Une révolution pas fraiche
Poiscaille, un nom assez peu original pour une île où le principal centre d'activité est tourné autour la pêche. Vous me direz, au moins, on sait à quoi s'attendre quand on pose le pied sur celle-ci. C'est vrai que si elle avait été appelée Bovine... Mmh... Pardon, je m'égare complètement.
Plusieurs semaines s'étaient déjà écoulées depuis ma dernière mésaventure avec ce fichu Alegsis au Royaume de la Veine. À cause de lui, je n'étais plus la bienvenue dans la ville de Dastrino et mon état de santé s'était légèrement aggravé. Il m'avait fallu une semaine de plus à rester au lit pour que ce vilain rhume disparaisse pour de bon. Maintenant, totalement remise, j'avais pu reprendre la mer avec mon équipage.
Cela faisait un bien fou de revoir mes amis qui étaient partis sans moi, pendant ma convalescence. Et en même temps, depuis cette petite frayeur que je leur avais fait, ils ne cessaient de me préserver... Surtout Sy-ven qui ne me laissait presque jamais rien faire de peur que je refasse un malaise. C'était vraiment frustrant. Même si cela partait d'un bon sentiment, il n'avait s'agit que d'une simple grippe et rien de plus... Je n'étais pas en porcelaine, ni à l'article de la mort.
Sur certains points, ma meilleure amie, que j'aimais comme si elle était ma grande sœur, était pire que ma maman. Heureusement, en arrivant sur cette nouvelle île de West Blue, j'avais réussi à lui fausser compagnie.
À peine le navire de la 89ème avait amarré, j'avais quitté son bord, direction la ville pour m'y promener en solitaire. J'avais envie qu'on me laisse tranquille, rien qu'une journée, à ne pas entendre sans arrêt si je n'avais besoin de rien ou si je n'avais pas trop froid. J'en avais bien évidemment fait part au Commodore, le seul qui, malgré son inquiétude, ne me ménageait pas comme le faisaient les autres. Celui-ci m'avait fait promettre de faire attention avant de me donner son accord.
Revêtue d'une petite robe rouge, de collants en laines, de bottines et d'un épais manteau noir, j'avais abandonné pour aujourd'hui mon uniforme, afin de me fondre dans la masse. L'air frais en ce début d'hivers, ce long manteau n'était pas de trop et je ne risquais pas de retomber malade. Il ne manquerait plus que ça... Sy-ven ne me lâcherait plus.
Cette ville semblait paisible en apparence. Les habitants y étaient chaleureux et la vie prospère avec tous ses commerces. Beaucoup y vendaient bien évidemment du poisson et des fruits de mer, fraîchement pêché ce matin. Mais il y avait aussi des petites boutiques plus attractives pour une jeune femme de mon âge. Il y avait une librairie, une boulangerie et bien évidemment, le plus important de toutes, un magasin de vêtements !
Comme vous pouvez vous en douter, ce fut dans celle-ci que je rentrais, m'adonnant à l'une de mes plus grandes passions. Après autant de temps à rester alité à cause d'un virus, cela me réjouissait de tomber sur une boutique vendant des articles aussi beaux. Deux bonnes heures s'écoulèrent, durant lesquelles j'essayais presque toutes les tenues avant que je ne ressorte du magasin. Encore une fois, j'avais fait des folies, me retrouvant avec plusieurs sacs en mains et un porte-monnaie dont le contenu avait fortement diminué.
Ne vous inquiétez pas, je ne vous ferais pas l'affront de vous détailler tout ce que je viens d'acheter. Mais croyez-moi, à ce moment-là, je suis la femme la plus heureuse du monde. Et ce n'est pas la seule chose que j'achetais.
Continuant le lèche-vitrines, je m'achetais un livre dans la librairie vu plus tôt, ainsi qu'un petit casse-croûte en voyant l'heure du déjeuner approcher. Tout cela en main, je repris la route, à la recherche d'un endroit tranquille pour me rassasier.
Malheureusement, tout n'allait pas se passer comme convenu.
Tandis que je flânais dans les rues à la recherche d'un endroit à l'écart, pour manger, il eut un petit accident.
- " Hé, tu pourrais faire attention ! " Me signifia une voix d'homme avec mépris au moment où il me bouscula.
Le choc fut assez rude et je faillis trébucher en arrière au contact de cet homme bien charpenté. Je ne l'avais malheureusement pas vu arrivé, trop concentré sur la lecture de mon livre qui gisait maintenant au sol. Oui, je sais... Lire un livre en marchant, est un peu inconscient. Mais que voulez-vous... J'adore cette œuvre ! C'est une bande dessinée dont l'héroïne est une Minks Lapin, chassant les criminels. Judy Topps, ça vous parle ? Je vous le recommande si vous ne connaissez pas !
Enfin bref, c'était en effet ma faute et je comprenais que l'homme que j'avais bousculé, accompagné de deux camarades, semblait remonté contre moi.
- " Je suis déso... "
Seulement, je ne pus finir ma phrase, quelque chose de plus important attirant mon attention. Alors que j'allais présenter mes plus sincères excuse, je m'aperçus que ma bande dessinée n'était pas la seule chose à m'être échappé des mains. Non... Sur le sol poussiéreux, se trouvait une petite boîte ouverte dont le contenu était sorti.
- " NYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! " Hurlais-je d'un tout coup, les mains sur les joues et le regard exorbitait en voyant ma précieuse part de flan par terre. " Mon... mon flan ! " Des petites larmes commencèrent à perler aux coins de mes jolis yeux en voyant ce que ce monstre avait fait.
Ce pauvre petit flan. Cette délicieuse pâtisserie qui était maintenant perdue à jamais et que je n'aurai pas le plaisir de goûter. S'en était trop pour mon petit cœur, meurtri. Comment pouvait-on faire preuve de tant de barbaries... ?
- " Vous... " Dis-je dans un souffle inaudible tout en regardant la sucrerie qui commençait à se faire assaillir par des petits insectes.
- " Hein ?! Qu'est-ce que tu baragouines ma mignonne ? " Me demanda l'un des trois hommes tout en se penchant vers moi, un sourire malsain qui étirait ses traits disgracieux.
Ma mignonne... Encore ce terme utilisait à mauvais escient de la bouche d'un pervers. Et c'est bien ce qu'il était. Car cela ne m'échappa pas quand je vis cet homme de deux têtes de plus que moi, loucher sur mon décolleté que laissait paraître mon manteau entrouvert.
- " Tu sais que tu m'as fait très mal... " Tenta de me persuader ce malotru en faisant semblant de souffrir devant ses amis qui ricanaient. " Mais bon, je veux bien être magnanime. Si tu me présentes tes excuses, je veux bien passer l'éponge. " Finit-il par me dire tout en continuant à me dévorer du regard pendant que ses deux amis m'encerclèrent, toujours hilare et me fixant de la même façon lubrique.
Je n'étais pas née de la dernière pluie. Je me doutais très bien que ces soi-disant excuses, consistaient à jouer à des jeux d'adultes avec lui ou... peut-être les trois en même temps. Les hommes, pour la plupart, étaient vraiment de vrais porcs. Heureusement que certains relevaient le niveau. Mais bon. Ils voulaient jouer ? Ils n'allaient pas être déçus.
Avec une idée bien en tête, je déposais mes sacs au sol avant de m'approcher du leader de ce trio de pervers. Celui-ci, continuant d'afficher son sourire méprisable, fut agréablement surpris quand je vins me lover sensuellement contre lui.
- " Je suis sincèrement désolée de vous avoir fait mal... " Lui susurrais-je d'une voix érotique, la bouche en cœur tout en faisant danser mes doigts sur son t-shirt.
Mon dieu, qu'est-ce qu'il puait le poisson pourri... C'était immonde. J'en avais presque la nausée, mais il ne fallait pas que je le montre.
- " Comment puis-je me faire pardonner... ? " Continuais-je à le séduire, un sourire charmeur éclairant mon doux visage. " Je... suis... prête... à... tout... "
À ces mots, exprimés lascivement, je me hissais sur la pointe des pieds pour venir déposer un doux baiser sur la joue de ce dernier. L'odeur était encore pire et sa peau était poisseuse... Il fallait finir ce petit cirque le plus vite possible avant que je ne vomisse sur lui.
- " Woaaah... Les gars, je crois qu'on ait tombé sur une vraie chaudasse ! " Balança le plus chanceux des trois avec engouement. " Et si vous alliez voir ailleurs ?! On a des choses à se dire tous les deux... N'est-ce pas ma belle ? " Dit-il tout en me mettant la main aux fesses...
Respire Haya... C'est bientôt terminé...
- " Tu déconnes, j'espère ! " S'exclama soudainement l'un de ses comparses, mécontent.
- " Hors de question que tu la gardes rien que pour toi ! " Intervint le troisième à son tour. " Nous aussi, on a envie de s'amuser ! "
- " Fermez-la tous les deux ! Elle est à moi, point barre ! " S'écria leur leader tout en me repoussant délicatement pour leur faire face. " Si, ça ne vous plaît pas, on peut régler ça maintenant. "
À ces mots, les deux hommes lui faisant face, semblèrent perdre de leur vigueur. À croire qu'ils avaient peur de lui... Après tout, qu'est-ce qu'on pouvait attendre, d'hommes s'en prenant à plusieurs à une femme ? Mais c'était sans compter sur mon intervention, huhu.
- " Oh oui !! " Exprimais-je ma joie en joignant mes mains tout en affichant un sourire enjoué. " Battez-vous... "
Les trois hommes me fixèrent surpris par ce que je venais de leur dire. Ne leur laissant pas le temps de réagir, j'enchaînais rapidement, toujours aussi provocatrice.
- " Battez-vous pour moi... Je m'offrirais à celui qui gagnera et... " Mordillant sensuellement un de mes doigts tout en passant un autre entre mes seins. " Il pourra me faire tout ce qu'il veut... "
J'avais complètement réussi à captiver leur attention. Ces trois prédateurs sexuels n'avaient plus d'yeux que pour moi et surtout pour ce qu'ils pourraient me faire s'ils arrivaient à l'emporter contre les deux autres. En parlant de ça, les premières hostilités ne perdirent pas de temps à se lancer.
Les deux complices de cet homme que j'avais charmé, sans se concerter, se jetèrent sur lui comme un seul homme. Une véritable rixe où tous les coups étaient permis, débuta sous mes yeux amusés.
Quelle bande d'idiots... Ça me faisait mal de le dire, mais même Alegsis ne serait peut-être pas tombé dans ce piège si simpliste. Enfin... Lui, il en aurait surtout rien eu à faire de mes avances. En-tout-cas, cela arrangeait mes affaires. Pendant que ces mâles en ruts se battaient, je profitais de l'occasion pour reprendre mes affaires et m'éclipser le plus discrètement possible.
- " Pitoyable... " Lâchais-je avec mépris sur le chemin qui m'éloignait de ces hommes, tout en m'essuyant la bouche d'un revers de la main.
J'étais devenue assez doué pour manipuler les hommes et femmes en utilisant mes charmes et tout autre procédé. Cela m'évitait ainsi de me battre et d'abîmer mes jolis vêtements. Il n'y avait rien de plus désagréable que d'y voir un trou apparaître. Bon, il est vrai que ce ne fut pas simple de me retenir de lui broyer ses noix... Surtout quand il a mit, sa mes sur mon fessier... Mais bon, au moins, je n'avais pas eu besoin de me battre et je serais déjà loin avant que ces idiots ne se rendent compte que je suis partie.
- " Par contre, j'ai trop faim... Mon pauvre petit flan tout mignon... "
Mon pauvre petit bidou se languissait de ce délicieux gâteau dont il se faisait un plaisir de l'accueillir en son sein... Il fallait que j'en achète vite un autre avant qu'il ne fasse une dépression.
Plusieurs semaines s'étaient déjà écoulées depuis ma dernière mésaventure avec ce fichu Alegsis au Royaume de la Veine. À cause de lui, je n'étais plus la bienvenue dans la ville de Dastrino et mon état de santé s'était légèrement aggravé. Il m'avait fallu une semaine de plus à rester au lit pour que ce vilain rhume disparaisse pour de bon. Maintenant, totalement remise, j'avais pu reprendre la mer avec mon équipage.
Cela faisait un bien fou de revoir mes amis qui étaient partis sans moi, pendant ma convalescence. Et en même temps, depuis cette petite frayeur que je leur avais fait, ils ne cessaient de me préserver... Surtout Sy-ven qui ne me laissait presque jamais rien faire de peur que je refasse un malaise. C'était vraiment frustrant. Même si cela partait d'un bon sentiment, il n'avait s'agit que d'une simple grippe et rien de plus... Je n'étais pas en porcelaine, ni à l'article de la mort.
Sur certains points, ma meilleure amie, que j'aimais comme si elle était ma grande sœur, était pire que ma maman. Heureusement, en arrivant sur cette nouvelle île de West Blue, j'avais réussi à lui fausser compagnie.
À peine le navire de la 89ème avait amarré, j'avais quitté son bord, direction la ville pour m'y promener en solitaire. J'avais envie qu'on me laisse tranquille, rien qu'une journée, à ne pas entendre sans arrêt si je n'avais besoin de rien ou si je n'avais pas trop froid. J'en avais bien évidemment fait part au Commodore, le seul qui, malgré son inquiétude, ne me ménageait pas comme le faisaient les autres. Celui-ci m'avait fait promettre de faire attention avant de me donner son accord.
Revêtue d'une petite robe rouge, de collants en laines, de bottines et d'un épais manteau noir, j'avais abandonné pour aujourd'hui mon uniforme, afin de me fondre dans la masse. L'air frais en ce début d'hivers, ce long manteau n'était pas de trop et je ne risquais pas de retomber malade. Il ne manquerait plus que ça... Sy-ven ne me lâcherait plus.
Cette ville semblait paisible en apparence. Les habitants y étaient chaleureux et la vie prospère avec tous ses commerces. Beaucoup y vendaient bien évidemment du poisson et des fruits de mer, fraîchement pêché ce matin. Mais il y avait aussi des petites boutiques plus attractives pour une jeune femme de mon âge. Il y avait une librairie, une boulangerie et bien évidemment, le plus important de toutes, un magasin de vêtements !
Comme vous pouvez vous en douter, ce fut dans celle-ci que je rentrais, m'adonnant à l'une de mes plus grandes passions. Après autant de temps à rester alité à cause d'un virus, cela me réjouissait de tomber sur une boutique vendant des articles aussi beaux. Deux bonnes heures s'écoulèrent, durant lesquelles j'essayais presque toutes les tenues avant que je ne ressorte du magasin. Encore une fois, j'avais fait des folies, me retrouvant avec plusieurs sacs en mains et un porte-monnaie dont le contenu avait fortement diminué.
Ne vous inquiétez pas, je ne vous ferais pas l'affront de vous détailler tout ce que je viens d'acheter. Mais croyez-moi, à ce moment-là, je suis la femme la plus heureuse du monde. Et ce n'est pas la seule chose que j'achetais.
Continuant le lèche-vitrines, je m'achetais un livre dans la librairie vu plus tôt, ainsi qu'un petit casse-croûte en voyant l'heure du déjeuner approcher. Tout cela en main, je repris la route, à la recherche d'un endroit tranquille pour me rassasier.
Malheureusement, tout n'allait pas se passer comme convenu.
Tandis que je flânais dans les rues à la recherche d'un endroit à l'écart, pour manger, il eut un petit accident.
- " Hé, tu pourrais faire attention ! " Me signifia une voix d'homme avec mépris au moment où il me bouscula.
Le choc fut assez rude et je faillis trébucher en arrière au contact de cet homme bien charpenté. Je ne l'avais malheureusement pas vu arrivé, trop concentré sur la lecture de mon livre qui gisait maintenant au sol. Oui, je sais... Lire un livre en marchant, est un peu inconscient. Mais que voulez-vous... J'adore cette œuvre ! C'est une bande dessinée dont l'héroïne est une Minks Lapin, chassant les criminels. Judy Topps, ça vous parle ? Je vous le recommande si vous ne connaissez pas !
Enfin bref, c'était en effet ma faute et je comprenais que l'homme que j'avais bousculé, accompagné de deux camarades, semblait remonté contre moi.
- " Je suis déso... "
Seulement, je ne pus finir ma phrase, quelque chose de plus important attirant mon attention. Alors que j'allais présenter mes plus sincères excuse, je m'aperçus que ma bande dessinée n'était pas la seule chose à m'être échappé des mains. Non... Sur le sol poussiéreux, se trouvait une petite boîte ouverte dont le contenu était sorti.
- " NYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! " Hurlais-je d'un tout coup, les mains sur les joues et le regard exorbitait en voyant ma précieuse part de flan par terre. " Mon... mon flan ! " Des petites larmes commencèrent à perler aux coins de mes jolis yeux en voyant ce que ce monstre avait fait.
Ce pauvre petit flan. Cette délicieuse pâtisserie qui était maintenant perdue à jamais et que je n'aurai pas le plaisir de goûter. S'en était trop pour mon petit cœur, meurtri. Comment pouvait-on faire preuve de tant de barbaries... ?
- " Vous... " Dis-je dans un souffle inaudible tout en regardant la sucrerie qui commençait à se faire assaillir par des petits insectes.
- " Hein ?! Qu'est-ce que tu baragouines ma mignonne ? " Me demanda l'un des trois hommes tout en se penchant vers moi, un sourire malsain qui étirait ses traits disgracieux.
Ma mignonne... Encore ce terme utilisait à mauvais escient de la bouche d'un pervers. Et c'est bien ce qu'il était. Car cela ne m'échappa pas quand je vis cet homme de deux têtes de plus que moi, loucher sur mon décolleté que laissait paraître mon manteau entrouvert.
- " Tu sais que tu m'as fait très mal... " Tenta de me persuader ce malotru en faisant semblant de souffrir devant ses amis qui ricanaient. " Mais bon, je veux bien être magnanime. Si tu me présentes tes excuses, je veux bien passer l'éponge. " Finit-il par me dire tout en continuant à me dévorer du regard pendant que ses deux amis m'encerclèrent, toujours hilare et me fixant de la même façon lubrique.
Je n'étais pas née de la dernière pluie. Je me doutais très bien que ces soi-disant excuses, consistaient à jouer à des jeux d'adultes avec lui ou... peut-être les trois en même temps. Les hommes, pour la plupart, étaient vraiment de vrais porcs. Heureusement que certains relevaient le niveau. Mais bon. Ils voulaient jouer ? Ils n'allaient pas être déçus.
Avec une idée bien en tête, je déposais mes sacs au sol avant de m'approcher du leader de ce trio de pervers. Celui-ci, continuant d'afficher son sourire méprisable, fut agréablement surpris quand je vins me lover sensuellement contre lui.
- " Je suis sincèrement désolée de vous avoir fait mal... " Lui susurrais-je d'une voix érotique, la bouche en cœur tout en faisant danser mes doigts sur son t-shirt.
Mon dieu, qu'est-ce qu'il puait le poisson pourri... C'était immonde. J'en avais presque la nausée, mais il ne fallait pas que je le montre.
- " Comment puis-je me faire pardonner... ? " Continuais-je à le séduire, un sourire charmeur éclairant mon doux visage. " Je... suis... prête... à... tout... "
À ces mots, exprimés lascivement, je me hissais sur la pointe des pieds pour venir déposer un doux baiser sur la joue de ce dernier. L'odeur était encore pire et sa peau était poisseuse... Il fallait finir ce petit cirque le plus vite possible avant que je ne vomisse sur lui.
- " Woaaah... Les gars, je crois qu'on ait tombé sur une vraie chaudasse ! " Balança le plus chanceux des trois avec engouement. " Et si vous alliez voir ailleurs ?! On a des choses à se dire tous les deux... N'est-ce pas ma belle ? " Dit-il tout en me mettant la main aux fesses...
Respire Haya... C'est bientôt terminé...
- " Tu déconnes, j'espère ! " S'exclama soudainement l'un de ses comparses, mécontent.
- " Hors de question que tu la gardes rien que pour toi ! " Intervint le troisième à son tour. " Nous aussi, on a envie de s'amuser ! "
- " Fermez-la tous les deux ! Elle est à moi, point barre ! " S'écria leur leader tout en me repoussant délicatement pour leur faire face. " Si, ça ne vous plaît pas, on peut régler ça maintenant. "
À ces mots, les deux hommes lui faisant face, semblèrent perdre de leur vigueur. À croire qu'ils avaient peur de lui... Après tout, qu'est-ce qu'on pouvait attendre, d'hommes s'en prenant à plusieurs à une femme ? Mais c'était sans compter sur mon intervention, huhu.
- " Oh oui !! " Exprimais-je ma joie en joignant mes mains tout en affichant un sourire enjoué. " Battez-vous... "
Les trois hommes me fixèrent surpris par ce que je venais de leur dire. Ne leur laissant pas le temps de réagir, j'enchaînais rapidement, toujours aussi provocatrice.
- " Battez-vous pour moi... Je m'offrirais à celui qui gagnera et... " Mordillant sensuellement un de mes doigts tout en passant un autre entre mes seins. " Il pourra me faire tout ce qu'il veut... "
J'avais complètement réussi à captiver leur attention. Ces trois prédateurs sexuels n'avaient plus d'yeux que pour moi et surtout pour ce qu'ils pourraient me faire s'ils arrivaient à l'emporter contre les deux autres. En parlant de ça, les premières hostilités ne perdirent pas de temps à se lancer.
Les deux complices de cet homme que j'avais charmé, sans se concerter, se jetèrent sur lui comme un seul homme. Une véritable rixe où tous les coups étaient permis, débuta sous mes yeux amusés.
Quelle bande d'idiots... Ça me faisait mal de le dire, mais même Alegsis ne serait peut-être pas tombé dans ce piège si simpliste. Enfin... Lui, il en aurait surtout rien eu à faire de mes avances. En-tout-cas, cela arrangeait mes affaires. Pendant que ces mâles en ruts se battaient, je profitais de l'occasion pour reprendre mes affaires et m'éclipser le plus discrètement possible.
- " Pitoyable... " Lâchais-je avec mépris sur le chemin qui m'éloignait de ces hommes, tout en m'essuyant la bouche d'un revers de la main.
J'étais devenue assez doué pour manipuler les hommes et femmes en utilisant mes charmes et tout autre procédé. Cela m'évitait ainsi de me battre et d'abîmer mes jolis vêtements. Il n'y avait rien de plus désagréable que d'y voir un trou apparaître. Bon, il est vrai que ce ne fut pas simple de me retenir de lui broyer ses noix... Surtout quand il a mit, sa mes sur mon fessier... Mais bon, au moins, je n'avais pas eu besoin de me battre et je serais déjà loin avant que ces idiots ne se rendent compte que je suis partie.
- " Par contre, j'ai trop faim... Mon pauvre petit flan tout mignon... "
Mon pauvre petit bidou se languissait de ce délicieux gâteau dont il se faisait un plaisir de l'accueillir en son sein... Il fallait que j'en achète vite un autre avant qu'il ne fasse une dépression.
Dernière édition par Hayase Yorha le Dim 17 Mar 2024 - 11:27, édité 2 fois