James Pléiade Hawkins aka Jim

James Pléiade Hawkins, Jim

Age : 21 ans
Sexe : Homme
Race : Humain
Groupe : Pirate
But : être le roi des mers
Équipement : Deux dagues lambda
Codes du règlement :

Description physique



Ses cheveux d’un rose digne d’une orchidée produisent un contraste assez radical avec la pâleur naturelle de sa peau. Il les porte toujours assez court, pour ne pas se gêner en combat. D’un dégradé en bas de nuque teint plus foncé en passant par la couleur frivole du dessus, sans toutefois entacher son style de jeune voyou.

Voilà d’ailleurs comment il compte se faire reconnaître, comme Le Pirate Rose, un trait peu commun qui ne tromperait personne et juste assez ridicule au premier abord pour qu’on le sous-estime. Une idée assez farfelue qui lui est venue lors d’une soirée bien arrosée, bref.

Ils vont de pair avec ses yeux qui sont de la même teinte, rappelant presque un ciel d’été dégagé sur le point de s’éteindre, mais avec un petit quelque chose de diabolique en eux. Ces deux pupilles bien uniques sont à la fois ce qui l’aura rendu plus fort et respecté sur son île natale, car ils sont si intenses et terrifiants pour la majorité des gens qu’on le surnomme le Oni. Un regard énigmatique, mais dont la vivacité saurait en surprendre plus d’un. Tel un fauve, Jim aime suivre son adversaire des yeux et c’est une mauvaise manie qu’il déteint dans son quotidien également, car chez lui, c’est à la fois une marque de respect et de domination. Le premier à rompre le contact n’était qu’un soumis et cette flamme persiste encore aujourd’hui dans ce regard de prédateur. Certains disent même y avoir vu leur mort... Il arbore également une vilaine cicatrice au-dessus de son œil droit, elle part du coin de son œil jusqu’au front en passant par son sourcil.

[Référence à la demande de capacité normale : Les yeux du diable.][1/5]

Quant au reste de son visage, il n'affiche presque plus aucune expression faciale depuis des années. Ce qui donne une allure un peu glauque au personnage, une allure plus fatiguée et lasse. Un homme qui, de son enfance, fut pourtant si rayonnant et souriant alors qu’il s’imaginait un jour être le plus grand pirate des mers. Le voilà désormais avec des cernes qui creusent sous ses yeux avec la force d’un regard plus vieux, plus mature ou simplement emplie de hargne par la réalité du monde. Que ce soit la mort, les crimes ou tout ce que la folie humaine pourrait inventer, plus rien ne le surprend.

Toujours parfumé d’une eau de toilette artisanale et très masculine, Jim possède une fragrance d’herbes musquées et de terre fraichement retournée. Une douce mixture, qui n’a que pour but d’attiser les sens des demoiselles jusqu’à lui. Aphrodisiaque plutôt subtil et bon marché, qu’il marie à la perfection avec l’odeur de fumée dont ses vêtements sont toujours empreints. Une odeur qu’il doit au tabac sec et corsé qu’il aime lui=même rouler. Et si son odeur n’a pas déjà effectué le travail, sa voix rauque et très basse sait calmer son prochain avec son ton rassurant, ou convaincre une femme qu’il n’est qu’un Casanova de pacotille.

Souvent pris pour une personne un peu sombre qui ne sourit jamais sauf en combat et n’est donc pas des plus sympathique, c’est en ayant une conversation avec lui qu’on arrive à découvrir qui il est réellement, car, même s’il n’aime pas mélanger plaisir et affaire, il n’en reste pas moins un être humain avec des vices et des défauts, mais aussi quelques petits plaisirs coupables.

Assez grand et bien bâti, il possède un corps régi vers des muscles élancés et ferme dont les cicatrices ne sont plus à compter. Coup de couteau, impact de balle, brulure et ainsi de suite... Après, ce qui ne manque pas d’attirer l’attention, ce sont surtout ses mains. Elles sont à la fois calleuses et endurcies par les années à frapper dans un tas de choses. Pugiliste de vocation, ses jointures sont recouvertes d’une multitude de plaies passées, chose que nul combattant ne pourrait se permettre de manquer.

Pour son habillement de tous les jours, il préfèrerait rester dans sa tenue d’Adam, mais la société est de plus en plus pudique. Même s’il déteste se plier aux règlementations, il vaut mieux savoir cacher ses bijoux de famille si on ne veut pas s’y prendre un coup de botte. Le tissu est comme un abrasif pour sa peau, il le trouve contraignant et irritant, mais d’une certaine façon, ils lui rappellent tous les jours la vie qu’il aura choisi d’épouser. Celle de Pirate sans foi ni loi. Et il n’y avait pas de place pour le confort dans cette vie.

Finalement, sa seule et unique possession en termes d’armement. Une paire de dagues de combat assez large qu’il garde dans un étui dans le bas de son dos, au niveau de la ceinture. D’une qualité plutôt rudimentaire, ce sont la des armes faite sur mesure pour son style de combat, d’un tranchant unique et d’un dos plat plus large, elle prenne leur naissance d’une hache pour couper le bois et d’un mélange de couteaux militaires. Cette arme permet alors d’infliger des dégâts plus larges qu’une lame ordinaire tout en ne dénaturant pas un style de combat orienter pour les poings. Une arme légère et robuste dont la largeur permet d’être utilisé plus facilement afin de parer un coup. On dit de lui qu’il ne les utilise qu’en dernier recourt ou quand présence d’un adversaire qui lui donnera du fil à retordre. La réalité est tout autre, c’est quand il ne lui reste que ses poings qu’il devient réellement dangereux… Rien n’éveille plus son attention qu’un combat d’arts martiaux, chaque technique, jeu de jambes et ainsi de suite, n’est pour lui qu’une musique qu’il étudie sans cesse. De l’idiot au professionnel, il en est passionné, si bien qu’il se met sans cesse dans des situations pour tester ses mêmes prises à son tour. D’un œil d’expert, il ne lui faut jamais bien de temps avant d’arriver à reproduire ses mêmes mouvements.

[Référence à la demande de capacité normale : Analyste : Pugiliste.][2/5]

Le Sommet de son art lui vient d’un vieux dojo perdu en ville. Maintenue de génération en génération par un homme assez âgé, c’est dans cet endroit merveilleux que Jim aura perfectionné ses coups pour pouvoir affronter le monde. D’une nature un peu différence, ce style de combat originaire de son ile natale serait fait pour utiliser tout le corps et bien qu’il en soit capable, le rosé décida de l’appliquer principalement à ses poings. D’un coup précis, il est donc capable de créer une vague de vibration assez puissante pour propager ses attaques sur une bonne distance.

[Référence à la demande de capacité puissante : Hasshoken.] 1pts Cumul

Description psychologique



Jimbo pour les intimes est un jeune homme ayant très peu d’intérêt envers son image. Qu’elle soit reliée à son apparence ou l’image sociale qu’il projetait déjà sur son île de naissance. Il transpire pourtant une confiance en soi sans faille et visible pour tous qu’il aura gagné à même les combats de rue ou même les affrontements plus verbaux imposés par le système politique de Kanokuni. D’une démarche assurée et d’un regard terrifiant, il donne souvent l’impression d’avoir été élevé comme un noble aux yeux des nouvelles rencontres et c’est effectivement de la que lui vient son air hautain. De génération en génération, ils avaient tous été de glorieux dirigeants au caractère bien trempé dans sa famille. Là-bas, la couleur des cheveux ou la dimension des muscles n’est rien en comparaison avec les actions portées pas ses ancêtres et il adhère à cette mentalité depuis toujours, par obligation. Dans son idéologie, laisser de soi une image forte et fière est le principe même qui mènera un jour à un héritage marquant. La gloire par la mort, voilà la seule libération à laquelle il peut espérer prétendre. Sauf que lui ne désire pas vraiment entrer en politique, il veut devenir pirate. Choix qui lui imposa comme malédiction le jugement et le mépris des siens. De dure séquelle qu’il porte encore aujourd’hui. Ce n’est certes pas facile d’être un paria, mais c’est déjà bien pour le motiver à continuer sur la voie de la piraterie.

Son héritage, bien plus que son sang, le mena aussi à faire preuve d’une certaine éloquence en public, il lui arrivait souvent de prendre la parole devant des foules agitées pour représenté sa famille alors qu’il était encore sur le droit chemin, donc il fait toujours preuve de tact tout en restant direct dans ses propos, car l’intelligence vient aussi avec un regard vrai sur le monde. L’hypocrisie, le mensonge et les manigances de toute sorte avaient donc avec le temps, marqué sa personne d’une carapace onirique prenant forme comme un masque d’arlequin, où c’était ainsi qu’il s’imaginait en mentant sans scrupule, manipulant pour avoir ce qu’il désirait et ainsi de suite. Pour lui, la vérité est de mise et ligne directrice d’une vie simple, mais également la meilleure manière de bâtir sa crédibilité, sauf que sa définition de vérité est assez obscurcie. En réalité, tout ce qu’il considère être une vérité n’est peut-être qu’un coup de poudre aux yeux. Mentir est un art, une façon de plaire et de manier la fourbe de parole. Tel est la voie du politique.

D’une attitude de fonceur depuis toujours, c’est un enfant curieux et joueur qui fut battu jusqu’à devenir plus ferme et perdre cet éclat de joie de vivre. Dans le seul but d’éliminer ses turbulences difficiles à gérer. Désormais, une aura un peu plus sombre plane sur sa personne, car encore une fois, sa famille aura laissé sur lui une autre emprise qu’il mit du temps à détruire.

Désormais, il n’est plus que l’ombre de lui-même, dans un passé plus restrictif qu’il décrira en riant avec la métaphore du mouton suivant le rang est sorti un loup qui ne désire qu’une chose, la liberté. Désormais, il sait que la vie ne s’arrête pas à un seul lieu et que le monde est vaste. Les mers sont bondées de possibilités et de tout type d’individus, aussi puissants soient-ils.

De défis à la hauteur de son appétit. Et pourtant, son but est de devenir un homme simple.

Simplement le meilleur.

Biographie



Kanokuni sur West Blue.

L’histoire d’un homme simple, Jim n’avait pas toujours eu la chance de vivre librement sur le domaine familial, enfin si l’on considère que c’est une chance de vivre dans une maisonnée aux rites les plus étranges les uns que les autres. Il vint d’ailleurs au monde dans la grange derrière le domaine, comme un moins que rien, bon pour l’étable et les animaux d’abatages. Sa famille pourtant riche et cette maison pourtant si grande donnait l’impression qu’ils roulaient sur l’or, mais comme chaque famille, tout le monde à un secret et dans le cas de cette famille, Jimbo était l’élu, pariât parmi les siens.

Tout d’abord, il faut comprendre qu’il dut grandir selon les règles de l’endroit. Selon les coutumes réservées au servant, il proliféra avec sa mère dans l’ombre des autres. N’étant qu’une simple servante, il pue voir la réalité du monde, l’injustice et le pire, la servitude à son meilleur. Sans vraiment connaitre son géniteur officiel bien entendu, mais sa simple présence sur le domaine d’un noble lui permettait de comprendre qu’il était au minimum... la moitié de l’un d’eux. Son enfance fut donc passée à côtoyer des femmes de fort caractère jusqu’à ce qu’il soit assez grand pour se faire éduquer par un homme, à recevoir l’enseignement de la politique et de la guerre, aussi ennuyeuse soit-elle, et il faut comprendre que si ce n’était de ses maudits cheveux roses, il aurait probablement lavé le sol toute sa vie. Il put ainsi acquérir une délicatesse et un amour pour la gent féminine et une réelle haine envers les hommes. Jamais il n’eut de difficulté avec elles, mais les hommes ne le traitèrent jamais de la même façon, avec eux s’était coup bas et coup de botte. Étant gorgé de respect et d’admiration envers l’autre sexe, il grandit avec l’idée que la femme est une créature à ne pas sous-estimer, qu’elle soit fourbe ou sensuelle, elles ont toutes un avantage indéniable entre les jambes, surtout sur les hommes. Anya, sa mère, était reconnue comme une dame à la fois douce et ferme qui aux yeux de tous donnait l’impression d’être une sainte alors qu’elle régnait sur la cuisine et les corvées d’une poigne de fer, servante de jour et mère de soir comme on dit. Elle avait passé une grande partie de sa vie comme aide-soignante auprès de l’ancien de la famille, ses principales tâches consistaient alors à s’occuper des enfants et à assister dans la protection de ceux-ci avant qu’il ne quitte le nid, même si les rejetons n’étaient pourtant pas les siens. On l’appelait la mère de tous, puisqu’elle avait l’habitude de s’offrir pour recueillir les enfants de tous les membres de la famille afin de leur donner une base d’éducation, alors qu’en réalité elle s’assurait une place à leur table. Jim n’y dérogea pas et grandi donc entourer de multiples demi-frères et sœurs, ce qui fit de lui un enfant aimant et patient au début, surtout étant donné son rang inférieur, on lui inculqua l’humilité à coup de ceinture s’il avait le malheur de manger le premier et ainsi de suite, mais pour lui qui n’avais jamais connu la douceur d’une caresse, c’était comme le paradis, c’était une ration quotidienne alors pourquoi s’en plaindre ? Il est également l’un des plus vieux et grandit donc avec une forte responsabilité envers les plus jeunes, il devait rester debout, fort et ne jamais montrer ses larmes. Une seule chose lui était alors interdite, désobéir et l’ironie se laissait sentir à chaque fois qu’on lui rappelait. Ce qui en grandissant lui parut plus comme de l’esclavagisme qu’une famille et il avait bien raison. Combien de fois avait-il pris le blâme pour ses demi-frères et sœurs, combien de fois avait-il été privé de nourriture ou battu pour et par son propre sang ? Ne vous demandez pas pourquoi il commença à fuguer dès qu’il en eut la chance.

D’une nature rapidement curieuse et spontanée, le monde extérieur l’appelait, malgré lui, on lui confia le lourd nom de Pléiade Hawkins. Le nom pourtant réservé au noble qui de toute évidence ne pouvait plus cacher l’existence de cet enfant, de ce… bâtard. Un bambin qui trait pour trait, ressemblait à la tête de la famille, un homme reconnu pour son unique pigmentation rosée. S’en étaient donc fini les sorties nocturnes, on lui fournit alors un lit, puis des gardes pour resserrer ses chaines invisibles.

Dès ses sept ans, une fête fut inaugurée pour révéler qu’il était un enfant issu du sang fondateur. Pesant du fait de son importance et changeant la vision qu’avaient les autres sur lui au premier regard, alors qu’en secret peu d’entre eux désiraient en réalité l’accueillir. Ce nom fut accueilli comme une malédiction pour tous, y compris Jim. Outre ce poids en plus sur les épaules, il prit la décision de ne jamais plier l’échine, il n’était finalement pas qu’un moins que rien. D’un enfant toujours prêt à partager ses jouets ou à simplement prendre l’exemple sur le reste de la famille pour s’occuper des plus jeunes, on vit en lui la dévotion et la patience nécessaire pour faire de lui un élève potentiel à la succession. Il fut donc décidé qu’à l’âge adéquat, il serait confié à un expert pour parfaire son éducation auprès des meilleurs professeurs de l’île. L’apprentissage comporterait un cursus basé sur les différentes façons de maitriser ses mots devant public, il y aurait aussi des cours de géographie et d’histoire, mais lui n’était intéressé que par les cours de boxe, sport pour lequel il s’éprit d’un amour annulant toutes les mauvaises années passées. Comme un phénix, il émanait de ses cendres pour jouir de la vie comme jamais auparavant.

Leur petit nuage de quiétude continua ainsi pendant quelques années et bientôt le temps de la retraite pointa le bout de son né pour le pourvoyeur du jeune Jim qui maitrisait à peine les bases de son enseignement. Son mentor trouva la mort suivant une maladie inconnue. Ou l’assassinat bien dissimulé d’un prétendant, personne n’en aurait la certitude, mais tout le monde n’avait que cette idée en tête. Jim aurait donc l’obligation de sauter directement dans le vide, car les regards des autres nobles ne semblaient que s’accentuer sur sa personne. On attendait de lui qu’il devienne bon, une figure éduquer sans égal qui resterait malgré lui au service de cette famille qui étant donné son nom, n’avait en réalité que réussi à augmenter son emprise sur sa vie. Savait-il qu’il quittait cette même prison dorée dès que l’opportunité se présentait pour rejoindre des cercles de combats clandestins ? Assurément, car ses gardes le ramenaient à la maison comme un vulgaire sac de patates chaque soir. Mais pourquoi le laissait-il continuer ? Ça, il ne le comprit jamais.

Sa première cicatrice effectua le travail d’une vie. D’un œil jusqu’au front, on le juge indigne de représenter la famille, il n’était plus bon à rien et voilà qu’il comprit toutes ses fausses permissions, quelqu’un d’autre voulait le trône familial et il s’en moquait, heureux d’enfin pouvoir se dissocier, il commencerait une nouvelle vie. Il s’était fait scarifier le visage d’un coup de couteau, alors qu’il s’attendait à un combat réglementaire, son adversaire l’avait surpris avec l’arme blanche dissimulée dans une botte qui lui avait manqué de peu la gorge, assassinat ? Encore une fois, la leçon lui apprit qu’il ne pouvait faire confiance à personne. Mais cette fois, il prit ses affaires et quitta le domaine sans jamais se retourner.

1627

Pas si longtemps plus tard,
Lors d’une chaude journée d’été, une escouade spécialisée dans le meurtre s’était attaquée au domaine des Pléiade Hawkins. Des dizaines d’hommes et des femmes, même des enfants qui jouaient dans la quiétude d’un monde irréel et d’un passé paisible furent tués en l’espace de quelques minutes, ne laissant en vie que les plus chanceux d’entre eux. L’armée d’une révolution naissait toujours contre les nobles, voilà ce que lui avait un jour, dit sa mère.

Le sang, la mort. Il ne put constater le tout qu’à son retour, car même s’il leur avait tourné le dos, sa mère y était restée. Mère qu’il trouva encore en vie, chanceuse d’avoir eu un tablier autour des hanches pour éviter le courroux d’un révolutionnaire à la gâchette facile.

Des souvenirs qui le hantent encore à ce jour. Il se rappelle avoir entendu le crépitement des flammes dès son arrivée, les cris des hommes dans leurs souffrances et le reste qui, malgré tous les efforts, ne peut se dire, le passage de l’homme est parfois similaire à celui de la mort en personne. La vision d’un monde en pleure, que tous se fussent armés de simples outils, de planches de bois ou de pierres pour défendre leur vie contre des sabres et des pistolets. Ils n’avaient tout simplement eu aucune chance. L’île avait, en cette fatidique journée, été ravagée dans bien des aspects.

Ce qui était ironique dans l’histoire, c’est que quand la vie semble tomber dans les mœurs pour un, une retraite avec un semblant de repos pour un autre et que les enseignements devenaient concrètement un boulet à la cheville des plus jeunes… et bien voilà que plus rien de tout ça n’avait plu d’importance. Était-il libre ?

Désormais la loi du plus fort régnait d’une poigne ardente qui tache derrière elle chaque survivant de cette fatidique date ou une petite île paisible perdit son innocence dans les cris et les larmes de sang. D’une journée à l’autre, la tension changea et emporta dans son sillage, tous ceux et celle qui ne s’étaient pas battus pour s’adapter, ou qui par chance n’avait pas réussi à échapper à ses horreurs. L’instinct offrait alors à ces nobles un choix qu’ils n’avaient jamais eu à faire auparavant ou du moins c’est l’impression qu’avant cet évènement sur ses hommes et femmes mutilé par la guerre civile mené par la révolution. Aucun choix antérieur n’avait été d’un impact pareil. Et quand le dernier assaillant s’en alla vers les tréfonds du purgatoire en prenant la vie de celui qui régnait sur tous ceux qu’il connaissait, Jim se sentit soulager, rongé par la culpabilité de n’avoir pu défendre quelques-uns de ses anciens professeurs tombés sous l’attaque, mais à la fois soulagé. S’était, d’une certaine façon, la paix espérée par tant de gens, mais peu son ceux qui ont continué de prier, car désormais dieu s’était moqué de ses créations, avait repris des vies et rapprocher la tombe de beaucoup trop d’existence. Tous ceux en ayant la force de se tenir debout avaient été présents pour la dernière scène, quand les couteaux, les flèches et les balles avaient terminé de désintégrer le corps du dernier malheureux. Emplis de honte et de désespoir, ils s’étaient alors tous mis d’accord afin de graver dans leur mémoire une raison de devenir plus robuste, un pacte qui dans le silence forge un lien entre les quelques survivants.

De son côté, à défaut d’avoir eu la majorité des honneurs, Jim s’était tourné vers la seule chose qu’il connaissait, la guerre, ou plutôt le début d’une guerre contre le monde, car désormais rien ne l’empêchait de lui-même parcourir les mers. Pour compenser son incapacité à parcourir le monde à la recherche de vengeance, il reprit les armes en quête d’une puissance nouvelle. Mais la blessure ne se ferma jamais. Toujours, il garderait le souvenir de cette noble famille qui l’avait réduit en esclave, puis libéré et tranquillement accepté pour finalement disparaitre sous ses yeux. Avant de quitter Kanokuni, il devrait trouver une embarcation.

Malheureusement pour lui, les meilleurs plats commencèrent à devenir fades et tous les plaisirs qu’il appréciait autrefois semblaient devenir des jeux d’enfants. Aider son prochain ne l’emplissait plus de cette énergie qui le maintenant autrefois passionné, plus rien n’arrivait plus à rassasier l’homme sinon le sang et les combats… Rien n’était plus aussi excitant qu’avant le massacre. Il se sentait pris au piège dans une prison dont les barreaux n’étaient autres que son impuissance passée et ironiquement les fantômes des vies passées elles-mêmes le hantaient chaque nuit, même s’il avait eu l’une des plus belles occasions de grandir, il regardait la mer tous les jours en maudissant de n’avoir été plus fort, si seulement il l’avait été, peut-être aurait-il pu protéger toutes ses vies perdues. Ces frères et sœurs et même ces goujats qui l’avaient autrefois frappé jusqu’à en perdre connaissance.

L’élite, il voulait en faire partie, être un homme simple ne l’était pas nécessairement sans rejoindre une organisation. Il avait assez pour vivre dans l’abondance, mais il lui manquait quelque chose qu’il riait à penser ‘’ animal ’’ cette envie de devenir lui aussi un guerrier et de pouvoir un jour changer les choses d’une manière plus, importante… Il devait devenir un mur pour ceux n’ayant la force de résister aux horreurs du monde. Et c’est pourquoi il choisit de changer.

Il deviendrait le pourvoyeur de sa propre famille.

Il deviendrait pirate.


Informations IRL

  • Votre prénom / pseudo : Colonel Moutarde
  • Êtes-vous majeur ? oui
  • Vous aimez : J'aime les journée bien ensoleillé
  • Votre personnage préféré (de One Piece) : Barbe Blanche
  • Vous vous définiriez comme : vieux
  • Vous faites du RP depuis : mes 15ans
  • Vos disponibilités (approximatives) : En général tout les 1-2-3 soir top
  • Comment avez-vous connu le forum ? topsites



Dernière édition par Jim le Mer 8 Mar 2023 - 22:42, édité 1 fois
    Salut Jim, et bienvenue o/

    Fais nous signe quand tu auras fini ta bio, et on te valide dans la foulée.

    A bientôt o/
    • https://www.onepiece-requiem.net/t17349-red
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2638-red-termine


    Salut red,

    Merci, ce sera bientôt terminé, j'en profite pour prévenir, je suis en relâche ! Le tout devrait donc reprendre à la normal d'ici la semaine prochaine !

    merci d'avance !
      DP

      Bonjour,

      Comme promis, la fiche est terminé ♥ Merci d'avance !
        Bienvenue sur OPR,


        Pour la forme:
        Pas mal de fautes et certaines tournures de phrases sont très maladroites. Parfois, tu utilises des mots en te trompant sur leur sens. J'ai en tête l'exemple criant du début de ton histoire où le héros "prolifère" avec sa mère. À moins que l'idée ne soit de décrire une relation incestueuse entre les deux, ce qui ne semble pas être le cas, y'a un petit souci.

        Pour les descriptions:
        Pour le physique c'est très complet je trouve, on visualise bien le personnage et tu donnes de nombreux petits détails très appréciables. Je ne suis par contre pas du tout convaincu de la pertinence de te servir de cette section pour commencer à justifier de manière aussi directe les choix que tu vas faire pour ta FT. C'est dommage car ça m'a un peu sorti du truc. Pour le mental, y'a de la matière mais j'ai eu un peu de mal à bien comprendre le personnage, surtout quand on met toute la présentation en relief.

        Pour l'histoire:
        Je n'ai pas bien compris non plus. Pour être plus précis j'ai trouvé pas mal de choses assez peu crédibles. Qu'il soit un enfant illégitime pourquoi pas, ça peut amener à de belles choses. Je ne comprend cependant pas en quoi le fait qu'on découvre qu'il est le bâtard du chef de famille oblige ce dernier à le reconnaitre. Il a visiblement un autre fils et ne semble guère s'intéresser au petit, alors pourquoi l'adopter et permettre qu'il suive une éducation plus poussée ? Pourquoi lui enseigner la politique ou l'art oratoire vu qu'il ne semble pas vraiment vouloir faire quoique ce soit de lui ? J'ai trouvé le tout difficile à avaler, mais j'ai accepté pour continuer la lecture. J'ai trouvé cependant très bien que tu tes serves du lore de l'île pour y inscrire ton histoire, c'est quelque chose qui me plaît et je salue l'effort. La fin de l'histoire me laisse elle aussi dubitatif.

        " Il devait devenir un mur pour ceux n’ayant la force de résister aux horreurs du monde. Et c’est pourquoi il choisit de changer.

        Il deviendrait le pourvoyeur de sa propre famille.

        Il deviendrait pirate."


        En quoi devenir pirate va l'aider à protéger les opprimés ? Ce n'est pas non plus quelque chose que je retrouve dans son mental. Je trouve que ça ne colle pas non plus avec la définition que je me ferais d'un homme simple.


        Tout ça pour dire que je te valide donc à 530 dorikis

        Pour la suite: direction la confection de ta FT et le recensement de ton avatar.


        Bon jeu et amuse toi bien sur OPR.
        • https://www.onepiece-requiem.net/t23698-fiche-technique-ambrosia
        • https://www.onepiece-requiem.net/t23692-ambrosias-proteger-servir-et-traquer#250544