Renouveau sous le soleil [PV Yorokobi]

Posté Sam 25 Mar 2023 - 21:24 par Kardelya Koshin

Malgré mon déguisement, je n'allai clairement pas rester dans de grandes villes et risquer de me faire repérer, surtout que les récentes attaques sur l'île ont attisé grandement les tensions.
Mais là, très clairement, je ne m'attendais pas à ce que la Marine apprenne aussi vite pour ma promotion au sein du DRAGON et les affiches de recherche placardées un peu partout collées le matin-même, je ne voyais pas du tout le coup venir. Bon, certes, ma cécité m'empêche de regarder directement mon affiche, mais il suffit d'entendre les discussions autour de moi pour comprendre la dangerosité de ma situation.

Ils placent trop "d'espoir" en ma nouvelle place, mais bon, avec un nom aussi évocateur que "Siège de la Guerre", et le fait que j'étais le bras droit de Ragnar, je peux aisément comprendre qu'ils préfèrent prendre un maximum de précautions.
La pression mettre du temps à descendre et vu que je dois rencontrer ce "Lunarian" d'ici peu, il vaut mieux que ce soit dans un endroit plus calme.
J'ai fait quelques recherches sur divers lieux plus ou moins isolés, au cas où, et il y en a un non loin de là.

Je donne quelques indications à Skela sur ma nouvelle position et je me mets rapidement en route, réajustant mon déguisement et partant avec quelques provisions "empruntées" ici et là avec une rafale discrète de vent emportant la nourriture à moi.

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- On va décaler notre port d'accostage! On a rendez-vous avec la capitaine vers le Nord-Est de Katorea! On va récupérer des chameaux pour traverser le désert sur quelques dizaines de kilomètres et la rejoindre!

Donnant les directives aussi bien à Yorokobi qu'aux marins l'entourant, Skela raccroche le Den-Den Mushi par lequel Kardelya lui a donné de nouvelles consignes. Elle part vers le gouvernail, pour étudier le cap, laissant un marin récupérer l'appareil, ne laissant qu’un journal ouvert à la page annonçant la nouvelle prime de Kardelya et surtout son nouveau poste au sein de la Révolution. Clairement, cet article a forcé la capitaine à changer ses plans et la Tontatta n'a pas besoin de réfléchir longuement à ça.

Le petit équipage s'affaire à changer le cap, alors que l'île désertique se profile à l'horizon. Le navire se décale vers l'Est, alors qu'ils avaient d'abord prévu d'accoster à Nanohana, mais Kardelya vient de demander à sa seconde de changer de port d'arrivée, pour aller à une ville plus discrète et moins bondée, à savoir Katorea, dont la ville voisine de l'Ouest lui fait grandement de l'ombre et fait mourir petit à petit cette dernière.
Sur place, ils ont une adresse pour récupérer à petit prix des montures, pour traverser le désert et la rejoindre à des coordonnées qu'elle a communiqué à la Zoan.

Posté Dim 2 Avr 2023 - 13:13 par Yorokobi Egao

Mer de sable
Renouveau sous le soleil [PV Yorokobi] 0zxr

Voici Alabasta

Après avoir changer de cape au dernier moment, nous accostons vers une petite ville qui n'a pas l'air en super état. D'après Skela, nous avons du faire cela pour éviter de nous faire remarquer. Mes affaires étaient déjà prête, alors je prenais le temps de contempler le pays devant moi. C'est une énorme mer de sable qui défile sous mes yeux alors que nous nous dirigions vers un autre point de chute. Le soleil fais briller tout les petits grains de sable et la chaleur coupe le vent frais de la mer qui nous avais accompagné jusqu'à ici. Je suis alors adossé sur le bord du navire alors que mes petites jambes s'amusent à allez d'avant en arrière, amusés par le spectacle qui se déroule sous mes yeux. Le vent fais virevolter le sable et je vois au loin des personnes voyager sur le dos d'un animal que je ne connais pas. Ils sont bizarre mais ils ont l'air rigolo, j'en vois avec une bosse et d'autres avec deux, c'est vraiment trop drôle comme animal.

Yorokobi – C'est quoi ces chevales bizarre ? Demande le Petit Angelot en pointant du doigts les chameaux et les dromadaires au loin.

Soldat – Des chevaux ? Ha, Ça ! Ce ne sont pas des chevaux mais des chameaux et des dromadaires. Regarde, ceux avec deux bosse ce sont des chameaux, et ceux avec une bosse ce sont des dromadaires.

Yorokobi – Ils ont l'air trop rigolo on pourra en voir ?

Soldat – Tu auras l'occasion d'en approcher oui vu que nous allons nous déplacer grâce à eux. Tu verras, ce sont des animaux gentilles et très endurants.

Le navire accoste alors au nouveau point de rendez vous et l'équipage commence à descendre. Tout le monde est camouflé, Skela sous forme animal, Yorokobi est couvert des mêmes habits en voile que les locaux pour cacher ses ailes alors que les soldats portent aussi des habits plutôt typique de la région. La mission commence alors sur l'île et le groupe de perds pas de temps et se rends chez la personne qui loue des montures pour traverser le désert. Alors que d'autre soldat s'occupent de prendre des vivres, Skela sous forme animal, Yorokobi et les autres soldats vont chercher les montures. Alors qu'un des hommes de Skela se charge de payer et de prendre les animaux, le petit angelot est déjà en train de parler à une de ces braves bêtes des sables.

Yorokobi – Salut toi ! T'es trop drôle je vais t'appeler Prune!

Le chameau blatère en secouant la tête avant de se baisser pour faire monter le petit garçon sur son dos. Un des hommes vient alors demander au petit ange si il comprends les animaux mais celui réponds que non, il aime leur parler et parfois il voit qu'il est compris mais en aucun cas, il ne peut vraiment comprendre ce qu'un animal lui dit ou fait. Mais après tout, peut être qu'un enfant qui à grandi avec des animaux toute sa vie peut mieux s'entendre avec eux, qui sait. Une fois les animaux récupérer et les provisions prête, le groupe peut alors prendre la direction du désert pour rejoindre la point de rendez vous et retrouver Kardelya. Sur le chameau, au centre de la caravane, le petit garçon ne cesse de parler à sa monture, de montrer partout en lui demandant plein de chose alors que le chameau se contente de marcher dans le sable, laissant le jeune homme s’exalter sur son dos. Pour le moment, la caravane traverse tranquillement le désert sans aucun problème, mais seul le petit garçon s'amuse, car le reste de la compagnie est aux aguets, comme si quelque chose pourrait survenir à tout moment...

Posté Jeu 6 Avr 2023 - 17:53 par Kardelya Koshin

Le petit groupe de révolutionnaires se fait discret et rapide: Skela a appris de sa capitaine à ne jamais trop traîner à des endroits "suspects" et ne pas attirer l'attention et c'est bien pour ça qu'elle conserve sa forme animale, les Tontatta étant très rares dans le monde, mais davantage encore sur les Blues et Grand Line. Il y a trop de risques à un "effet domino", l'ennemi ou de simples curieux pouvant repérer la Zoan et soit transmettre l'information à d'autres, soit suivant eux-même le groupe et tout s'enchaînerait, lorsqu'ils tomberaient sur Kardelya, une tête d'affiche de la Révolution nouvellement promue et avec une prime frôlant le milliard.

La seconde du siège de la Guerre est certes sur ses gardes, mais elle s'amuse quand-même de voir l’interaction de l'angelot avec un chameau: c'est peut-être un prolongement de sa vie passée auprès d'animaux sur son île natale qui le rend aussi à l'aise avec cette créature?
La compagnie finit de se préparer, la location des animaux se faisant en un tournemain et ils partent avec quelques provisions récupérées du navire. Ils devront sans doute refaire des courses plus tard, mais ils verront ça en temps et en heure, lorsqu'il s'agira d'emmener Yorokobi encore plus loin.
Après, c'est difficile de présumer de ce que voudra faire Kardelya, une fois l'équipage réuni. Peut-être voulait-elle prendre le temps de parler avec l'ange, pour savoir de quel bois il était fait, mais avec la récente nouvelle de sa prime actualisée, les choses vont peut-être changer.

La caravane avance d'un bon trot, l'arrière du convoi surveillant régulièrement leur dos. Ils changent parfois de direction, pour embrouiller les pistes, mais reviennent toujours à leur trajectoire initiale. Il y a une assez longue route à faire, pour rejoindre les ruines d'un petit village à moitiés ensevelies dans le sable. La zone est assez hostile d'après Kardelya, mais elle compte sur ses pouvoirs pour empêcher les tempêtes de sable de trop les accommoder, une fois qu'ils seront sur place. Cependant, elle prévient aussi Skela qu'elle a repéré avec son Haki de l'observation des meutes de créatures semblables à des lézards rodant dans les alentours.

Clairement, les chameaux et dromadaires remarquent le danger avant les humains, surtout que personne a le fluide perceptif.
Les animaux gigotent en approchant d'une zone couverte de petites dunes... dont dépassent des ossements d'humains et d'autres bêtes non-identifiés.

- C'est pas bon... la capitaine disait pourtant que les monstres étaient plus loin au Nord et... AHHHH!!!

Un grand lézard, dépassant de presque deux fois la taille d'un chameau, surgit du sable à quelques mètres du groupe à l'Est, suivi rapidement par deux autres à ses cotés, pour leur fondre dessus.

Lézard blindé des sables:

Reprenant sa forme animale, Skela bondit de sa monture et fonce à toute vitesse sous le lézard du centre, pour lui sauter dans le ventre, un craquement sinistre emplissant le désert, la force colossale de la naine faisant cracher ses poumons à la créature, pour la faire décoller de quelques mètres et la faire tomber lourdement sur le dos.
Surpris, les deux autres monstres toisent un temps le félin entre eux-deux, avant de reporter leurs regards sur le troupeau de montures et leurs cavaliers.
Les soldats mettent pieds à terre, s'éparpillant par groupes de quatre, avec leurs armes, tantôt des lances, gourdins et épées.
Deux groupes partent sur le lézard de gauche, deux autres vers celui de droite et le dernier reste près de Yorokobi pour le protéger.
Autant le lézard de gauche se fait cerner et repousser rapidement, autant celui de droite parvient à se faufiler, semblant plus énervé que son voisin, renversant et balayant trois soldats, la mâchoire grande ouverte, pour attaquer un dromadaire en tête de convoi, qui panique et commence à reculer pour fuir.
Apparemment, ces lézards laissent parler la faim avant la soif de sang et ignorent royalement les humains, pour se concentrer sur la plus grande source de nourriture.

Posté Sam 8 Avr 2023 - 11:36 par Yorokobi Egao

Le défaut des Egao
Renouveau sous le soleil [PV Yorokobi] 0zxr

Adieu Prune

Alors que Skela vient de tuer un de ces gros trucs des sables, les soldats s'occupent d'un autre sur la gauche alors que le dernier sur la droite nous fonce dessus. Les chameaux et les dromadaires sont paniqués, ils doivent servir de nourriture à ces machins je pense. D'ailleurs, le monstre des sables foncent droit sur le dromadaire qui était en tête de convoi. Le pauvre animal fuit pour sa vie mais il n'a aucune chance d'en réchapper. Prune est inquiet aussi et recule doucement. Je lui tapote la bosse et me mets debout sur lui, sortant mes deux épées toujours dans leur fourreau. Je n'aime pas attaquer des animaux, mais si je ne fais rien, nous allons perdre beaucoup de nos amis à bosses. J'ouvre d'un coup mes ailes ce qui fait éclater la tenue que je portais pour les cacher. Je donne un grand coup dans le vide pour me propulser vers la tête de convoi. J'arrive extrémisme derrière le dromadaire qui cours pour sa vie et me retrouve alors entre lui et le gros truc. Je hurle à cette bête de nous laisser tranquille, mais rien à faire, elle fonce droit sur moi alors que je mets mes épées en positions de croix pour le stopper. Mais j'ai été trop gourmand... Sa force me fais partir directement en arrière contre le dromadaire. La bête nous fais voler en arrière dépassant même prune qui était pourtant à l'arrière du convoi. Je suis sonné quelque instant mais je vois que le dromadaire va bien même si il est lui aussi un peu déboussolé. Je me relève et regarde en direction de prune... Cette vision me glace le sang, ce monstre est en train de manger mon ami. Prune hurle avant de s'éteindre dans la bouche ensanglanter de ce monstre. Ce n'est pas un animal gentil, ce n'est pas un ami, il n'y a rien de bon en lui. Et surtout, il a mangé mon ami Prune...

Yorokobi – Pardon papa... Je vais les sortir cette fois...

La bête semble continuer à vouloir manger le reste du groupe ou se trouve le jeune enfant alors que les soldats sont en train de se battre contre l'autre bête. Yorokobi voit Skela qui essaie de vite revenir, mais c'est trop tard. Il a décidé de purger cette créature. La famille Egao était connu pour son maniement des deux lames, mais à quoi cela sert-il si elle reste toujours dans leur fourreau ? Et bien, c'est peut être un des défauts de cette famille. Si une créature ou une personne montrait une grande cruauté, répandait le mal ou tuait sans vergogne, les membres de la famille Egao, selon leur propre vision, décidait de châtier selon leur propre volonté. C'est aussi cela qui à valu à cette famille une mauvaise réputation sur Wano Kuni fût un temps. Ils étaient vu comme des extrémistes et des personnes qui jugeaient à leur bon vouloir. Le petit ange n'a pas été éduqué avec ces principes familiaux, mais voir son ami Prune se faire dévorer à raviver cette esprit familial. Alors que la bête fonce, Yorokobi pour la première fois depuis le voyage, dégaine ses épées et les sorts de leurs fourreaux. Il laisse tomber les deux fourreaux vide au sol alors que les lames reflètes le soleil du désert brûlant. Le petit ange se mets alors à courir vers la bête enragé. Cette fois, il est décidé à tuer la créature qui a mangé son ami Prune, le chameau.

Nitōryū ... Egao Nipasu !
笑顔二パス

Au dernier moment alors que la bête allait ramasser le jeune homme, il se plaque au sol pour glisser sur le sable et passer en dessous de la bête. Tout en glissant sous la bête il en profite pour entaillé les quatre pattes de l'animal qui hurle de douleur et s’effondre en perdant l'équilibre. Yorokobi se relève après avoir finit sa glissade. La bête aussi se remets debout et semble encore plus énervé. Elle laisse alors tomber le jeune ange et se mets à courir vers le groupe de chameaux et de dromadaires. Des soldats hurlent alors qu'il faut le stopper car ce sont leur seul moyen de traverser le désert Mais la bête est déjà là, prête à manger le plus gros festin depuis des lunes.

Nitōryū ... Egao Ryōba !
笑顔両刃

Grâce à la blessure sur ses pattes, la vitesse de la bête avait baissé. De sa grande vitesse, aidé pas ses ailes propulsant son petit corps léger, Yorokobi avait rattrapé et dépassé la course de la créature. Il s'est interposé entre elle et la caravane d'animal. Le temps semble s'être arrêter. Car la bête s'est stoppé d'un coup juste après le crie d'attaque venant de Yorokobi. Le jeune homme avait pris un risque et avait attendu le dernier moment, celui ou la bête ouvrirait en grand la bouche pour se remplir le bidon. La première lame s'est alors pointé vers le bas pour cloué le monstre au sol alors que le deuxièmes bras du petit ange plonge en plein dans le gosier du monstre pour transpercer sa tête depuis l'intérieur. Voilà pour la bête s'est arrêté d'un coup. Yorokobi retire alors l'épée du bas mais gémit de douleur, car le bras qui à donné le coup de grâce par l'intérieur s'est fait percé par les dents acérés du monstre. Il retire d'un coup son bras ce qui laisse alors tomber le corps inerte du monstre qui tenait en équilibre jusqu'à là. Le petit ange se penche alors sur la carcasse du monstre.

Yorokobi – Par ce purgatoire je te libère de ta chair de haine, puisse tu revenir dans ce monde porté par la volonté du sourire qui t'as sauvé aujourd'hui.

Après cette étrange prière, le garçon se relève, puis il regarde son bras qui saigne assez fortement. C'est pas une hémorragie mais ça coule bien quoi. Tout guerrier connaît la douleur, la couleur du sang, le goût du fer et cette vision d'une blessure qui sera plus tard un rappel du passé. Mais il y a un petit problème dans le cas ici présent. On ne parle pas d'un grand chevalier aguerri, mais d'un petit garçon qui vient de tuer et d'être blessé pour la première fois de sa vie. Alors que le reste du groupe s'occupe des derniers monstres. Le petit ange reste à regardé la carcasse du monstre qu'il vient de tuer. Son visage est livide, vide et pâle. Il se retient même de pleurer, de douleur et de honte d'avoir tué alors qu'il avait reçu une éducation basé sur l'amour, le sourire et le respect des animaux de ce monde. Aucun doute, à la moindre phrase du type « tu vas bien ? », « Tu as mal ? » ou dans ce genre, les larmes couleront sur les joues du petits anges. En réalité, il y en déjà qui s'échappe de ses yeux brillant d'humidité et par le reflet du soleil brûlant.

Posté Jeu 13 Avr 2023 - 15:15 par Kardelya Koshin

Ils ne sont que trois, mais ces lézards sèment facilement la panique chez les anciens esclaves du Nouveau Monde. Il faut dire, même s'ils ont survécu aux arènes de combat d'un Empereur, ils ont toujours affronté des humanoïdes, jamais des créatures pareilles.
Cependant, le fait de voir leur cheffe Tontatta éjecter et repousser aussi aisément une de ces bestioles, ça les met suffisamment en confiance, afin de se ressaisir et éparpiller, pour affronter l'ennemi.

Cependant, un lézard parvient au contact de la caravane et s'en prend aux chameaux et lorsque des soldats tentent de sauver leurs montures, ils ne peuvent que voir l'angélique épéiste sortir ses armes et passer à l'acte.
C'est surprenant de voir un si petit gabarit déployer une telle puissance et vélocité, mais aussi n'éprouver aucune hésitation, aucune crainte face à ce monstre, qui le dépasse quand-même de plusieurs têtes.

Avec un monstre maîtrisé par Skela, un autre déchiqueté par Yorokobi, le troisième se prend des assauts multiples du reste de la troupe, tombant assez vite à terre, malgré le fait d'avoir blessé et mis à terre six membres de la petite armée. L'effet de surprise et la panique du début ont suffi à briser cette formation précaire.
Sur le coup, c'est difficile de parler d'une "armée" ou encore d'un groupe appartenant au "siège de la Guerre", tellement ça paraît "amateur".

Cependant, le repos est de courte durée, d'autres masses sortant du sable plus loin et fondant vers eux, trois nouveaux lézards semblant vouloir venger leurs camarades... ou simplement satisfaire un appétit vorace.
Mais alors que le reste du groupe s'apprête à recevoir cette nouvelle charge, Skela voit plus loin que les monstres, dans le ciel, une silhouette familière, qu'elle reconnait facilement, surtout que bon, elle connaît peu de personnes capables de marcher sur l'air.

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C'est incompréhensible, ça ne devait pas du tout se passer comme ça cette mission!
Mais j'y réfléchirai plus tard, je dois rejoindre au plus-vite les autres!

Avec Cloche-Air, je casse rapidement la distance entre eux et moi et mon Haki perceptif les repère, ainsi qu'un groupe de lézards se dirigeant rapidement vers eux.
Il y a déjà une partie des soldats à terre, il y a clairement eu un combat avant celui qui s'annonce, je ne dois pas traîner!

Insufflant mon Haki de l'armement dans mes éventails de guerre, je les projette sur l'ennemi, un sur celui de gauche et l'autre sur celui de droite, les tranchant en deux et les stoppant net dans leur course.
Utiliser le Haki sur des créatures de Grand Line, ce n'est sans doute pas nécessaire, mais je ne suis pas vraiment coutumière de la "retenue", surtout quand mes alliés sont en danger.
Le troisième lézard stoppe sa course et tourne la tête, alors que je le surplombe, levant les bras, afin d'utiliser Cloche-Air avec mes mains, me projetant sur le monstre, canalisant et mon Haki de l'Armement sur tout le corps et une balle d'air comprimé sous mes pieds. Le choc est rude et le mélange de Haki et d'air pressurisé pulvérise le lézard, une onde de choc projetant du sable et des bouts de lézard partout autour de moi.

Soupirant légèrement, je réajuste ma cape marron recouvrant mon corps, avant de courir vers les autres, me préparant cependant à recevoir une silhouette féline en plein dans l'estomac, me faisant reculer légèrement:

- CAPITAINE! Je suis désolée, on était pas préparés du tout au combat! Le vendeur de chameaux ne nous avait pas prévenus que de tels monstres se trouvaient ici et...

Je tapote doucement la tête de ma seconde, me rapprochant du reste du groupe:

- Je sais, Skela et pour moi aussi ce n'était pas prévu.
Je voulais vous éviter un trajet dangereux et c'est pour ça que l'on partait vers l'Est, au lieu de l'Ouest, parce que c'était là-bas qu'étaient supposés se trouver ces lézards blindés. C'est ce que j'avais pu entendre en ville, lorsque je préparai à la dernière minute mon voyage dans le désert.
Normalement, ces créatures devaient se situer près de la rivière coupant l'île en deux, parce qu'ils semblent se reposer dans le sable humide des souterrains. Ce n'est pas normal qu'ils se trouvent ici, encore moins qu'ils attaquent à vue, parce que malgré leur aspect monstrueux, ils sont assez passifs, leur blindage servant davantage à lutter contre des prédateurs plus féroces.

Je me rapproche de celui dont j'avais entendu parler, aussi bien par Skela que bien avant l'opération, avant que je me décide à venir le chercher.
Je m’accroupis devant l'ange, inclinant brièvement la tête, avant de plonger mon regard aveugle dans le sien:

- Je suis navrée, Yorokobi. Je prévoyais de mieux te préparer et te parler, avant de possiblement découvrir cet enfer qu'est la guerre.
On va évacuer la zone et rejoindre les ruines à dix minutes de trot, nous serons plus tranquilles pour discuter et soigner vos blessures.
On préparera ensuite le départ de l'île, pour quitter ces mondes civilisés. Je ne pensai pas mettre tant de distance aussi vite, avec la civilisation, mais je n'avais pas anticipé la rapidité d’exécution de la Marine, à apprendre aussi vite pour ma promotion au conseil du DRAGON.

Posté Dim 23 Avr 2023 - 18:50 par Yorokobi Egao

La grande dame
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Maltraitance

Je me retrouve enfin devant cette femme. Skela m'en a beaucoup parlé tout comme les soldats qui nous accompagnait. Son regard est étrange, comme absent alors qu'elle me regarde. Elle est plus grande que moi et me rappelle cruellement la façon dont je regardais maman. Je ne comprends pas trop ce qu'elle raconte quand à sa promotion mais je ne veux pas encore partir d'ici. J'ai envie d'apprendre à la connaître mais quelque chose m'a attiré le regard pendant que je sauvais cette bête de sa haine. Sans répondre, je me dirige vers le corps inerte de l'animal que j'avais tué. Je me mets à genoux pour toucher son cou. Grand père m'avait enseigné à reconnaître certain signe face à des animaux sauvages. Je sens et je vois clairement que cette animal n'a pas vécu dans la nature. Skela me demande alors ce que je fais, je reste auprès de celui qui a mangé Prune, je n'ai aucune haine envers lui surtout maintenant que je sais ceci.

Yorokobi – Il était affamé... Cette longue marque sur son coup montre qu'il était enchaîné, maltraité, et privé de nourriture. C'est pour ça qu'ils étaient si agressif. Un animal aurait fuis face à plus nombreux et plus fort que eux. Ce comportement n'est pas naturel, ces animaux ne vivent pas dans la nature, quelqu'un à dû les lâcher il n'y a pas très longtemps...

Alors que le petit ange transmet ce qu'il sait sur les animaux, le groupe et les soldats se mettent directement en position de défense. Autant le petit connaît les animaux mais pas les stratégie d'attaque. Si ces trois animaux sont des machines à tué fabriqué par quelqu'un, cela veut donc dire que le groupe à été pris en chasse et que la personne connaît donc la position de la caravane. Est-ce une personne connaissant le secret du groupe ? Ou un simple bandit cherchant à tuer les gens qu'ils voient passer devant lui ? Yorokobi remarque alors le positionnement du groupe et les regards inquiet des adultes autour de lui.

Son instinct d'enfant et d'innocence prends alors le dessus dans cette situation qu'il découvre. Il n'a jamais eu à faire avec des humains méchants, les animaux ça le connaît mais pas la cruauté des hommes. Alors, d'un réflexe de petit enfant, il se cache derrière la personne la plus forte et la plus grande, c'est donc naturellement pour lui qu'il se retrouve derrière Kardelya. Sans non plus se tenir à sa jambe par timidité, il reste derrière elle comprenant que quelque chose ne va pas. Mais comme il n'y connaît rien, il ne peut que se fier aux adultes qui sont autour de lui. Même si sa force et sa rapidité sont assez impressionnante et malgré son origine lunaire, il n'en reste pas un enfant qui peut donc être facilement apeuré suivant la situation. C'est donc à l’abri derrière la personne qui est venu le chercher que le petit attends sagement de savoir ce qu'il se passe. Un vent nostalgique traverse alors la tête du jeune homme qui voit cette nouvelle personne le protéger, indirectement il repense à sa maman qui aurait sûrement fait la même chose. Cacher derrière cette nouvelle personne, le petit angelot demande alors ce qu'il se passe alors que le groupe s'empresse de rester aux aguets et de reformer la caravane avec les chameaux et le dromadaire restant.

Posté Dim 7 Mai 2023 - 22:39 par Kardelya Koshin

Je hausse un sourcil devant l'attitude très nonchalante du jeune garçon: au milieu de ce chaos, il reste très peu marqué par la peur ou le stress et est au contraire assez serein.
Il a même adressé une prière à un des monstrueux lézards, montrant une certaine "droiture" chez lui et ça correspond pas mal à ce qu'a pu me raconter Skela durant leur traversée, concernant le passé de cet ange, entouré par la nature.
Très clairement, ce Yorokobi me surprend, mais ce qu'il nous apprend me fait vite revenir à la raison.

- Hum... c'est vraiment étrange, parce que les locaux connaissent très bien la menace que représente ces lézards et ils ne les approchent jamais. Même pour se nourrir, ils ne les chassent pas, parce que leur viande est peu nourrissante et aussi parce qu'ils attirent l'attention de prédateurs locaux. Cela aide les habitants des villes alentours à se sentir en sécurité, parce que la faune "s'entretue" et les prédateurs sont plus tentés d'affronter ces lézards que se risquer près des zones civilisées.
Et... attendez... Un groupe de cinq personnes vient de rentrer dans ma portée de Haki, vers le Nord-Ouest... Ils semblent armés mais sont aussi assez loin pour ne pas nous remarquer.
Profitons-en pour partir vers mon campement, plus à l'Est: moins on attirera l'attention et mieux ça vaudra. Et pour ces lézards... Skela, guides-moi, parce que je ne peux plus sentir leurs auras, maintenant qu'ils sont morts.

Sur les instructions de Skela, je génère du vent, pour soulever du sable et ensevelir les carcasses des créatures et le dromadaire qui a été abattu. J'ai une intuition concernant l'apparition de ce groupe plus loin, bizarrement arrivant de la zone où doit se trouver ces fameux lézards. Mais j'y réfléchirai plus tard, on doit d'abord se ressourcer et se recentrer, surtout que je dois encore prendre le temps de parler avec cet angelot.
Voyant qu'il me colle, je grimpe sur un dromadaire, avant de lever l'index, générant une bourrasque d'air, pour soulever Yorokobi et le poser derrière moi:

- Allez, ne perdons pas davantage de temps, on doit préparer notre départ!

Posté Mer 10 Mai 2023 - 17:33 par Yorokobi Egao

Le dilemme familial
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histoire des Egao

Le petit angelot se fait porter comme par magie et finit alors derrière Kardelya. Le convoi reprends la route en direction d'ancienne ruine plus à l’abri des personnes qui semblent avoir pris en chasse la caravane. Yorokobi regarde alors en arrière les monticules de sables recouvrant les lézards et son ami Prune. Un pincement au cœur lui prends les tripes car c'était bien la première fois que le petit ange retira la vie à une créature. Ce n'était pas juste un gros méchant lézard, c'était un être malmené, forcé à la violence. Tout ce que la famille Egao combattait en ce monde. Le doute plane alors dans la tête du Lunarien, se demandant si son acte ne faisait pas honte à sa famille qui l'observe depuis la lune. Dans le passé, il aurait pu se réconforter au près de sa mère, son père ou son grand père, mais il n'a plus de famille, alors, il ne peut que se blottir contre le dos de la personne ayant traversé l'océan pour venir le chercher. Pendant le court voyage au milieu du désert, certaine page du livre de ses ancêtres lui reviennent en tête.

Dans le passé, sur l'île des samouraïs, sa famille était réputé pour sa maîtrise des deux lames. Certain était de grand guerrier qui combattait pour la veuve et l'orphelin. Les Egao passait leur temps à prêcher le bien fait du sourire, mais leurs mains étaient tout de même couverte de sang. Une citation avait marqué le petite ange qui est plongé dans ses pensés, toujours blottit et accrocher à sa sauveuse. « Puissiez vous continuer à rependre le sourire autour de vous. Mais n'oubliez pas une chose, si le sourire peut aider les bons, certaines personnes ne sont pas prête à l'accueillir. Si votre vie en dépends, il vous faudra sauver cette personne avec d'autre chose. La mort n'est pas la fin, mais le début d'une nouvelle vie. Il y a des personnes dans ce monde qui ne peuvent être sauvé que par la libération. Puissiez un jour trouver la solution pour mettre fin à ce cycle éternel. Peut être toi, désendettant qui lit se livre, trouvera la voie pour qu'un jour, le sang ne soit plus la dernière solution. Mais en attendant, n'oubliez pas ce que vous avez appris de notre héritage, le sourire et les lames sont la clef de notre famille. » Yorokobi n'avait pas apprécier ce passage du livre, c'est un peu trop terre à terre, les gentils on les sauvent, les méchants ont les tue si on peut rien faire. Ses ancêtre sur Wano avait tué beaucoup de gens qu'ils jugeaient mauvais. C'est vraiment juste ? Se demande Yorokobi. Qui peut vraiment juger de si une personne mérite la mort, ou la rédemption.

Le petit garçon comprends alors qu'il n'est clairement pas encore capable de comprendre tout ce dilemme morale, tout cela est trop compliqué pour lui. Alors, en attendant d'être assez grand pour faire ces choix et perpétuer l'enseignement de sa famille, le petit garçon décide de se laisser guider et d'observer. Il est encore trop jeune et innocent pour pouvoir résoudre cette énigme familial. Alors autant se concentrer sur ce qu'il peut faire, s'amuser, apprendre, observer le monde et écouter les nouveaux adultes qui sont autours de lui. Le groupe arrive alors enfin dans les ruines et se posent après ce voyage mouvementé. Kardelya va alors enfin pouvoir parler à ce jeune homme si particulier. Car malgré tout ces efforts, les sauveurs de l'enfant ne savent toujours pas pourquoi sa vie pourrait intéresser la marine ou d'autre force plus puissante. C'est d'ailleurs la première question posé au jeune, qui est t'il réellement. Le petit ange soupir, observe autour de lui et décide cette fois de dire la vérité qu'il avait caché tout du long de ce voyage.

Yorokobi – J'mappelle Yorokobi Egao, je suis le dernier décédant d'une famille ayant vécu sur Wano.. Enfin, d'abord mes ancêtre habitaient sûr la lune. Ma famille à été chassé dans le passé mais nous avons reçu un cadeau des derniers Kozuki qui était nos amis... Je suis un Lunarien, un enfant de la lune, descendant d'une famille disparu et... Je sais lire les Ponégliphes, l'ancienne écriture de Wano...

Malgré ses paroles bien calculé, l'enfant ne peut s'empêcher de se tortiller de gêne et de rougir. Lorsqu'il parle de la lune, il ouvre même ses ailes comme pour prouver ses propos. Mais il sait très bien que ce qui va tout changer à cette discussion, c'est le fait qu'il parle une langue disparu. Cette langue est la clef de beaucoup de mystère du monde, elle est même interdite pour des raisons inconnu du peuple. Alors, le petit garçon prends le temps qu’il faut et raconte l'histoire de sa famille et de son peuple depuis le début. La décente de la lune, la potentiel chasse de Marie Joise, la séparation, disparition et dispersion du peuple, l'installation des Egao sur Wano, leur amitié avec les Kozuki, la traîtrise des Shimotsuki, leur donjon et puis, leur bannissement avant d'arriver sur la fin, sur une petite île perdue dans une mer calme ou se trouvait le dernier enfant de la famille, et l'un des rares Lunariens encore vivant et libre, L'histoire fût enfin raconter, Yorokobi ne peut que attendre de savoir ce que va prévoir sa nouvelle garante. Mais il sent léger et apaisé, comme si avoir enfin partager tout cela l'a libéré d'un poids, d'une charge sur ses épaules. Il ne partage plus son fardeau seul et l'a confié à des adultes qui vont peut être l'aidé. Alors, l'enfant attends sagement la suite tout en câlinant son ours en peluche qui le rassurait pendant qu'il racontait tout son histoire.

Posté Jeu 18 Mai 2023 - 12:35 par Kardelya Koshin

Le voyage se passe assez sereinement et je surveille nos arrières par mon fluide perceptif: nos "poursuivants rebroussent vite chemin, après avoir rejoint la zone approximative où nous avons combattu les lézards. De ce que j'ai senti de leurs auras, ils semblent peu nerveux, mais repartent avec une pointe de déception: ils sont agacés que leur "attaque" aie échoué ou ils ont détesté le fait de se déplacer pour rien, n'ayant trouvé aucune trace ou cible à piller dans le désert? Difficile à dire, mais je veille quand-même à protéger nos traces, soulevant des bourrasques légères de vent dans notre sillage, pour retourner le sable et camoufler nos traces. Les habitants de Grand Line ne connaissent pas le Haki et je pense bien que personne ne pourra utiliser l'Observation pour nous traquer, donc on peut se concentrer sur le camouflage "physique" pour le moment.

Une fois aux ruines, on se sustente quelque peu, après avoir pris le temps de panser les plaies des blessés du groupe.
Enfin, je peux me concentrer sur le jeune Yorokobi, qui a bien des choses à me raconter.
Wano Kuni, l'île abritant de puissants épéistes, une sorte d'équivalent à Erbaff, pour ce qui est d'abriter de puissants combattants. La Marine le traquerai pour récupérer et "élever" un grand guerrier dès ses premières années de vie?
Cependant, je tique sur la suite de sa déclaration: la... la Lune?

Distraitement, je lève les yeux au ciel: même si je ne vois rien et que c'est de toute façon le jour, mon esprit part assez haut et mes réflexions se font plus intenses, alors que je pense à cet astre lunaire. Il y a une civilisation ailleurs que dans ce monde?

- Hum... Les Tenryubito sont de féroces adeptes de l'esclavage et ils ont un faible pour les races exotiques, qu'ils considèrent "inférieures", notamment les hommes-poissons ou autres races "ne ressemblant pas physiquement à des humains".
Concernant les "Ponéglyphes", nous n'avons que des rumeurs remontant d'espions proches de Marie-Geoise et d'autres bases avancées de la Marine: les lecteurs de cette langue sont effectivement traqués et quasiment à tuer à vue. Je ne sais pas trop à quoi servent ces "Ponéglyphes", mais ça doit sans doute renfermer des informations "sensibles" que le Gouvernement Mondial veut cacher au reste du monde. Après, c'est à se demander pourquoi ils ne détruiraient pas ces Ponéglyphes, pour supprimer toute chance que les informations soient lues?

Je m'évente distraitement avec un de mes éventails de guerre, tout en réfléchissant à la suite de la mission:

- Tu as clairement un lourd fardeau sur tes épaules et tu vas sans doute le garder des années durant, tout en luttant chaque jour pour ta survie, étant traqué par l'organisation gouvernant la majorité de ce monde et n'hésitant pas à employer la force et des puissances démesurées pour faire disparaitre les perturbateurs voulant bousculer ou renverser le pouvoir en place.
Si tu rejoins la Révolution, tu vas devoir gérer ton héritage et bien des menaces sur toi, de par tes ancêtres, tes origines, ta lecture de Ponéglyphes entre autres.
Tu es prêt à traverser toutes ces épreuves des années durant, de possiblement devenir un ennemi du Gouvernement Mondial? D'avoir de plus en plus de difficultés à vivre ta vie sereinement, au fur et à mesure que ta prime augmentera? De surveiller constamment tes arrières, de crainte de te faire poignarder par un traître, un allié de toujours qui aura potentiellement craqué sous la pression et la tentation de quelques berrys faciles ou d'un poste prestigieux au gouvernement?

Je me penche un peu en avant, plantant mon regard aveugle dans le sien:

- Et même avec tout ça à prendre en compte, j'ai besoin de savoir:
Pourquoi tu te battrais pour la Révolution? Qu'elle est l'injustice contre laquelle tu veux lutter à nos cotés? Tu nous rejoins juste pour te planquer de tes ennemis? Pour devenir plus fort et partir tout de suite après? Parce que tu juges notre combat juste?

Posté Lun 29 Mai 2023 - 18:05 par Yorokobi Egao

Trop de questions
Renouveau sous le soleil [PV Yorokobi] 0zxr

La voix parental

La première vrai discussion est tout de suite bien brutale. Kardelya me fait clairement comprendre qu’elle ne va pas juste jouer la nounou. Si je vais avec eux, je dois le vouloir et montrer que je pas juste là pour en profiter. Mais toute ces questions… Je n’ai pas la réponse à tout ça dans l’immédiat moi ! Je connais à peine comment il marche le monde et qui sont les gens partout. Ça change des tigres et des gorilles. Je suis un peu gêné de ne pas répondre tout de suite et je peux pas m’empêcher de baisser la tête pour regarder mes pieds. En plus ce n’est pas comme si j’avais choisi de venir avec eux. C’est vrai quoi, c’est maman et papa qui ont… ?

Yorokobi – Je… Je veux juste suivre le chemin que maman et papa ont voulu. Je sais pas encore tout ça, les combats, devenir plus fort et tout. Mais si mes parents se battaient ici, c’est qu’il doit y avoir une très bonne raison. Moi on m’a appris à tout faire pour rendre le monde meilleur, mais je connais pas encore le monde. Alors, si c’est ici qu’on se bat pour aider les gens, je resterais, j’apprendrais et je vous promets en plus d’être sage et pas faire d’histoire. Je… Je vous pas finir de nouveau tout seul.

Sous cette petite pression, le petit ange se dépêche d’essuyer les quelques larmes qui ont réussi à forcer le chemin tout en reniflant de son petit nez. Comme l’a si bien analysé Kardelya, ce petit bonhomme n’est pas près d’avoir une vie calme et reposé avec son passif, ses origines et son savoir. Alors certes, il n’a pas encore la volonté du combat, il découvre encore le monde de son regard d’enfant innocent. Est-ce que la révolution est bien le bon endroit pour forger l’avenir de ce petit garçon ? Seul l’avenir, et l’éducation de Kardelya, nous le diront…

Posté Dim 9 Juil 2023 - 23:31 par Yorokobi Egao

la malédiction des Egao
Renouveau sous le soleil [PV Yorokobi] 0zxr

Une marchandise de qualité

Une tempête se sable s’abat en plein milieu de la nuit. Personne ne peut tenir debout, ouvrir les yeux ou même parler à cause du sable qui vient percuter chaque personne comme plein de petit balle à pleine vitesse. Le pauvre Yorokobi essaie de retenir ses ailes qui cherchent à se faire porter par le courant d’air comme une voile de bateau, mais la force du vent est bien trop puissante pour le jeune homme qui finit par se faire emporter sans rien pouvoir faire. Impossible de dire si quelqu’un à vu l’enfant se faire happer, sans pouvoir même appeler à l’aide au risque de s’étouffer de l’excédent de sable. En un rien de temps, le petit ange est déjà loin, très loin du reste du groupe. Sa légèreté est son fardeau et son corps se fait balader comme une feuille de papier. Est-ce donc la fameuse malédiction qui pèse sur la famille Egao ? Une malédiction qui remonterais à l’époque ou ils ont trahi le Shogun de Wano Kuni ? Personne ne peut le dire, mais la chance n’a pas tourné pour le dernier descendant de cette famille qui finit par perdre connaissance à force de s’écraser au sol avant de repartir de plus belle, dans un désert qui semble interminable.

Alors que la tempête se calme et que le jour se lève, le petit ange est évanoui, recouvert presque entièrement de sable. Il va être retrouvé, mais pas par les bonnes personnes. Deux brigands passant par là en direction des grandes villes, apercevant la silhouette du pauvre enfant. Il le déterre par curiosité ou pour vider ses poches, mais leur sang se glace en tirant le bras du jeune garçon. La vue des deux ailes blanches leur font tout de suite comprendre qu’ils sont tombé sur un gros poisson. Même si les bandits ne connaissent pas cette race, ils savent que c’est le genre de personne qui se revends très cher à des personnes riches, ou même, à des Dragon Céleste. Plus question de partir en ville, les deux hommes attrapent le garçon, le ligote et le bâillonne avant de l’emporter en direction de leur navire. Sans même le savoir, Yorokobi est alors sur le point de quitter Alabasta. Lorsque ses petits yeux commencèrent à s’ouvrir, sa vision était encore troublé. Tout semblait flou mais en revanche, il entendait très bien.

Bandits 1 – T’as trouvé des infos sur le gosse ?

Bandits 2 – Non rien ! C’est pas un ange, ça y ressemble pas, je trouve rien dans les catalogue de vente ! On va se faire une fortune frérot !

L’esprit du petit garçon commence alors à comprendre doucement ce qu’il passe, mais alors qu’il veut parler, sa voix est bloqué par le bâillon. Il ne peut que gémir a travers le tissu, ce qui fait sourire les deux frère qui se rapprochent de lui. Ils affirment être heureux de le voir en vie car il a beaucoup plus de valeur comme cela. Yorokobi tremble de peur et tourne la tête voyant que autour de lui, il n’y a que de l’eau. Il n’est plus à Alabasta, et il ne sait pas ce qui va lui arriver. Il remarque qu’il est attaché avec des chaînes et non pas des cordes, sans doute que les bandits on préféré cette façon plutôt que risquer une corde qui peut être casser avec assez de force. Même les ailes de l’ange sont attaché pour éviter qu’il essaie de s’envoler, il n’y a rien à faire, Yorokobi assiste, totalement impuissant, à son kidnapping. Alors qu’il venait à peine de retrouver de la vie avec des compagnons, le voilà emmener au loin.

Qu’est ce qui c’est passé !? Ha oui, la tempête… j’ai été emporté loin des autres, j’ai rien pu faire. Le sable me faisait tellement mal mais personne ne criait, c’était horrible. Tant de souffrance dans le silence. Je me demande si les autres vont bien… J’ai peut être eu de la chance d’être emporté au loin, je suis pas sur que j’aurais tenu le coup dans ce chaos…. Par contre ces deux hommes me font peur ! Pourquoi ils parlent de me revendre ou de ma valeur. Ils savent même pas de quel race je suis mais ils savent que ça en vaut la peine. Je les ai entendu parler de Dragon Céleste, c’est bien le dernier endroit où je dois aller. D’après le livre de ma famille, ce sont eux qui ont causé la disparition presque total de mon peuple. Je peux rien faire ! Je veux pas aller vers eux non ! J’essaie de toute mes force de me libérer de mes liens mais ça ne veut pas… Ils savent y faire, mes bras sont dans une position trop inconfortable pour que j’utilise ma force. Et c’est pareil pour mes ailes. Je suis complètement bloqué.. Sauf ici !

Bandits 1 – Fait gaffe, tu l’as pas attaché dans le dos !

Le petit ange complètement attaché arrive alors comme un boulet de canon usant seulement de ses pieds pour envoyer au bandit le plus proche un coup de boule dans le bide. Le bandit crache un peu de salive et gémit de douleur même si l’attaque n’est pas très puissante en soit. Le deuxième arrive rapidement pour porter un coup dans la nuque de l’enfant avec le manche de son sabre. Instantanément, Yorokobi perds connaissance et s’effondre à nouveau.

Bandits 2 – Rho le petit con ! Il m’a cassé une cotte j’y crois pas.

Bandits 1 – C’est de ta faute ! On aurait pu le perdre abruti ! Allez viens on va l’attacher dans la cale, là il pourra plus te faire du mal.

Bandits 2 – Fait pas le malin, même attacher il a une sacré force le gosse

Bandits 1 – Tant mieux, ça veut dire qu’on c’est pas trompé sur la marchandise.

Annonce cruellement le frère aîné avant de jeter le petit inconscient dans le fond de la cale. Il l’attache alors contre les barreaux d’une petit prison de fortune, bloquant définitivement le moindre mouvement de Yorokobi. Il ne peut pas crier, ne peut pas bouger, ne peut pas manger, il ne peut que attendre, et pleurer en silence. Seul ses larmes et ses yeux pourront communiqué sa peur et sa tristesse alors que le bateau des bandits prends le large dans une direction inconnu du jeune homme. Il n’y plus aucun espoir qu’il s’échappe de lui même, et il ne peut que espérer que quelqu’un vienne à son secours. Ils ne peut que entendre au loin les bandits faire des appels d’Escargophone pour savoir ou emmener la «marchandise». Un regain d’espoir pour le petit ange qui espère que la révolution captera ce signal. Un maigre espoir tout de même… Comme l’avait dis ses parents et son grand-père, sa race est un danger de tout les jours et le petit ange en fait déjà les frais aujourd’hui. Une chose est sûr, il ne faut surtout pas qu’il se retrouve dans les mains des Dragon Céleste, on se sera la fin de son histoire, dans le monde des vivants, et des personnes libres...

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