Quelques jours après notre départ, la vigie indique voir l'île. Je contacte Toshi pour lui donner rendez-vous à un endroit précis. J'observe son bâtiment. Il s'est payé un galion avec tout l'argent qu'il a empoché. Tu m'étonnes que la marine ai découvert son stratagème. Un galion coûte cher, donc soit il a économisé les petites primes qu'il a encaissé, soit il en a obtenu des beaucoup plus grosses. Le connaissant un peu, c'est pas le genre économe. Il a donc encaissé des primes plus importantes qu'habituellement. Passer de cent millions à quatre cent, c'est peut-être trop, oui.
Un bateau de cinquante mètres de long, 3 ponts, 9 voiles, de la dorure en voilà, des finitions de maître. Pas étonnant que certaines personnes se soient posé des questions sur ses activités et leur légalité. J'avoue être un peu jaloux de son navire. Quand nos bateaux sont à une dizaine de mètres, je saute sur le sien avec des geppous. Il n'a pas changé. Toujours torse nu avec ses pectoraux bien développés, ses abdominaux à dévorer tout cru. Par contre, il semble en train de faire des nœuds avec des cordes. Va savoir pourquoi. On a tous nos passe temps.
« Toujours aussi bien gaulé.
Toujours aussi hétéro.
… Dommage. Je pourrais utiliser un casse croûte. Bon, passons aux choses sérieuses. On est pas là pour enfiler des perles après tout. Sauf si tu aimes les Geisha.
Clotho !
D'accord. »
Mon empathie envahit le bateau intégralement, je vois et sens jusqu'à la moindre créature vivante autour de moi dans un rayon assez large. Les marins sont alignés, Toshi devant eux. Je passe et examine chacun d'eux. Ils ont l'air réglo. Pas l'air de pirates, mais de marins suivant leur capitaine. Dommage que ce soit vers la tombe. Je passe derrière Toshi, mains sur la poignée de mon sabre.
« Maintenant que vous allez rejoindre Armada, il y a une règle à connaître. Une règle absolue.
Ne jamais faire confiance à personne ?
Non. Mais oui. Enfin, sauf si tu as quelque chose sur eux. Non, la règle principale, c'est de manger avant d'être mangé. »
Je dégaine mon arme, la couvre de haki de l'armement, puis l'enfonce dans la cage thoracique de l'ancien chasseur de prime. Ils sont tous surpris et sortent les armes. Mon haki se heurte au sien pour empêcher que mon arme ne pénètre plus profondément dans son corps.
« Qu'est-ce que ça veut dire ? Il n'y a pas de traître ici.
En effet. Mais tu as des infos que je veux garder pour moi. Si tu te fais capturer, tu ne pourras pas les conserver. Et j'ai la flemme de devoir sauver quelqu'un comme toi pour me sauver moi. Autant remédier à ça tout de suite.
Juste pour ça ?!
Dans ce monde, les informations sont le nerf de la guerre. À elles seules, elles font gagner ou perdre des batailles. Elles changent le cours de l'économie. Elles façonnent le monde. J'ai des informations qui peuvent mettre à mal la Révolution, le Cipher Pol, et Armada. Sans compter la BNA si vraiment je prends le temps. Ça vaut de l'or. C'est mon ticket pour me sortir de toutes les situations compliquées. Et je ne laisserai personne me prendre ça. Alors je suis désolé, mais ton histoire s'arrête ici.
Comment j'ai pu te faire confiance ?!
Il ne faut jamais me faire confiance. A aucun moment. »
Je soupire de dépit. Je ne prends aucun plaisir à faire cela. Mais c'est nécessaire pour ma survie. Je retire mon sabre de son torse puisque je ne peux plus l'enfoncer, et le combat commence. Non sans décapiter ses marins d'un coup de lame d'air en libérant mon arme de sa prison de chair. Bon, il se peut que j'abîme le mât au passage. Mais ça se répare.
Un bateau de cinquante mètres de long, 3 ponts, 9 voiles, de la dorure en voilà, des finitions de maître. Pas étonnant que certaines personnes se soient posé des questions sur ses activités et leur légalité. J'avoue être un peu jaloux de son navire. Quand nos bateaux sont à une dizaine de mètres, je saute sur le sien avec des geppous. Il n'a pas changé. Toujours torse nu avec ses pectoraux bien développés, ses abdominaux à dévorer tout cru. Par contre, il semble en train de faire des nœuds avec des cordes. Va savoir pourquoi. On a tous nos passe temps.
« Toujours aussi bien gaulé.
Toujours aussi hétéro.
… Dommage. Je pourrais utiliser un casse croûte. Bon, passons aux choses sérieuses. On est pas là pour enfiler des perles après tout. Sauf si tu aimes les Geisha.
Clotho !
D'accord. »
Mon empathie envahit le bateau intégralement, je vois et sens jusqu'à la moindre créature vivante autour de moi dans un rayon assez large. Les marins sont alignés, Toshi devant eux. Je passe et examine chacun d'eux. Ils ont l'air réglo. Pas l'air de pirates, mais de marins suivant leur capitaine. Dommage que ce soit vers la tombe. Je passe derrière Toshi, mains sur la poignée de mon sabre.
« Maintenant que vous allez rejoindre Armada, il y a une règle à connaître. Une règle absolue.
Ne jamais faire confiance à personne ?
Non. Mais oui. Enfin, sauf si tu as quelque chose sur eux. Non, la règle principale, c'est de manger avant d'être mangé. »
Je dégaine mon arme, la couvre de haki de l'armement, puis l'enfonce dans la cage thoracique de l'ancien chasseur de prime. Ils sont tous surpris et sortent les armes. Mon haki se heurte au sien pour empêcher que mon arme ne pénètre plus profondément dans son corps.
« Qu'est-ce que ça veut dire ? Il n'y a pas de traître ici.
En effet. Mais tu as des infos que je veux garder pour moi. Si tu te fais capturer, tu ne pourras pas les conserver. Et j'ai la flemme de devoir sauver quelqu'un comme toi pour me sauver moi. Autant remédier à ça tout de suite.
Juste pour ça ?!
Dans ce monde, les informations sont le nerf de la guerre. À elles seules, elles font gagner ou perdre des batailles. Elles changent le cours de l'économie. Elles façonnent le monde. J'ai des informations qui peuvent mettre à mal la Révolution, le Cipher Pol, et Armada. Sans compter la BNA si vraiment je prends le temps. Ça vaut de l'or. C'est mon ticket pour me sortir de toutes les situations compliquées. Et je ne laisserai personne me prendre ça. Alors je suis désolé, mais ton histoire s'arrête ici.
Comment j'ai pu te faire confiance ?!
Il ne faut jamais me faire confiance. A aucun moment. »
Je soupire de dépit. Je ne prends aucun plaisir à faire cela. Mais c'est nécessaire pour ma survie. Je retire mon sabre de son torse puisque je ne peux plus l'enfoncer, et le combat commence. Non sans décapiter ses marins d'un coup de lame d'air en libérant mon arme de sa prison de chair. Bon, il se peut que j'abîme le mât au passage. Mais ça se répare.