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Le goût de la criminalité. [PV. Tatiana Ibramovich & Agent Tarentule]

12 Mars 1627, début de soirée.

La nuit était tombée depuis peu sur l'île du Karaté, et les différents dojos étaient encore éclairés de lueurs diverses et variées, les ombres dansants derrière les stores laissaient à penser que bon nombre de personnes s'adonnaient à leur entraînement quotidien, et ce même à une heure aussi avancée de la journée.

Profitant d'une permission accordée en fin d'après-midi, c'était d'ailleurs mon cas. J'avais rejoins le Dojo du Dragon Blanc, et m'entraînais avec le Maître Doragon, échangeant quelques coups biens placés et biens sentis.

" Tu progresses bien, petit insecte. Mieux que ce que j'aurais imaginé. "

J'esquissais un sourire en coin, quelque peu amusé. Il était évident que celui-ci n'était pas à son plein potentiel au cours de ce duel, ni aucuns des autres, d'ailleurs, sans quoi il m'aurait certainement collé une raclée monumentale. Je le sentais, j'avais l'œil pour ça, il restreignait ses mouvements, et était bien loin de son plein potentiel.

" Allons, arrêtez donc de jouer à ça avec moi, et montrez moi ce que vous avez dans le ventre, Maître ! "

Je n'étais pas connu pour mon impudence, à dire vrai, mais il m'arrivait parfois de vouloir passer au niveau supérieur, faute à ma progression que je ne voulais pas stagnante. Dans ces moments là, Doragon aimait à me remettre à ma place, et cela me calmait souvent pour un moment, d'ailleurs.

Sans crier gare, en tout cas davantage, je fondais vers lui, poings en avant, torse saillant, prêt à en découdre. D'un petit bond, après ma course, je venais à pivoter mon bassin de biais, de sorte à offrir encore plus d'élan à ma charge. Mon bras droit rétracté vers l'arrière, visant pourtant la face de l'homme qui se tenait face à moi, ce n'est qu'une fois que je me retrouvais à une distance certaine de le toucher, que j'envoyais celui-ci avec toute la fougue de la jeunesse.

" Trop lent. "

Un seul mouvement lui suffit, relevant sa paume gauche, il vint simplement accueillir mon poing en son centre, avant de refermer les doigts pour me coincer et éliminer toutes mes possibilités de repli. Je m'arrêtais alors net, et avant d'avoir le temps de réfléchir sur quoi que ce soit -

" DORAGON... PUUUNCH ! "

Son bras entièrement contracté, le poing serré à s'en faire saigner la main, le Maître vint écraser celui-ci contre ma joue, dans un craquement significatif. Il relâchait ma main jusqu'alors prisonnière et je me voyais aussitôt propulsé à un petit mètre de ma position, incapable de réagir, avant de m'écraser lourdement sur le tatami.

" Sache, crevette, que ton impudence ou ton impatience ne te seront d'aucune utilité en combat. "

----

Plus tard.

Je venais à me masser quelque peu la mâchoire, étirant un bref sourire douloureux en murmurant pour moi-même.

" Je l'ai pas volée celle-là.. ! "

J'étais sorti du Dojo, et me dirigeait désormais vers la Table du Vaux Rien, seul restaurant de l'île du Karaté, et par conséquent la meilleure table du coin. L'endroit était plutôt sympathique, situé au bord d'une plage, entre les palmiers, une terrasse venait à s'étirer jusqu'à se retrouver quasiment les pieds dans l'eau.

L'ambiance du lieu était tout aussi agréable, du moins lorsqu'on ne s'attardait pas trop dans la nuit. Des affiches, des primes, ainsi que des extraits de journaux, jaunis pour quelques uns, plus récents pour d'autres, accrochés au mur, dépeignaient les aventures d'un ancien pirate de renom, à priori originaire de l'île.

J'entrais calmement dans l'établissement, en tenue civile, et venait à me poser à une table, en solitaire. J'ôtais alors ma casquette, que je venais déposer sur un coin de ladite table, avant de souffler doucement. Ma mâchoire me faisait encore souffrir, et de légères acouphènes m'empêchaient d'entendre clairement.

Pour l'heure, il y avait encore pas mal de monde dans l'établissement, les railleries, les injures mêmes, fusaient sans que personne ne s'échauffe de trop, cela dit.

    Le goût de la criminalité
    I can smell your fear The only reason that I’m here Is to wreak havoc Everybody prayin' that I’ll change, yeah Maybe one day but tomorrow I’ll be back at it Cause bad habits they die hard
    Ft. Eden Ueno

    Cette fameuse île du Karaté… Si Tatiana avait entendue parler de cet endroit depuis un moment, on ne pouvait pas dire qu'elle avait évité l'endroit, bien au contraire. La jeune femme était particulièrement curieuse et cette “liberté”, bien qu'incertaine pour un temps indéterminé, faisait qu'elle désirait réellement s'y rendre et de voir de ses propres yeux ces gens qui s'entraînaient, voulaient améliorer leur art. Peut-être qu'elle ferait d'une pierre deux coups? Qui sait ? Elle aimait apprendre, toujours plus, chaque jour, tout simplement parce qu'elle voulait s'améliorer et ainsi éviter des situations qui pourraient la mettre dans l'embarras. La jeune femme savait qu'elle avait encore pas mal de choses à apprendre, qu'elle n'était pas forcément de taille face à tout le monde et qu'elle devra sûrement se faire violence pour chercher à évoluer.

    C'était parfois très compliquer pour elle, que d'avoir cette envie d'évoluer, mais qu'en plus de cela, elle restait avec la crainte d'être trahi. Enfin, elle avait passée une bonne partie de sa journée à observer certaines personnes en train de s'entraîner, ils étaient réellement concentrés sur la chose et Tia' avait une certaine admiration pour ces personnes. Un léger soupir s'échappa de ses lèvres, quand elle se rendra compte que cela faisait plusieurs heures qu'elle regardait un petit combat d'entraînement entre deux personnes et que son estomac lui criait de littéralement trouver de quoi manger. En tant qu'orpheline qui se devait de survivre part tous les moyens possibles, elle n'allait pas rester là plus longtemps et partira en quête de nourriture, jusqu'à ce qu'elle finisse face à un restaurant.

    Tatiana fouilla un peu ces poches, ces derniers temps, cela avait été compliquer, alors forcément, elle n'avait plus assez pour pouvoir se payer un repas digne de ce nom. Elle allait encore devoir voler du fric pour pouvoir vivre quelques jours et voyager sans trop de problèmes. Si ce n'était pas quelque chose dont elle était réellement fière quand elle avait réussi à fuir l'esclavage, au fil du temps elle s'habituait et prenait parfois certains risques. Comme si elle cherchait à se mettre quelques défis, histoire que ce ne soit pas ennuyant. La demoiselle observa un peu l'établissement, il n'y avait pas mal de monde, donc, peut-être qu'elle aurait la chance de ne pas se faire prendre. C'était un risque, mais dans le fond, elle aimait prendre certains risques de temps en temps. Enfin, l'orpheline ne se fera pas prier pour rentrer dans l'établissement, se faisant passer pour une personne tout à fait normale, assez discrète, alors qu'elle se faufila entre les personnes qu'elle croisait sur sa route, afin de leur voler leur bourse et leur portefeuille.

    Et d'un… Et de deux… Et de trois… Elle tombera nez à nez avec un serveur, qui semblait lui demander s'il pouvait l'aider. Tatiana lui fera son plus beau sourire, prétextant avoir besoin d'aller aux toilettes, qu'elle avait longuement voyagé. Le serveur lui indiqua le chemin et la demoiselle se faufilera tout naturellement vers les lieux indiqués, avant de profiter que le serveur soit occupé avec d'autres clients, pour bifurquer vers la sortie secours et ainsi rejoindre une ruelle plus loin. Tatiana soupira de soulagement, l'espace d'une seconde elle avait réellement crue qu'elle allait avoir des ennuis, mais visiblement, sa bonne étoile était encore présente, malgré que dans le restaurant, certains remarquèrent la disparition de leur argent, sûrement durement gagner par certains et d'autres non. Le monde était constitué de différentes personnes, s'il y en avait qui faisait un travail honnête, d'autres aimaient particulièrement l'argent facile.

    Est-ce que cela faisait de Tia' une mauvaise personne ? Elle estimait que non. La jeune femme se trouva un coin dans une ruelle, plutôt calme et très peu éclairé, pour s'asseoir sur une vieille caisse, relevant une jambe jusqu'à elle, l'autre restant dans le vide dans un petit mouvement d'aller et retour, alors qu'elle attrapa un premier portefeuille et de se mettre à fouiller dedans. Un peu d'argent faisait plaisir, surtout quand on mourrait de faim, elle n'aurait qu'à aller chercher une connerie un peu plus tard. Simple curiosité, Tatiana en profita pour lire les papiers d'identité de certaines personnes, se moquant par moment de la tête qu'avait certaine personne, où tombant tout simplement sur une photo de famille, ce qui lui rappelait de bien mauvais souvenirs, ainsi que le fait qu'elle était terriblement seule dans ce monde.

    C'était un sentiment horrible, qu'elle tentait de réprimer chaque jour, parce qu'elle savait que c'était beaucoup trop risquer. La jeune femme crispa la mâchoire, alors qu'elle balança tout simplement le portefeuille vider de son argent, ainsi que cette photo, jurant intérieurement, tout en continuant de fouiller ce qu'elle avait volée et de compter son dû.


    MADE BY @ICE AND FIRE.
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    L’agent Tarentule arbore son costume le plus particulier. Celui d’une paysanne de contrée qu’elle a connu dans sa jeunesse. Il ne lui est pas habituel de ce costumer ainsi pour des opérations en ville, cependant sa mission est tellement banale, ennuyante et fastidieuse qu’elle en profite pour parfaire sa couverture. L’objectif est assez simple. Le secteur camouflé de recrutement et de formation d’agent sur l’île de Karaté subit des soucis internes éreintant ses rouages. Sollicité par le CP8, l’Agent doit livrer des directives de leur instructrice en chef, Hera Clès, à des professeurs sur le terrain. D’après ce que l’on a bien voulu lui dire, deux formateurs associés subissent une période compliquée dans leur relation, mais, leur compétence et leur sens de la coopération semble indispensable pour la formation des agents. Il va sent dire que la blonde n’a pas réellement accès sa spécialité dans ce domaine. En même temps, elle vous dira l’Araignée chasse ses proies en solitaire. En réalité, peu de personne accepterait de faire équipe avec cette dérangée.

    Habitué aux missions bidons, elle s’astreint à accomplir dans son secteur actuel. Arrivé au Dojo du Dragon Blanc, elle est habillé comme une pauvre campagnarde pouvant facilement s’assimiler à l’allure d’une mendiante vagabonde. De son bâton, elle toque le code que l’on lui a communiqué à la porte de derrière. Plusieurs minutes s’écoulent. L’agent insiste. Sa sollicitation est enfin entendue. Une armoire à muscle au regard méprisant passe la porte. L’agent brise la glace… à sa manière.

    « Alors, comment s'passe la castagne M’sieur Doragon ? Hihi !
    -Je ne te connais pas. Qu’est ce qui amène une ridicule puce derrière mon dojo ? Tu viens d’où ? Tu veux te battre ? Je t’écrase seulement avec un doigt.
    -Oh tranquilou, mon bô ! Ch’ui envoyé avec un p’tit message. »


    Visiblement, l’attitude de la jeune fille n’apaise aucunement le Maitre du dojo. Il lui arrache des mains la missive que l’agent Tarentule lui tend. Ce qu’il lit ne l’enchante pas non plus. Ecrasant la feuille de sa poigne féroce, il penche son buste devant la paysanne. Une veine sur son front devient apparente, mais Tarentule ne semble pas s’en soucier en conservant son sourire.

    « Pourquoi tu m’apporte ça ? C’est les affaires de Rie et Seppo.
    -eh beh, M’dame Cles m’a dit que c’est pour vous.
    -Je n’en ai rien à faire de leurs problèmes de couples, moi ! C’est quoi cette mascarade ! J’ai une tête de psychologue ?!
    - Ce sont les ordres, bondu ! Enfilez vot’e blouse, faîtes pas vot’e faignasse. Hihi !
    -Hum ! »


    Un coup de poing violent et rapide se loge dans le ventre de la messagère. Elle n’a pas eu la moindre chance de réagir et a sous-estimé la frustration de son interlocuteur. La respiration coupée nette, la blonde s’écroule au sol en se tenant le ventre. Le formateur chiffonne la missive et lui jette au visage.

    « Kof…
    -Mange ton papelard et reste au sol pour apprendre ! J’ai d’autres insectes plus coriaces à massacrer. »


    ---

    « Quelle brutalité… »

    L’agent Tarentule a bien du mal à se remettre du choc de ce coup extrêmement bien placé. Elle titube dans les rues ajustant sa marche avec son bâton. Dans l’île de Karaté, l’ambiance du guerrier aguerris transpire partout. Si bien que c’est un lieu plutôt tranquille. Bien trop tranquille pour la blonde. D’où son petit rôle, qu’elle regrette bien vite après cette raclée. Il lui faut être plus prudente avant de se moquer allégrement de gens d’ici. Une claque est vite partie.

    Malgré l’échec de son opération, l’Agent décide de réitérer la demande une fois le grand gaillard calmé. Pour le moment, elle aimerait passer le temps au calme pour réfléchir à une nouvelle approche. La jeune se tapit au fond d’une ruelle sombre comme une sans-abri. Elle se dit que personne n’irait la déranger, même si elle n’est pas très confortable à l’idée. Tarentule est capable de beaucoup de sacrifice pour jouer parfaitement la pouilleuse. Le défi qu’elle s’est toute seule donnée.

    Assis dans l’inconfort, la pénombre ne lui offre finalement pas réellement le répit escompté. Une silhouette suspecte semble fouillée des objets dans le noir. L’esprit de la paysanne semble sentir une superbe occasion de tenter de nouvelles choses. Notamment attendrir les cœurs les plus durs. Elle se relève doucement et s’approche de cet individue en boitant. La blonde s’agenouille devant cette femme aux belles allures. Tendant ensuite ses mains, la mendiante fait trembloter sa voix.

    « Un peu… s’vous plait ? »

    Costume:


    Dernière édition par Agent Tarentule le Ven 14 Avr 2023 - 14:56, édité 1 fois
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    Le goût de la criminalité.
    flashback  • PV Agent Tarentule


    Oh que oui, c’était mal de voler. Mais parfois, on avait pas trop le choix. Malgré tout, Tatiana était plutôt fière de son petit butin, qu’elle comptait tout simplement. Elle ne pouvait s’empêcher de ricaner un peu face à ces petites pièces. Elle, qui pensait être seul, finirait soudainement par être attirer par une petite voix. Instinctivement, elle tournait la tête en direction d’où cela venait, baissant le regard pour voir une fille lui quémander quelque chose. Mais… Que ?! La jeune femme clignait des yeux, assez perplexe face à ce genre d’attitude. Si dans son esprit, son côté connasse lui disait de ne rien donner, il y avait cette petite sensibilité qui lui murmurait d’être sympa. Bordel, pour quel raison, fallait-il que cela lui tombe dessus maintenant ?

    La jeune femme observa cette… mendiante de ces grands yeux bleus, penchant la tête sur le côté, alors qu’elle se mettrait accroupie afin de se mettre à sa hauteur. “Tu ne devrais pas te mettre à genoux face aux inconnus. Il y en a qui pourrait vouloir te cogner en plein visage.” Rien que ce geste, donnait l’impression à Tia’ qu’on se soumettait à l’autre pour avoir quelque chose. Elle avait connu ça, quand elle était une esclave et ne le supportait plus. C’était sûrement l’une des raisons pour laquelle ce petit bout de femme montrait un caractère bien trempé la plupart du temps. Quitte à prendre des risques. “Relève-toi. Pas besoin de ça avec moi.

    Tatiana aidait ensuite cette inconnue à se mettre debout, lui souriant doucement avant de fouiller dans sa bourse pour en retirer quelques pièces et les lui mettre dans la main. Elle n’était pas une mauvaise personne, bien au contraire, Tia’ avait juste tendance à garder une certaine carapace autour d’elle pour éviter que l’on se rende compte de ses propres faiblesses. “Tiens, tu pourras facilement tenir quelques jours avec ça.” Tia penchait la tête légèrement sur le côté, plissant le regard, bien qu’elle était assez perplexe face à la situation. “Tu es réellement toute seule ici ? Tu as personne pour t’aider et te sortir de la rue ?” C’était tout de même malheureux, de ce dire qu’il y avait encore des personnes qui vivaient dans ce genre de situation.

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    L'agent Tarentule est assez surprise que son numéro ait fait effet aussi facilement. La première passante n'a pourtant ni l'air d'une noble ou d'une bourgeoise. Piquée dans sa curiosité, la blonde a très envie de creuser. Elle a le temps avant que Doragon se calme, après tout.

    Agrippant les pièces de ses mains, la jeune fille se relève pour prendre brusquement cette femme dans ses bras. La franche attitude paysanne est quelque chose qu'elle aurait aimé vivre dans son enfance froide et rigide. Ce rôle est en quelque sorte un défouloir pour laisser les barrières de bonne bourgeoise de côté. Elle s'exclame ainsi en souriant.

    "Que vous êtes trop bonne, m'dame ! Ça m'sauve la vie. Merci, merci, merci beaucoup !"

    Tarentule est naturellement plus aimable envers les personnalités généreuses. Elle-même ne s'en rend pas compte, les gens qui ont fait preuve de charité sont étrangement bien moins sujet à ses moqueries. La blondinette lâche sa prise pour mettre en place sa couverture la plus fantaisiste.

    "Seule, ouais et c'est un enferrr ! Aucune p'tite gens d'ici n'veut m'engager. Chui une bonne gaillarde pourtant…même si ça s'voit pas. J'veux pas finir comme une traînasse des rues… mais c'est plus dure qu'on l'on pense. Alors, j'finis dans la boue qui pu et qui pègue en attendant de trouver un p'tit boulot. Si j'avais su…"

    Elle s'arrête à un moment bien choisi. Le tout est d'en dire assez pour être crédible et de retenir au bon moment pour attiser la curiosité de son interlocuteur. Les bases des cours de rhétorique qu'elle a pu suivre lors de sa formation. Mettant sa main devant sa bouche, elle se coupe dans l'étalage de ses plaintes.

    "Je papote trop quand je m'y met. Pardon! Vous d'vez être très occupé pour gagner aussi bien v'te vie. V'te gentillesse m'a touchée. Sachez le, m'dame."
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