Arès, dieu de la guerre

Alors, commençons par le commencement, original n’est-ce pas. Arès doit bien mesurer dans les uns mètres soixante-quinze, moins d’un mètre quatre-vingts, mais plus d’un mètre soixante-dix. Pff… il a une peau mate, légèrement assombrie. Il faut dire que le bonhomme a grandi sur une île où le soleil tape dure, une île estivale, ce n’est pas étonnant qu’il soit bronzé. Il a des cheveux représentant une Fleur de Lotus, imaginez la forme des pétales, et vous aurez la coiffure d’Arès. Ses cheveux, si je ne dis pas de connerie, sont noirs, pas marron, ni châtain. Le gars a une pilosité de la même couleur que ses cheveux, vous allez me dire que c’est normal, et vous avez raison. Pour son visage, je n’ai pas envie de m’attarder dessus, car il n’a rien d’exceptionnel. Ce que je peux vous dire, c’est que son faciès révèle sa personnalité, c’est-à-dire une personne fourbe et cruelle. On peut dire qu’il a un air un peu sournois. Pour ses yeux, bah, pff… ils sont de taille normale. Il a des pupilles noires, rien de plus à ajouter.

Passons au plus intéressant, selon moi. Le corps d’Arès, cette arme qu’il a sculptée pendant trente-trois ans, est magnifiques. Je m’explique, il est magnifique, musculairement parlant. Il n’a pas un gramme de graisse, que du muscle. Ses pectoraux sont saillants comme un jeune dieu grec, ses biceps et triceps n’ont rien à envier à ses pecs, ces derniers sont ceux d’un athlète accompli. Il a des abdominaux développés, des cuisses puissantes, et même des mollets robustes.

Arès arbore des cicatrices : une au torse causé par un javelot adverse. Une dans le dos, elle vient d'un coup de sabre qu’il n’est pas prêt d’oublier. Deux aux mollets, c'est un petit souvenir d’un archer ennemi. Bon, les meurtrissures se sont faites, il reste quoi ? Ah, oui ! Passons aux habits, c’est pas mal comme sujet. Alors, le guerrier s’habille avec une armure de combat en cuir malléable, cette armure est comme une seconde peau pour lui. En même temps, Arès a grandi dans un climat martial, ce n’est pas étonnant que ses habits soient représentatifs d’un héritage guerrier. Son armure est de couleur violette, avec des traits blancs et des parties noires, plus précisément au plastron. Il porte des bottes de même couleur que son armure, des protections aux mains et aux avant-bras, eux aussi, de même couleur que l’armure. Sous cette armure, il porte un slip noir moulant, qui est caché sous une jupette (appartenant à l’armure). Il n’est pas rare qu’il porte une cape blanche qui recouvre son corps. En guise de ceinture, il porte la queue d'un singe qu'il a lui-même supprimé, c'est un trophée. Je crois qu’il n’y a rien à dire de plus.

Alors, bon, je me lance ! Je vais être honnête, Arès n’est pas une bonne personne, mais alors pas du tout. C’est ce qu’on appelle une ordure. Ce qui est amusant avec la plupart des criminels, c’est qu’ils ont une limite, que ce soit grâce à leur éducation ou à leur croyance. En général, ces personnes ne connaissent pas la limite entre le bien et le mal, ils vivent selon leurs désirs sans réellement chercher à faire du mal à autrui. Mais, dans le cas de notre psychopathe de service, lui, il a totalement conscience de la limite entre le bien et le mal. Mais il a choisi de faire le mal, de vivre selon ses envies, de ne s’imposer aucune restriction. C’est une personne sans pitié, elle est cruelle même envers les plus jeunes, elle ne connaît aucune limite. Arès a un caractère plutôt fourbe, traître, dans le sens où il n’hésite pas à user de tous les procédés, même les plus infâmes, pour parvenir à ses fins. Cela ne le dérange pas de prendre un enfant en otage pour se sortir d’une situation délicate, et si vous vous posez la question « est-ce qu’il peut passer à l’acte ? », je vous répondrais simplement que oui. Il n’hésitera pas à coller un pruneau dans le crâne d’un enfant, c’est ce qui rend le personnage encore plus détestable et menaçant. Il n’a aucune empathie pour quiconque, seul Arès compte pour Arès.

Ce type est assez sadique dans ses procédés, il n’est pas rare de le voir briser les os de ses adversaires pour les faire parler. Il prend du plaisir à faire souffrir autrui, d’ailleurs, son style de combat est à l’image de son sadisme. Ses coups sont redoutables, il frappe très fort dans l’optique de briser l’os et d’étourdir sa cible. J’ai une anecdote pour appuyer le caractère sadique du guerrier : une fois, deux enfants sont venus voir Arès pour lui demander de les prendre tous les deux dans son équipage de pirate. Ce n’était que des gamins qui inspiraient à la vie de forban, rien de plus. Arès, dans le plus grand des calmes a sorti un pistolet à silex, et il l’a jeté aux pieds des rejetons. Il a déclaré avec un grand sourire, « Je veux bien prendre un seul d’entre vous, comme apprenti. En revanche, je vous demande de prouver votre loyauté envers moi. Vous devrez tuer votre meilleur ami, si vous refusez, vous serez tués tous les deux. » Les deux enfants n’avaient pas le choix, soient, ils restaient soudés, mais cela signerait leur arrêt de mort. Soient, l’un d’entre eux se sacrifie pour que son ami réalise son rêve et de rester en vie accessoirement. Le plus drôle dans cette histoire, c’est que les deux gamins se sont battus, mais Arès n’en a pris aucun. Lui, ce qu’il voulait, c’était de pervertir l’innocence des enfants, et il a réussi.

Son arrogance n’a rien à envier à son sadisme. Le guerrier est empli de suffisance, il est hautain comme pas permis. Il se vante d’être le meilleur des meilleurs, l’élite de l’élite, personne ne lui arrive à la cheville. Alors, je vais approfondir. Arès a un sentiment de supériorité sur ses congénères, mais il n’est pas idiot, au contraire. Il est réaliste, il sait qu’il n’est pas encore le meilleur, qu’il doit encore faire du chemin. Mais lorsqu’il déclare avec assurance à son entourage qu’il est le meilleur, que personne ne lui arrive à la cheville, cela galvanise les troupes. Il aime bien rabaisser son adversaire en se mettant en avant, en fanfaronnant sur ses exploits. Son art de l’éloquence parvient à déstabiliser le plus confiant des guerriers.

On a fait les plus gros défauts d’Arès, mais il n’est pas que défauts, non, il a aussi beaucoup de qualités, donc celles-ci :

Le bonhomme a une maîtrise de ses émotions presque parfaite, je m’explique. Il sait rester calme et stoïque lorsque la situation l’oblige, il sait se montrer intrépide et impitoyable quand il le faut. Il sait mentir à la perfection, autant dans ses gestuelles que dans ses dires. Il peut feindre d’être un faible d’esprit, d’être un attardé, tout ça dans l’optique de tromper son monde. Il peut même jouer les savants, afin d’attirer la sympathie des personnes cultivées, tout ça dans le but de les tromper.

Sa maîtrise de soi se combine parfaitement avec sa personnalité méthodique. Il est du genre fataliste, dans le sens où il est réaliste. Je vais approfondir, ne vous inquiétez pas. Quand je parle de fatalisme, je fais allusion à la réalité, comme la loi du plus fort, par exemple. Si Arès mène un combat qui ne mènera nulle part, ou pire encore, qui tournera en sa défaveur, il préféra prendre la fuite plutôt que de perdre son temps dans un affrontement stérile. Il sait que la mort est inévitable, que tout le monde finit par mourir, un jour ou l’autre. Certains se seraient résolus à vivre enchaîné dans une destinée tout tracé, pourquoi se battre pour ses objectifs si le résultat est le même : la mort. Arès préfère vivre intensément, même une seule année, plutôt que de vivre enchaîné, même si cela devait lui apporter l’immortalité.

C’est aussi un gars très ambitieux, son ambition est immense. Il veut devenir empereur, pourquoi pas roi des pirates me diriez-vous ? Déjà, pour lui, c’est une fable. Le One Piece, et toutes ses conneries de cité d’or ou même de cité de Jade, c’est de la foutaise. Lui, il ne croit que ce qu’il voit, point barre. Pourquoi se nourrir de chimère qu’on ne verra jamais, alors que la réalité nous tend les bras. Il trouve que les adorateurs du One Piece sont cons, parce qu’ils ne cherchent qu’un trésor, tandis que le monde est rempli de richesse. Même si le One Piece existait, et qu’Arès en avait conscience, il refuserait de se lancer dans une aventure périlleuse et incertaine pour des queues de cerise. Il compte devenir un empereur, car l’empereur est un statu quo réaliste.

Île de Protogonos :

Description de l'île: