Yosh, eh bien me voilà,
Pour vous avoir peu lus tous les deux (Gharr, je t’ai surtout parcouru avec Minos, et non c’pas cochon), je connais mal vos persos. Ca a un inconvénient : je connais mal vos persos. Ca a un avantage : je serai un créateur complètement neutre et les contraintes sur vos persos s’ront donc totalement extérieures à ceux-ci. C’qu’est un avantage autant qu’un inconvénient. Faites pas chier, l’est une heure pas très catholique.
Lancez chacun 1D4.
Lilou, ton dé détermine l’environnement de votre rencontre entre différents types d’îles, que vous situerez sur n’importe quel océan, on s’en contregamahuche (si tu sais pas c’que veut dire gamahucher, lecteur, d’mande pas à tes parents, ça jetterait un froid s’y connaissent, et si y connaissent pas ça jettera un froid quand vous trouverez ensemble).
- Spoiler:
1 : Ile sauvage. La jungle façon Apocalypse Now sur la fin avec des moustiques qui t’sucent trois litres de sang à chaque passage, cinquante degrés à l’ombre, des fauves qui t’déboulent de derrière chaque palmier et des singes qui t’tirent dessus à la noix d’coco, et une mer autour où même les requins s’baignent pas. Hostile la nature. Quelques niaks sous le contrôle d’un ancien Marine déserteur peuvent se montrer si vous les emmerdez trop, pour vous arracher l’cœur après vous avoir forcé à r’garder un sacrifice de buffle à la machette. Nom de l’île : Apocalypse Island. Original. Raison d’votre présence ? Vos deux rafiots ont coulé (vous n’êtes que tous les deux (sans compter le robot), si vous aviez un équipage, ils sont morts) et vous d’vez chourer celui du rascal déserteur, l’unique du coin, en plein centre de l’île.
2 : Ile civilisée. Une île, une ville, des murs, des gens, chez toi ou chez moi (C’pas une question pour ce soir mais si tu fais rien et si ça t’dit, t’as l’droit d’me laisser un message sur mon répondeur, jverrai c’qu’on peut faire pour toi. Filles uniquement.) mais version One Piece, c’t’à dire une ville de base dans un monde plus ou moins "âge de la piraterie". Le nom en sera Poleas (la ville des salopes, mais en grec, v’voyez). Habitants plus ou moins cons, en nombre suffisant pour qu’vous puissiez vous perdre de vue et être venus là pour acheter un truc, en r’vendre un, ou espérer partir à l’aventure. C’pas un village miteux avec juste trois pontons au port, quoi. Le nom du chef local (un prévôt, tiens) est à votre convenance mais doit comporter les lettres X, Z et W parce que ça f’rait un bon score au Scrabble®. Curiosités locales : une boutique de cigares pour Gharr et une taverne où chanter des chansons paillardes pour le robot de Lilou.
3 : Ile civilisée mais sauvage. Pareil qu’au-dessus, sauf que la ville s’appelle pas Poleas mais Sin City, et qu’on y trouve pas des putes en surnombre mais des brigands armés jusqu’aux dents qui veulent trousser et détrousser femmes et enfants. Le chef, c’est un mec qui s’appelle Lalwa, et qui dit souvent qu’la loi c’est lui. Vous devez le croiser. Indice : c’est c’ui qui fait deux mètres trente de haut. Il est pas du genre subtil et sa peau encaisserait un obus à l’uranium. Curiosités locales ? Une usine de ressorts qu’a aucun intérêt sauf si vous avez besoin de ressorts. Il en sort des de toutes les tailles : du ptit qui va bien au fond d’ta montre au gros d’deux mètres de diamètre sur lequel tu peux jouer à Kangourou-man pour t’échapper.
4 : Ile sauvage mais civilisée. Pareil que la première, mais cette fois-ci la nature est pas directement hostile. Par contre toutes les plantes sont toxiques et y a aucun animal à buter si vous avez faim. Si vous avez soif, vous avez un litre de flotte pour deux pour toute la durée du séjour. Et vous aurez soif, y fait trente à l’ombre. Curiosité locale ? On vous a parachuté un bateau en kit et y faut qu’vous l’montiez pour pouvoir rejoindre l’île la plus proche, située à une distance assez grande pour que même toi Gharr avec tes gros bras tu puisses pas vouloir essayer d’y aller à la nage. En effet : vous êtes seuls, mais on vous r’garde. C’est d’la télé-réalité bitches, pensez au public. Nom de l’île ? Le Loft.
Et c’est tout.
Gharr, ton dé détermine le PNJ qui devra intervenir parmi les quatre bestiaux qui suivent.
- Spoiler:
1. Francis. Francis c’t’un mec cool dans la vie. Mais Francis a eu un problème grave dans sa vie qu’il est cool dedans, deux jours avant votre arrivée. Et quand Francis a un problème, le soir il va voir les putes. Seulement, sur le trajet vers le plaisir il s’endort, et au lieu de trouver réponse à son malheur, c’est vous qu’il trouve, quelle que soit l’île ou vous êtes. Francis est grand, mince, élastique, imperméable à l’humour, à la misère humaine ainsi qu’à la chaleur et surtout, surtout, il possède un cran d’arrêt +4 avec option défibrillateur, que vous devez récupérer et utiliser avant la fin du sujet.
2. Bart. Bart est un peu l’antithèse de Francis. Bart est un mec stressé qui découvre soudain, suite à l’injection dans ses veines d’un liquide douteux par un mec douteux dans une cave douteuse, que la vie est belle, que les éléphants sont roses, que Marilyn Monroe n’est pas morte, que tu es son copain, et toi aussi, et tout le monde aussi. Une plaie qui ferait presque concurrence à Pludbus Célèborde, l’Empereur des Plaies lui-même. Seulement voilà, Bart ne peut pas mourir. Et il ne peut pas mourir parce que VOUS ne pouvez pas le laisser mourir. De sa survie dépend la survie du million d’enfants affamés que son salaire nourrit chaque jour un peu partout dans le monde, et vous n’êtes pas assez mauvais pour pouvoir supporter l’idée d’avoir concouru à la mort d’un si grand philanthrope. Il doit être en une condition suffisamment confortable pour ne pas mourir dans les quarante-huit heures après votre départ (donc soit vous l’embarquez soit vous lui bâtissez une forteresse, en environnement hostile), le temps qu’ses avocats prennent leurs dispositions.
3. Tuk. Tuk c’est un pnj que vous ne voulez pas rencontrer, pour la simple et bonne raison qu’il cherchera à vous bouffer dès qu’il vous verra. En fait Tuk n’est pas vraiment un homme, c’est une espèce de quadrupède qui a des oreilles de lapin, la corpulence d’un ours, le cuir d’un diplodocus, un visage humain et une intelligence de pou. Et il parle. Et il mange des humains, donc. Et il est sur votre trajet. Et voilà. A tout hasard, il est comestible. Mais il parle. Mais il est comestible. Et il cherche à vous bouffer.
4. Sponk. Sponk est l’homme qui a inventé le petit fil rouge autour des portions de crème de gruyère. Ou il l’aurait fait si on lui en avait laissé le temps. Oui car voilà Sponk est très lent, malgré sa relative jeunesse et ses vingt petites années. Très lent. Très très lent. A penser, à agir, à intégrer une information extérieure. Mais voilà, Sponk est, par un fâcheux concours de circonstances à base de douze mille vierges et de paradis et d’un peu trop d’teq-paf, relié à un dispositif inamovible, en ceinture, autour de sa taille qui le fera exploser, et vous avec, et tout ce qui se trouve dans un rayon de trois kilomètres de lui, si vous ne lui adressez pas la parole au moins une fois par message. La solution serait de l’abandonner dans un coin, mais en aurez-vous le courage ? Non parce qu’il est adorable ce garçon, aussi choupi kawai que vous savez qui.
Et c’tout. Quant à moi, j’lance 1D6 pour définir l’heure à laquelle le destin frappe à vos portes.
1. Il est quatre heures du matin. L’aube n’est pas encore passée. Est-ce un bien, est-ce un mal ?
2. Il est huit heures du matin. La journée a déjà commencé, mais s’entame encore à peine.
3. Il est midi au soleil. Est-ce un bien, est-ce un mal ?
4. Il est le milieu de l’après-midi. La soirée ne va pas tarder à commencer, la journée s’achève.
5. Il est environ sept heures du soir. Le soleil se couche à l’horizon, est-ce un bien, est-ce un mal ?
6. Il est environ minuit dix-sept. La nuit est noire, noire comme l’ombre dans ton dos, attention !
Et j’lance en fait deux D6, le deuxième servant dans le cas où vous auriez besoin de décider qui commence le sujet si c’qui précède vous va : pair, la main va à Gharr ; impair, elle va à Lilou.
Enjoy, mon MP vous est ouvert pour toutes plaintes, insultes, questions et dépôts de numéro de téléphone. Si vous avez besoin d’moi par la suite, c’pareil. Et si vous préférez la version à laquelle Rei avait proposé d’laisser un ou deux neurones réfléchir, pas d’problème.