Je me promène sur cette île. C'est la première fois que je viens visiter. On m'a toujours parlé en mal de cette île, disant qu'elle était maudite, blablabla blablabla. Le festival organisé par Kiyori, pour son anniversaire m'a pourtant attiré ici. En naviguant sur Grand Line, on a vite fait le tour. Mais je suis surtout venu pour une chose. Il parait qu'il existe une boite à vœux dans un temple quelque part. En y déposant un vœu, la déesse le réalisera, dans la mesure de ses moyens. Et il se trouve que j'ai un vœu qui me trotte dans la tête depuis longtemps. Depuis 1626 en fait. Je traverse les stands sans vraiment faire attention, sauf ceux sachant capter mon odorat. Autrement dit, chocolat, crème fouettée, bonbons, barbe à papa ... Toutes les choses sucrées finissent dans mon estomac. Je trouve des jeux de "hasard", comme les Bonneteau. Inutile de dire que grâce à mon haki de l'empathie optimisé, les trucages, les changements, les glissements furtifs de doigts ne m'échappent pas. Et si je me concentre sur ma vision du futur, trouver la bonne carte n'est guère plus compliqué que de respirer de l'air. Les enjeux montent. Le croupier sourit, mais je sens bien que ça l'emmerde de perdre. Alors il propose un dernier coup, quitte ou double. Ayant confiance en son tour, il lance le dernier jeu. Je ferme les yeux, inutile de regarder. Je pointe la première carte. Ce n'est pas elle. Je pointe alors la seconde, toujours pas. La troisième est retournée est forcément la bonne. Je referme les yeux, et je commence par celle de droite. C'est un échec. Comment est-ce possible ? Je referme les yeux à nouveau. Ah, je comprends. Je ne peux voir le futur car le futur change sans cesse. En fonction de mes actions, le croupier change la carte de place. Je n'aime pas les tricheurs, surtout dans un festival prônant une déesse. J'ouvre les yeux, plus sûr de moi grâce à mes visions.
" Aucune de ces cartes n'est la bonne. " Un léger courant d'air crée par mon doigt qui bouge soulève les trois cartes en même temps. Aucune n'est rouge. Il n'y a que trois noires. Les gens autour de moi sont choqués. Ils pensaient vraiment avoir une chance, que le jeu n'était pas truqué. Avec un poing d'air cette fois, je viens frapper la manche du croupier. Et une carte rouge sort de chaque manche. " Voilà où se trouve la carte rouge. Enfin, les cartes plutôt devrais-je dire. "
Le type est surpris. Rapidement, les gens sortent de leur torpeur et commencent à insulter l'arnaqueur. Il fuit. Les autres se mettent à le poursuivre. Ah, pauvre fou qui veut arnaquer les gens pour se faire de l'argent. Comment les guerrières de Kiyori peuvent laisser ça ? Qu'on ne me dise pas qu'elles ne sont pas au courant, ce sont des élites. Elles savent ce qui se passe sur l'île. Peut-être n'en ont-elles rien à faire ? Peut-être attendent-elles de le prendre la main dans le sac ? Qu'il veuille quitter l'île ? Bref, ça ne me regarde pas, alors je me remets à marcher. Je trouve rapidement le temple. Je fouille mes poches. Et malgré tout le merdier que j'ai, impossible de trouver un stylo. Je suis obligé de demander à quelqu'un de 'en prêter un ... Heureusement, que des gens bienveillants autour d moi, personne pour se moquer. Je prends un bout de papier sur lequel j'écris mon vœu. Puis je le glisse dans la boite à vœux. L'espace d'un instant, je me prends à espérer. Je rends le stylo en remerciant l'homme me l'ayant prêté, puis je retourne profiter du festival. La nourriture, les feux d'artifice, les odeurs, les rencontres ... J'aurais pu en profiter beaucoup plus. Mais disons que l'assimilation de ma nouvelle condition a du être digérée. Et puis j'aime prendre mon temps. Je peux sentir chaque être vivant sur l'île, chaque émotion, chaque sentiment qu'il ressent. Et je dois rétracter mon haki pour ne pas devenir fou. Faire le tri parmi tout ça, c'est compliqué encore. Malgré mon exceptionnelle empathie, il est des choses sur lesquelles je dois progresser.
Quelques heures plus tard, me voilà de retour sur mon navire, quittant l'île pour aller vivre de nouvelles aventures.
" Aucune de ces cartes n'est la bonne. " Un léger courant d'air crée par mon doigt qui bouge soulève les trois cartes en même temps. Aucune n'est rouge. Il n'y a que trois noires. Les gens autour de moi sont choqués. Ils pensaient vraiment avoir une chance, que le jeu n'était pas truqué. Avec un poing d'air cette fois, je viens frapper la manche du croupier. Et une carte rouge sort de chaque manche. " Voilà où se trouve la carte rouge. Enfin, les cartes plutôt devrais-je dire. "
Le type est surpris. Rapidement, les gens sortent de leur torpeur et commencent à insulter l'arnaqueur. Il fuit. Les autres se mettent à le poursuivre. Ah, pauvre fou qui veut arnaquer les gens pour se faire de l'argent. Comment les guerrières de Kiyori peuvent laisser ça ? Qu'on ne me dise pas qu'elles ne sont pas au courant, ce sont des élites. Elles savent ce qui se passe sur l'île. Peut-être n'en ont-elles rien à faire ? Peut-être attendent-elles de le prendre la main dans le sac ? Qu'il veuille quitter l'île ? Bref, ça ne me regarde pas, alors je me remets à marcher. Je trouve rapidement le temple. Je fouille mes poches. Et malgré tout le merdier que j'ai, impossible de trouver un stylo. Je suis obligé de demander à quelqu'un de 'en prêter un ... Heureusement, que des gens bienveillants autour d moi, personne pour se moquer. Je prends un bout de papier sur lequel j'écris mon vœu. Puis je le glisse dans la boite à vœux. L'espace d'un instant, je me prends à espérer. Je rends le stylo en remerciant l'homme me l'ayant prêté, puis je retourne profiter du festival. La nourriture, les feux d'artifice, les odeurs, les rencontres ... J'aurais pu en profiter beaucoup plus. Mais disons que l'assimilation de ma nouvelle condition a du être digérée. Et puis j'aime prendre mon temps. Je peux sentir chaque être vivant sur l'île, chaque émotion, chaque sentiment qu'il ressent. Et je dois rétracter mon haki pour ne pas devenir fou. Faire le tri parmi tout ça, c'est compliqué encore. Malgré mon exceptionnelle empathie, il est des choses sur lesquelles je dois progresser.
Quelques heures plus tard, me voilà de retour sur mon navire, quittant l'île pour aller vivre de nouvelles aventures.
- Lettre:
- Chère
DéesseKiyori,
Comme beaucoup de personnes, tu ne me connais pas. Je ne t'ai jamais rencontré. Et ça n'arrivera probablement jamais. Je ne suis pas un de tes suiveurs. Ni un de tes ennemis. En tout cas, ce n'est pas dans mes projets. Je suis quelqu'un de neutre, et la politique n'est qu'un poison dont je ne veux pas m'approcher. J'ai commencé en tant que marin, parce que je croyais la marine être un organisme juste, équitable, honnête. Aussi, sur Las camp, quand on m'a demandé/ordonné de tuer des révolutionnaires affirmés qui ont protégés et aider le peuple, je n'ai pas pu. J'ai modifié mon rapport, avec l'aide de mon supérieur, pour que cette partie de l'histoire ne soit pas connu.
Plus tard, j'ai été forcé d'adhérer à la cause parce que la personne que j'avais protégé à Las Camp a retourné sa veste et a raconté l'histoire aux autorités. Forcé de fuir, je suis devenue révolutionnaire. J'y est passé quelques bons moments. J'ai rencontré Ragnar, il a navigué un moment avec moi. Je lui ai même fait retrouver la vue en payant l'abbé sur Armada. Puis on s'est séparé. Quand mon mari a été tué par un contre-amiral, j'ai tué ce dernier en vengeance. Mon monde est devenu bien terne, et j'ai coupé les liens avec la révolution, m'affichant désormais comme pirate.
Malgré ça, je n'ai jamais rien dit à personne concernant les secrets dont je suis au courant. Mon entrée dans le nouveau mon a été chaotique, pour ne pas dire catastrophique. Je suis même mort sur Railway Citywork. J'y est d'ailleurs perdu mon logia de la terre. Je ne m'en plains pas, ça devrait arriver tôt ou tard. J'ai du m'absenter ensuite à cause d'une maladie. En revenant, j'ai souhaité accompagner Red affronter Teach. Dire que Marilyn Manson m'a brisé n'est pas pu die. Je suis mort une fois de plus. Mais en confrontant son armement à mon empathie, 'ai compris qu'il y avait un stade de plus pour les deux hakis. Et j'ai éveillé le mien à son summum. Cette évolution m'a transformé mentalement. Avant, j'avais un but, détruire le monde, le faire brûler par les flammes, me venger de ce que l'on m'a fait, bouleverser l'équilibre du monde.
Maintenant, je ne sais plus. Je veux toujours raser le Don des Saints, qui était auparavant Troop Erdu, mon île natale. Elle a été rasée suite à la mort de Saint Glinglin, tué par Tahar Tahgel à Mariejoie, en représailles. Mon peuple, même si je ne l'aime pas, reste mon peuple. Je suis né avec ces personnes, j'ai grandit avec ces personnes, j'ai été chassé par ces personnes. Je veux également détruire la marine, pourrie jusqu'à la moelle, sans forcément toucher aux officiers, la plupart n'y sont pour rien. Je souhaite également abolir l'ordre de dragons célestes. ces êtres qui se pensent supérieurs à tous les autres, même à toi. Je réfléchis depuis des semaines à comment faire. Et la solution est trouvée, je pense. Il y a quelques années, je suis tombé sur un ponéglyphe, sur une certaine île. Raconte-t-il les secrets du passé ? Une recette magique ? La localisation de la dernière île du monde ? Je ne sais pas. Je ne sais pas lire cette langue. Alors voici mon souhait pour cette année.
Je voudrais apprendre la langue perdue des ponéglyphes. Que ce soit en trouvant un livre, un codex, en trouvant quelqu'un sachant la lire, en me réveillant et en connaissant subitement le langage ... La manière m'importe peu. je veux pouvoir comprendre cette langue, et l'écrire. La méthode pour tailler ces grands blocs, créer les symboles m'intéresse étrangement. Je pense que chacun doit combattre le monde comme il l'entend. Voici ma manière. Et oui, je suis conscient de ce que cela implique concernant le gouvernement mondial. Et comme je ne suis pas quelqu'un d'ingrat, je te pose une vivre card de ma personne. Si tu as besoin de traduire un ponéglyphe, un jour, tu pourras envoyer quelqu'un me trouver pour que je te rejoigne. Je ne doute pas que tu as déjà des personnes qualifiées. Mais un aléas est vite arrivé. Et dans le pire des cas, tu sauras où je suis pour me tuer. Attention, je meurs tous les six mois environ, et je n'ai pas des milliers de cartes.
Si tu ne souhaites pas faire ceci, je comprendrais. Mais dans ce cas, pourrais-tu m'aider à reconquérir mon île natale ? A bouter la marine et les dragons célestes hors de l'île ? Toi qui ne prône ni neutralité, ni agressivité, pourquoi ne pas changer ce monde ? Pourquoi ne pas faire ce que personne d'autre n'a fait avant toi ? Tu es une légende, une déesse. Ton nom sera retenu pour les générations à venir. Pourquoi ne pas devenir celle qui aura interrompu la Rêverie de cette année et libérer un peuple de plus dans son sillon ? Je ne suis personne. Je n'ai pas de flotte capable de rivaliser avec la marine. Je suis seul. Mais je suis volontaire. Je peux emprunter à Armada, à Rokade et d'autres îles. Mais le succès n'est pas en ma faveur. Avec ton aide, le projet devient réalisable.
Sans oublier, je te souhaite un bon anniversaire,Clotho