La capitaine des Glaciers était en train de regarder la ligne de vue au-delà du gaillard avant, les flots de la route de tous les périls s’ouvraient devant le maniement expert de Fang Shui, le trajet avait été long depuis l’Archipel aux Eveillés sur la cinquième voie, cependant le gyropose que leur avait vendu le capitaine de la Translinéenne pour les avoir sauvés avait bien aidé. Après plusieurs essais, ils avaient réussi à le faire démarrer, le système était tout simple, un bouton sur le pose changeait la direction, en avant, en arrière ou bien à gauche ou à droite, un autre le choix de l’île qu’ils choisissaient.
Le voyage aurait pu être plus rapide, néanmoins ne sachant pas sur quelles îles ils allaient arriver par la suite, ils avaient avancé lentement, passant par chacune des havres qui s’offraient à eux en passant, ils s’étaient aussi rendu compte que normalement ils n’auraient pas atteint Whiskey Peak, le gyropose s’arrêtant à Banaro. Il avait fallu un petit temps d’attente, pour que la boussole magnétique des îles de Grand Line se recalibre, ce fut ainsi que le voyage reprit, les Glaciers étaient heureux, des chants de Sanderr s’élevaient dans les airs, on travaillait, mais juste pour ne pas se voir attraper par le quartier-maître.
Voilà que les cotes du terminus du voyage de l’Iceberg se profilaient à l’horizon, d’immenses cactus étaient ce que l’on pouvait voir au premier regard, des montagnes rondes, comme de véritable plante, un trompe-l’œil qui marchait particulièrement bien. Une forêt se dessinait alors que le galion s’approchait des hauts-fonds, ils n’aperçurent aucun port, venant par un itinéraire secondaire, il était logique de ne pas se retrouver face au port principal directement.
Je vais nous diriger vers tribord capitaine, nous arrivons par le Nord, logiquement, le port devrait se trouver vers l’Ouest.
Pourquoi vers l’ouest ?
Pour être au plus proche du Cap des Jumeaux commandante, ainsi les voyageurs peuvent apercevoir le port en premier.
Je vois…
Elle reprit son activité favorite depuis le départ des Glaciers de l’Archipel aux Eveillés, se frotter les mains, elle n’arrivait pas depuis qu’elle avait mangé le fruit du démon là-bas à faire disparaître les taches couleur charbon qui se propageait du bout de ses doigts jusqu’au milieu de ses avant-bras. Elle était à la limite de s’arracher la peau des bras, elle ne le voyait pas, à part au niveau de ses coudes, mais sa peau était rougie par la friction de la brosse, elle ne se faisait que du mal, elle souffla encore, espérant que cela passerait un jour, elle n’avait toujours pas trouvé de ville avec un coiffeur pour se faire une coloration aussi, une triste désillusion.
Vos mains ne sont toujours pas revenues à la normale capitaine ?
Toujours pas… J’essaie bien de frotter aussi fort que je peux, mais rien n’y fait. Et si je continue plus longtemps, je vais me faire mal et je ne pense pas que cela changera quoi que ce soit.
Il va falloir chercher encore, après tout, les fruits du démon ont toujours donné des pouvoirs, en tout cas à ma connaissance, le vôtre doit être pareil, vous ne savez juste pas encore comment les utiliser.
Et bien j’aimerais bien le savoir et vite, ça commence sérieusement à m’agacer.
Se renfrognant et ne voulant plus entendre parler de cette affaire, elle mit les mains dans ses poches, l’orage grondait sur l’humeur de la jeune femme et les pas se faisaient de plus en plus rapides sur le pont en voyant les éclairs qui crépitaient dans les yeux de la cuisinière. L’île aux cactus était petite, assez pour qu’en à peine une petite heure le terrain change, ici aucune verdure ne poussait, pas la trace d’un seul arbre ou buisson, la terre était aride, la seule chose qui brisait la monotonie était les énormes collines en forme de cactus qui constellaient la surface de l’îlot.
Au loin la chasseresse de primes pouvait voir un port, pas très grand, juste de quoi laisser la place à une dizaine de navires passants, mais c’était bien assez pour eux, après tout, ils n’allaient pas prendre cinquante places à eux seuls. En voyant la civilisation apparaître, la Sanderrienne se tourna vers le samouraï de Wano Kuni pour donner ses ordres, c’était bête, pourtant ses directives, même si elles étaient logiques, étaient avant tout obligatoires pour que la moindre chose soit faite sur son navire.
Cap sur le port monsieur Shui, nous avons trouvé notre destination, il semblerait.
En effet, mon capitaine.
Réduisez la voilure ! Carguez les voiles ! Nous aurons assez de vitesse pour arriver jusqu’à destination !
Je barre à bâbord, vingt degrés, nous serons à quai dans dix minutes tout au plus, commandante.
Parfait monsieur Shui, je vais préparer mes affaires alors.
Bien compris.
Le bois grinçait à l’intérieur de la cabine du capitaine, elle avait du mal à se faire à cette ambiance, l’humidité, les quartiers privés, le fait d’être responsable de toutes ces vies, elle n’avait jamais eu autant d’obligations, elle était encore parfois mal à l’aise. Toutefois, de voir que ces couteaux de cuisine étaient là sur son bureau, les cartes de navigation ouvertes devant elle lui rappelaient aussi qu’elle se dirigeait vers son but, devenir la meilleure cuisinière du monde, et ça, ça n’avait pas de prix.
En sortant de sa cabine, les hommes s’activaient tous, refaire les cordages, faire des nœuds pour ne pas avoir de jeux dans la voilure, en l’espace de quelques semaines, les Givrelames et hommes-poissons, qui accompagnaient la jeune femme, étaient passés de jeune mousse qui avaient parfois le mal de mer, à de véritables experts dans leur métier. Ils étaient peu, mais tous plein d’entrain et d’ardeurs, une franche camaraderie s’était créée durant les voyages et tous faisaient attention aux autres, jusqu’à partager les quarts de garde pour ceux qui n’étaient pas en forme.
Capitaine, nous allons descendre la rampe d’accès.
Parfait, j’y vais alors.
Entendu, capitaine. Je laisse un quartier libre à l’équipage ? Oui, ils ont bien assez travaillé pour l’instant, qu’ils en profitent pour reprendre des forces.
Vous avez entendu le capitaine ?! Quartier libre pour tous ! Profitez-en !
Robina posa le pied sur la rampe qui descendait vers les quais de Cactus Town, on l’attendait, son supérieur voulait la voir.
Le voyage aurait pu être plus rapide, néanmoins ne sachant pas sur quelles îles ils allaient arriver par la suite, ils avaient avancé lentement, passant par chacune des havres qui s’offraient à eux en passant, ils s’étaient aussi rendu compte que normalement ils n’auraient pas atteint Whiskey Peak, le gyropose s’arrêtant à Banaro. Il avait fallu un petit temps d’attente, pour que la boussole magnétique des îles de Grand Line se recalibre, ce fut ainsi que le voyage reprit, les Glaciers étaient heureux, des chants de Sanderr s’élevaient dans les airs, on travaillait, mais juste pour ne pas se voir attraper par le quartier-maître.
Voilà que les cotes du terminus du voyage de l’Iceberg se profilaient à l’horizon, d’immenses cactus étaient ce que l’on pouvait voir au premier regard, des montagnes rondes, comme de véritable plante, un trompe-l’œil qui marchait particulièrement bien. Une forêt se dessinait alors que le galion s’approchait des hauts-fonds, ils n’aperçurent aucun port, venant par un itinéraire secondaire, il était logique de ne pas se retrouver face au port principal directement.
Je vais nous diriger vers tribord capitaine, nous arrivons par le Nord, logiquement, le port devrait se trouver vers l’Ouest.
Pourquoi vers l’ouest ?
Pour être au plus proche du Cap des Jumeaux commandante, ainsi les voyageurs peuvent apercevoir le port en premier.
Je vois…
Elle reprit son activité favorite depuis le départ des Glaciers de l’Archipel aux Eveillés, se frotter les mains, elle n’arrivait pas depuis qu’elle avait mangé le fruit du démon là-bas à faire disparaître les taches couleur charbon qui se propageait du bout de ses doigts jusqu’au milieu de ses avant-bras. Elle était à la limite de s’arracher la peau des bras, elle ne le voyait pas, à part au niveau de ses coudes, mais sa peau était rougie par la friction de la brosse, elle ne se faisait que du mal, elle souffla encore, espérant que cela passerait un jour, elle n’avait toujours pas trouvé de ville avec un coiffeur pour se faire une coloration aussi, une triste désillusion.
Vos mains ne sont toujours pas revenues à la normale capitaine ?
Toujours pas… J’essaie bien de frotter aussi fort que je peux, mais rien n’y fait. Et si je continue plus longtemps, je vais me faire mal et je ne pense pas que cela changera quoi que ce soit.
Il va falloir chercher encore, après tout, les fruits du démon ont toujours donné des pouvoirs, en tout cas à ma connaissance, le vôtre doit être pareil, vous ne savez juste pas encore comment les utiliser.
Et bien j’aimerais bien le savoir et vite, ça commence sérieusement à m’agacer.
Se renfrognant et ne voulant plus entendre parler de cette affaire, elle mit les mains dans ses poches, l’orage grondait sur l’humeur de la jeune femme et les pas se faisaient de plus en plus rapides sur le pont en voyant les éclairs qui crépitaient dans les yeux de la cuisinière. L’île aux cactus était petite, assez pour qu’en à peine une petite heure le terrain change, ici aucune verdure ne poussait, pas la trace d’un seul arbre ou buisson, la terre était aride, la seule chose qui brisait la monotonie était les énormes collines en forme de cactus qui constellaient la surface de l’îlot.
Au loin la chasseresse de primes pouvait voir un port, pas très grand, juste de quoi laisser la place à une dizaine de navires passants, mais c’était bien assez pour eux, après tout, ils n’allaient pas prendre cinquante places à eux seuls. En voyant la civilisation apparaître, la Sanderrienne se tourna vers le samouraï de Wano Kuni pour donner ses ordres, c’était bête, pourtant ses directives, même si elles étaient logiques, étaient avant tout obligatoires pour que la moindre chose soit faite sur son navire.
Cap sur le port monsieur Shui, nous avons trouvé notre destination, il semblerait.
En effet, mon capitaine.
Réduisez la voilure ! Carguez les voiles ! Nous aurons assez de vitesse pour arriver jusqu’à destination !
Je barre à bâbord, vingt degrés, nous serons à quai dans dix minutes tout au plus, commandante.
Parfait monsieur Shui, je vais préparer mes affaires alors.
Bien compris.
Le bois grinçait à l’intérieur de la cabine du capitaine, elle avait du mal à se faire à cette ambiance, l’humidité, les quartiers privés, le fait d’être responsable de toutes ces vies, elle n’avait jamais eu autant d’obligations, elle était encore parfois mal à l’aise. Toutefois, de voir que ces couteaux de cuisine étaient là sur son bureau, les cartes de navigation ouvertes devant elle lui rappelaient aussi qu’elle se dirigeait vers son but, devenir la meilleure cuisinière du monde, et ça, ça n’avait pas de prix.
En sortant de sa cabine, les hommes s’activaient tous, refaire les cordages, faire des nœuds pour ne pas avoir de jeux dans la voilure, en l’espace de quelques semaines, les Givrelames et hommes-poissons, qui accompagnaient la jeune femme, étaient passés de jeune mousse qui avaient parfois le mal de mer, à de véritables experts dans leur métier. Ils étaient peu, mais tous plein d’entrain et d’ardeurs, une franche camaraderie s’était créée durant les voyages et tous faisaient attention aux autres, jusqu’à partager les quarts de garde pour ceux qui n’étaient pas en forme.
Capitaine, nous allons descendre la rampe d’accès.
Parfait, j’y vais alors.
Entendu, capitaine. Je laisse un quartier libre à l’équipage ? Oui, ils ont bien assez travaillé pour l’instant, qu’ils en profitent pour reprendre des forces.
Vous avez entendu le capitaine ?! Quartier libre pour tous ! Profitez-en !
Robina posa le pied sur la rampe qui descendait vers les quais de Cactus Town, on l’attendait, son supérieur voulait la voir.