Mav Kalim, Doigts de fée.
Sexe : Homme
Race : HumainMétier : Horloger et Charpentier.
Groupe : Civil.
But : Détenir le monopole du temps qui passe dans le monde. Être un magnat avant de souffler ses trente bougies. Le plus altruiste de ses souhaits, serait de découvrir les secrets du passé, et les vendre à tout les journaux du monde. Ca reste utopique.
Équipement : Des outils, des pointes, des ciseaux, des aiguilles et des mécanismes. Toujours avec un trombone sur lui.
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
Codes du règlement :
Description physique
Il porte des bandages aux mains, cachant les tatouages tribaux, rituels de sa famille et de son clan, de sa tribu et indiquant tout ce que veut savoir ceux dans la confidence. Il y'a un motifs pour son nom, un autre pour sa position dans la grande famille des Mav, chaque lignes tracées indiquant des choses qu'il préfère cacher, au cas ou.
Kalim porte souvent des vêtements amples, cachant des armes et des pièces d'armures, car un homme prévoyant en vaut deux.
Description psychologique
Le vouloir, c'est le pouvoir, et il pense que chacun est maître de sa destiné, et de ses pulsions. Il s'autorise rarement de céder au sang qui coule dans ses veines, et qui le pousse souvent à combattre l'injustice -chose qu'il déteste le plus, comme ceux qui abusent de la confiance des autres, ou bien de la force que leur a donné mère nature. Il est un fervent croyant d'un dogme peu couru de nos jours, celui que le fort doit servir le plus faible, dans une certaine mesure néanmoins. Il ne doit pas oublier que les extrêmes, sont toujours excessifs et malvenus. Il connaît l'histoire, un jour vous êtes un héro, le lendemain, un monstre. Ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire. Et lui, compte bien la marquer, dans le bon sens.
Précis jusque dans ses diatribes, et son vocabulaire, il est aussi facétieux que poli et courtois, acide quand on le pique, mielleux quand on le caresse dans le sens du poil, salé quand il perd.
Biographie
L'enfer blanc, une froideur semblable à la morsure d'une épée, ou à l'étreinte d'une rigidité cadavérique. C'était la réputation qu'avait cette partie du monde, et par conséquent, personne n'avait jamais revendiqué, ou bien tenté d'imposer sa loi aux petits village engoncés encore plus loin sur le manteau neigeux de la montagne. Vivant en quasi autarcie, se nourrissant d'animaux qui en auraient effrayé plus d'un, ou d'herbes qu'on penserait difficilement ingérable. Les vieilles traditions gardaient la dent dure dans ce genre de région, et l'on tuait encore ce qu'on mangeait, utilisant tout ce qui était possible de garder de côté, pour survivre dans ses contrées inhospitalières et glacées.
Au sein d'un de ses villages reculés, dans une région désolée par le froid et la neige, se trouvait la tribu Mav, chez qui les traditions séculaires donnaient le pouvoir à un chef, le plus fort de tous, élu tout les cinq ans par un tournois. Le père de Kalim n'était pas le chef de ce village, mais bien l'instructeur des jeunes pousses qui deviendrait la nouvelle génération de Mav.
Redouté et redoutable, il était l'un des piliers de ce petit hameau, rassemblant moins d'une centaine d'âmes, mais ne dit-on pas que c'est la qualité qui compte, plus que la quantité ? Il aimait chacune des personnes de cet endroit, soit qu'il l'est vu grandir, soit qu'il est grandit avec lui. Rapidement, on décela chez l'adolescent qu'il était, des compétences qui en ferait un chasseur plus que convenable. Dans ce milieu inhospitalier, la moindre ressource comptait, et la cueillette impossible, les chasseurs étaient presque vénérés par les autres habitant, qui pourtant ne chômaient pas. La tribu était bien organisée, elle roulait sur la route de la pérennité grâce à un système ancien, mais plutôt juste ; La méritocratie, remplaçait les système féodales, et chacun savait ce qu'il avait à faire et quand il devait le faire. Personne n'échappait à la règle, et personne ne s'imaginait transiger avec les coutumes et traditions des Mav.
La force brute était aussi récompensé que la stratégie, ou encore l'ingéniosité. Chacun sa spécialité, et il y'avait ceux qui fabriquait les traineaux de bois, propulsés par des chiens loups, que les dresseurs entraînaient chaque jour. La petite société fonctionnait bien, et il n'y avait généralement pas de drame dans cette contrée là, que l'on qualifierait d'archaïque ou bien rétrograde dans d'autre contrées.
Dernier regard pour les traineaux, les traces sont fraîches. Tout un groupe d'individus, semblant tous se diriger vers un point convergent, au sud de leur position. Le groupe se met en branle d'un seul tenant, comme si une seule volonté les contrôlent tous. Des mouvements longuement répétées, des années à chasser en groupe, et une solide fraternité et camaraderie les unissant plus que n'importe quel sang coulant dans les veines de leur parents. Chacun connaît son devoir, et chacun est conscient d'être le maillon d'une seule chaîne, prête à frapper à tout moment. A sa droite, Yubel scrute les massifs et les sapins, les seuls aptes à grandir, survivre et même prospérer dans ce milieu hostile. Tandis que devant lui, Akim ouvre la marche, sondant chaque centimètres de terrain devant lui avec un bâton, les risques d'avalanches, de congères ou tout simplement de trous dissimulés par la neige fraîche. Le danger ne vient pas forcément de ce qu'on voit, l'invisible étant parfois le pire ennemi de l'homme. Le terrain, traître en cette saison, les obligent à progresser doucement, mais sûrement. Dire qu'ils n'avancent pas vite est un euphémisme, mais aussi longtemps que chacun aura l'énergie et le devoir, l'envie et la passion, ne s'arrêteraient-ils jamais de marcher.
Arcs et javelots aux mains, les chasseurs intrépides, s'enfoncent dans la forêt de sapins, conscients qu'ils doivent être prudents, car certaines créatures de ces bois, sont des prédateurs, même pour les hommes les plus aguerris. A chaque sortie, ils ne savent pas s'ils vont revenir, et pourtant ça ne les empêchent pas de continuer. C'est ça, le vrai courage. Avoir la peur qui vous tenaillent, mais continuer quand même, sans relâche. Pour le bien commun. Pour leurs familles, et certains pour prouver qu'ils en sont capable. Ceux là ne restent pas bien longtemps à ce poste. Kalim, dix huit ans révolus, est maintenant un membre à part entière de la tribu, son rite de passage à l'âge adulte effectué, il arbore avec fierté le manteau de fourrure à tête de loups qu'il a chassé lui même, tout seul. Des marques tribales sur les bras, le reconnaissent comme un guerrier, un chasseur, un homme.
[...]
Les traineaux pleins à craquer, la bande se dirigea vers leur petit hameau, ce village reculé qui les a vu naître. A la place des habitations, ne trouvèrent-ils que de la neige. La tribu, elle, disparue. Plus de paires, plus de mères, plus d'enfants. Glacés d'effrois, et par les températures négatives, ne se rendirent-ils pas compte qu'il foulait le village, mais sur une couche de glaces de plusieurs mètres. Avant de le savoir, ils devraient accepter que ce que la montagne donne, elle peut le reprendre. Et la vie qu'elle leur avait donné, elle venait de leur faucher de la plus cruelle des manières. Persuadés que personne n'avait échappé au désastre, ils partirent vers le centre de Drum.
Plus soudés que jamais, Akim; Yubel et Kalim traversent tout un tas d'épreuves pour arriver en ville. Leur tatouages, leur accoutrements archaïques en peaux de bêtes, et leur façon de parler complètement autochtone, les firent remarqué instantanément de la foule, et des autorités. On leur demandait des explications, mais eux ne comprenaient rien au charabia des locaux, leur parlé était bien différent de ce que Kalim et les autres, connaissaient. Ils commençaient à tous se tendre, quand vint un homme, un de ceux qu'on nommeraient bon samaritain, ou bien simple humaniste attentionné. Cet homme, Kalim ne le savait pas, mais serait son futur maître. Robert St-Lazare, un homme riche mais bon. A la tête d'une horlogerie mythique, dont les plus riches de la planète se partageaient les créations. Un homme de timming, toujours à l'heure. Et il vit en Kalim, ce que personne n'avait jamais vu : Un élève patient et avide d'apprendre de nouvelles choses. Il le prit sous son aile, lui apprenant les bases du langage commun, mais aussi un métier, qui passionna le jeune sauvage dès qu'il en connu les rouages. L'horlogerie entra dans sa vie avec la monnaie, et la loi. Pas que de bonnes nouvelles, finalement, il en fit une force. Logé par le vieux philanthrope, il n'avait pas grand chose à se soucier, si ce n'était suivre le rythme effréné de son mentor, et apprendre vite.
- Robert St Lazare:
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Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : LowRider
- Êtes-vous majeur ? oui
- Vous aimez / n'aimez pas : La nourriture / L'absence de nourriture
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Law et Ace.
- Vous vous définiriez comme : Bonne patte silencieuse
- Vous faites du RP depuis : Un moment, lointain.
- Vos disponibilités (approximatives) : Dépendra mon emploi du temps.
- Comment avez-vous connu le forum ? top site.
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Dernière édition par Mav Kalim le Jeu 22 Déc 2022 - 8:25, édité 11 fois