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[Quête]Chasse en famille.

Cela faisais déjà quelques semaine que Fû était revenu à Shimotsuki pour se remettre de ses blessures. Enfin, c'est l'excuse qu'il à donné à sa sœur lorsqu'elle l'a vu se rendre tout seul à l'hôpital plutôt que d'aller la voir elle. Car en réalité il était revenu par pur hasard et s'il avait véritablement voulu revenir pour penser ses blessures, il n'aurait très certainement pas demander l'aide de sa grand sœur un peu trop envahissante. D'ailleurs elle lui avait bien fait sentir qu'il avait manqué à l'appel durant plusieurs mois puisqu'elle n'arrêtait pas de venir le voir dans sa chambre pour faire toute sorte d'examen tout aussi futile que douloureux pour Fû. Lui qui avait enfin une bonne excuse pour ne rien faire, sans père pour lui demander de l'aide, sans mère pour jouer à des jeux stupide, il avait fallut que Kaku soit l'une des médecins la plus réputée de l'île. Le pire était qu'il avait découvert ce fait en revenant puisque c'était en consultation qu'ils s'étaient retrouvé.

"Bonjour... Ginka Fû, je viens pour faire nettoyer mes points de suture et changer mes bandage." Avait-il annoncé à l'accueil de l'hôpital avec son stoïcisme légendaire. La femme face à lui, une belle brune avec une groupe blouse blanche se retournait avant de lui faire un sourire et rétorqué. "Ginka hein ? Intéressant... Vous pouvez passer dans la sale d'attente, le docteur va vous recevoir dés que ses autres consultations seront terminée." S'il n'avait pas discerné l'intrigue qu'avait la femme de l'accueil pour son nom de famille, il allait bientôt découvrir qu'il aurait mieux fait de choisir un autre endroit pour se faire soigner. C'étaient en se dirigeant vers la salle d'attente et sans avoir eut l'occasion de s'asseoir qu'il entendait déjà une voix féminine crier. "SUIIIIIVANT !!" Â son grand damne, la voix appertenait à sa soeur et à peine avait-il tourné les talons que la jeune médecin qui cherchait des yeux son prochain patient, tombait des nues en voyait que l'un des prochains ressemblait trait pour trait à son petit frère, même tatouage, même coiffure, aucun doute possible, Fû était grillé.

"FUUUUUUUUUUUU !" Criait-elle avant d'être interpeller d'un signe de la main par le patient qui était là avant son très chère frère. "Hein ? Vous ? Vous avez quoi déjà ? Ah oui, j'vous avais demandé de venir pour vos résultats d'analyse... Vous avez un cancer, pas de chance, mais on peut tenter une opération allez voir Hanako à l'accueil elle vous indiquera quoi faire !" Avait-elle balayer sans scrupule tout en courant après Fû qui toujours blessé n'arrivait pas à la semer. Soudain un bruit sourd retentissait dans l'hôpital, celui d'un corp qui tombait au sol et ce n'était pas n'importe qui puisque le blond était désormais allonger au sol faisant office de monture improvisé par Kaku. "MAIS T ES MALADE ! Tu veux me tuer ?!" Criait-il de douleur en essayant du mieux qu'il peut se s'extirper de l'emprise que le poids de la docteur exerçait sur sa colonne vertébrale. Un autre bruit sourd suivi d'un cri de douleur alors que la jeune femme venait d'écraser son poing sur le crâne de son frère. "C'est comme ça que tu dis bonjours à ta sœur adoré ?! Je m'inquiétait pour toi, moi ! Pourquoi t'es... WOW ! C'est quoi tout ce sang ? T'as tes règles ou quoi ? Les hommes ont pas de règle, tu devrais consulter... Oh ! Mais tu as de la chance, tu as une magnifique sœur qui est médecin et en plus je viens d'être nommé chef de service ! C'est pas beau ça ?!" Riait-elle avant de lever son frère comme si de rien n'était pour le prendre sur son épaule tel un sac à patate. Fû désemparé et sonné n'arrivait même plus à rétorquer, à tel point qu'il s'était laissé faire tandis qu'il se faisait emmener dans le cabinet par sa sœur qui avait beaucoup plus de force la dernière fois qu'il l'avait vue.

Finalement la jeune femme fît passer son frère en priorité, elle dû même réservé un bloque pour refermer les points de suture qu'elle avait elle-même réouvert en tentant de faire une prise de catch à son frère. C'était ainsi que les retrouvailles avaient-eut lieu et cette fois-ci, coupable de son état pour avoir fait preuve d'imprudence, Fû était bien obligé de subir tout les caprices de sa sœur. Y compris quand celle-ci venait simplement pour l'ennuyer..

Quelques jours plus tard après avoir repris des forces et être rentré dans le foyer familiale, Fû se sentant quelques peu mieux tenta de s'en aller sans rien dire à personne avant d'être interpeller par sa mère. "Tu vas où mon chérie ? Tu te sent mieux ?" Demandait Shizuku qui avait prit quelques jours de congés à l'occasion de la venue de son fils. "Je retournes faire mon travail." Avait-il rétorqué sans mal espérant naïvement qu'elle le laisserait partir. "Mais t'es fou ?! Kaku à dis que tu devais rester à la maison jusqu'à ce qu'on enlève tes points de sutures ! Tu crois que tu vas partir comme ça ?! En plus sans nous dire aurevoir ?! Jeune homme, je vous sommes immédiatement de retourner faire ce que vous faites mieux que personne, DORMIR !" Avait-elle rétorqué avant de le saisir par l'oreille et de le trainer avec force jusqu'à dans sa chambre. Bien que Fû ne rêvait que de cela, un repos mérité et accordé par tous, il n'en pouvait réellement plus d'être traité comme un cobaye pas sa sœur et c'est pour cette raison qu'il avait essayé de filer en douce.

Endolori par les anti-douleurs, anti-inflammatoire et tout le tintouin, il n'avait même pas su résister plus d'une seconde et ce combiné à sa flemme légendaire, autant dire qu'il avait très rapidement été obligé de se faire à l'idée de devoir rester quelques jours de plus…
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Après deux semaines supplémentaire de repos forcé Fû était enfin complètement rétabli et bien que dormir toute la journée soit déjà ancré dans ses gênes, c'était Homura qui avait été le premier à remarquer que son fils n'était absolument pas dans son état normal. Bien qu'il ne soit pas une personne expressive ou même loquace, Fû était préoccupé et son père avait réussi à le déceler. Le père avait remarqué qu'avant son départ, son fils était un peu plus énergique qu'usuellement. Il n'était peut-être pas différent mais Homura connaissais son fils et ce dernier ne pouvait rien lui caché, cependant durant sa période de convalescence, il semblait distant et n'écoutais pas ce que lui disait sa famille, ce qui n'était absolument pas dans ses habitudes car même s'il mettait un point d'honneur à tous les ignorer, Fû n'avait jamais d'absence significative. C'était dans la soirée qu'il finissait pas décider d'aller le confronter.

"Fû. Je peux entrer ?" demandait Homura en frappant sur le montant de la porte de la chambre ouverte du jeune garçon. "Ouais." répondait-il avec son flegme légendaire tout en gardant les yeux fermer tandis qu'il était allonger sur son lit les bras sous l'oreiller et les jambes croisées. Enchainant un léger soupir le père fini par entrer et s'asseoir sur le lit en regardant le mur. "Dur journée. On avait pas mal de client aujourd'hui au restaurant. Ta mère est partie en mission jusqu'à demain et ta sœur n'aide plus depuis qu'elle a été promue. Tu t'sent mieux non ? Tu pourra me donner un coup de main demain ?" s'était-il lancer espérant créer une conversation avec la tombe muette qu'est Fû. "Ouais." soufflait-il sans même prendre la peine de regarder son père. Homura ouvrait grand les yeux. Jamais, son fils n'avait aussi simplement accepté de travailler et encore moins quand son père le lui demandait. Il devait toujours promettre une rémunération pour pouvoir arriver à ses fins. Ca avait réussi à le laisser sans voix pendant quelques minutes tandis que Fû prit à nouveau la parole. "C'est tout ce que tu voulais ?"

 ces mots, le père restait figé. Il s'imaginait être un verre que l'on projette au sol, une vitre que l'on caillasse, un miroir qui se brise. Son fils pour la première fois de sa vie, sous entendait que sa présence était un problème. Il lui fallut quelques seconde avant de se ressaisir. Se levant il saisit les jambes de Fû avec force et le fait tomber de son lit. "Ca faisait longtemps qu'on avait pas jouer à la baston tout les deux ! T'en dis quoi hein ?! Tu penses pouvoir battre ton vieux père ?" avait-il lancé en se positionnant en garde espérant du répondant de la part de son fils. "Nan. J'ai la flemme." s'exclamait Fû sans même réagir à ce qui venait de se produire.

Soudainement le blondinet se sentait soulever et projeter à travers la pièce comme s'il n'avait été qu'un pauvre grain de sable au vent. "Mais ca va pas ?! Je t'ai dis que j'avais pas envie !" Hurlait-il en se relevant. "Ta pas envie de quoi ?! Hein ? De perdre ? C'est ça ? Ta peur ?" Rétorquait le père avant de charger. "Mais t'es complètement malade !" Dit-il avant de venir donner un coup de poing fulgurant dans le ventre rebondi de son paternel. "J'ai..." Homura ployait le genou. "pas..." une droite venait s'écraser sur son visage. "envie..." un direct du gauche dans son épaule. "MAINTENANT !" le coup final, Fû frappait de toute ses forces dans le mur à côté ce qui instantanément laissait place à un trou béant donner sur la salle de bain d'à côté.

Pour Homura, il était clair qu'il venait de toucher quelques chose et réveiller un sentiment chez son fils. Se relevant en essuyant le coin de sa lèvre il se mis à rire gorge déployé. "C'est normal d'avoir peur fils. C'est pas parce que t'as perdu une bataille que la guerre est finie. T'es en vie, en pleine fleur de l'âge. T'a faillit crever face à un adversaire ? La belle affaire. La prochaine fois, tu te trompera pas. Mon fils c'est un feignant, une loque qui bouge pas le petit doigt pour aider sauf si je le paye, un mec pas très bavard et qui est ennuyé de tout. Mais mon fils c'est pas un lâche. Avoir peur c'est normal, mais ne pas l'affronter c'est faire preuve de lâcheté." Sur ces mots, Homura s'avançait vers la sortie en passant à côté de son fils qui avait le regard baissé. Une fois passé derrière lui et avant de fermer la porte il concluait. "Demain debout 4 heure, tu réparera le mur et tu viendrais bosser ensuite. Tu me rembourses les dégâts en travaillant comme ça tu m'dois rien."

Si Fû était resté silencieux tout au long du discours de son père, une fois que ce dernier était partit, il se mis à genoux avant de regarder en l'air. Se défouler ainsi semblait avoir un effet positif sur lui car s'il était en proie aux doutes, désormais il réalisait que son paternel avait raison. "Pourquoi je doute moi ?" avait-il laisser s'échapper de ses lèvres en se remémorant le combat qu'il avait faillit perdre. "Il suffit de faire mieux la prochaine fois." Finissait-il avant de retourner se coucher avec un sentiment de fierté qu'il devait aux paroles qu'il venait d'entendre.
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Le surlendemain Fû avait finit de réparer le trou qu'il avait fait dans sa chambre. Son père l'avait forcé à travailler toute la journée la veille mais il avait tout de même réussi à s'éclipser plus d'une fois sur la journée pour aller faire des siestes au grand damne d'Homura. Tout étaient enfin revenu à la normal et la soirée retrouvaille allaient avoir lieu. Shizuku, qui avait passé les jours précédent en mission avait dû rester un jour de plus quant à Kaku, elle avait prit un jour de congé donc c'était tout naturellement que la petite famille se retrouvait autour d'un dîné préparer par Homura en fin de journée.

La table était dresser comme s'il s'agissait d'un jour de fêtes, une belle nappe blanche la recouvrait ainsi que des sets de table brodée main au motif fleurit et de couleur dorée. Un chandelier en argent à trois branche dominait le tout tandis que les verres, les assiettes et les couverts étaient tous disposé à la perfection. Usuellement la table de la famille Ginka n'avait pas une allure mocharde mais elle n'était pas aussi chic. Il s'agissait belle et bien d'une occasion, celle de se retrouver tous à table au même moment après plusieurs mois. Le repas se passait à la perfection, le père et la mère avait trouver un sujet de discussion, la soeur ennuyait le frère et ce dernier était tout simplement envieux de vite en finir pour pouvoir retourner se coucher. Soudain Shizuku se levait comme si elle venait d'avoir un euréka. "Mais oui ! C'est vrai ! Fû !" S'exclamait-elle en le pointant du doigt. "Maintenant que tu es en forme et que tu es prêt à repartir à l'aventure. Que dirais-tu de venir faire une petite chasse avec ta maman chérie hein ?!" Demandait-elle enthousiaste à l'idée de pouvoir enfin faire un truc mère-fils autre qu'un entrainement.

"HEEEEEEEEEEEEEIN?!" Réagissait Kaku en ouvrant grand les yeux comme si ceux-ci étaient capable de sortir de ses orbites. "Pourquoi tu lui propose ça à lui ?! Et moi ?! J'ai toujours besoin de cobaye pour mes recherches et le centre de recherches et dévellopement de la 9em ne veut jamais me laisser voir parmis les prisonniers ! Si je peux directement aller à la source je pou..." Un gros boom faisait trembler la table tandis que le regard sombre de la mère s'était déposer sur le blonde enthousiaste. "On fais tout le temps des choses ensemble et puis là il s'agit d'une chasse de prime Kaku ! Ton frère s'est entrainer dur pour devenir chasseur et toi tu as choisis d'être médecin ! Reste à ta place !" Disputait la mère alors que de son côté Fû lâchait un énorme soupire d'ennui en voyant une nouvelle dispute familiale se profiler. "On était pas sensé passer une bonne soirée sans parler boulot ?" Lâchait-il dans l'air à l'intention de son père. "Je crois que ces dames n'ont pas compris le principe." Répondait-il en riant fortement. Homura se levait soudainement avait de saisir la bouteille de rhum sur la table. "Fils, on va le laisser discuter ! Viens au salon j'ai quelques chose à te montrer !"

Ignorant les protestations de la mère qui elle-même se faisait toujours disputer par la fille, les deux hommes s'éloignaient pour se rendre de la pièce d'à côté avant de fermer la porte. Le cuisinier s'emparait ensuite de deux verres dans le buffet avant de les remplir du liquide dérobé plus tôt et de venir s'asseoir dans le fauteuil face à Fû qui s'y était déjà installé de travers comme s'il s'agissait d'un vulgaire hamac. Dossier droit sous la tête, dossier gauche dans le creux des genoux. "Bois un coup, ca te fera du bien." Fît-il avant de faire glisser le deuxième verre sur la table basse. "Tu voulais me montrer quoi ?" Demandait Fû en se plaçant correctement de manière à pouvoir boire sans renverser une goute. "J'ai cru comprendre que le sabre d'entrainement que tu avais pris avec toi était en piteux état. Alors j'ai fouiller un peu dans le grenier et j'ai retrouver ceci." Il sortait de derrière le fauteuil deux katanas, l'un possédais une poigné bleu, l'autre une poignée rouge et les deux fourreaux étaient noir tandis qu'une corde en raccord avec les manche entourait l'entré de chacun d'eux. L'homme les lançait ensuite au blondinet qui immédiatement déposait son verre avant de les attraper. "Ils appartenaient à ta mère, j'ai été les faire expertisé au Marteau, apparemment il avait juste besoin d'un entretien, ta mère est pas très doué pour ça alors elle en avait acheté des nouveaux. Du coup tu me dois 500'000 berries. Derien." Finissait-il avant de lui aussi boire son verre cul-sec. "500'000 berries ?! Pour aiguiser deux sabres ? Tu te fou de moi non ? Et pourquoi deux d'ailleurs ? J'suis pas comme maman, je sais pas m'en servir de deux à la fois !" Répondait Fû ingrat alors qu'il semblait tout de même content d'avoir en sa possession deux nouvelles armes qui l'aiderait à l'avenir à effectuer sa tâche de chasseur de prime.

Après de longue minutes à débattre sur le prix et le fait que Fû pensait très clairement que si son père avait payé ce prix là, il s'était fait arnaqué. Les deux finissaient la bouteille de rhum en discutant toute la soirée tandis que les filles avaient fini par les rejoindre après s'être enfin arrêter de se crêper le chignon. Ce n'était que le lendemain matin avec une gueule de bois et des pieds de plomb que notre chasseur de prime en herbe s'était enfin décidé à reprendre la route. Son paquetage était fait avec ses nouvelles acquisitions accrocher à sa ceinture. Il avait d'ailleurs décidé d'opter pour un changement radicale à cause de son précédent combat. Désormais, il n'était plus question de ranger son pistolet dans son baluchon mais de l'accrocher à sa ceinture. Ainsi le sabre rouge servait de baluchon comme l'ancien, le bleu était accroché à une ceinture côté droit tandis que le pistolet était à gauche. 

Désormais paré à partir il descendait à l'étage du restaurant avant d'y croiser son père. Il hésitait quelques secondes en s'arrêtant sur place avant d'ajouter. "Merci. Tu sais. Pour l'autre jour." Lâchait-il avec son expression toujours aussi neutre. Le père ne relevait même pas et continuait à préparer l'ouverture ajoutant. "Reviens avec mon argent." S'en suivait alors la marche périlleuse de traverser le restaurant sans croiser Kaku et sa mère. Fû se mettait alors en position. Comme lors d'un combat il s'était mis à établir une stratégie. Regard à gauche, personne en vue, à droite, des clients qui commençaient à entrer dans l'établissement. "C'est calme. Beaucoup trop. Kaku est partie il y a une heure mais maman est en permission. Je suis sur qu'elle attends dans un endroit pour essayer de me convaincre de faire son truc d'hier là... Il faut vite que je me barre !" Pensait-il avant de se mettre à courir frénétiquement vers la sortie quand soudain, BAM le bruit retentissait dans tout le restaurant. "MAIS C EST PAS VRAI ?! CA VA PAS RECOMMENCER ! SHIZUKU !!! TU VAS FAIRE FUIRE LES CLIENTS !" Criait Homura de derrière sa cuisine tandis qu'il s'adressait à la mère qui s'était accroché à la poutre au dessus de la porte d'entrée pour tomber en embuscade sur le dos de son fils paré à partir. Fû en alerte durant sa course avait éviter sa mère et le bruit que l'on venait d'entendre n'était autre que celui de Shizuku s'heurtant violement au sol. "Aie, aie, aie, aie, aie... Mon coxis.... Ouch ! Ca fais mal, ca fais mal, ca fais mal !" Pestait-elle en courant la main sur les fesses.

"Trop lente." Rétorquait Fû en continuant sa course vers la sortie. Mais c'était sans compter sur l'agilité de la sous-lieutenant qui en un éclair l'avait rattraper et fait un croche-pied afin de le freiner dans sa course. "Un peu de respect pour ta mère oui !" S'exclamait-elle en souriant. "Alors ? T'en penses quoi ?" Ajouta-t-elle en tournant sur elle-même fier d'exhiber la cape noir qu'elle avait enfiler pour cacher l'intégralité de son uniforme de marine. "Hein ? Ce que je penses de quoi ? Tu va à un enterrement ?" Demandait-il en se relevant et en ramassant son barda comme si de rien n'était. "Soit pas bête ! On va travailler ensemble ! Puisque tu ne veut pas entrer dans la marine et que tu veux faire ton bout de chemin tout seul, je vais t'apprendre à chasser les criminelles ! C'est le moins que j'puisse faire non ?" Fit-elle avait de faire un clin d'œil à Fû qui désormais soufflait déjà à l'idée de devoir subir un enseignement supplémentaire de la part de sa tarée de mère.
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"M'apprendre à chasser..." Grognait Fû en se tapotant le corp pour évacuer la poussière qui s'était propager sur ses vêtements à cause de sa mère. "Et je peux savoir comment tu as convaincu la colonel de quitter l'île, seule ?" Il se remettait alors droit fixant Shizuku dans les yeux attendant sans grande conviction la réponse qu'elle avait à lui porté. "Suis-moi ! Je t'expliquerai en chemin." Répondit-elle avant de prendre la route.

"Il y a quelques jours on nous a rapporter qu'un révolutionnaire avait refait surface et c'est ici, qu'il aurait potentiellement été vu pour la dernière fois. On a donc envoyé quelques bleus enquêté et il s'avère que les résultats de cette enquête n'était pas très convainquant. Certains citoyen disent qu'il ont aperçu des personnes en bande correspondant à la description physique des membres que l'on connait tandis que d'autre assure n'avoir rien vu alors qu'il était supposément au même endroit et au même moment. Première question ! Comment fait-on dans cette situation pour démêler le vrai du faux ? Qui croit-on ?" S'était-elle targuer de demander tout en continuant à marcher. "Un quiz...? Vraiment ?... Tu peux pas t'empêcher d'inventer un jeu pour faire un truc simple maman... Avoue... Ca t'amuses." Fû soufflait un long coup tandis que devant lui, le marine pouffait de rire ajoutant. "C'est plus drôle de d'apprendre en s'amusant non ? Réponds à la question." Visiblement elle ne comptait pas lâcher l'affaire et bien que ce petit quiz soit un jeu bien moins dangereux que ceux qu'elle adore usuellement inventer, il n'en était pas moins une perte de temps aux yeux de Fû qui prenait un instant pour réflèchir sincèrement à la réponse.

"D'abord il y a des rumeurs, vous auriez pu les ignorer mais par acquis de conscience vous les avez vérifié. Si ce sont belle et bien des rumeurs, le taux de personnes ayant véritablement vu ces fameux révo-truc, ne peux pas excéder plus de dix pourcent. Je vois deux cas, le premier est un groupe de semi-dissident anti-marine peu nombreux qui souhaitent faire perdre son temps à vos effectifs. Le second est un petit groupe ou une seule personne voulant simplement inventer une histoire pour histoire s'imaginer une belle aventure dans la quel il vaincront l'ennemi en solitaire pour récolter des lauriers inexistant. Dans les deux cas, cela ne représente pas un problème assez conséquent pour déployer la sous-lieutenant en personne sur cette affaire. Du coup je déduis qu'un pourcentage beaucoup plus élevé à affirmer avoir vu ces fameuses personnes, cependant comme le risque zéro n'existe pas, la possibilité qu'un groupe du même acabit de la première possibilité, soit bien plus nombreux qu'a l'expectation. Cependant, même avec cette possibilité cela ne dépasserai pas les trente pourcent de probabilité car sinon ceux-ci aurait la possibilité de faire bien plus que circuler des rumeurs. En déduisant ces probabilités, je déduis donc que la teneur des témoignage était d'au minimum 50 pourcent et un tel risque ne peut pas être ignorer. Donc pour répondre à la question. On envoie un membre de confiance continuer l'enquête pour s'assurer que ce pourcentage n'augmente pas mais surtout que la véracité de la rumeur soit nulle."

Après ce long monologue, Shizuku semblait quelque peu bouche-bée. Si elle savait son fils capable de raisonner efficacement et surtout rapidement, elle ignorait complètement que ce dernier pouvait produire assez de salive pour un si long monologue. Elle eut un semblant de larme en le voyant parler autant, se remémorant à quel point, Fû était bavard plus jeune. Un sentiment de nostalgie l'envahissait, tandis qu'elle secouait là tête. "Eh bien... Pour ce qui est des mathématiques, on en reparlera, par contre ton analyse est plutôt correcte à une nuance prête. La justice ne doute pas, la marine n'agît pas sur des suspicions. Alors deuxième question. Pourquoi m'a-t-on envoyé ?"

A cette nouvelle question, Fût resta silencieux. Si il en avait la moindre idée il l’aurait immédiatement dit dans son précédent monologue. Suite à la non réponse Shizuku soupira, non pas qu’elle était déçue mais, elle aurait voulu l’entendre se lancer dans une seconde tirade pour son plus grand plaisir. “Une enquête ne se limite pas à recueillir des témoignages. Nous ne nous contentons pas d’envoyer quelques agents pour interroger la rumeur, nous enquêtons aussi sur les gens à qui nous avons posé la question. Ce fameux pourcentage que tu as cité tout à l’heure. Il existe. Nous avons interrogé une centaines de personnes dans un rayon de 5 kilomètres autour de la rumeur et dans cette région, un pourcentage des gens confirmait la rumeur, ce pourcentage excédant comme tu l’a deviné 50% mais ce n’est pas tout.  Nous avons également enquêté sur les antécédents de chaque témoin. Sur les cinquante pourcent, moins de 10% ont eu contact avec la marine que ce soit de prêt ou de loin. Les personnes qui généralement ont une rancœur envers nous, nous ont forcément déjà croisé. C’est comme cela que nous avons écarté la possibilité d’une fausse rumeur. Maintenant fini le petit quiz entrant dans le vif du sujet, tu résonnes assez bien donc je peux te donner toutes les informations que nous avons pour enquêter ensemble.” Fit-elle en souriant avant de se saisir d’un dossier sceller qu’elle gardait sous sa cape.

“Dans les environs du mois dernier, des clients d’un bar de Kawai ont dit avoir reconnu une révolutionnaire du nom de Martina Novoselic. Pour vérifier la rumeur nous avons envoyé plusieurs enquêteurs interroger les témoins, entre-temps la rumeur à commencé à se répandre comme une traînée de poudre. Après un mois d’enquête sur la totalité des témoins ainsi que de la provenance de la rumeur nous avons déterminé qu’il n’en était plus une. Le QG m’a alors envoyé sur place pour capturer la cible Martina Novoselic et ses complices. Si possible sans alerter la population locale et sans créer de grabuge pouvant me faire repérer. Tu comprends Fû ? C’est une mission de discrétion ! Enfin… Tu n’es pas ta sœur, là dessus j’ai confiance pour te faire le plus discret possible. Donc en route pour le bar de Kawaii d'où provient la rumeur. On recommence l’enquête depuis son origine et on remonte la piste!” Sur ces mots la marine remettait le dossier dans sa cape et continuait d’avancer direction le petit village en question. Accompagnés de son fils Fû, ils mettaient plusieurs heures avant d’enfin pouvoir arriver sur place.

En entrant dans le bar, l'agitation commençait déjà à se faire ressentir. Si les deux étaient partis du matin, l’après-midi n’était absolument pas une excuse pour les locaux qui se retrouvaient déjà en nombre dans les différents points de loisir que comportaient le village. Fû comme à son habitude et surtout après avoir autant marché, s’était complètement affalé sur une chaise sans même faire attention à qui pouvait bien trouver son attitude suspect, pire, il soufflait un grand coup avant de se laisser tomber le front sur la table et de venir utiliser ses deux bras comme oreiller pour faire une petite sieste. Dépité par ce qu’elle venait de voir, Shizuku se mit face à lui en roulant des yeux. Elle ne pouvait jamais vraiment lui en vouloir bien longtemps car après tout la nature de son fils était faite ainsi.

La marine se mettait donc à scruter les moindres environs à la recherche d’un indice, d’une personne. Elle tendait l’oreille à la recherche d’une paroles, d’un message parmi, qui pourrait lui ouvrir la voie. Alors que le barman venait prendre la commande des deux, Fû relevait soudainement la tête et eut cet air sérieux en le regardant. “J’ai bien entendu ?” Fit-il en fronçant légèrement les sourcils. Un peu pris de court, le barman se reculait de quelques centimètres tandis qu’il s'interrogeait sur les raisons qui poussaient le jeune blond à lui tenir ce regard. “Je, heum. Pardon, jeune homme ? Je vous demandais ce que vous souhaitez boire ?” Fû ignorait le barman avant de se lever et de partir en direction du bar de l’établissement où il tapote sur l’épaule d’un homme. “J’ai bien entendu ? Vous avez dit qu’une famille s’était fait voler un enfant ?”

Pendant ce temps, Shizuku qui n’avait pas vraiment réagi jusqu’ici commandait au barman deux boissons s’excusant pour l’attitude de son compagnon prétextant qu’il était un peu à fleur de peau à cause des résultats de la récente épidémie. Sans trop en demander plus, ce dernier fini par repartir pour chercher les boissons demander tandis que la marine se levait pour aller voir la raison qui avait fait levé son fils. “Hey mec, on t’a jamais dis de pas écouter les conversations des autres ? Je discutais avec mon pote là. Va voir ailleurs si j’y suis.” Répondit l’homme à qui Fû était venu demander des comptes. Tout en restant stoïque Fû venait nonchalamment se saisir de l’épaule de l’homme comme s’il comptait lui faire une accolade alors qu’il était en train de lentement mais sûrement en train de faire pression sur cette dernière voulant très certainement obliger l’homme à répondre à sa question. “J’ai pas bien entendu la réponse à ma question.” Ajoutait-il en le regardant droit dans les yeux. “Aie… C’est bon, c’est bon ! C’est juste une rumeur, il parait que des mecs ont enlevé le fils de mes voisins. Il venait de naître. Moi je pense que c’est juste un prétexte. Ils ont pas beaucoup d’argent alors j’suis sur qu’ils l’ont vendu.” Avait-il répondu avant de se défaire de l’emprise de Fû. “T’es un malade toi… On s’en va.” Finissait-il en se retournant vers l’ami à qui il était en train de discuter initialement.

Shizuku bouche-bée avait assisté à la scène. Elle ne semblait pas en croire ses yeux. Son fils venait de dépasser toutes ses attentes mais surtout il avait été au-delà de ses espérances puisqu’il venait de trouver une information supplémentaire. Shizuku connaissant l’organisation Saturn et leur objectif n’avait désormais plus de doute. Non seulement les rumeurs étaient fondées mais en plus l’organisation était sans doute plus proche qu’elle ne l’imaginait.
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Dans une exploitation agricole à quelques lieux du village de Kawai.


- Nous avons un probléme Martina. Quelqu'un t'a repéré en ville !  

Dans la cave de la bâtisse, l'élite du groupe Saturn tenait un conseil exceptionnel, et l'heure était visiblement grave au vu de la colère brillant dans les yeux d'Harlem Snake, le commandant de la cellule dissidente.


- Et je ne parle pas de ton personnage de gentille vieille dame qui recueille les enfants ! On a reconnu Martina la révolutionnaire !  

- Tu dois faire erreur mon petit. Je ne suis déjà pas très connue comme révolutionnaire, alors en plus avec les précautions que j'ai prise... J'ai même mis des habits de paysanne a chaque fois que je suis allé faire des courses au village. Tu dois faire erreur.  





- Vous la. Amenez cet abruti !

Suivant l'ordre du chef, trois anneaux s'absentent une minute, avant de revenir avec u type vécu comme un des paysans de Kawai, mains attachés et bandeau sur les yeux, et qu'on a visiblement longuement et soigneusement tabassé..

- Toi ! Répète ce que tu nous as dit !
- Pardon pardon maitre... J'ai dit que j'avais cru reconnaitre une révolutionnaire nommé Martina qui trainait au village sous une fausse identité. Mais j'ai surement fait une erreur... je suis désolé, s'il vous plait me tuez pas pitié...
- Tu vois ?! Et je suppose que tu as déjà tout dit à la marine hein ?!
- Non pas du tout maitre, j'ai horreur de la marine, je les déteste et je n'ai parlé de ça a personne...
- Ben voyons... Allez, liquider moi cet abruti !

Malgré ses efforts pour se débattre, le paysan ne peut guère lutter contre la poigne de fer des anneaux qui le maintiennent, et qui, après l'avoir bâillonné, le trainent à nouveau à l'écart pour accomplir leur sinistre besogne. Pendant que dans la pièce, le chef s'adresse à tous les autres.

- A l'heure qu'il est, la moitié du village doit déjà avoir entendu ce que raconte ce crétin. C'est peut être même déjà remonté jusqu’à la marine ! Alors il faut nous préparer. Je veux qu'une équipe aille s'installer au village et surveille les nouveaux arrivants, si la marine envoie des soldats il faudra qu'on les repère tout de suite pour les éliminer ! Les autres, on va devoir se préparer à changer d'ile ! Au boulot
    "Non mais t'y crois ça... Un enfant ce fait kidnappé et ce bouffon de première au lieu de prévenir la marine, lance des fausses rumeurs sur le fait qu'il aurait été revendu.. " Bien qu'il ne soit pas le preux chevalier servant de ses dames ou même un justicier incarné, Fû n'était pas du genre à ignorer des atrocités commise sur un nourrisson même hypothétiquement. "Hey tu m'écoutes ? Pourquoi tu me regardes comme ça ?!" Demandait-il en haussant un sourcil. "Rien, rien. Je me disais juste que tu avais malheureusement la dégaine parfaite pour le job d'aujourd'hui..." Fit-elle en râlant de devoir admettre que pour une fois le tatouage qu'avait fait son fils sans demander la permission de personne, le faisait ressembler à un délinquant de première zone. Ce n'était pas le coup de pression qu'il venait de mettre à cet inconnu qui allait prouver le contraire.

    Quoi qu'il en soit Shizuku se secouait légèrement la tête pour essayer de se reconcentrer avant d'inviter Fû à revenir s'asseoir pour déguster le verre qu'elle venait de commander. Fû, quant à lui se lassait très rapidement de l'ambiance bruyante du bar, il avait acquis, au fil des années passé dans le restaurant de son père, une capacité unique consistant à pouvoir se reposer voir dormir dans des conditions les plus bruyante et surtout inconfortable. Ce qu'il s'attelait désormais à faire de nouveau tandis que sa mère continuait de regarder les alentours. "Cette cape me donne terriblement chaud... Si seulement j'avais eut des vêtements civil aussi résistant que ceux de la marine, je n'aurais pas en m'en encombrer..." Chuchotait la mère à son fils qui n'en avait déjà plus rien à faire puisqu'il s'était endormi.

    Constatant les non réponses de son fils et son sérieux en mission, elle ne peut s'empêcher d'enrager. Comment pourrait-il survire s'il n'était pas un minimum sérieux lors d'une tâche aussi simple que celles d'écouter et regarder. Ceci-dis, elle réalisait que Fû avait toujours été un enfant à l'écoutes et la preuve étant qu'il était quasiment dans le même état quand il à entendu parler les hommes de kidnapping alors qu'elle se concentrait plutôt sur les alentours du regard. Quoi qu'il en soit l'enquête ne pouvait plus avancé, du moins c'est ce qu'elle se disait lorsqu'un groupe d'individu entrait ensemble dans le bar.

    "Fû. Debout, il y a du mouvement." Fit-elle d'un ton sec à son fils en lui bousculant légèrement le coude pour que ce dernier soit aux aguets. "Hein ? Ya quoi ?" Demandait-il en ruminant sa salive tout comme le ferait n'importe quels personnes ayant dormir une nuit complète. "Troisième question... Le groupe qui vient d'entrer. Pourquoi est-il suspect ?"

    "Hein ? Encore avec ça ?" Râlait-il avant de très lentement se retourner vers l'indication du groupe. Il plissait alors les yeux comme si la lumière encore présent du jour lui brûlait la rétine avant de prendre une grande inspiration. Le voyant faire Shizuku jubilait intérieurement, elle allait y avoir droit encore une fois. Le monologue Fû ! "Habituellement les clients qui rentre dans le restaurant sont souriant et se parlent de manière constante, il rigole, plaisante se bouscule parfois même. Ceux-ci ont le visage fermé, ils cherchent quelques choses. Ils ont des habits similaire et pourtant on dirait qu'il se font la gueule. Celui-ci par exemple s'est complètement écarté des autres et scrute les environs. J'entends pas d'ici mais celui qui est resté prêt de la porte, on aurait dit qu'il lui avait donner un ordre ou une marche à suivre. Ouais, ils sont pas suspect, ils sont complètement débiles..." Finissait-il avant de se retourner vers sa mère qui avait encore les yeux pétillant de bonheur face au spectacle qu'elle avait eut la chance de voir une seconde fois dans sa journée. "Ahahah ! Parfait !" S'était-elle esclaffer pour bien signifier sa position au chercheurs d'ennui.

    "On va jouer à un jeu. Les règles sont simple. On va attirer leurs attention. En ce moment même de devrais être la personne la plus suspect à leurs yeux. Je viens de rire au éclat et désormais, je suis en train de te chuchoter. Dans quelques instant je vais me lever et sortir. S'il me suivent, j'ai gagné. Si ce n'est pas le cas et que je perds, tu devras mériter ta victoire en les faisant me suivre." Fit-elle tout sourire avant de se lever plaçant lentement se main sur l'ouverture basse de sa cape. Fû ayant très attentivement écouter sa mère tant il savait avec quel sérieux cette dernière aimait respecter les règles, se mit immédiatement à prendre la parole. "Donc si je suis plus rapide, je gagne." Chuchotait-il en opinant légèrement du chef.

    Haussant un peu la tête et se reposant un peu plus sur le dossier de la chaise, essayant d'adopté une posture de gangster, du moins l'idée qu'il s'en faisait. "Ouais, c'est ça. J'la connais pas moi ta Nova truc bidouille je sais pas quoi. T'a qu'a la trouver toi même et viens pas m'faire chier."Disait-il avec une voix faussement grave. "Pfff... Cet enfant peut enquêter tel le meilleurs de nos enquêteur mais il est incapable de comprendre des règles comme tout le monde..." pestait-elle à chuchot en partant, déçue d'avoir perdu à son propre jeu et ses règles piège. Était-ce peut-être qu'il les avait trop utilisés sur lui ? Quoi qu'il en soit Shizuku s'était mis en route vers la sortie espérant que la tactique de Fû allait les faire venir ou elle le souhaitait.

    Quant à Fû, il attendait quelques instant avant de pouvoir suivre le mouvement.
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    Sans aucune surprise, ta mère vient à peine de quitter le bar que toute l'équipe de gros bras aux allures louches lui emboite le bas. Il faut dire qu'avec la cible que ton habileté lui a dessiné sur le dos, même les plus mauvais des brigands auraient compris le message.

    Le temps de compter jusqu'a cent et te payer, et tu emboites le pas des suspects, mais tu es en train de pousser la porte du bar quand une main agrippe ton bras pour te stopper dans ton élan.

    Derrière toi, au bout de la main qui vient de te retenir, un petit vieux frêle et barbu a l'air sympa, mais qui doit avoir un boulot qui l’emmène souvent dormir dehors, vu son accoutrement et sa propreté un peu sommaire. Un genre de colporteur peut être ? Ou un de ces types qui se baladent de villages en villages pour réparer les chaudrons et aiguiser les couteaux ?

    - Hey mon gars, t'es pas d'ici hein ?  Je vais te dire, je l'ai vu tout de suite, rapport à ton tatouage et a ton accent. Et aussi un peu parce que je t'ai jamais vu. Et le vieux Boggy il à l’œil, ça ouais ! On la lui fait pas au vieux Boggy quand il s'agit de repérer un truc louche. Pas que tu sois louche hein ? Y'a pas d'offense. Mais, disons que t'es nouveau quoi... Et comme t'es nouveau tu vois, je me suis dit que t'avais l'air de t'embarquer dans une affaire louche. Alors hop, j'interviens.

    Le vieux lance un regard suspicieux tout autour de lui, puis toujours sans lâcher ta main, te fait signe de te rapprocher de lui pour pouvoir te glisser à voix basse.

    - La dame que tu suis, ben je crois bien qu'elle est de la marine... Parce qu'elle a comme qui dirait un uniforme cachée sous sa cape. Alors a mon avis vaudrait mieux pas la suivre si tu veux pas avoir d'ennui. Je dis ça pour toi hein. En tout cas ils étaient temps qu'ils arrivent ceux la, parce qu'il s'en passe des choses louches ici...

    Malgré son allure frêle, et probablement a cause d'une vie a taper sur des chaudrons ou a se défendre contre des animaux sauvages, le vieux a une poigne étonnamment solide pour un type de son age. Et le temps qu'il te raconte par le menu les événements étranges qui se passent dans le village, et que tu arrives a te libérer, le mal est fait. Quand tu jaillis enfin a l'extérieur du bar, il n'y a plus ni traces de ta mère, ni de la bande qui la suivait !

    Une rapide recherche en te mettant à sa place sur le thème, "dans quelle direction j'irais si j'étais une officielle de la marine en train de tendre une embuscade a des truands" te mène rapidement vers une ruelle discrète qui se finit en cul de sac. Et ou il est clair que personne ne t'attend.

    - Boudu de boudu. Mon gars, je crois bien qu'ils l'ont eu !

    Derrière toi, le vieux qui t'a visiblement suivi à la trace, est un train de brandir un truc qu'il vient de ramasser à l'entrée de la ruelle. Un des galons de l'uniforme de ta mère.
      Bien que le plan improvisé avait rapidement prit la sauce Fû se retrouvait désormais bloqué aux mains d'un vielle homme non seulement ce dernier était plutôt envahissant mais en plus de cela le jeune blond avait quelques peu du mal à se défaire de sa prise. Ecoutant son blabla incessant il continuait de scruter les alentours étant désormais pressé par le temps. "Heu ouais. Merci papy, c'est très gentil de ta part mais tu m'excusera j'ai des choses à faire." Avait-il répondu nonchalamment avant d'enfin réussir à se sortir du bar. Une fois arrivé dans la ruelle Fû réalisait la catastrophe que ce vieillard avait produit en le retenant si longtemps. A tel point qu'il se mit à se demander si ce dernier qui l'avait suivi, n'était pas de mèche avec les autres. Après tout, il ne l'avait pas vu entré avec eux mais peut-être était-il déjà sur place ? Quoi qu'il en soit il lui fallait agir vite car désormais deux options s'offraient à lui.

      "Tu es qui exactement ? Et pourquoi tu me suis ?" Demandait-il au vieux en se saisissant de ce qu'il venait de ramasser comme si cela lui avait toujours appartenu. "Roh, puis j'ai la flemme d'écouter tes excuses en réalité." Soudainement il dégainait sa lame et venait la déposer sous le menton du vieille homme en le regardant droit dans les yeux. "C'est pénible... Comment on peut être vieux et à la fois aussi dynamique... Tu es l'antithèse de ma personne..." Fit-il sans vraiment de raison apparente avant d'appuyer légèrement sur la lame pour donner de la consistance à ces prochains mots. "Tu es avec eux Papy ? Les gars qui ont choper la marine ?" Demandait-il en fronçant les sourcils. Même s'il n'était absolument pas expressif usuellement, Fû ne pouvait pas se contraindre à laisser sa mère dans une position délicate aux mains de gens capable de tuer pour leurs idéaux.

      Suite à sa question et pour ajouter un peu de poids à ses arguments il dégainait son arme et la pointait en direction du crâne du vielle homme. "Au cas ou... J'ai bien envie que tu comprennes à quel point je ne joues pas actuellement." Ajoutait-il en amorçant le chien à l'aide de son pouce tandis qu'il poussait un peu plus avec le point de la lame sur son cou laissant celle-ci entailler la peau de l'homme qui était au bout.

      ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

      Quelques instant plus tôt du côté de Shizuku alors qu'elle était en train de sortir du bar. Râlant encore intérieurement d'avoir perdu son petit jeu elle se mettait en condition et se préparait à entrer dans une ruelle, persuadée que son fils allait arrivé et ainsi que les deux allaient pouvoir prendre le petit groupe en tenaille. Confiante comme personne un fois arrivé dans l'impasse la marine s'était retourner pour constater le nombre ainsi que tenter d'évaluer leurs forces. Une rapide analyse avant de s'essayer à l'art de la punchline. "J'imagine que vous non plus vous ne savez pas ou est Martina Novoselic ?" Demandait-elle avant d'enlever sa cape et de se mettre en position de combat. Ses deux mains venait alors se poser sur ses sabres tandis qu'elle tentait d'apercevoir derrière l'ennemi, la présence de son fils. Sans succès elle soupirait avant de se redresser comme si de rien était. "Bon... Vous m'avez eut... Et maintenant on fais quoi ?" Fit-elle en levant lentement les bras au ciel en laissant derrière elle l'un de ses galons pour laisser une trace de son passage.
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      - Hé mon gars, tu crois pas que menacer avec le flingue et le sabre c'est peu être un peu excessif ? Je ne suis qu'un pauvre petit vieux...

      Mais il est clair que tu l'as percé à jour, son ton s'est fait plus dur, son regard soudain plus sérieux, et au bout de ta lame ce n'est plus du tout un petit colporteur inoffensif que tu menaces.

      - Mais je te conseille de bien réfléchir a ce que tu fais avant d'agir bêtement. Regarde...

      Prenant soin de ne rien faire qui puisse être perçu comme une agression de ta part, le petit vieux plonge lentement une main dans sa poche, et en sort une flasque métallique ressemblant a ce qu'utilise les plus riches pour transporter leur alcool fort. Sans te quitter des yeux, il en dévisse lentement le capuchon, et en extrait un compte goutte remplie d'un liquide jaunâtre. Tenant prudemment son compte goutte, le vieux tend la main pur surplomber un moellon surement tombé d'un des murs proche, et te faisant un clin d’œil il lâche une goutte dessus, causant une petite explosion qui vaporise le caillou !

      Une surprise qui ne suffit évidemment pas à te faire baisser la garde, et il ne te faut qu'une seconde pour que ta lame retrouve sa place contre sa gorge pendant qu'il referme sa fiole...

      - Ce que je veux te dire mon gars. C'est que si tu me plantes et que je trébuche.

      Le vieux ouvre lentement son manteau, pour te laisser contempler, cousus dans une sorte de gilet qui lui enserre le corps, des dizaines de flasques comme celles qu'il tient à la main.

      - Alors les cartes de l’ile seront plus valables...

      Match nul ? Peut être

      - Maintenant qu'on est au clair on peut causer. Moi je suis avec les gars qui ont coincés la dame de la marine, et du coup, toi, je suppose que t'es avec elle hein ? Qu'est ce que vous voulez et qu'est ce que vous foutez dans le coin ?
        Stoïque, le jeune blond avait observer l'homme faire son petit cinéma consistant à l'intimider. Cependant Fû ne semblait absolument pas avoir changer d'attitude, au contraire, s'il avait durant un instant été surpris par l'explosion minuscule il n'avait absolument pas hésiter à garder l'homme en joug dés qu'il eut finit son speech. "Ce n'est que la deuxième fois que j'fais ce métier et j'ai l'impression que vous êtes tous aussi bête les uns que les autres vous qui possédez des primes sur la tête... Enfin, je ne penses pas que tu en possède une toi." Disait-il en rengainant son pistolet à sa taille tout en laissant l'homme au bout de sa lame. "Les gens qui possède une prime en générale ils sont pas lâche comme toi" Fit-il avant de descendre le bout de sa lame vers le torse de l'homme. "Tu dis que le liquide contenu dans ces flasques là, créerait une explosion qui pourrait modifier l'ile..."

        Finalement Fû décidait de rengainer son katana tout en gardant sa main soigneusement sur la garde au cas ou il devrait dégainer à nouveau. "Tu m'ennuie. J'en ai rien à faire de ce village, tu peux tout faire peter ça m'est complètement égale. Par contre j'ai un truc à régler avec la femme que vous avez enlever. Alors on vas faire un truc très simple." Fit-il en baillant tandis qu'il semblait complètement décontracté au point de s'asseoir face à l'homme en tailleur comme si de rien n'était. Bien que le chasseur de prime en herbe restait sur ses gardes, tout dans sa position laissait paraître qu'il n'avait plus aucun véritable intérêt à porter à l'homme.

        "Assieds toi... Ou reste debout en vrai je m'en tamponne. J'ai un truc à te proposer." Jamais Fû n'avait ressentit une telle pression dans sa vie et si aucune des ses expressions ne le laissait paraître il était actuellement en train de tout donner pour ne pas ceder à une peur qui pourrait lui couter la vie mais aussi celle de sa mère pour l'instant portée disparue. Attendant patiemment que l'homme cesse d'être sur ces gardes et daigne enfin noué un véritable dialogue Fû commençait à ressembler ses forces tout en restant passif.

        Soudainement alors qu'il sentait qu'il pouvait régler la situation de manière rapide et précise Fû déposait sa main sur son pistolet et le dégainer à une vitesse fulgurante ne laissant pas au vielle homme le temps de réagir. "Lazy... Draw..." Soufflait-il comme l'éternel enfant qu'il était avant d'enclencher le chien et de se mettre à viser le genou de son adversaire. "Lazy shot." ajoutait-il alors qu'il déclenchait la gachette pour venir loger une balle dans le genou. Suite à ça, le jeune blonde se levait et avant même que l'homme puisse réagir à la balle qu'il venait de recevoir dans le genou, Fû était passé derrière lui le tenant par le cou de son bras gauche pour lentement resserrer et lui faire la prise du sommeille tandis que sa main droite venait se resserrer sur celle qui tenait la première flasque. "Lazy... Shift..." Terminait-il en espérant pouvoir bientôt retenir l'homme et l'empêcher de retomber sur lui-même trop violemment ou encore éviter qu'une des flasques ne reçoivent un choque trop brutal pouvant les faires exploser.

        Résumé du combat:
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        Un coup de feu et une agression violente plus tard, et tu te retrouves dans la ruelle avec un vieux monsieur proprement assommé et qui pisse le sang par le trou que tu lui as fait dans la jambe. Mais en tout cas, rien n'a explosé. Du moins pour le moment.

        Tu es en train de le dépouiller de ses explosifs quand une douzaine de locaux, surement attirés par le coup de feu, débarquent prudemment dans la ruelle. Vu leur attirail il doit s'agir de fermiers locaux jouant à la milice, en tout cas ils ont des bâtons. Et visiblement autant d'expérience du combat que toi du ballet classique.

        Et c'est au moment ou le plus téméraire du groupe, ou le meneur, t'interpelle pour te demander ce qui se passe et qu'est ce que ce bordel et pourquoi le vieux Sam est blessé, que le vieux Sam choisit de se réveiller.

        Et comme le ferait la plupart des gens ayant pris une balle dans le genou, il se met immédiatement à brailler.

        -Putain de bordel de merde ! Ce taré m'a mis une balle dans le genou !!

        Ce qui, réflexe épidermique oblige, incite immédiatement la bande de paysans a se regrouper en serrant leurs bâtons, avec un air on ne peut plus menaçant, dans l'attitude classique du villageois xénophobe qui trouvent assez déplaisants les jeunes étrangers en général, et particulièrement ceux au look bizarre qui viennent tirer sur les gens dans les rues paisibles des villages qui étaient bien plus calmes tranquilles avant leur arrivée, et dont les vaches seraient surement mieux gardés s'ils restaient chez eux s'occuper des leurs...

        - Lâche ton arme !
        - Et lâche le vieux !
        - Ouais ! Lâche tout !
        - Et donne ton or !
        - Mais n'importe quoi, on est pas des voleurs !
        - Ah oui... désolé...


        Dernière édition par PNJ Requiem le Sam 4 Fév 2023 - 9:20, édité 1 fois
          "C'est une mauvaise plaisanterie..." Fit le jeune garçons en entendant s'attrouper tout les vieux du coin autour de lui alors qu'il était entrain de désamorcer le vielle homme. Fû ne faisait vraiment pas attention aux personnes qui venaient d'arriver tant elle ne semblait pas représenter un danger, s'était mis dans l'idée de faire un garo au vielle homme qu'il venait de blesser car il allait avoir besoin de ce dernier pour le conduire tout droit vers le repère des révolutionnaires. En attendant Fû n'avait pas le choix et devait désormais désamorcer la situation avec les civils pour que tout ce qu'il avait accomplit jusqu'à présent n'ait pas servit à rien.

          "Vous avez dû entendre parler de moi messieurs les villageois. Je suis le fils de la Lieutenant Colonelle Red Eye, Ginka Fû. Cette homme que je viens de neutraliser avait des fioles d'explosif autour de lui et si vous y avez porter un peu attention ce sont les choses que j'ai déposer juste à côté de moi. Une goute du liquide d'une de ces fioles suffit à créer une explosion alors comme il en possédait tout cette quantité et à décidé de me menacer de s'en servir je l'ai neutralisé. Pour ceux qui douterai encore de mon identité je peux aussi vous dire que je connais la personne qui à sauvé ce village il y a peu. Rio le chasseur de prime, c'est un collègue. Un homme poisson avec un regard d'aveugle un peu trop... Non.. Beaucoup trop passionner par les plantes et la médecines. Ca vous parles cette description ? Comment une personne lambda pourrait avoir autant juste sur une personne qu'il n'a jamais vu hein ? Posez vous les bonnes questions... J'imagine." Soudainement et sans même prendre la peine de regarder les gens qui l'entourait Fû saisissait le vielle homme par le col et le soulevait sans que ses pieds ne puisse toucher le sol pour le transporter comme un vulgaire sac de pomme de terre.

          "Cet homme fait partie du groupe à l'origine des enlèvements des enfants du villages, si vous ne me croyez pas croyez ceci." Ajoutait-il avant de montrer le galon que sa mère avait perdu avant de se faire enlever. "Il s'agit d'un des galons appartenant à ma mère qui était avec moi en train d'enquêter sur le groupe d'individu quand ils ont fini par l'enlever." S'avançant vers le groupe sans montrer aucune animosité Fû espérant que la vérité qu'il venait de donner allait suffire à le sortir de ce mauvais pas. Bien qu'il faisait tout de même attention à ce que son colis ne bouge pas trop ou tente de s'enfuir, il était maintenant obliger de faire attention à ce que personne n'essaie de le retarder en l'attaquant.

          Coup du sort ou de la chance au coin de la ruelle étaient adossé deux jeunes hommes que Fû reconnaissait quasiment instantanément puisqu'il s'agissait de ceux qui plus tôt avait donner l'information pour l'enlèvement du nourrisson. "J'me disais bien que ta tête me revenait pas tête de dragon. Hey les vieux, il dit la vérité il s'est énervé tout colère quand j'ai raconter pour mes voisins qui avait perdu leur gosse. J'sais pas trop ce qu'il se passe après l'épidémie de la dernière fois mais moi je le crois. Il était bien avec une femme tout à l'heure quand je l'ai croisé. Laissez les passer, de toute façons s'il est vraiment qui il prétend être, vous penser sincèrement pouvoir venir à bout du fils de la Lieutenant Colonelle ? Rêvez pas trop..."
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          - Moi aussi j'étais avec une femme tout à l'heure, je vois pas ce que ça prouve !
          - Et puis, si la colonelle avait été vraiment capturée, est ce que c'est pas les méchants qui auraient son insigne ?
          - Et donc... Logiquement... Si c'est lui qui a son insigne... Alors c'est lui le méchant ?
          - Hum... Pas forcément je crois.
          - Ouais, ça dépend.
          - En tout cas pour les explosifs y'a une explication, le vieux Tim il est mineur.
          - Exactement je suis mineur ! Et il m'a mis une balle dans le genou !
          - Y'a bien un rapport avec les enfants enlevés alors ?!
          - Mais non, mineur avec des cailloux ! Tu sais, il creuse du coté de l'ancienne ferme du père Millet. Avec la bande d'étrangers la...
          - Ah oui je me souviens ! Crétins d'étrangers...
          - Dites, les premières disparitions d'enfants, c'était pas a peu prés au moment ou ils ont commencés à exploiter la mine ?
          - Ils utiliseraient des mineurs mineurs ?!
          - Mais alors... Le gamin a raison ?
          - Hé gamin. On fait quoi maintenant ? On va a la ferme ?
          - Ouais ! Lynchons tous ces étrangers !

          Et en quelques instants tu es entouré d'une bande de paysans xénophobes bien décidés à aller tabasser de l'étranger, et qui t’emmènent droit vers la fameuse ancienne ferme du père millet ou serait installé la bande de truands qui ont probablement kidnappé les enfants et ta mère... A part le fait que tu n'as pas l'impression de contrôler grand chose, les choses avancent non ?

          - Héy gamin. Si tu veux revoir ta mère en vie, tu ferais mieux de trouver une meilleure tactique d'approche...
            Rare étaient les occasions de voir Fû exprimé une émotion mais lorsque la bande de paysan s'étaient mise à résonné d'un manière si simpliste que ridicule, ce dernier avait écarquiller les yeux stupéfait par la stupidité ambiante probablement inhérente à leurs petit village. S'il n'était pas en mesure de comprendre comment, ni pourquoi toujours était-il que désormais le petit groupe improvisé se retrouvait exactement à l'endroit ou était sensé être les fameux révolutionnaires. En réaction à ce que lui avait dit le mineur au bout de son bras, Fû lui donnait un coup sur la tête venant immédiatement l'assommer pour enfin se débarrasser de ce parasite et avoir les mains libre. "Une tactique d'approche..." Fit-il songeur en laissant retomber le corp de l'homme à ses pieds avant de venir le ligoter fermement pour être sur qu'il ne bouge pas même en cas de réveille.

            "C'est chiant..." Soupirait-il avant de regarder au alentour. Si le village n'était pas bien grand, la ferme elle faisait presque la taille de ce dernier. Un pâturage non-entretenu à perte de vue avec une petite maison en plein milieu accompagné d'une gigantesque grange pour le bétail surplombant le tout. La grange n'étant pas très loin de la maison il était assez rapide de deviner que cette dernière servait très certainement de prison tandis que la maison elle faisait bien évidement son office. "Messieurs, vous savez le faire j'en suis sur. Faites entendre votre voix, crier votre mécontentement." S'était-il targuer de leurs ordonner en lançant lui même la première salve histoire de les motiver. "RENDEZ LES ENFANTS ET RENTREZ CHEZ VOUS !!!" Hurlait-il devant la porte de la maison avant de soudainement se faufiler derrière le groupe désormais un peu plus excité qu'en arrivant.

            Pendant que l'agitation commençait à se faire devant la maison et ayant prit soin de bien cacher la belle au bois dormant, Fû se faufilait profitant de sa présence naturel proche de zéro pour se faire remarquer le moins possible afin d'arriver prêt de la grange espérant y retrouver sa mère ainsi que les quelques enfants qui avait été enlevé. Bien évidement la cohue dehors avait alerté les gardes de la grange aussi, qui très certainement allait envoyé quelqu'un pour vérifier ce qu'il se passait profitant que deux d'entre sortent pour se faufiler derrière, le chasseur de prime se retrouvait désormais à l'intérieur face à une poignée d'homme le fixant bouche-bée. Un rapide coup d'oeil des environs lui avait confirmer qu'il ne s'était pas tromper. Une vielle dames était pencher sur des berceaux de fortunes tandis qu'il apercevait sa mère accrocher d'une corde à une poutre séparant les différents boxe pour le bétail. "Je suis rentré." Disait-il stoïquement à l'intention de se mère qui en le voyant entrer avait déjà eut le sourire aux lèvres et s'était déjà mise à se défaire de ses liens, comme elle l'avait apprit au seins de la marine. "Bienvenu à la maison. Hihi" Rétorquait-elle tandis qu'elle plongeait à toute vitesse sur le garde face à elle qui lui tournait le dos afin de le désarmer et de s'emparer de son arme.

            Sans plus attendre le blond se saisissait d'un de ses katanas en se mettant en garde prêt à en découdre avec tout ceux qui souhaiterait l'empêcher de sécourir sa mère ainsi que les enfants. "Allons-y, j'suis épuisé de vous chercher depuis ce matin..." Fit-il nonchalamment comme si la bataille était gagné d'avance.
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            Tu arrives visiblement en plein préparatifs de départ, les berceaux sont vides, et la vieille dame était visiblement en train de les farcir d'explosifs pour les transformer en piège mortels quand tu déboules dans la grange comme un chien dans un jeu de quilles. Quand a ta mère, si elle vient effectivement de se libérer, il est clair qu'elle ne va pas bien, son épée oscille dans sa main, et elle semble avoir le plus grand mal à se tenir debout et en garde.

            - Ils m'ont empoisonnés, c'est comme ça qu'ils m'ont eu. Mais ça va passer, t'occupes pas de moi !
            - Tu parles que ça va aller ! Allez mes petits, tabassez moi ce gamin !

            Galvanisés par les ordres de la grand mère, la demi douzaine de sbires se reprend, et entreprend de t'encercler prudemment avant de te tomber dessus tous en même temps, pendant que leur patronne, ou leur mamie ? Plonge sa main dans sa robe pour en sortir un monstrueux tromblon qu'elle pointe droit sur toi avant de presser la détente.

            En temps normal, éviter la volée de plombs serait déjà compliqué, mais dans cette situation, se jeter simplement de coté laisserait ta mère complétement vulnérable.

            Du coté de la maison, un villageois se décide a ouvrir la porte, et se fait immédiatement disperser avec une bonne partie de la bande quand les explosifs laissés par les bandits propulsent dans les airs toute la baraque.
              Malgré la situation quelques peu désastreuse dans laquelle le chasseur de prime en herbe se retrouvait, voir sa mère l'avait terriblement rassuré même si toutefois cela n'avait pas pu se lire sur son visage alors imaginez bien qu'entendre de sa bouche qu'elle avait été empoisonné n'était absolument pas quelques chose qu'il pouvait supporter. Au contraire cela l'avait rendu très énervé... Son visage se crispait tandis que ses sourcils se fronçait et son regard peu à peu semblait se vider de l'humanité qui était en lui. Pour comprendre ce qui était en train de se produire il fallait bien comprendre que depuis qu'il s'était lancé le défis de devenir chasseur de prime, Fû s'était juré de ne prendre la vie d'aucune personnes qu'importe ce qu'elles avaient pu faire et désormais il n'était plus si sur de vouloir respecté cette volonté. "Après tout... Je n'ai ramené que la tête de ma toute première prime..." Avait-il dit froidement en dégainant son sabre s'appretant à recevoir la charge de plusieurs ennemis.

              En entendant ces mots Shizuku écarquillait grand les yeux comprenant parfaitement ce qu'impliquait celles-ci. "Fû ! Je ne vais pas mourir !" Hurlait-elle de toute ses forces tandis qu'un ennemi s'était vu directement empaler par son fils qui ensuite dirigeait l'homme comme bouclier pour contrer complètement le tire. "Bien entendu que tu ne va pas mourir, car je vais tous les tuer." Retorquait-il avant de se reculer laissant son premier adversaire gisant au sol. Voir rouge, c'était une expression utiliser pour exprimer une colère dans laquelle une personne était plongé et qui empêchait très souvent un raisonnement quelconque d'atteindre cette dernière. Dans le cas présent cette expression lui collait parfaitement à la peau car sans l'égard d'un doute le blond n'allait faire de cadeau à personne durant cette danse que ses adversaires avait décider de mener avec lui.

              Restant parfaitement sur ses appuis Fû parait chaque coup qu'on lui envoyait, semblant quasiment intouchable y compris lorsqu'on l'attaquait de dos, l'adversaire ne semblait pas arriver à la toucher ou du moins très peu. Les coups parvenant à le saisir par moment étaient ceux arrivant d'un angle mort et bien qu'il en ressente la douleur, cela ne semblait absolument pas briser sa concentration pour parer ou esquiver les suivants. "Lazyness stance." Soufflait-il après plusieurs seconde de posture défensive. A l'affut de la moindre opportunité d'attaquer à son tour, Fû continuait de maintenir sa technique.

              Profitant que la coordination entre tout les sbires ne semblait pas parfaite Fû se mettait directement dans une contre attaquer. Premièrement il se mettait sur la droite d'un homme plutôt frêle avant de venir directement sectionner le bras avant de se retourner et de faire face à un deuxième homme à qui cette fois il tranchait la jambe pour enchainer ainsi de suite sur les trois autre qui était sur sa gauche et s'apprêtaient à le charger. L'un se fit proprement décapité retombant de tout son poids sur la trajectoire des deux autres qui se laissant déstabilisé par leurs allié mort venait chacun leurs tour se faire trancher respectivement le bras droit à la jonction de l'épaule et la jambe droite un peu au dessus du genou.

              Six de moins et donc la demi-douzaine s'était vu anihilé en moins d'une minutes tandis que désormais le blond était recouvert du sang des ennemis qui partiellement en vie ou complètement mort était désormais dans l'incapacité de continuer le combat. "Lazy sharp chain..." Soufflait-il à nouveau tandis qu'il se tournait directement vers la vielle dame avant de dégainer à toute vitesse son arme de la main droite. Reprenant une petite inspiration et espérant de tout coeur que cette dernière n'ait pas eut le temps de recharger le temps qu'il s'occupait des sbirs, il se mettait à viser la tête pour ensuite tirer.

              Résumé du combat:
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              - Saloperie d'assassin de marines !

              Devant le massacre que vient de subir son équipe, la vieille dame ne se laisse pas démonter. Soit ces types ne sont rien pour elle, soit elle a de vieux nerfs d'acier, aiguisés par des dizaines d'années d'expérience de la clandestinité. Ou alors elle a juste bien compris que le combat du jour était un combat a mort, et qu'elle n'avait plus grand chose à perdre.

              En tout cas elle a délaissé le tromblon pendant que tu te battais, probablement bien trop long à recharger pour être utilisé plusieurs fois en combat, et à la place elle plonge la main dans le berceau le plus proche, en ressort avec une grenade dans chaque main, en allumant simultanément les mèches pour les jeter toutes les deux dans votre direction.

              Une attaque qui semble un instant parfaitement suicidaire, jusqu'a que les grenades explosent en noyant la zone, non pas dans une explosion meurtrière mais dans un épais nuage de fumée qui plonge toute la salle dans une vraie purée de pois grise, poisseuse a l'odeur acre et étouffante. Et t'interdit de viser correctement quoi que ce soit.

              - Je vais vous disperser tous les deux !

              Le cri de guerre de la grand mère semble évidemment venir de nulle part, et seul un léger mouvement dans la fumée te signale quand elle jaillit devant toi en brandissant un marteau aussi grand qu'elle, et dont la masse porte coté cible un engin explosif, et de l'autre un dial de vent pour en décupler la vitesse et l'impact.

              Le genre d'arme dont les dégâts doivent étre plus proche de ceux d'un boulet de canon que de n'importe quoi d'autre.
                "Fûuuuuuu ! Je vais bien ! Reprends tes esprits bon sang !" Face au carnage que venait de commettre son fils la mère ne pouvait plus restée en place et ce malgré son incapacités à bouger à cause du poison qu'on lui avait injecté. Se mouvant lentement mais surement vers Fû, Shizuku se mettait à cracher du sang à cause des effets secondaire du poison et alors que le jeune chasseur de prime s'apprêtait à se ruée sur le vielle dame en ignorant les grenades qu'elle venait tout juste d'allumer et de balancer, ce dernier ressentit une immense douleur lui parcourir l'échine alors que la fumé commençait peu à peu à remplir la pièce. Non seulement le jeune garçons venait de prendre un claque derrière la tête de la père de sa mère pour lui remettre les idées en place mais désormais les deux devaient faire face à l'attaque imminente de la vielle dame.

                Les pensées de Fû semblait brouillé par sa colère tandis qu'il s'était déchainé quelques seconde auparavant mais la claque qu'il venait de recevoir avait eut pour effet de le faire revenir à la réalité, s'il tuait cette grand-mère il n'aurait aucun moyen pour trouver un antidote et même s'il en avait un sous la main, peut-être n'aurait-il pas le temps de le faire confectionné. Danger en approche alors qu'il avait l'impression d'avoir retourner la question un milliard de fois dans sa tête durant la petite seconde qui s'était écoulé. Son corps réagissant au quart de tour Fû poussait sa mère pour rester seul sur la trajectoire du marteau tandis qu'il prenait le coup de plein fouet.

                L'impact l'avait projeter dans les foins derrière lui tandis qu'il avait réussi in extrémis à sauvé Shizuku. Cependant son actes héroïque n'était absolument pas sans prix cas à peine avait-il encaissé l'impact que la bombe s'était enclencher et avait eut pour effet de lui brûler tout l'avant bras gauche ainsi que son flanc, laissant un fumet de viande cuite à point mélangé à une odeur de tissu brûlé. "AARRRRRRH" Avait-il hurler de douleur alors qu'il peinait à se relever le plus rapidement possible pour ne pas subir un second assaut. "Les pirates... Les révolutionnaires... Vous êtes tous pareil... Vous tuer les gens pour vos idées ou pour des trésors débiles..." S'était-il mis à marmonner en déchirant de sa main droite les restes de sa chemise calcinée. "J'ai trop la flemme d'essayer de comprendre des gars comme vous. Par contre, grand-mère. Aujourd'hui t'a réussi à faire un truc que même m'a mère avait pas encore réussit à faire. Tu m'a motivé comme jamais. Tout l'énergie que je gardais précieusement, je vais l'utiliser pour vous empêcher de nuire toi et ton organisation de merde. Révolutionnaire ? MES COUILLES !!!" Alors qu'il était en train de créer un monologue pour gagner du temps ainsi que de récupérer son souffle Fû se mettait maintenant à charger à tout vitesse vers la grand-mère.

                "VOUS ALLEZ RIEN REVOLUTIONNER DU TOUT !!! VOUS ETES JUSTE DES KIDNAPPEURS ET DES MEURTRIERS !!!!"  Arrivé à bonne distance Fû serrait fermement son katana des deux mains. Son avant bras et son flanc calciné n'était pas les seules blessures que cela lui avait causé puisqu'il pouvait ressentir en se contractant pour attaquer de les os de son avant bras ainsi qu'une côte s'étaient probablement fissuré. Enchaine les coups de sabres de manière très rapide pour neutralisé la vielle dame Fû grimaçait de douleur alors que sa vision se troublait très légèrement. Même s'il visait un attaque non létale sa maîtrise du sabre souffrait quelques peu de son état physique. Les deux premier coup avait été nette et précis venant trancher dans les genoux tandis que les trois suivant un peu moins précis avaient tranché respectivement l'air, les cheveux de la vielle femme et l'épaule droite qui tenait l'arme.

                Essoufflé après son attaque et espérant avoir réussi à neutralisé sa cible Fû prenant quelques pas de recul pour observer la situation tentant tant bien que mal de reprendre son souffle et restant toujours sur ses gardes.

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                Quand la fumée se dissipe, c'est pour révéler ta victoire. Incapable désormais de brandir son arme et de se battre, ton adversaire s'est effondrée au milieu des berceaux abandonnés, pissant la sang par une demi douzaine de plaies profondes, et visiblement désormais tout à fait incapable de combattre.

                - Des meurtriers ? Qui a tué le premier ici si ce n'est toi ? Alors que de notre coté nous avions pris soin d'épargner même cette espionne plutôt que de simplement l'éliminer...

                Elle esquisse un geste vers son marteau, puis renonce, laissant retomber sa main dans un des berceau au sol autour d'elle, celui dans lequel elle trifouillait quand tu as fait irruption dans la maison.

                - Mais évidemment, ce sont toujours les mensonges des vainqueurs et des puissants qui font foi, et nous autres ne pouvons guére que tenter d'en perturber le récit.

                Un déclic parfaitement audible se produit dans le berceau, pendant que la vieille dame te lance un regard vengeur !

                - Pour la cause !

                - Fûuuuuuu ! Sors de la !

                Et pendant que ta mère et toi jaillissez à l'extérieur de la grange, celle ci est a son tour pulvérisé par une violente explosion.
                  C'était ainsi que Fû découvrait de la plus brutale des façons, la dévotion qu'avaient les révolutionnaire pour leurs cause. S'il avait eut le temps de s'échapper de justesse en compagnie de sa mère, le jeune blond regrettais amèrement les choix qu'il avait fait lors de la libération de cette dernière. Tuer des personnes par pur rage et sans prendre la moindre petite seconde pour réfléchir était très clairement en train de lui peser sur le morale, toujours était-il que désormais Shizuku se retrouvait empoisonner avec aucune possibilité d'être guérie sans un médecin qualifié...

                  Essoufflé et les sourcils froncé, le jeune chasseur en herbe constatait qu'en plus d'avoir frôler la mort à cause d'une explosion l'impliquant lui et sa mère, les courageux villageois s'étant porté volontaire pour lui venir en aide étaient eux aussi en mauvaise posture puisqu'une autre explosion les avaient quasiment tous assommé alors qu'ils avaient essayé de délogé le prétendu reste des criminelle à l'intérieur de la maison. "C'est des grands malades ces révolutionnaires..." Pestait-il en se tenant les côtes semblant grandement souffrir des coups qu'il avait pu recevoir lors de son précédent combat. Malgré la culpabilité toute aussi présente dans son esprit que la douleur dans ses membres, l'émotion que ce jeune homme habituellement stoïque démontrait était sans nulle doute la colère qui crispait de plus en plus ses sourcil et assombrissait son visage à mesure que son regard balayait les environs.

                  "Si parmi vous tous il en reste encore en mesure de se lever, faites-le et portez les blessés. Si vous êtes paralysez par la peur et non physiquement, c'est que vous êtes en vie. Vous avez eut le courage de venir jusqu'ici et c'est déjà très bien. Aidez les vôtres et rentrer vous soigner. Je m'occupe du reste." Fû s'était mis parler comme si était déjà établi dans l'esprit de tous qu'il serait le chef des opérations, comme s'il était né pour leader cet expédition improviste en compagnie d'homme non entrainé. S'il avait jusqu'ici employé la ruse pour être suivi, il avait désormais toute l'allure d'un homme à qui on peut faire confiance et qui est rempli de sagesse.

                  Sous le regard de sa mère bouche-bée le fils s'était ensuite assis au sol tout en grimaçant de douleur. Un regain d'énergie n'allait absolument pas être de trop pour continuer cette mission mais surtout, il avait remarqué qu'aucun combat n'avaient eut lieu en dehors du sien et donc l'autre prime ainsi que les enfants n'étaient pas encore complètement hors de danger. "J'ai cru comprendre que vous aviez de très bon médecin au village alors s'il vous plait, occuper vous de ma mère, elle a été empoisonné. Toi là, va chercher de l'aide, le bruit à forcément du alerté d'autres villageois, intercepte-les pour qu'ils nous viennent en aide." S'était adressé au seul homme encore debout qui, en était de choc, semblait vouloir se contenter de regarder tout le monde sans bouger le moindre muscle.

                  Même s'il n'avait pas fait preuve d'un très grande éloquence, son calme olympien avait réussi à donner l'effet escompter. Les villageois se mettaient enfin à bouger et exécuter les ordres qu'avait donner le blond sans même véritablement contester car à leur yeux, qui pouvait être mieux placé pour les guidé dans un tel chaos que la personne qui semblait être la plus calme et rationnelle ?

                  Après une petite heure le statu quo était débloqué alors que des villageois curieux qui étaient venu pour voir ce qu'il se passait avaient rapidement mis la main à la pâte pour ramener soin et médecin en suffisance. Un campement de fortune s'était ensuite construit à plusieurs mètres des décombres tandis que la marine avait également investit les lieux sous les ordres direct de la colonelle. Un dizaine de soldat avaient été placé sous le commandement de Shizuku qui, après avoir bu un remède à base de plante provenant de la boutique d'un certain Rio, semblait rapidement reprendre des couleurs.

                  Plus tard dans la tente réservé à la marine, Shizuku était assise sur son lit de camp tandis que les soldats s'étaient attroupé en face d'elle en attendant que cette dernière leur donne des explications ainsi qu'un résumé de l'opération en cours. "Comme vous le savez messieurs, nous sommes actuellement sur la trace de dangereux révolutionnaire qui auraient été aperçu dans ce petit village et seraient de toutes l'évidences à l'origine des disparitions d'enfants qui ont été commises ici même. Nous parlons ici de l'organisation connue sous le nom de Saturn. À sa tête un dénommé Harlem Snake prime actuelle cinq million de Berries. Son bras droit experte en explosive Martina Novoselic, prime deux millions de Berries et les suivants partout avec un dévotion sans commun pareil "Les Anneaux" les sbires de Saturn. Vous savez désormais qui nous affron..."

                  Alors que sa mère était en train de briefer ses soldats Fû, lasser et ayant et tout le loisir de récupérer des force, était sortit de la tente. Il soulevait ensuite son tee-shit pour constater les soins qu'on lui avait apporté, la douleur provenant très certainement d'une côte froissée semblait bien moins l'ennuyer que la non-culpabilité qu'il ressentait à l'égare des vies qu'il venait de prendre. "Connerie..." Pestait-il en fronçant à nouveau les sourcils avant de se mettre en route vers la grange où mamie explosion avait fait son œuvre.

                  Par chance le feu avait fini par s'éteindre de lui même ne trouvant plus de carburant pour s'alimenter, Fû pouvait donc librement parcourir du regard les décombres encore fumant et aussi noir que du charbon à la recherche d'indice ou même de cadavre qu'il pourrait fouiller afin de pouvoir poursuivre l'enquête. C'était alors qu'une criante vérité lui faisait face. "Un, deux, trois, quatre, cinq, six.... sept ? J'ai perdu le compte ? Non... La vielle !" Sans plus attendre Fû sortait de sa poche l'avis de recherche de Martina Novoselic qu'il avait prit quelques instant plus tôt dans la tente pour pouvoir en réclamer la prime plus tard. "Ingénieure en explosif... Ingénieure... Une personne qui maîtrise assez son sujet pour être appelé ingénieure par la marine, assez intéligente pour créer une arme explosive et la manier sans elle-même subir des dégâts... Peste !"

                  Sans plus attendre Fû rangeait l'avis de recherche et se mettait à regarder les environs. Méthodiquement ses yeux inspectait les extrémité des décombres, l'objet de sa recherches ? Du sang. Il avait réussi à blessé Martina et même si elle devait très certainement possédé une tenue ignifugé, aucune chance qu'elle ait put empêcher son sang de couler dans la précipitation d'un explosion forcé. Après tout si mère et fils avaient eut le temps de sortir avant l'explosion, quelqu'un l'ayant prévu possédait forcément un coup d'avance et avec une tenue adéquate les risques d'être entièrement prit dans une explosion que l'on mis au point soin même étaient  possiblement minime. C'était sur cette théorie que le chasseur de prime misait pour boucler l'enquête.

                  Bingo ! Théorie exact après plusieurs minute à inspecté Fû avait fini par trouver ce qu'il cherchait et sans plus attendre il se mettait à suivre la piste. Des trainées de sang saccadées semblait lui offrir une piste de choix, une piste qui allait directement le conduire aux enfants et à mamie explosion. Suivant sans relâche et à un rythme soutenu les traces de sang il était finalement tombé sur un vielle Novoselic adosser à un arbre haletante et grimaçante de douleur qui fronçait instantanément les sourcils en voyant le jeune blond s'approcher d'elle en dégainant immédiatement son sabre. "Si...proche du but..."  Râlait-elle avant de baisser les bras en regardant vers le ciel tout en affichant une mine déconfite. "Les gamins... Vous êtes tous pareil... Le p'tiot rebelle, le p'tiot trahi par le gouvernement, le p'tiot élevé par la marine, le p'tiot pirate, le p'tiot révolutionnaire..." Elle affichait ensuite un large sourire en ajoutant "...Harlem.. Vous êtes remplit de rêve et rien vous arrête jusqu'à ce que vous ayez accomplit votre objectif et même après... C'est pour ça les bébés, une armé d'adulte qui ont cessé de rêvé, contre des enfants avec des rêves plein la tête... Ca vallait... le... coup... n'est-ce-pas ? Harl... em.." Soudainement un silence de mort tandis que la faune reprenait ses droits et que plus rien à part les quelques insectes et animaux nocturne ne pouvait briser le silence d'une nuit étoilé ou la vielle dame rendait son dernier souffle.

                  Stoïquement Fû pliait le genou et venait respectueusement fermer les yeux encore ouverts de la vielle dame avant de se relever et observer les alentours. Si la vielle dame avaient prit cette direction il était persuadé que ce n'était pas sans raison et c'était ainsi que son regard se déposait sur ce qui ressemblait à une mine abandonnées à quelques mètre dans la direction qu'avait prit la femme. Le temps d'une petite minute de silence ainsi qu'une pause de cinq minutes et notre chasseur de prime bien décider à ne plus impliquer qui que ce soit, s'avançait probablement au devant d'un combat éprouvant en foulant l'entrée de la mine...
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