Opération Valkyrie Partie 2/2
L'éveil du phénix
Après la conquête de Manshon, le chef d'équipe de Farore lui ordonne de partir pour l'archipel aux éveillés, sa mission ? Attendre...
Pour la toute première fois de sa vie, Farore avait rejoint Grand-Line. Des années durant, on lui avait vanté la route de tous les périls comme étant l’endroit le plus dangereux du monde, et elle ne savait pas encore à quel point cet adage était véridique. Peu de temps après la défaite des Tempiestas et de la prise de Manshon, on l’avait embarqué sur l’un des navires ayant servi à l’assaut : il avait été remobilisé sur ordre et devait selon les ordres du directeur du Cipher Pol 5, accosté sans préavis sur une île appelée l’archipel aux éveillés. Farore ne connaissant absolument rien de cette île et encore moins ce qu’elle devrait y faire, car oui, fini les prises de décisions. Elle est désormais tributaire des ordres et des missions qu’on lui donne et tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle doit se diriger sur cette île et attendre les ordres. Mais combien de temps ? Quid de sa formation d’agent spécial gouvernemental ? Elle possède certes des compétences indéniables, mais il lui fallait la culture administrative et le cadre juridique pour être en parfaite adéquation avec ses missions.
Nonobstant cette situation, elle profite de la traversée qui s’avère compliquée jusqu’à Reverse Mountain car les mers du Nord sont souvent agitées. La cascade inversée ne pose aucun problème pour l’équipage aguerri qui en a vu d’autres, elle se mêle peu à eux, sentant bien qu’elle est perçue comme une bête de foire, mais aussi comme celle qui a trahi une île au grand complet. Ce statut de « traître », elle devrait s’en accommoder tout du long et faire fi des racontars.
Une fois le cap des jumeaux passé, tout se déroule sans encombre et Farore arrive lentement vers l’archipel aux éveillés. Ce qu’elle y découvre est tout à fait hors-normes. La flore locale semble être si bioluminescente qu’elle parvient à simuler la lumière du jour, pourtant le crépuscule pointe au loin laissant penser que le soleil s’endort déjà derrière l’horizon lointain. Surprise, Farore ne peut s’empêcher de pencher la tête par-dessus la rambarde du navire pour observer avec un émerveillement enfantin ces fleurs si particulières. Satisfait de ses observations, le timonier du navire de guerre annonce la manœuvre d’accostage, une manœuvre lente et millimétrée qui permet au navire d’accoster sans encombre sur l’archipel. Farore ne savait que peu de choses sur cet étrange endroit, elle savait, après avoir su capter quelques conversations, qu’il existe ici une garnison de la Marine, mais que le Gouvernement mondial n’y dispose pas d’une pleine autorité.
Aussitôt, tout fulmine dans sa tête. À la manière dont elle a su sapé les défenses et les ressources de Manshon pour la faire basculer, elle observe tout ce qu’elle voit, fomente des plans irréalisables et fantaisistes en s’imaginant que sa hiérarchie lui autoriserait tel ou tel coup d’éclat pour renverser la vapeur. C’est un brin déprimé qu’elle comprend qu’elle n’est plus libre de ses approches et de ses choix pour réaliser la plupart de ses projets. Et il ne faut pas oublier une chose… Rien ne dis, pour l’heure, que rejoindre le Cipher Pol, ne soit qu’un engrenage pour un plan plus grand, plus vaste. Seul l’avenir nous le dira, mais Farore reste imprévisible et nage toujours à contre-courant, ce qui la rend terriblement dangereuse. Aussi bien pour elle, que pour l’adversité.
Et l’adversité prend bien des visages ! Il y a déjà en premier lieu son directeur qui n’a aucune confiance en elle. Il y a la piraterie sanguinaire, la sanglante révolution… Tant de fronts, si peu de marge de manœuvre. Ne préférant pas s’apitoyer sur sa condition provisoire, Farore décide d’arpenter les marchés flottants en quête d’un endroit ou se restaurer et profiter un peu pour écouter les conversations locales. On en apprend toujours plus auprès du citoyen lambda que du grand monarque.
Lors de la mise en place de ses plans sur North Blue, Farore avait déboursé de coquettes sommes d’argent dans le but de découvrir un fruit du démon bien précis : celui de Ace puis de Sabo, un pirate de légende tout comme un révolutionnaire de légende. L’histoire atteste qu’ils étaient capables de générer du feu à volonté et d’être le feu, que les projectiles et les coups classiques ne pouvaient les atteindre directement.
Une légende pas si improbable lorsque l’on sait que l’un des amiraux de la Marine est capable du même pouvoir, mais un élément plus proche de la foudre et de l’électricité. Et le hasard ou la destinée avait voulu que les dernières informations en date fassent étal de la présence d’un fruit lié au feu sur l’Archipel aux éveillés. Autant dire que si Farore devait rester pour une durée indéterminée ici, il lui fallait prendre les devants et tenter de découvrir ce fruit pour devenir un atout indispensable pour le Cipher Pol.
Toujours en excursion culinaire, Farore découvre un petit restaurant flottant dans lequel elle n’a aucune peine à entrer avant de prendre place au comptoir, entouré de protagonistes divers et variés. Elle parvient à rapidement commander, quelques rouleaux de printemps en entrée, puis un riz parfumé et aux légumes pour réaliser un mariage de saveurs parfait avec le bœuf à l’ail et au basilic.
Elle utilise ses baguettes pour dévorer l’intégralité de sa balade gastronomique et s’octroie même la fantaisie de demandé une bière légère. Lorsque le tenancier du restaurant la lui apporte, le verre de son voisin vacille, sa chute semble inévitable. Dans un geste réflexe, Farore déploie toute sa souplesse depuis sa chaise de bar pour placer un coup de pied parfait sur le verre qui atterrit à nouveau sur le comptoir sans la moindre encombre. Le propriétaire du breuvage observe Farore avec une moue curieuse et ce dernier – tout en dévorant son plat- apostrophe Farore sans la moindre forme de politesse.
« -Ton pied. Le style de la jambe noire hein ? C’est rare de voir quelqu’un se battre sans ses mains. »
« - Ah oui ? Et bien, ce n’est pas courant de ne pas être remercié après un acte désintéressé n’est-ce-pas ? Comme quoi, les apparences sont bien trompeuses. »
« -Hmgrl. Grogna-t-il. Et bien si tu veux des remerciements, il faudra les mériter. Aussi, je possède un dojo sur l’Archipel. Je pratique moi-même le style de la jambe noir… Mon grand-père était un adepte du combat aux pieds et jambes sans pour autant maîtriser ce style. Si tu veux parfaire ton entraînement… Et tu en as besoin. Suis-moi. »
« -Mais, je n’ai pas fini mon repas et il commence à faire nuit et je… »
« -Je n’ai que faire des excuses. Trancha-t-il net. Il se met à envoyer un coup de pied à hauteur du visage de Farore, cette dernière parvient tout juste à l’esquiver sous l’air ahuri des badauds. Elle se lève d’un bond sans comprendre, puis il reprend. La mort n’attend pas que tu finisses ton repas ! La mort frappe n’importe où et n’importe quand, La mort n'est que la mort ; on ne signifie rien par sa mort, mais on la subit. La mort n’attend pas notre bon vouloir ! »
Il assène un nouveau coup, imparable, la tête de Farore tourne d’un quart de tour. Cette fois-ci, elle prend les choses plus sérieusement. Elle hausse sa garde, prépare son jeu de jambe, active sa double garde inversée pour feinter l’adversaire, ce dernier l’observe avec un petit rictus étrange. Elle ne se décide pas à attaquer, il lui faut jouer la discrétion sur cette île, surtout avec son nouveau statut.
« - Écoute papy je suis entraînée et je n’ai pas envie de flanquer une rouste ! »
Poursuivant sa course dans les coups, il enchaîne une série haute et basse pour tenter de percer la garde habile de son adversaire tout en ajoutant sa tirade.
« -L’entraînement n’est rien ! Seule la volonté compte ! J’ai vu des gens entraînés tombés car leur
mentalité faisait défaut ! Tu dois transcender ta condition d’être humain, tu dois te consacrer entièrement à ton idéal. Pour devenir autre chose ! Devenir une légende ! »
Les coups pleuvent par dizaines, Farore en esquive une partie, mais est contrainte d’encaisser certains d’entre eux, mais sa garde tiens bon et l’aménagement du restaurant lui permet de ralentir son ennemi. Les gens autour et le patron ne semblent pas plus affolés que ça de la situation, Farore laisse son pied s’embraser de mille feux avant d’envoyer une puissante charge au niveau du thorax, l’agresseur le bloque, mais peine à éteindre la flammèche sur son imposante manche. Le combat est marqué par une longue pause, le maître martialiste fait un simple signe de tête au patron.
« Mets son plat sur ma note. Fait de même pour le mobilier cassé, je te prie. Dit-il tout en s’inclinant poliment.»
Farore toujours en garde, arque un sourcil et affiche une moue qui feint son incompréhension la plus totale était-ce là une île folle ? L’homme qui ne s’est toujours pas présenté s’avance vers elle avant de lui intimer d’un simple geste du doigt de bien vouloir la suivre. Le nouveau duo rebrousse donc chemin pour emprunter une grande rue avant que l’homme ne désigne un quai, une embarcation taxi pour être plus précis et son batelier invite poliment à bord le fringant duo.
Le rameur entame dès lors son cheminement, il connaît visiblement le maître du dojo étant donné qu’il ne pose aucune question sur sa destination véritable. Ce dernier n’adresse aucun mot à Farore et la jeune femme -encore blessée de son récent affrontement avec les Tempiestas- en fait de même, préférant préparer sa défense au cas où. Dans quoi pouvait-elle vient s’embarquer cette fois-ci ?
L’embarcation fait une halte sur un ponton en bois primitif, laissant descendre ainsi Farore et le maître. De là, elle peut apercevoir quelques volcans au loin vomissant des torrents de fumée d’un noir profond, ce même noir qui compose les costumes de Manshon. Ils se trouvent désormais sur une île minuscule qui compose l’archipel, l’île où se situe le dojo du maître. Ce dernier l’invite d’un simple geste de la main pour lui montrer le chemin de l’entrée de son modeste bastion. À l’intérieur du bâtiment vétuste, s’entraînent des dizaines d’apprentis adepte du combat. Farore arque un sourcil, l’homme n’avait ainsi pas menti à la dame.
« Et maintenant ? Dit-elle sur un ton résigné. »
Le mentor s’agite à nouveau en soufflant d’épais nuages par ses naseaux.
« Maintenant je vais faire de toi mon meilleur élève. Je reste constamment des étrangers, Grand Line est une source de talent perpétuel ! »
Farore hoche la tête avant de se détendre quelque peu et d’observer les lieux et de s’approprier l’espace. Elle ne savait pas quand son chef d’équipe pourrait bien la contacter, autant profiter de cet instant perdu pour se parfaire dans les combats à venir.
Les jours passent. Puis les semaines, Farore apprends à se battre davantage grâce à la puissance de son nouveau maître et une relation se tisse entre les deux. Une relation basée sur le respect et l’autorité du combat au corps-à-corps. Puis, un beau jour surgit une conversation peu commune.
« Maître Sifudias, que faisiez-vous avant d’avoir ce dojo ? »
L’homme ferme les yeux et hume l’air, comme s’il cherchait dans la pénombre la force et l’insufflation nécessaire pour répondre à une question qui semble si anodine.
« J’étais Commodore au sein de la Marine. Et ce, pour une raison précise. Je me devais de laver l’honneur perdu de mon grand-père. C’était un pirate, il a causé de nombreux torts et certains sont irréparables ! »
« Votre grand-père était pirate ? On ne doute pas un seul instant que c’est possible lorsqu’on voit votre droiture exemplaire. »
« Merci. Mais oui, reprit-il, mon grand-père était un pirate et pas n’importe lequel en fait… Il s’agissait de Marco Le Phénix. Commandant de flotte de l’Empereur Barbe-Blanche ! »
Les yeux de Farore s’écarquillent, elle avait entendu de nombreux discours sur Marco, Ace et Luffy, mais jamais rien de si proche et de si concret, du moins pas mieux que la version officielle.
« Je vous demande pardon ?! Votre grand-père est un criminel de légende ? »
« Oui, et c’est un fardeau suffisamment lourd à porter. Maintenant à ton tour de me dire la vérité. Tu es ici pour une bonne raison, je me trompe ? »
Farore,embarassée, regarde ses pieds pour répondre tranquillement.
« Je fais parti du Cipher Pol 5. Je suis en « attente », car mon passé de criminel inquiète les instances. Je ne peux pas les blâmer, je suis à l’origine des troubles de l’île de Manshon sur North Blue. Le hasard a voulu que je me retrouve ici, un de mes agents de l’époque prétends qu’il existe ici un fruit du démon lié au feu. Je cherche à l’acquérir. »
Un silence s’installe avant que le maître du dojo ne poursuive.
« Tu cherches le logia du feu hein ? »
Farore hoche la tête positivement.
« Je sais où se trouve ce fruit. »
« Vous savez ? »
« Je sais. Je te dirai où, mais ce n’est pas sans condition. »
Farore se lève d’un bond, un air déterminé s’affiche sur son visage qui perd de plus en plus de ses tuméfactions.
« Je suis prête ! »
« Ah oui ?! Et bien soit ! Frappe ce tambour ! »
Farore se dirige en courant vers le tambour et le frappe de toutes ses forces faisant ainsi résonner l’école entière. Une multitude d’élèves sont leurs apparitions pour applaudir Farore tandis que le maître se lève à son tour.
« L’épreuve est simple. Tu dois te rendre sur le volcan de la Caldeira pour t’emparer du fruit du démon qui s’y trouve. Tu seras confronté à tes pires craintes. Au sommet, se trouve un apprenti qui te remettra la suite de l’épreuve. »
Farore s’élance dès lors en dehors du dojo pour rejoindre le ponton et prendre le premier bateau pour l’île de la Caldeira. Une fois sur place, elle se met en route pour une périlleuse ascension. Il lui faut plusieurs heures pour parvenir au sommet où l’un des meilleurs apprentis de Sifudias l’attend. Il lui indique d’un geste autoritaire une couche. Elle arque un sourcil sans comprendre avant de s’allonger, l’apprenti se dirige alors vers elle avec un énorme fumoir qu’il porte à sa bouche. Farore aspire longuement la fumée avant de se relever et de poursuivre sur la crête du volcan.
Une fumée opaque se met à grossir tandis que ses sens s’affaiblissent. L’île et ses environs ne sont plus perceptibles. Dans ce brouillard opaque perpétuel, Farore avance à tâtons avant qu’une flamme bleue ne fasse sont apparition, puis plusieurs. Le brouillard sese fait moins dense laissant apparaître un homme blond, tatoué sur le thorax, les deux bras armés d’un feu bleu. En guise de jambe l’homme dispose de serre et se met à attaquer Farore sans préavis. La puissance de ses coups est démesurée et l’agent du Cipher Pol peine a et parer, encaissant des coups abrupts.
Farore tente une série de coups à son tour, mais les flammes bleues absorbent le moindre choc ne laissant aucune possibilité à Farore. Elle utilise alors sa jambe en flamme pour concentrer toute sa fureur et s’élance au niveau du crâne de l’ennemi, il pare, laissant les deux protagonistes faire usage de leur feu pour déstabiliser l’autre. Farore prend le dessus et… se réveille.
« Doucement ! »
L’initié qu’elle avait vu plus tôt pose une main sur elle pour la maintenir allonger.
« Ça faisait partie du test. Les herbes du Garanja donnent de puissantes hallucinations, seuls les esprits forts peuvent s’éveiller à nouveau. »
« Quoi ?! J’aurai pu ne pas me réveiller ? »
« Tu croyais qu’obtenir un pouvoir de légende serait quelque chose de simple ? »
Il pointait du doigt le sommet de la montagne qui n’est plus très loin. Farore se lève et poursuit son ascension. Il lui faut plusieurs heures pour faire une avancée limitée qui la rend devant une gigantesque porte, elle est harnachée aux côtés d’une vasque de sable. Sur la porte, il est écrit :
« Quand je mange, je grandis et quand je bois, je meurs. Qui suis-je ? »
Farore reste dubitative devant la question, elle n’est pas très à l’aise avec les énigmes, mais elle croit comprendre celle-ci. Elle réunit çà et là des morceaux de bois secs qu’elle dispose dans la vasque avant de prendre un bâton suffisamment solide pour le tremper dans un puits de lave non loin et venir ainsi mettre le feu à la vasque. La porte s’ouvre dans un fracas assourdissant et un concert de pierre craquante. La porte offre une vue sur un vaste patio en son centre un arbre doré portant un fruit unique. Est-ce là le précieux sésame ?
Ni une, ni deux, Farore décroche le fruit et croque à pleine dents une bouchée, le goût
infect et nauséabond envahi les papilles gustatives de Farore. Elle se force à dévorer le fruit dans son intégralité tandis que rien ne semble se produire dans son corps.
Une fois qu’il ne reste plus que le trognon, elle tente de se concentrer pour faire jaillir un éventuel pouvoir. D’abord, elle fait apparaître son fire hearth par erreur. Puis, des flammes commencent à jaillir de son corps, des flammes d’un bleu puissants. Persuadée, qu’elle est capable de générer du feu, elle élance son bras vers l’avant, mais ce dernier s’enflamme et forme une aile puissance avec des reflets irisés. C’est l’incompréhension la plus totale qui agite Farore. Elle se concentre davantage pour laisser le feu sortir, mais sa jambe se transforme en une serre acérée. Tout devient logique maintenant… Le maître lui a menti… Il ne s’agit ici pas du logia du feu, mais du fruit du Phénix de son grand-père !
La frustration qui s’empare de Farore est immense. Elle a déjà des envies de meurtres, elle rêve de détruire le dojo et de mettre à mort chacun de ses résidents. Mais ce n’est plus possible au sein du Cipher Pol. Une haine intarissable et une colère effroyable s’emparent de son âme. Farore tombe à genoux, hurlant de rage, laissant des larmes couler le long de ses joues. Abattue par le fait de ne pas avoir pu obtenir le fruit désiré, elle reste là, immobile, sonner par le fait qu’elle ne pourra plus jamais manger un autre fruit du démon.
Après plusieurs heures à se morfondre, elle se dirige vers la sortie, laissant le soleil percé avec difficulté les effluves de soufre. Un air déterminé mélangé à la colère s’affiche sur son visage.
Elle utiliserait ce fruit. Elle utiliserait toute la frustration, la rage et la colère pour défaire ses ennemis. Cette frustration, cette terrible frustration deviendrait la pierre angulaire de son système de combat. La piraterie, la révolution, les traîtres… Tous connaîtraient bientôt le Phénix ! Le phénix… Quelle ironie lorsque l’on pense au fait que son surnom de super-héros fût « Fenice ».
C’était donc écrit.
Hurlant tout flot de rage et d’amertume, des flammes bleues enveloppent Farore et quelques secondes plus tard, on pouvait apercevoir dans le ciel le vol du phénix sur tout l’archipel.