremblants de peur. Ils m'implorent du regard de faire quelque chose. Merde, je les ai déjà sauvé une fois! Je n'ai aucune obligation morale de leur sauver les miches à chaque fois! J'ai fait ma B.A de la journée, il ne faudrait pas pousser non plus. On va finir par croire que je suis sympa. Sauf que ma mission, c'est d'assurer la sécurité des familles des Marines. Je ne sais pas quels sont les objectifs des deux autres drôles de dames, mais moi, malheureusement, je suis cantonnée au rôle de garde chiourmes.

La situation presse et qu'elles soient bonnes ou mauvaises, je dois surtout prendre des décisions rapides! J'arrache une des plumes fichées dans le sol et j'explique brièvement mon idée : le rachis fera office de flotteur, l'étendard celui de voile afin de ralentir la chute et enfin la barbe et les barbules feront office d'accroche. Je vois bien que personne n'est convaincu, et je dois dire que moi-même je ne crois qu'à moitié a la solution que je propose, mais, a-t-on une autre solution? Plus que mon argumentaire, c'est surtout l'arrivée d'autres géants et de Baba qui finit par convaincre les civils de faire le grand saut! Deux adultes par plumes, ou quatre enfants et en avant! C'est avec un certain soulagement que je vois les aéronefs de fortune planer bon an mal an en direction de l'océan.

"Je m'occupe des civils, je vous laisse les géants, amusez vous bien!" dis-je a l'attention de mes partenaires.

Puis je saute.

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Tandis que notre collègue et une procession de civils terrifiés, dont beaucoup d’enfants, se glissent avec plus ou moins de réticence à travers la brèche dans la coque du navire, j’avise Alcéa :

« - Nous ne pourrons aller nulle part tant qu’il y aura ce géant volant qui rôde dans le ciel. Il va falloir qu’on le neutralise avant de partir. »

Dans les airs nous n’aurions aucune chance, tant sa grande envergure et la portée de ses attaques l’avantagent face à nous. Mais ici, dans les entrailles du navire, avec le risque pour lui de blesser ses complices ou de couler son embarcation, nous avons une opportunité à saisir !

Bon évidemment, même au sol ça reste un adversaire menaçant…
Une nouvelle série de craquements se fait entendre, signe que notre prédateur est proche. Malgré l’énorme danger, je souris et lance avec un air satisfait :

« - De toute manière, il commence sérieusement à m’ennuyer celui-là ! »

Au son de ses pas, le géant semble être juste au-dessus de nous, quelque part dans une des coursives aux dimensions de géant qui séparent le pont supérieur et la cale. Je lance un clin d’œil à Alcéa :

« - Et si nous l'invitons à nous rejoindre ? »

De concert, nous lacérons d’une série de rankyaku le plancher du pont au-dessus de nous. A deux le travail va vite : les copeaux de bois neigent dru tandis que les planches se désolidarisent, craquent… et que tout s’effondre bruyamment !

BRAAAAAMMM !

Nous reculons prudemment pour éviter la chute pêle-mêle de bagages en tous genres, de canons, sacs, caisses, tables et chaises, cordages enroulés, pirates désorientés, dont certains mesurant six ou sept mètres de haut, mais surtout d’un bon gros géant métamorphe de plus en plus contrarié ! Ce dernier tombe à plat sur le dos, s’étale de tout son long sur le sol sur le plancher du couloir… et, emporté par son poids, passe à travers pour tomber dans la cale !

A nous de jouer ! Bien que surprise par la trop grande efficacité de notre manœuvre, je ne perds pas de temps et m’élance à sa suite ! Une série de geppous me permet de me frayer facilement un chemin à travers le trou et les gravats, et de dominer notre géant étalé au fond de la cale, au milieu des débris et de l’eau qui continue de monter. Je projette sur lui, avec la plus grande énergie dont je suis capable, un petit nuage de gaz. BAM ! Ce dernier explose au niveau de son visage ! Et je recommence ! BAM ! Et encore BAM ! Je m’apprête à récidiver quand une immense ombre se déploie dans ma direction. Je prends mes distances et bien m’en prend, puisqu’une aile brune et géante balaye l’espace autour d’elle avec violence ! Elle renverse tout sur son passage, arrache des rangées de planches brisées, renverse des torrents de débris, avant de se rabattre sur elle-même à la manière d’un bouclier.
Puis le pirate se redresse devant nous sous sa forme hybride, dégoulinant d’eau, l’aspect rendu encore plus menaçant par ses blessures qui n’ont rien retiré à sa combativité. Et il rugit à travers son bec :

« - Che vais vous apprendre à craindre les chéants !!! »
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- Qu'est ce qu'il a dit ?
- Je ne sais pas ! J'arrête pas de lui dire qu'on ne comprend rien avec son bec !
- Bon, au moins on est d'accord.

Tandis que l'Agent d'Isigny continue d'envoyer des attaques gazeuse sur le monstre hybride emplumée, je prends quelques secondes pour examiner l'environnement dans lequel nous sommes. Au dessus de notre tête maintenant, les familles de marines sont entrain de s'évertuer à se jeter à l'eau sous la protection de la troisième agent sur place.

Mais déjà le monstre se relève alors que ma collègue fumante commence à rouspéter d'agacement. Mais le pire dans tout cela, c'est qu'au dessus de nos têtes, plus haut que là où les otages sont entrains de partir, d'autres géants arrivent sur nous.

- Il faut couler ce navire !
- Che vous laicherai pas faire !

Oui, nulle doute, notre meilleure chance est de faire sombrer définitivement et très rapidement ce fichue bâtiment. Et avec le logia des gaz qui semblent aimer les explosions, je pense qu'on a un moyen de faire qui pourrait être efficace.

Mais déjà le géant nous lancent de nouvelles plumes sur nous, tentant de nos embrocher avec alors qu'au dessus de nous, des couteaux de la taille d'un homme tombent dans notre direction. Avec élégance, nous esquivons toutes les deux ces attaques tout en répliquant de rankyaku qui viennent entailler un peu plus le bois du navire.

- D'Isigny ! Explose le fond ! Je te couvre !

Et immédiatement l'agent du Cipher Pol 5 s'exécute, déversant ses gazes dans la calle en voletant autour du géant de plumes tandis qu'il tente de s'emparer d'elle avec ces mains devenus serres. Mais comme promis, je veille et envoie Rankyaku sur ces membres pour le faire reculer, puis, sortant mes pics à cheveux de leur cachettes, j'en envoie dans ses yeux pour tenter de les lui crever alors que d'une pirouette mes jambes envoient de nouvelles lames d'airs vers le plafond pour faire reculer les renforts.
Sauf qu'à ce rythme là...

- D'ISIGNY !
- A couvert !

Alors qu'elle revient rapidement à ma hauteur, je la suis en usant du geppou et du soru pour reculer dans l'étage juste au dessus de nous, loin du trou fait par la chute du géant et là, nous nous recroquevillons sur nous même alors que la cale explose soudainement autour du géant de plumes. Le navire tremble, le bois craque, des gens hurlent et nos tympans sifflent un moment avant que nous nous redressions enfin.

Et là, vision d'horreur.

Le géant est debout, plumes totalement noircie et encore fumante mais humides, et malheureusement, il n'est pas noyé. Mais plutôt très en colère.

- CHE VAIS VOUS !

Il n'a pas le temps de finir sa phrase que, sous l'agacement, je fonce sur lui grâce au soru, entourant mon corps de mes cheveux grâce au retour à la vie, formant une pointe que je durcis grâce au Tekkai tandis que je fonce dans son ventre et le propulse en arrière, juste assez pour le déséquilibré.
Juste assez pour qu'il ripe, trébuche et tombe les fesses dans l'eau sur le fond de la cale, et que cette même cale se décolle alors du reste du navire, coulant à pic avec le géant piaf cheval.
Et moi avec lui.

A la différence évidente que moi, je n'ai pas mangé de fruit du démon. Alors tandis que lui coule avec le fond de navire, moi je peux me dégager du trou que je lui ai fait dans sa chair et remonter à la surface, prenant soin de m'éloigner du navire qui cette fois, n'est pas prêt de reprendre la mer.

Et près de la tour de la station balnéaire, des officiers sont déjà entrain de repêcher leur famille tandis que d'autres s'occupent de repousser les derniers géants qui décident de fuir avec chaloupes et autres moyens de fortunes au vu de leur absence de navire. Mais nul doute qu'ils ne pourront pas aller bien loin.

Bien entendu, quand je sors enfin de l'eau avec les familles qui ont eu le malheur d'être prise en otage mais libéré par notre intervention, les deux autres agentes sont déjà là. Finalement, cette mission surprise semble avoir été une réelle réussite.

Par contre, en ce qui concerne ma mission principale, l'absence de la sous marine et les débris flottant dans la baie un peu plus loin et carbonisé n'augure rien de bon sur ce qu'il s'est effectivement passé... De quoi offrir un délai supplémentaire à ces imbéciles de la scientifique je suppose...

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