Kikai no Shima, l’île du vice. Ce petit bout de terre au milieu de la route de tous les périls était devenu un incontournable pour quiconque espérait prendre son destin en main. Jamais le capitaine des Sandstorm Pirates n’avait vu une telle concentration de casinos, tripots et autres établissements de divertissement, même Rainbase ferait pâle figure à côté de ce glorieux assemblage de strass et paillettes. Le sablonneux, perché sur le toit de l’un de ces gigantesques casinos, perdu dans ses pensées et en pleine contemplation de tous ces monstres d’architecture qui scintillaient dans la nuit, fut rapidement rappelé à la réalité.
J’te jure que j’ai tout dit… pitié…. lâche moiiii…. ! sanglota un homme, suspendu dans le vide, la tête en bas.
Le Corsaire lui jeta un coup d’œil interrogateur avant de regarder sa cheville, qu’il tenait à bout de bras.
Te lâcher ? Hum.. curieux comme choix de mot. ajouta t il avec un sourire moqueur.
N.. NON ! Attends !! Non ! C’est pas c’que j’voulais dire putain… ! Je t’en prie !
Arrête de beugler je m’entends plus penser là…
D’abord un peu de contexte. La raison qui avait poussé Azerios à poser le pied sur Kikai No Shima ? Encore et toujours la traque des Sunset Pirates et plus précisément de Rhyza, car il n’aurait probablement de cesse tant que la jeune femme n’aurait pas été éliminée. D’après Risby, qu’il avait interrogé sur Karantane, l’agent du Crypto Syndicat responsable de différentes transactions avec les hommes du Fléau se planquerait quelque part sur cette île. C’est sûrement elle qui aurait tenté de fourguer des fruits du démon, dont le Logia qu’Azerios avait croqué, aux Sunsets Pirates. Sans doute avait elle quelconque carnet d’adresse ou moyen de les joindre, ce qui permettrait sans doute au corsaire de remonter leur piste. C’est ainsi que depuis son arrivée, le sablonneux avait pu questionner quelques truands de bas étage qui l’avaient mené jusqu’à ce dénommé Henry.
J’te l’ai dit…. J’crois qu’elle traîne au Kin’Koi… cette meuf là c’est un putain d’mirage ! C’est pas toi, mais c’est elle qui te trouve en général ! hurla Henry.
Le Kin’Koi ? Des maigres infos qu’il avait pu obtenir par ce brave Henry, le Kin’Koi était un établissement de divertissement, une auberge restaurant, qui comme beaucoup de bâtiments dans le secteur, offrait quantité de jeux d’argent et autres prestations. Un endroit qui semblait charmant, avec un cuistot plutôt réputé. Pouvait il avoir confiance en une vulgaire petite frappe au service du Crypto Syndicat ? Avait il réellement le choix ? Le sablonneux resta un bref instant à fixer Henry en silence avant de pousser un profond soupire. Puis il lâcha sa cheville de sa main droite avec un sourire dément, le pauvre homme se mit à hurler jusqu’à ce qu’Azerios rattrape la cheville de sa main gauche pour le sauver d’un plongeon de près de dix étages. Se délectant de la terreur qu’il pouvait lire dans le regard d’Henry, il finit par le ramener et le posa sur le toit à côté de lui.
Je.. Gneu.. m..merci…. oh merci…. Gneuh… pleurnicha Henry, front contre les briques froides.
Arrête de brailler Henry.. t’es pas encore tiré d’affaire. Tu vas me mener à ce Kin’Koi.
Ou.. oui… ça.. marche… haleta-t-il.
Les deux hommes redescendirent et sortirent de l’imposant bâtiment. Plein les yeux, Azerios ne pouvait s’empêcher d’éprouver un émerveillement certain en rapport avec tout ce qui l’entourait. Les ruelles de Kikai No Shima brillaient de mille feux, fourmillaient de vie, ici beaucoup espéraient que la fortune puisse leur sourire et tout portait à croire que c’était possible. Mais malgré ce débordement de berrys qui n’attendait semble-t-il qu’à être saisit, il n’était pas dupe et savait que derrière cette devanture abondante de richesse se cachait une multitude d’arnaques bien rodées. Car partout où l’argent coule à flot, le crime n’est jamais bien loin, et Kikai No Shima ne faisait malheureusement pas exception.
Le duo arriva enfin aux abords du Kin’Koi, un bâtiment impressionnant, très coloré et assez fréquenté. Azerios s’interrogea avant d’entrer, peut être avait il eu tort de venir en solitaire, laissant ses hommes au navire. Qu’une seule façon de le savoir, il passa entre les deux gros bras positionnés de part et d’autre de l’accès principal et entra en compagnie d’Henry. La pièce principale était un vaste hall, sur la gauche l’accès au bar et au restaurant, sur la droite une salle de jeux qui semblait bien animée et en face le comptoir de la réception. Si l’escalier qui semblait mener aux chambres de la partie auberge n’étaient pas spécialement surveillées, c’était curieusement le cas de l’autre porte sur la droite de la réception. Une jeune femme afficha un large sourire et interpella le duo.
Bien le bonsoir, bienvenue au Kin’Koi, que puis-je pour vous messieurs ?
Azerios rendit le sourire à la jeune femme et tourna le regard vers Henry qui s’empressa de passer devant et d’avancer jusqu’à l’hôtesse.
Bonsoir.. nous souhaiterions voir Gram.
Lorsque ce nom fut prononcé, les deux porte flingue qui surveillaient la porte se tournèrent vers Henry. L’hôtesse jaugea alors le sablonneux avant de sourire à son interlocuteur.
Mais certainement. Ces messieurs vont vous escorter. dit elle en montrant les gorilles.
Les deux types firent signe d’approcher et procédèrent à une fouille au corps rapide. Par chance, le sablonneux avait eu la présence d’esprit de laisser ses armes dans sa cabine sur L’Indompté. Aucune arme découverte, l’un des gros bras invita le duo à le suivre, il ouvrit la porte pour dévoiler une autre pièce, très animée. Azerios se retrouva dans un bar, lumineux, spacieux, accueillant une clientèle un peu plus haut de gamme. Gram était le patron du Kin’Koi et d’après Henry il était sûrement au courant de tout ce qui se passait dans son établissement. Avançant en direction du bar, le capitaine des Sandstorm pirates sentit alors les regards se poser sur lui et certaines discussions se rompre sur son passage. Pas de doute, il n’était clairement pas le bienvenue.
J’te jure que j’ai tout dit… pitié…. lâche moiiii…. ! sanglota un homme, suspendu dans le vide, la tête en bas.
Le Corsaire lui jeta un coup d’œil interrogateur avant de regarder sa cheville, qu’il tenait à bout de bras.
Te lâcher ? Hum.. curieux comme choix de mot. ajouta t il avec un sourire moqueur.
N.. NON ! Attends !! Non ! C’est pas c’que j’voulais dire putain… ! Je t’en prie !
Arrête de beugler je m’entends plus penser là…
D’abord un peu de contexte. La raison qui avait poussé Azerios à poser le pied sur Kikai No Shima ? Encore et toujours la traque des Sunset Pirates et plus précisément de Rhyza, car il n’aurait probablement de cesse tant que la jeune femme n’aurait pas été éliminée. D’après Risby, qu’il avait interrogé sur Karantane, l’agent du Crypto Syndicat responsable de différentes transactions avec les hommes du Fléau se planquerait quelque part sur cette île. C’est sûrement elle qui aurait tenté de fourguer des fruits du démon, dont le Logia qu’Azerios avait croqué, aux Sunsets Pirates. Sans doute avait elle quelconque carnet d’adresse ou moyen de les joindre, ce qui permettrait sans doute au corsaire de remonter leur piste. C’est ainsi que depuis son arrivée, le sablonneux avait pu questionner quelques truands de bas étage qui l’avaient mené jusqu’à ce dénommé Henry.
J’te l’ai dit…. J’crois qu’elle traîne au Kin’Koi… cette meuf là c’est un putain d’mirage ! C’est pas toi, mais c’est elle qui te trouve en général ! hurla Henry.
Le Kin’Koi ? Des maigres infos qu’il avait pu obtenir par ce brave Henry, le Kin’Koi était un établissement de divertissement, une auberge restaurant, qui comme beaucoup de bâtiments dans le secteur, offrait quantité de jeux d’argent et autres prestations. Un endroit qui semblait charmant, avec un cuistot plutôt réputé. Pouvait il avoir confiance en une vulgaire petite frappe au service du Crypto Syndicat ? Avait il réellement le choix ? Le sablonneux resta un bref instant à fixer Henry en silence avant de pousser un profond soupire. Puis il lâcha sa cheville de sa main droite avec un sourire dément, le pauvre homme se mit à hurler jusqu’à ce qu’Azerios rattrape la cheville de sa main gauche pour le sauver d’un plongeon de près de dix étages. Se délectant de la terreur qu’il pouvait lire dans le regard d’Henry, il finit par le ramener et le posa sur le toit à côté de lui.
Je.. Gneu.. m..merci…. oh merci…. Gneuh… pleurnicha Henry, front contre les briques froides.
Arrête de brailler Henry.. t’es pas encore tiré d’affaire. Tu vas me mener à ce Kin’Koi.
Ou.. oui… ça.. marche… haleta-t-il.
Les deux hommes redescendirent et sortirent de l’imposant bâtiment. Plein les yeux, Azerios ne pouvait s’empêcher d’éprouver un émerveillement certain en rapport avec tout ce qui l’entourait. Les ruelles de Kikai No Shima brillaient de mille feux, fourmillaient de vie, ici beaucoup espéraient que la fortune puisse leur sourire et tout portait à croire que c’était possible. Mais malgré ce débordement de berrys qui n’attendait semble-t-il qu’à être saisit, il n’était pas dupe et savait que derrière cette devanture abondante de richesse se cachait une multitude d’arnaques bien rodées. Car partout où l’argent coule à flot, le crime n’est jamais bien loin, et Kikai No Shima ne faisait malheureusement pas exception.
Le duo arriva enfin aux abords du Kin’Koi, un bâtiment impressionnant, très coloré et assez fréquenté. Azerios s’interrogea avant d’entrer, peut être avait il eu tort de venir en solitaire, laissant ses hommes au navire. Qu’une seule façon de le savoir, il passa entre les deux gros bras positionnés de part et d’autre de l’accès principal et entra en compagnie d’Henry. La pièce principale était un vaste hall, sur la gauche l’accès au bar et au restaurant, sur la droite une salle de jeux qui semblait bien animée et en face le comptoir de la réception. Si l’escalier qui semblait mener aux chambres de la partie auberge n’étaient pas spécialement surveillées, c’était curieusement le cas de l’autre porte sur la droite de la réception. Une jeune femme afficha un large sourire et interpella le duo.
Bien le bonsoir, bienvenue au Kin’Koi, que puis-je pour vous messieurs ?
Azerios rendit le sourire à la jeune femme et tourna le regard vers Henry qui s’empressa de passer devant et d’avancer jusqu’à l’hôtesse.
Bonsoir.. nous souhaiterions voir Gram.
Lorsque ce nom fut prononcé, les deux porte flingue qui surveillaient la porte se tournèrent vers Henry. L’hôtesse jaugea alors le sablonneux avant de sourire à son interlocuteur.
Mais certainement. Ces messieurs vont vous escorter. dit elle en montrant les gorilles.
Les deux types firent signe d’approcher et procédèrent à une fouille au corps rapide. Par chance, le sablonneux avait eu la présence d’esprit de laisser ses armes dans sa cabine sur L’Indompté. Aucune arme découverte, l’un des gros bras invita le duo à le suivre, il ouvrit la porte pour dévoiler une autre pièce, très animée. Azerios se retrouva dans un bar, lumineux, spacieux, accueillant une clientèle un peu plus haut de gamme. Gram était le patron du Kin’Koi et d’après Henry il était sûrement au courant de tout ce qui se passait dans son établissement. Avançant en direction du bar, le capitaine des Sandstorm pirates sentit alors les regards se poser sur lui et certaines discussions se rompre sur son passage. Pas de doute, il n’était clairement pas le bienvenue.